HRP: Ce topic est la préfiguration de ce qui est prévu pour le 9 novembre, libre à vous d'y participer, mais le mieux est d'attendre le 9, rendez vous pour ceux intrigué sur le post Vent de panique sur la grande armée dans atour du jeu/ HRP
Alors que la nuit commençait à s'épaissir, un cavalier enveloppé d'un grand manteau à rotonde filait à grande allure vers le campement de la grande armée.
Celui-ci passait les contrôles et les patrouilles de Gendarmerie sans encombre malgré le volumineu paquet qu'il transportait avec lui.
Le mystérieu personnage arrivant enfin dans l'enceinte du camp mis pied à terre puis fila immédiatement à la Tente générale d'intendance de la Grande armée où se trouvait tous les officiers d'ordonnances des régiments français engagés dans la campagne de Polotsk. Il n'y demeurait à cette heure avancé plus que le capitaine d'ordonnance.
Avec son précieu colis, il entra et se dirigea vers le capitaine de l'intendance, ouvrit son paquet. Ce dernier contenait plusieurs grosses liasses protégées par un papier épais pour prévenir toute humidité du fait du long trajet. Il y en avait deux types, l'un d'un papier bleuatre et l'autre un papier classique mais plus épais. Ces papiers d'emballage avaient également l'avantage de dissimuler son contenu à quiconque voulait savoir.
Le capitaine eu bien l'audace de demander avec un ton impérieux le contenu de ces liasses, mais, le cavalier, pris alors à ce moment précis, l'action d'oter son manteau et de faire apparaitre ses épaulettes de colonel de la Iere légion de gendarmerie parisienne. La capitaine fit alors profil bas devant son supérieur.
Le mystérieu colonel ne mentionna pas son nom, et son visage n'était pas distinguable, non seulement à cause d'un large bicorne claque, mais aussi par le feu de la chandelle du capitaine qui n'était plus très forte. Le colonel se contenta de dire ceci:
Mettez chacune d'une de ces liasses sur les bureaux des officiers d'ordonnance des régiments de la grande armée, excepté celui de la 35eme légion et ceux détachés à la Garde de sa majesté l'empereur.... ils sont déjà au courant.
le capitaine fut très surpris de cette disposition, mais ce dernier, ne nota pas le fait de façon étrange, car la garde et la 35eme légion possédaient du fait de leur corps particulier d'un réseau d'ordonnance en plus de celui classique des armées. L'information en question avait très bien pu être acheminée par ce biais dont il n'avait aucune compétence pour le vérifier.
Le colonel précisa encore:
Cependant, ne les distribuez pas tout de suite, ceci est pour le 9 novembre. La haute autorité que je représente à été formelle, l'armée risquerai sinon d'en pâtir et le destin de l'empire également.
Et gardez vous bien de regarder les documents, et on m'a chargé également de vous remettre ce pli, spécialement à votre attention.
Le capitaine très étonné, pris le pli, scéllé du sceau et des armes de la police parisienne. Il ouvrit la lettre, remarqua qu'elle était à son nom. Il prit le temps de lire soigneusement les quinze lignes rédigées, mais surtout la signature de l'individu qui lui avait écrit. Le capitaine n'en revenait pas, et cette signature fit ressurgir en lui un lointain passé, ce que le colonel ne manqua pas de noter avec un air satisfait.
Nous aiderez vous capitaine? Je suis sûr que oui, je peux donc avoir confiance, dernière chose, si jamais un de vos lieutenants d'ordonnance apprends pour le contenu de ces documents ou de cette lettre, il faudra faire ce qui est nécessaire. Vous comprenez? mais faites le habilement.
Le capitaine, encore interdit par le contenu de la lettre ne dit rien, mais semblait être saisi. Le colonel sortit de la tente d'intendance et se dirigea vers la ville de Polotsk où la garde y avait pris ses quartiers.
Le lendemain, 7 novmebre, avant l'aube, le capitaine pris soin de mettre en sécurité les documents apportés par le colonel de la gendarmerie qui n'avait plus donné signe de vie. le capitaine se demandait où il allait pouvoir cacher les documents des regards indiscrets mais aussi de l'humidité. Il choisit donc sa malle de campagne. il en sortit les couvertures et tout le matériel encombrant pour y poser les documents convenablement.
C'est alors qu'un des lieutenants d'ordonnance entra en coup de vent dans la tente et annonça avec effroi la mort de trois commandants de la garde, deux de la jeune garde et un des tirailleurs grenadiers de la moyenne garde, ainsi que la disparition suspecte de certains documents aux bureaux de la 35eme légion de Gendarmerie et d'un de ses capitaines.
Les trois commandants de la garde sont tombés dans une embuscade russes, menée par des tirailleurs qui avaient su profiter de la nuit pour se faufiler au travers des lignes françaises. L'attaque avait été soudaine et les colonnes de la garde qui montaient au front ont été dispersées avec une habileté tactique hors de pair.
Le capitaine y voyaient bien là un signe, mais les embuscades russes devenaient de plus en plus fréquentes, mais pas si meurtrière au point de ne laisser aucun survivant. Lui-même avait perdu l'un de ses beaux frères il y a une semaine dans les mêmes circonstances. Mais bien sûr, les privilèges de la garde leur accordait le droit à une mort honorifique, là où la ligne disparaissait dans l'anonymat total; ce qui nourrissait à la fois une attirance et répugnance pour ce corps.
Le lieutenant ne put s'empêcher de demander au capitaine ce qu'il faisait, et qu'il fallait prendre les dispositions pour ramasser les corps, et les effets d'équipements et d'habillement pour les réutiliser.
Ne voulant pas attirer l'attention, le capitaine laissa les liasses et pris sa place et sa plume pour rédiger les ordres attraits aux affaires de cette nuit.
Le lieutenant, attendant de recevoir ses ordres, remarqua les liasses des deux couleurs différentes et requestionna le capitaine. Celui-ci lui dit le plus calmement possible que c'était les nouvelles de france, avec également des documents officiels et brevets de nomination.
Le lieutenant qui attendait une lettre de son épouse depuis maitnenant 1 mois, pris alors la liberté de se diriger vers les plis. Le capitaine le stoppa net, en lui mettant entre les mains les ordres necessaires pour récupérer les corps des soldats de la garde tombés.
le lieutenant sortit, déçu de n'avoir pu récupérer sa lettre, et avoir des nouvelles de France afin de les annoncer aux différents soldats qu'il croiserait.
Entra quelques minutes après, laissant juste le temps pour la capitaine de finir de ranger les liasses, l'officier d'ordonnance de la 35e légion de gendarmerie, visant à demander au capitaine d'intendance des effets d'équipement et des vivres pour rechercher leur capitaine disparu. Le capitaine s'éxécuta encore, mais l'officier de gendarmerie lui dit également.:
-Vous savez, pour les embuscades de cette nuit, j'ai pu voir les corps des trois officiers, les trois ont été tués d'un coup en pleine tête, seulement, l'un d'entre eux a été tué de façon surprenante, le coup de feu a été tiré directement dans la tempe, comme si son agresseur avait pu l'atteindre au plus près, dans un corps à corps. C'est très étrange, vous ne trouvez pas?
-Certes, mais hélas, enquêter ne fait pas parti de mes attributions, du moins pas sur les morts et les causes de décès. cependant je trouve étrange votre question?
-Certes non, car nous n'avons retrouvé aucun cadavre de russes parmis les victimes, hors dans un corps à corps, aussi bref et violent soit-il il devrait y avoir des victimes des deux camps.
-Vous croyez aux fantomes dans la Gendarmerie impériale capitaine? Personnellement, je pense que les russes ont eu un succès qu'ils ne pourront pas réitérer de sitôt.
-En effet, cependant cette étrangeté en a été donnée à sa majesté. Mais ma visite vers vous ne s'arrête pas à faciliter les services de la gendarmerie. J'aurai voulu surtout vous demander à titre personnel de me tenir informé des agissements de l'officier de gendarmerie qui est venu vous voir la nuit passée, mais également de vous demander de conserver avec grande précaution les effets personnels des officiers de la garde tués. Surtout une épée, qui avait disparu avec son fourreau de l'officier tué d'une balle dans la tempe. Ce dernier avait encore son ceinturon, mais les boucles tendantes à tenir le fourreau ont été coupées.
-Je ferai mon maximum pour vous être utile capitaine, vous et vos supérieurs. Concernant l'officier de gendarmerie, il est colonel, c'est tout ce que je sais de lui. Il venait de Paris apperemment pour mission auprès de sa majesté, concernant l'activité politique parisienne.
A ce moment, un glissement le long de la toile de la tente se fit entendre, le capitaine d'ordonnance de la gendarmerie tourna vivement sa tête vers l'endroit puis se précipita dehors pour essayer d'appréhender le curieux qui avait fuit.
Hélas, les batteries fanfares des différents régiments venaient de jouer le réveil, et tous les soldats, sous officiers et officiers étaient habillés dans de larges manteaux, ce qui ne permettrait pas de pouvoir distinguer un individu d'un autre.
Le capitaine remit l'ordre et la permission d'obtention de vivre à l'officier de gendarmerie qui prit congé.
Alors que midi approchait, sur une portion de front, un chef de bataillon remarqua une compagnie de canonniers russes qui semblaient vouloir traverser le fleuve pour prendre position sur la colline de l'autre berge, où avait pris place deux compagnies de grenadiers et un peloton de carabiniers russes. La rivière charriait déjà de nombreux cadavres de soldats des deux camps. Le chef de bataillon avec les deux compagnies d'élite de son unités, voltigeurs et grenadiers, attaqua les russes traversant à guet. Les grenadiers devant attaquer les unités russes de l'autre coté de la berge pour les distraire.
Bien évidemment, les tiraillerus russes en position se mirent à ouvrir un feu meurtirer sur la masse compacte des grenadiers qui escaladait le versant de la colline au pas de charge, le tir des voltigeurs français, bien que précis, n'arrivait pas à calmer les russes, et les canonniers étaient hors de portée pratique.
alors que la manoeuvre allait passer au statu quo habituel, une compagnie de carabiniers français d'infanterie légère, sortant de nulle part de la foret en aval de la colline se rua au corps à corps avec les canonniers russes. la mousqueterie et les hurlements des hommes surprit les russes et fit partir les deux compagnies de grenadiers vers le fleuve.
Le chef de bataillon pu alors bousculer et faire fuir les carabiniers russes dispersés.
Vu l'erreur qu'il venait de commettre, le commandant russe préféra se replier vers une autre portion de la berge, où les soldats charpentiers commençaient à fortifier l'emplacement afin d'établir une tête de pont.
Heureux de cette tournure inattendue des événements, le chef de bataillon se dirigea vers la berge du fleuve où avait eu lieu l'attaque des carabiniers. Ceux ci ramenèrent deux pièces de 4 russes. Alors que le chef de bataillon allait s'entretenir avec le sous officiers qui inspectait la manoeuvre, son regard fut attiré par un cadavre avec des épaulettes en or de capitaine.
Sur ordre, le cadavre fut ramené sur la berge et lorsque qu'il fut remis sur le dos, les soldats s'aperçurent que c'était un officier de gendarmerie de la 35eme légion, portant encore son aiguillette distinctive.
Son habit veste portait la trace de nombreuses entailles, mais celles-ci n'avait pas atteint la chair, le seul coup qui paraissait avoir tué la victime était un coup de sabre en plein sur la carotide de l'officier, qui l'avait sans doute tué net après la lutte dont témoignait les traces sur son habit.
le chef de bataillon fit transporter la dépouille de l'officier vers le corps de la gendarmerie qui se situait un peu plus au nord de sa position....
en soirée, l'effervescence semblait gagner l'esprit des soldats du front centre, la 35eme légion de gendarmerie, se donnait a des arrestations massives dans les divers lieux et régiments du centre.
La découverte de leur officier ne permettait pas d'avancer que celui-ci avait été tué au combat puisqu'il était chargé de l'enquète intérieure de surveillance de la Grande armée. Certains avancent qu'il avait voulu passer du côté russe, étant un ci-devant rallié à la révolution, qu'il avait été engagé à 20 ans dans la 35eme division de gendarmerie parisienne envoyée en Vendée, et qu'il avait commis des éxactions de sang froid et pris part aux fusillades et noyades d'Angers sous les ordres de Francastel en 1793 et 1794. Ce personnage dont le nom et la renommée était connue dans les régiments alentours de la 35eme légion, lui avait attiré le mépris, tant il était zélé dans la tâche de surveillance des individus. Sa mort n'avait pas choqué les soldats de la ligne qui y voyaient plutot la fin d'un surveillance malsaine, où la liberté de circuler au sein même du bivouac de son régiment de jour était réglementé.
D'autres avançaient que la gendarmerie cherchait à chaque prétexte à avoir la mainmise sur le moral de la grande armée, et qu'elle profitait de la mort de cet officier détesté pour resserer l'étau.
Les cantinières elles-mêmes se faisaient le relais des dernières informations de ces affaires. De fait le front Sud et Centre était au courant, d'autant plus que des lettres d'un complot visant sa majesté avaient été retrouvées sur le corps de l'officier de gendarmerie.
Le sabre disparu de l'officier de la garde avait été retrouvé non loin du lieu où il avait été tué, le bouton de la garde du sabre dévissé, dans lequelle se trouvait de petits morceaux de papiers portant des noms d'officiers, mais dont le bas du document portant vraisemblablement des directives avait été déchiré.
Le capitaine d'ordonnance, au courant de tout cela, par la rumeur, les échos des histoires échangées aux cabarets de Polotsk, eu de nouveau la visite du lieutenant d'ordonnance du matin. Sachant que celui-ci devenait un peu trop pressé de lire les nouvelles et sa prétendue lettre, le capitaine l'envoya avertir de ce qui se passait ici au centre les régiments de l'armée Nord qui, de part son front fluctuant, ne pouvait recevoir des informations fraiches qu'en l'espace d'une journée. Par ailleurs cette zone très dangereuse, infestées de carabiniers russes lui permettrait de se débarrasser ou au pire de retarder le retour de cet officier qui devenait encombrant.
Le capitaine de gendarmerie également entra dans la tente et demanda à accompagner le dit lieutenant pour pousser son enquète dans les régiment Nord où selon lui, leur éloignement de leur base peut les rendre suspect.
Le lieutenant placé par écrit sous les ordres du capitaine de gendarmerie devait partir dans deux heures, profitant ainsi de l'obscurité pour passer à guet la rivière près de l'ancien fortin français Nord où les russes semblaient avoir nombre de tirailleurs.
Le capitaine et le lieutenant prirent congés, mais le gendarme se méfiait du capitaine d'ordonnance et il avait pris des dispositions pour faire surveiller sa tente.
Ce détail n'avait pas échappé au mystérieu colonel qui demeurait dans les environs et avait aperçu le piquet qui se voulait discrèt de gendarmes. Ces derniers ayant enlevés les galons argentés de leur corps de leurs manteaux pour passer inaperçu.
Le colonel aperçu le capitaine d'ordonnance de la gendarmerie entrer dans la tente d'intendance, s'approcha et entendit la conversation en se faisant plus discrèt que la denrière fois. Voyant sortir le lieutenant et le capitaine préparer leurs montures, il se dirigea vers la sienne et prit la direction du Nord afin de surveiller les deux officiers.
Son passage ne se remarquait pas, ne portant ni assez, ni trop de marques distinctives pour être remarqué, avec la même célérité que celle de son arrivée, il prit la route filant plein nord et longeant le fleuve pour constater l'évolution des russes dans ce secteur.