LE 18 brumaire la république vengée! L'Empereur a été tué

[vétéran Georges Pontmercy (Mat. 12207)]

Esquivant les verres d'alcool qui lui tendaient les bras, Pontmercy gardait un sourire de façade, riant et faisant semblant de rien tout en discutant à voix basse avec Chaudard en se promenant au sein de l'immense bivouac international.

-Ne crois pas que nous ayons déclenché tout cela les mains vides, l'échec était le pire des dénouements mais aussi le plus craint...
Je vais aller gouter à ce tonneau là bas, non pas qu'il soit meilleur que le vôtre dont j'ai pu apprécier le bouquet mais comprenez que je cherche à découvrir les différentes saveur de votre culture, se déroba le commandant du IIIème CA face à un soldat Russe armé d'un tonnelet.

Songeur, il se parlait également à lui même: "foutue femme, le cigare n'est pas un méfait mais je pourrais me noyer dans l'alcool par ici..."

-Nicolas, moi et d'autres avons réuni certains documents compromettants, même pour Bonaparte. Pas assez pour lui faire quitter le pouvoir, mais suffisamment pour que tu puisses marcher la tête haute.
J'ai déjà un verre à la main, je vous remercie, pirouetta à nouveau Georges.

"C'est que de la flotte malheureusement." La fête battait son plein, les soldats ayant si peu de repos et tant d'espoir qu'ils s'y adonnaient comme si un traité de paix avait été signé.

-Nous pourrons négocier ton absolution. On parlera d'un stratagème monté pour décapiter le réseau de rouges ayant infesté l'armée: tu auras accepté d'assumer l'opprobre pour la patrie et grâce à cela les révolutionnaires robespierristes se seront dévoilés, puis fait fumer par les fidèles de la Garde... Des conneries de ce tonneau là quoi.
Tu sais que je ne picole plus Fred.
-Mais Major, c'est les réjouissances, l'amitié, tout ça...
-Fred, on parle sérieusement là.
-Ah ouais, je vois, fit l'aide de camp de Pontmercy avec un air de conspirateur. La politique.
-Pourquoi tu te tapotes le pif Fred ?
-Ben, c'est pour montrer que je suis au parfum...
-Ah ça, tu nous embaumes de tes effluves alcoolisées. Je sais que c'est ton parfum favori, mais n'en abuse pas s'il te plaît.

"Sacré Fred, content qu'il n'y soit pas resté. Des milliers de morts pour rien... enfin non. On était à une couille. On a montré qu'on était encore là. Le Corse ne va plus se sentir en sureté à présent, il fera des erreurs... et on sera toujours là."

-Qui sait, tu auras peut être une médaille ? lança Georges avec un clin d'oeil. Les informations confidentielles étant divulguées, sa voix revint à un niveau normal:

-T'en fais pas va, on gèrera pour toi. Nos contacts sont probablement déjà sur le coup.

L'oeil du major Pontmercy se fit mélancolique alors qu'il regardait les festivités. Il n'était pas sûr de revoir ça un jour, et surtout entre les soldats de ces deux nations. Les hommes ribaudaient, l'alcool aidant à ne pas distinguer la couleur de l'uniforme. Ceux qui ne maitrisaient pas la langue de l'autre se passaient de mots et trinquaient, tout simplement. Sur le sol se côtoyaient barriques, armes déchargées ou couvertes d'un fourreau et hommes pleins comme les premières, qui étaient vides.*

-Je me demande bien comment nous allons nous arranger demain pour leur faire lever le camp à ces poivrots. Certains doivent s'imaginer que la guerre est terminée. Pauvres diables...

HRP/
*Relisez cette phrase une ou deux fois si vous n'avez pas compris.
Toujours pas ? Ça casse pas trois pattes à une fougère spermophage (="qui mange des spermophiles", bien évidement) mais si ça vous turlupine ma boite à MP est là.

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

J'étais subjugué par les propos de Georges. En fait, tout était planifié même la défaite, comment me suis je fais avoir? Je ne comprendrais jamais rien à la politique.

"Dire que je pensais que nous luttions pour un idéal." disais-je à voix basse.
Alors que Georges profitait de l'hospitalité des russes, j'étais dans mon coin entrain de penser à tous mes hommes morts pour rien, car d'ici peu, je retournerais sous les ordres du nabot. Si au moins, les russes avaient combattu comme De Castillon ou Tchekov, si la Garde n'était pas si hostile aux réformes. Mon Dieu! Tant de morts pour rien.
Je venais vers De Castillon et lui rendait son sabre.
"Didier, je sais que tu voulais me faire honneur en me donnant ton sabre mais je ne le mérite pas. Crois moi, garde le, un homme de paix comme toi en aura plus besoin que moi."
Je rejoignais Georges à l'extérieur de la tente et je voyais ce spectacle de joie et d'ivresse entre russes et français.
"Nous étions si proche du but! Quand je vois ça, je me dis que j'ai tout gaché. Sonnons le départ à l'aube Georges, les russes seront aussi ivres que nos soldats, ils ne verront pas notre départ. Mes hommes seront prêts. Laisse moi juste quelques heures pour les préparer à combattre de nouveau pour le nabot."
Je partais en direction de mes troupes, enfin de ce qu'il en restait.
"Blanchet rassemble les hommes le plus rapidement possible!"
Le rassemblement des hommes pris au bas mot une heure, la plupart était complètement ivre!

"Mes amis, tout à l'heure, nous rejoindrons les hommes de Pontmercy pour une destination qui m'ait encore inconnue. Mais sachez que quoi qu'il arrive, je suis fier d'avoir combattu à vos côtés pour la Liberté. Ce soir est votre dernier soir de liberté. Profitez en! Saoulez vous! Mais je veux voir tous dans 4 heures prêts pour le départ, nous quittons ce camp! Messieurs! Gloire à la France! A dans 4 heures."

Je donnais l'ordre de rompre les rangs, certains dormaient déjà sur place, d'autres allaient s'arsouiller encore un peu et une minorité un peu malade vomissait leur abus d'alcool. J'attendais l'ordre de départ seul dans ma tente, une bouteille de vodka dans la main.

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

de castillon ne pouvait admettre que son ami chaudard refuse son sabre.
il l'avait donc suivi pour tenter de le convaincre d'accepter, mais il avait aussi entendu le discours de chaudard à ses hommes.

quand la troupe se dispersa, il rejoignit son ami.

chaudard,

nous vivons des moments de troubles qui sont pires que la guerre.
je comprends maintenant pourquoi tu refuses mon sabre.
j'ai tout fait pour que la paix soit de notre fait, mais je ne suis qu'un officier sans poids auprès du tsar et surtout, tout comme toi, sans raisonnement politique.

pour moi, la paix sauvait des milliers d'hommes des deux camps.
je n'ai pas calculer les avantages ou inconvénients économico-industriels.

je suis sincèrement désolé.

je peux encore te mettre mes troupes à disposition pour traverser les lignes et rejoindre les troupes françaises.

les veux-tu ?

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

HRP/
chers amis,
ce "rp" se termine-t-il ainsi ?
HRP/

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

J'écoutais mon ami De Castillon qui dans quelques heures sera de nouveau mon ennemi, cet espoir de voir la fin de l'Empire n'était qu'une simple utopie, une folie pure et simple.

"Merci de ton soutien mon ami, mais nous essayerons de nous débrouiller sans ton escorte, nous devons rejoindre de nouveau les lignes françaises et discuter avec ce nabot sanguinaire!" Je buvais un peu de cette vodka au goulot d'une bouteille.
"Tu sais mon ami, je n'ai pas l'habitude de boire, mais les circonstances font que pour chasser mon désarroi et ma peur, je bois. Pour la première fois de ma vie, mon destin est dans les mains des politiciens, je crains pour ma vie. Le nabot va certainement me fusiller pour l'exemple, malgré les dires de Georges. Ma vie m'importe peu mais celle de ma famille et de mes hommes est le plus important. Puis je te demander quelque chose?" Je regardais fixement De Castillon un peu surpris par mon état et ma demande. Il me fit un oui en hochant sa tête.
"Si jamais je suis fusillé par les forces du Corse, peux tu me promettre de mettre ma famille en sécurité? Peux tu me le jurer? Je sais que vous avez des contacts avec les anglais et les espagnols, ma famille est à Toulouse au sud de la France peux tu faire quelque chose pour les protéger?"
De castillon acquissa mais je me doutais que cela était impossible pour lui de faire ça. Je devais le faire cette demande pour soulager mon âme.
"Merci mon ami, merci à toi, Dieu te le rendra. Maintenant, je voudrais me reposer un peu mon ami, un longue marche m'attend avec le peu d'hommes qui me reste, tu devrais te reposer toi aussi car te connaissant je sais que tu nous surveilleras et même nous protégeras. Profites car la nuit sera courte crois moi." Je commençais à sentir les effets de l'alcool qui m'assoupissait lentement, je voyais de Castillon venir vers moi, mes paupières se fermaient et je m'endormais en tenant cette maudite bouteille de vodka.

[guila (Mat. 23515)]

"Ainsi donc tout est fini, et tout espoir de paix tombe dans l'abime, tsss ca valait bien la peine que je me fasse des frayeurs..."
Guila resta un long moment debout à méditer sur ce qui venait de se passer, lorsqu'il se retourna vers ses troupes, tous purent apercevoir son visage aigris.

"SOLDATS, GARDE A VOUS, DEMIS TOURS, AU PAS DE MARCHE, ON RENTRE AU CAMPEMENT DE SUITE, CAR DEMAIN ON AURA DU RUSSE AU MENU..."
"Henry, porte cette missive à Chaudard"

Cher ami
Pontmercy et toi dépêchez vous de regagner nos lignes, je craint pour votre sécurité.

Je ne sais pas de quoi tu as parlé avec ces satanés russes, que le diable emporte ceux qui on,t réussi a faire échouer cette rencontre.
mais je t'aiderais toujours en toute circonstance.

Vive L'Empereur
amicalement
Capitaine Guila

Ils s'en retournèrent ainsi vers les campements régimentaire

HRP: et ils eurent beaucoup d'enfants ^^