LE 18 brumaire la république vengée! L'Empereur a été tué

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Message par Didier Lacoste » Sam Nov 14, 2009 3:32 pm

didier de castillon a écrit :de castillon avait ordonné à 1 de ses compagnie de rejoindre la porte EST et de se mettre sous les ordres de l'officier français blanchet.
vladimir, son fidèle second commandait cette compagnie.
sa 2e compagnie de ligne resterait en lieu et place sous les ordres de chaudard.
de castillon, lui, se dirigeait vers le palais avec ses cuirassiers et ses voltigeurs.

aux marches du palais,
une troupe de soldats français le somma de stopper.

de castillon cria le code.


tonnerre!

il attendait désormais la réponse.
ses hommes étaient dans l'attente et prêts à charger.


n'ayant pas de réponse à son appel,
de castillon en déduisit que les français en face, n'étaient pas de ce "plan".
il fit charger ses hommes, mais trop de français, trop de troupes d'élite, il du faire reculer ses hommes et décida de rejoindre chaudard.
à peine arrivé, il compris que la situation était plus que périlleuse, surtout après avoir entendu les paroles de son ennemi français, mais son ami officier.


chaudard,
venez avec moi, je peux vous certifier votre sécurité mais pas votre liberté.
au moins, votre vie sera sauvegardée.
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Message par Arnaud nicolas » Sam Nov 14, 2009 5:39 pm

Dans le nord la situation s'était éclairci de la même façon que l'officier Arnaud nicolas venait de recevoir ne promotion inattendu.

Mais la troupe marchait bien, elle avait nettoyée sans difficultés les bois.

Pontmercy l'avait rejoint vers midi et ensemble avec leurs meilleurs troupes on décidés de marcher sur Polotsk non pas de façon menaçante mais pour s'assurer qu'ils se battaient bien dans le mouvement qu'ils pensait être.

Alors qu'ils passaient du coté des Autunnois, ils rencontrèrent l'estaffette de Chaudard et lirent ensemblent le message.



-Je ne sais pas ce que tu en pense Georges, mais je crois que nous allons récupérer l'ensemble de ses hommes pour grossir nos rangs. en revanche, concernant Chaudard, il n'est pas nécessaire pour lui de se mettre en martyr, je vais lui demander de passer par l'Est et Nord est de Polotsk en longeant la rivière. Avec ses liens russes qui ont été plus fructueux il faut qu'ils le sutilise maintenant.

Puis l'armée des deux officiers supérieurs se positionna pour camper. Demain, ils seraient à Polotsk. Les étendards républicains étaient préparés ultime symbole visible.

L'officier Arnaud nicolas rédigea un ordre pour la journée de demain: L'ensemble des corps devait être en grande tenue, et une marche às uivre selon les situations.



HRP Edit car on a posté ensemble avec Arghentur et ça tuait le suspens.../HRP
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Message par vétéran Arghentur » Sam Nov 14, 2009 5:40 pm

Peu m'importe la république ou la Royauté ! Ce que je vois c'est que de toutes les façons vos divisions vous affaiblissent et que si nous n'arrivons pas à trouver un accord maintenant, nos armées vous reconduirons chez vous ! Simplement, il y aura encore des milliers de morts.


Arghentur écouta Tchekov et au moment où il allait lui répondre et sans doute allait t'ils trouver un accord, des cris de "Vive l'Empereur" se firent entendre. Aussitôt il se leva, regarda par la fenêtre et somma Ferrey de rentrer.

-Ferrey !!! Qu'est ce que ces cris ?
-Major, des carabiniers ont trouvé l'Empereur escorté par un colonel de la Gendarmerie. L'Empereur est vivant il sera bientôt de retour.
-En êtes vous sûr ? J'en ai marre des rumeurs. Amenez moi l'officier le plus haut gradé des carabiniers.


Il se retourna et parla à Tchekov

-Les choses semblent s'arranger pour nous. De plus je doute que le Tsar acceptera un traité de paix, nous sommes entrés en guerre contre lui et il ne l'a jamais voulu.
Le retrait des troupes françaises pourrait peser dans la balance tant que nous serons en Russie néanmoins une fois sortie qu'est ce qui empêchera le Tsar d'assouvir son désir de vengeance ? je n'aurai aucune garantie qu'il respectera le traité de paix, et encore si nous en signons un. Il n'a pas respecté le traite de Tilsitt, il ne respectera pas plus celui ci.
Non Tchekov nous ne trouverons jamais un accord avec votre Tsar. Tout comme avec le Roi de Prusse et d'Autriche, le Tsar ne sera disposé à respecter la paix seulement si nous sommes près de lui avec la Grande Armée pour lui rappeler que nous sommes ceux qui ont gagné Friedland et Austerlitz.
Jamais nous ne trouverons un accord avec lui.


Un capitaine des carabiniers entra et Arghentur le questionna brièvement, tout en le menaçant si il ne disait pas la vérité plus l'entretien avancé plus le capitaine sentait que le Major ne se laisserait pas convaincre facilement.

-Et où se trouve l'Empereur actuellement ?
Et pourquoi est ce un colonel de gendarmerie qui est avec lui et non les chasseurs de la Garde ?
Et pourquoi ne l'avez vous pas ramené immédiatement ?


Finalement Arghentur se laissa convaincre et le capitaine lui montra sur une carte où se trouvait l'Empereur. Aussitôt les ordres fusèrent, des estafettes furent envoyées partout pour ramener la cavalerie légère auprès de l'Empereur et une heure après toute la cavalerie lourde de la Garde s'ébranlait vers le repaire de l'Empereur accompagné des carabiniers. La vieille garde se préparait à en faire de même.

-Tchekov je pense qu'il te faut regagner ton bataillon. Je vais t'accompagner jusqu'à la sortie de Polotsk et mes fusiliers t'accompagneront assez loin pour que tu puisses rentrer chez les Russes sans incident.
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Message par vétéran Chaudard » Sam Nov 14, 2009 5:41 pm

Alors que mes hommes partaient rejoindre les autres conjurés, De Castillon revenait me voir.

chaudard,
venez avec moi, je peux vous certifier votre sécurité mais pas votre liberté.
au moins, votre vie sera sauvegardée.


"Mon ami, je vous remercie de cette proposition, mais je ne peux l'accepter. Que penserez mes hommes si ils me voyaient quitter cette barricade alors que je leur demandais de donner leur vie pour la garder.
Non mon ami, je dois affronter mon destin. De plus, j'ai peur pour ma femme et mon fils si je ne me rends, je sais qu'une fois aux mains de l'Empereur, sa vengeance s'arrêtera sur moi et n'ira pas sur le miens.
Protégez mes hommes de Castillon qui fuyent avec vous, je vous en conjure ceux de braves hommes. Maintenant, partez avant que la Garde vous emprisonne. Adieu mon ami."


Je voyais de Castillon s'en allait à contre coeur, je lui faisais un dernier salut militaire, et je lui hurlais une dernière chose.

"Au nord, mon ami, pensez au nord!"

J'attendais l'arrivée de la garde avec ma quizaine de braves, on commençait à entendre les pas sur la pavé s'approchaient doucement vers nous, je faisais lever un drapeau blanc en signe de réddition.
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Message par Arnaud nicolas » Sam Nov 14, 2009 5:43 pm

pendant ce temps à Polotsk, les carabiniers avaient réussi à transmettre le message et à convaincre de la survie de l'empereur. Mais l'engouement suscité par la nouvelle dans la garde ne faisait pas pour autant taire les inquiétudes, bien au contraire elles les redoublaient, car il ne s'agissait pas de perdre une 2eme fois l'empereur!

La garde voyant se liquéfier les troupes françaises de Chaudard eurent l'envie de marcher à la rencontre de l'empereur.
Car les carabiniers eurent du mal à fair entendre la 2eme nouvelle qui était que l'empereur était dans une zone infestée de russes.

Cette nouvelle n'a pas été entendu que par les français. Les russes, conscient de cela, avaient détachés plusieurs bataillon qui devaient empecher à tout prix le passage d'une armée de secours vers le Sud. L'ensemble des guets à la sortie sud Est et sud de Polotsk étaient coupés et le sbis infestés de tirailleurs. Chaudard n'avait pas envisagé que le srusses à qui le passage a été ouvert avaient eu le droit à de nombreux renforts.

de même la garde devait-elle sortir de Polotsk alors que des éléments et en masse de l'armée, incontrolé maitrisaient encore la moitié de la ville dans toute sa partie Ouest et Nord Ouest? Et la gendarmerie qui avait été plnger dans sa plus totale confusion?

tout cela n'aidait pas les décisions.




Plus au Sud , l'empereur avec son escorte de carabiniers avançait prudemment. ils avaient été rejoint par uen dizaine d'autres carabiniers qui patrouillaient dans un secteur environnant. Ceux ci avaient réussi par miracle à s'avancer par le chemin entre l'Oeil et Grenat. Mais le passage des guets de l'Oeil, ce double guet que l'aile sud de l'amrée impériale n'avait jamais réussi à prendre totalement était fortement gardé par les troupes russes alertés de la situation.

Le mystérieu colonel n'avait de cesser de chercher le moment idéal pour fuir, mais sa garde était renforcée par cinq carabiniers qui ne le lachait pas. L'empereur tenait à son précieu otage qui pourtant lui avait sauvé la vie.

Polostk n'était qu'à une demi journée de marche, mais la masse de russe et la plaine qui s'étendait nepermettait en aucun cas de dissimuler les cavaliers qui étaient trop repérables.
Il était également hors de question de franchir le fleuve qui était à cet endroit le plus large passage possible. et encore moins avec une barque, ce qui signerait l'arret de mort de l'ensemble des hommes.

La nuit tombante, les carabiniers purent apercevoir des feux de camp allumés le long des berges du fleuve. Les carabiniers purent en faire autant, ne criagnant pas d'être repéré. Ils prirent tout de même le soin de bien dissimuler leurs chevaux et d'oter leurs cuirasses et leurs casques. Le colonel de gendarmerie toujours sous bonne garde regardait dans sa longue vue l'autre berge et à sa grande surprise il lui sembla distinguer des uniformes français et non russes! Mais le subterfuge des uniformes était plus que probable....
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Message par vétéran Arghentur » Sam Nov 14, 2009 5:47 pm

Une fois Tchekov éloigné, Arghentur prit la tête de la Jeune Garde et des grenadiers de la Vieille, les rassembla et marcha contre la barricade républicaine, en voyant le drapeau blanc les grenadiers crièrent encore "Vive l'Empereur", les 15 hommes de Chaudard furent désarmés et Arghentur alla voir leur officier

-Officier Chaudard.
En attendant des ordres précis je vous demande de vous constituer prisonnier.
Je veillerai à ce qu'aucun mal ne vous soit fait. Et je vous escorterai jusqu'au palais en attente d'un jugement.
Donnez moi votre épée.


Et Arghentur attendit la réaction de l'officier.
Néanmoins un éclaireur rapporta qu'on voyait d'énorme mouvement de troupes au nord de Polotsk alors qu'aucun ordre n'avait été donné ...
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Message par vétéran Chaudard » Sam Nov 14, 2009 6:27 pm

"Voici mon épée, Officier, je vous donne l'épée de la Justice et de la Nation, je me constitue prisonnier, je ne demanderais qu'une chose que mes hommes ne subissent aucun mal, ils suivaient mes ordres."

Je tendais la rapière que mon père m'avait offert lors de mon incorporation à l'Académie militaire de Toulouse à l'officier Argenthur, Ferrey juste derrière Argenthur souriait, le sang français n'avait pas coulé.

"Messieurs, je regrette que des hommes comme vous n'aient pas rejoins notre cause, nous aurions pu faire renaitre la République avec votre puissante garde."

Ces mots ne faisaient aucun effet aux gardes impériaux. Ils me bandaient les yeux, j'ai cru que ma dernière avait sonné, et ils m'ordonnaient de marcher.
Je ne sais pas où ils m'emmènent, je suis séparé de mes hommes. La peur envahi tout mon être, j'ai peur pour la vie de mes hommes, j'ai pour la mienne. Mon Dieu, pourquoi as-tu laissé vivre ce tyran?

La marche de la barricade jusqu'à ma future prison fut longue, j'entendais de temps en temps des tirs sporadiques au lointain, à croire que la cause républicaine ne veut pas mourir.
Tout le long de cette marche, je sentais des crachats sur mon visage et j'entendais des "A mort le traitre!", "Pourri" ou "On va l'avoir ta peau". Je faisais l'unanimité dans les rangs de la Garde.
J'entrais dans une maison, et les gardes me poussaient fortement contre un meuble, puis on m'asseyait de force sur une chaise. On me ligotait les mains derrière le dossier de cette chaise et le bandeau me fut rétiré.

Je voyais là de nombreux officiers supérieurs de la Garde, de l'Etat Major, de la Gendarmerie. Argenthur et Ferrey étaient au fond de la salle et discutaient avec un officier, un haut dignitaire apparement.
Le haut dignitaire arrivait dans mon champ de vision
.

"Comment est ce possible? Vous n'êtes pas mort?"
"Tais toi le traitre!" me dit un garde en me collant une gifle.
"Et non, mon cher Chaudard, il en faut plus au maréchal Soult pour mourir..."
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Message par vétéran Tchekov » Dim Nov 15, 2009 9:34 am

Suite au départ d'Argenthur, Tchekov était reparti. Escorté de quelques hommes de la garde et de son ordonnace qui l'avait accompagné depuis le début.

Vladimir, que sont devenus les hommes qui nous escortaient jusqu'ici ?

Любые заключенные мой полковник !

Не казненный Владимир?

Никакой мой полковник !

Cette révolution Française sera bien la plus grosse boucherie de tout les temps mon pauvre Vladimir. Allons pensons à nous maintenant. Il nous faut regagner nos lignes.
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Message par Arnaud nicolas » Dim Nov 15, 2009 12:46 pm

Au Nord de Polotsk, le major Arnaud nicolas avait eu du mal à se réveiller de bonne heure...Sa blessure l'avait lancé toute la nuit...

cependant à 11 heures, l'armée se mit en marche et gagna rapidement les entrée de Polotsk.

Conformément aux instructions donnée, les compagnies d'élites en grand uniforme devaient former la tete de colonne avec chacune un étendard de la république précédé des tambours des bataillons réunis pour l'occasion.

Ainsi c'est sur 10 colonnes que les unités des officiers Arnaud nicolas et Georges Pontmercy se mirent en marche, offrant un spectacle fantastique aux hommes dans la ville.

Les hommes avaient eu pour instruction de marcher l'arme au bras, au pas de manoeuvre. Pour bien signaler leurs intentions, les deux batteries fanfares se réunirent et jouèrent les divers pas de manoeuvre de Gretty, duvernoy datant de l'époque de la Iere République, ainsi que l'air de la victoire est à nous.

Une légère brume soufflait sur la plaine au Nord de Polotsk ce qui permettait de faire flotter les drapeaux dans toutes leurs envergure, ne pouvant laisser aucun doute.

Alors que la troupe avançait , Arnaud nicolas et georges Pontmercy en arrière ne sachant pas ce qui allait advenir observaient et se demandaient ce qui allait se passer dans les prochaines heures.

2 premières compagnies de grenadiers se dirigèrent vers l'axe principal afin de l'emprunter. Alors qu'ils entraient dans les faubourgs et lançaient les cris de vive la nation, jaillirent de l'ensemble des fentres des tirs qui fauchèrent de part et d'autres les deux compagnies.

Horrifié par les tirs les grenadiers fuyèrent vers les autres colonnes se regrouper. une bonne centaine de grenadiers avaient été tués. Les ordres étaient clairs, si la ville résistait, il fallait la prendre d'assaut.

Jean Rostanbière qui avat pris le commandement directe sur place plaça avec uen rapidité extraordinaire l'ensemble des colonnes en bataille.

L'officier Arnaud nicolas, rejoint sa batterie de canon disposée prête à intervenir et fit ouvrir le feu sur les batiments de ville. Les obusiers et le spièces de 12 fit s'abattre un déluge de feu sur l'endroit de l'embuscade. En l'espace de dix minutes, trois batiments de plusieurs étages furent rasés.

L'infanterie française se dispersa dans toutes les rues et les bâtiments. Les voltigeurs se heurtèrent bientôt à une barricade sur une petite place.

Les hommes de Pontmercy réussirent à passer dans un endroit moins fortifiés et convergés ver sla place de Letobourg.

Jean rostanbière avait reçu enfin des canons de 4. Ils les plaça de façon à pulvériser les barricades, mais cela n'était pas suffisant.
L'ordre fut donné d'incendier le quartier dans lequel semblait s'être rdéséminés les insurgés.

Les fantassins remarquèrent que parmi les tués il n'y avait que des soldats français, mais aucun de la garde. Pourtant ceux ci les avait attaqué. Il était hors de question de lancer un corps à corps qui mènerait à un massacre unilatéral où l'on ne pourrait pas distinguer les siens des autres. Si ce n'et le grand uniforme qui avait son seul intéret par rapport à la troupe qui était avec leurs habits de route.

L'incendie du quartier fit sortir des français retranchés. Certains furent fait prisonniers, mais l'incendie prit une ampleur telle que l'on pouvait apercevoir la fumée et les flammes depuis le Palais de Polotsk.

L'artillerie lourde continuait son tir précis. Le NOrd Ouest de Polotsk était sous le coup d'un siège.

Sur la petite place se regroupa des carabiniers de l'infanterie légère. ceux ci firent face aux voltigeurs en grande tenue et regroupé en rang serré.
Les carabiniers ouvrirent le feu, prenant cette troupe en grande tenue comme des affiliés à la garde. Les voltigeurs ripostèrent à leur tour. Le feu des trois rangs massacra les carabiniers qui fuyèrent.

La poursuite dans les rues se poursuivaient prenant barricade sur barricades.

Vers uen heure après midi ordre fut donner de regrouper les unités et attendre le reste de l'armée nord de la République, et surtout prendre uen décision, car s'enfoncer en ville et surtout sur la place de Letobourg était de plus en plus risqué, l'armée avait déjà perdue près de 500 soldats, le nombre d'insurgés tués était inconnu mais devait approcher ce nombre. Les hommes d eChaudard qui s'étaient réunis à l'armée Nord tentèrent de parler avec le groupe insurgé Nord de la ville qui n'était au courant de peu de choses finalement de ce quis e passait au Sud ou sur les autres portions du front.

2 hommes de chaudard parti parlementer pendant un moment de calme furent reçus après avoir parler bien cinq bonne minutes une salve de semonce de se retirer. Ceci n'était pas une armée de la révolution, mais une révolte, mais qui commandait ces groupes pour avoir établi des dispositifs aussi conséquent? Car laprogression éclaire des débuts avait été facile de part la violence et les moyens déployés, mais les officiers supérieurs Arnaud nicolas et Georges Pontmercy devaient établir désormais un plan de ratissage de la ville de Polotsk. Car le Palais était bien l'objectif et qu'en était-il du palais depuis l'arrivée des homems de chaudard? plus aucune nouvelles n'arrivaient si ce n'est que l'empereur devait être vivant.
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Message par vétéran Chaudard » Dim Nov 15, 2009 12:52 pm

Alors que je venais de passer une nuit d'interrogatoire musclé, je me réveillais dans l'obscurité d'une salle, les mains attachées dans mon dos, je ne savais toujours pas où je me trouvais.
Des cris. Des cris de douleurs, des bruits de gifles, des questions, encore des cris, encore des gifles, encore des questions, c'est tout ce que j'entendais dans cette salle. Mes liens me faisaient mal et la douleur de ma blessure n'arrageaient pas la chose, je souffrais physiquement et moralement. Je sentais le sang séché sur mon visage, mes bourreaux n'y étaient pas allés de mains mortes, mon visage était boursoufflé, les coups avaient plu toute la nuit, mais je ne disais pas un mot, mes bourreaux ne savaient que faire jusqu'à ce que je m'évanouisse.
Les cris d'à côtés se transformaient parfois en pleurs, mais les gifles continuaient à tomber, parfois on entendait le cliquetis du revolver, cette menace en faisait parler plus d'un et les pleurs s'accentuaient, sauf que parmi les interrogés la menace n'a pas suffit pour un conjuré et le bourreau à fait son travail. J'entends encore la déflagration et le bruit de la chute du corps sans vie, puis un silence, un très long silence, le nettoyage de la salle, l'énervement des bourreaux qui n'avaient obtenu que des renseignements vagues.


La porte de la pièce s'ouvrait, la lumière m'aveuglait quelque peu, je distainguais deux silhouettes qui entrait dans la pièce, et qui me soulevaient du sol sauvagement, à peine étais-je debout que l'un des deux hommes me mit un coup de poing dans le ventre.
"Tu vas voir comment on soigne les traitres mon gaillard" me murmurait-il à mon oreille.
Les deux se mettaient derrière moi et me poussaient pour que j'avance, je sortais de la pièce. Je marchais le long d'un couloir et je voyais des soldats la tête en sang, le visage tuméfié par les coups des impérialistes qui reprennaient le pouvoir petit à petit. Mon regard fut attiré par une couverture blanche dans une pièce dont la porte était ouverte, je voyais une tache de sang à son extrémité et un corps dissimulé dessous.
"Ton tour viendra mon gaillard! Crois moi!" continuait à murmurer le garde.
On me faisait rentrer dans un petite pièce où de nombreux officiers étaient présents, Soult au fond de la salle, Argenthur et Ferrey refermait la porte derrière moi. On me détachait les mains, je me touchais les poignets pour refaire circuler la sang dans mes mains engourdies.
On me demandait de m'assoier, je voyais les tâches de sang au sol, l'interrogatoire s'annonce mouvementé.


"Alors comme ça on ose attenter à la vie de l'Empereur, tu vas le payer cher!" me dit un garde en me mettant une claque.
"Mais j'ai voulu sauvé la France de la tyrannie!" lui dis-je. Je pris le revers de sa main en plein visage.
"Dis donc, pour un homme de la Garde, tu tapes comme une cantinière!"
La remarque ne lui plaisait pas trop, il me servait une volée de gifle.
"Et là ça fait cantinière?" rajoutait-il.
Je crachais du sang de ma bouche, je n'ai pas eu l'audace de répondre. Un officier que je n'avais jamais vu aupravant s'avança.

"Dis nous qui sont tes complices et qui est ton chef!"
"Mon nom est Chaudard, matricule 2,1,2,5,3 Chef de Bataillon du IVème Corps."
"Pourquoi as tu tenter de tuer notre Empereur?" continuait l'officier.
Je le regardais en souriant et lui répondais
"Mon nom est Chaudard, matricule 2,1,2,5,3 Chef de Bataillon du IVème Corps."
Il regardait les officiers présents et faisais un signe au garde qui me gifla de nouveau, elle fut si forte que je chutait par terre. La journée allait être longue pour moi. Je me relevais difficilement et le garde m'assenait un coup de pied dans mes cotes.
"Qui sont tes complices?" insistait l'officier.
Je ne disais pas un mot, je crachais à nouveau du sang, on me relevait pour me remettre sur la chaise, je regardais Argenthur et Ferrey.
"Alors c'est ce régime que vous soutenez, vous voyez bien la tyr....."
Je n'ai pas eu le temps de finir la phrase que le garde me remit une baffe.
"Réponds à l'officier!"
"Chaud... ard, Matricule 2,1,2,5,3, Chef de Bataillon duuuu IVème Corps"
L'interrogatoire allait encore durer un petit moment, je ferais tout pour ne pas craquer.
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Message par Didier Lacoste » Dim Nov 15, 2009 12:59 pm

de castillon avait fait revenir l'ensemble de ses troupes et venait de quitter la ville quand il croisa plusieurs batteries envoyées par st hilaire.
de castillon stoppa à hauteur de l'officier qui menait la troupe.


mes respects major,
la situation a changé, le nabot est vivant.
nous cessons notre action et retournons dans nos lignes.
faisons la route ensemble, la zone n'est plus sécurisée et mes hommes vous seront utiles en cas d'engaement avec les troupes française.
en tout cas, merci d'être venu aussi vite.

la troupe pris la route pour rejoindre les lignes Russes.
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Message par Didier Lacoste » Dim Nov 15, 2009 6:10 pm

de castillon et ses troupes après plusieurs vestres, arrivèrent dans le camp baggovout.

vladimir, repos pour nos hommes, qu'ils rejoignent leur campement.
veille à faire soignenr les bléssés et à faire donner le gîte et le couvert à nos amis les artilleurs.

je m'en vais rejoindre le major rouskoff.



à peine dans la tente de rouskoff, de castillon repére le général st hilaire.

Messieurs, bien à vous.
le nabot est vivant,
notre action est caduque.
mon ami chaudard s'est rendu et les troupes du nabot ont repris le dessus.

général st hilaire, merci pour votre artillerie, mais il était trop tard.
rouskoff, mon ami,
merci pour nous avoir laissé à tchekov et moi même d'aller tenter le coup avec les français.
il s'en fallait de peu, mais le corse a gagné.

je vais de ce pas écrire un courrier à notre Majesté pour expliquer que toi et notre ami st hilaire n'êtes en rien redevables de cette action.

je vais assumer mes choix,
nous y étions presque.
la paix à portée de main, et ce "putain" de corse qui revient dans notre "histoire".

j'ai la râge,

et mon ami chaudard dans les mains de ces despotes.

aidez moi les amis,
nous devons tout faire pour le libérer et le mener en nos frontières.
c'est un officier de valeur et je ne peux me resigner à le laisser à ce sort.

il ne peut mourir sous le feu d'un peloton d'exécution.

pouvre-vous m'aider ou dois-je seul tenter cela en écrivant à notre tsar?

avez-vous des nouvelles de notre ami tchekov ?
il est le seul à s'être introduit sans ses troupes au sein des lignes des partisans de l'empereur français.
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Message par vétéran Tchekov » Dim Nov 15, 2009 9:56 pm

Cela faisait presque quinze heures qu'ils chevauchait sans arrêt. Par moments, les cavaliers stoppaient leurs montures pour les laisser souffler et boire. Mais aucun arrêt prolongé. Enfin, il arrivaient au sud dans les secteurs contrôlés par le IVième corps. En vue des lignes Russes, les Français s'arrétèrent.

Messieurs, nous voici au bout de notre périple. Derrière cette colline, le front est sous contrôle des partisans du Lys. Vous comprendrez que nous préfèrons nous arréter là.

Tchekov et son ordonnance, apès avoir remercié les soldats de les avoir accompagnés et protégés piquèrent des deux fers et lancèrent leurs chevaux vers la colline. Arrivés de l'autre coté, ils continuèrent jusqu'à un bosquet. Ils avaient enlevés leurs manteaux de pluie. Etre mouillé sera toujours moins grave que d'être mort.

A la limite du bosquet, un groupe de soldat portant l'uniforme Russe sorti.


Halte ! Qui va là ?

Les deux hommes arrétèrent leurs montures.

Je suis le colonel Tchekov, avec mon ordonnance. Je reviens d'une mission à travers le front. Je retourne au campement des Baggovouts.

Mettez pieds à terre pour vous identifier.

Après être descendu de leurs chevaux, Tchekov montra ses papiers militaires au sergent.

Mes respects colonel Tchekov. Excusez notre méfiance, mais il est rare de croiser un colonel de l'armée Russe revenant du front Français. Passez, je vous en prie.

Après être reparti, Tchekov essaya de se remémorer ses trois dernières journées. Il allait falloir faire un résumé précis de ce qu'il avait vu. De l'état des forces Françaises. Certains renseignements pouvaient être précieux.

Arrivant enfin au campement des Baggovout, il entra directement dans la tente de son commandant. Il vu De Castillon qui le regardait comme s'il était un fantome.


Mon ami, quel plaisir de te savoir sain et sauf. Mes respects commandant Rouscoff.

Voyant Saint Hilaire dans un coin.

Major Saint Hilaire vous êtes vous aussi présent ! Je suppose que Didier a du vous faire un résumé de la situation ! Nos espoirs sont vains ! Le nabot n'est pas mort comme nous l'avions espéré. Je me demande si Talleyrand est lui-même mort. Ces rumeurs n'étaient visiblement pas fondées. Je n'ai guère d'espoir quand à la survie de nos amis, tels que Chaudard et Pontmercy. La jeune garde n'a pas suivit le mouvement. Argenthur est finalement plus conservateur que je ne le pensais. Il a pris le parti de l'ordre contre celui de la paix.

Tchekov apperçu une bouteille de vodka sur la table. Il s'en approcha et après un petit signe de Rouscoff attrapa directement la bouteille dont il vida une moitié directement au goulot.

Excusez messieurs, mais mes vieilles douleurs m'ont repris. Cette pluie et ce froid conjugués à de longues heures à cheval ne sont plus de mon age. Il me semble que de plus jeunes vont bientôt devoir prendre ma place. Mon seul remède fut un vieux cognac qu'Argenthur a eu du mal à m'offrir !

Saint Hilaire regardait Tchekov d'un air horrifié. Comment un ministre pouvait se comporter ainsi. De Castillon s'approcha de son vieil ami et lui prenant la bouteille de la main

Allons Tchekov, tu n'es pas seul, moi aussi j'ai longuement chevauché.

Et il vida le reste de la bouteille.
Juge suprême Russe et ministre de la justice à la retraite. Non pensionné !
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Message par vétéran Chaudard » Lun Nov 16, 2009 8:54 am

Voilà déjà un petit moment que mon interrogatoire avait commencé mais je n'avais encore rien dit à part mon nom, mon grade et mon matricule. C'est tout ce que je dirais, jamais je ne dirais leur nom. Mon visage me faisait souffrir, des coups et encore des coups, j'aurais pu craquer pour arrêter le massacre mais je ne veux pas que mes camarades subissent le même sort. Il fallait que je continue à réfléchir et à penser malgré les douleurs, ne pas craquer surtout, trop de vie sont en jeu.

"Arrête de le frapper, il ne dira rien, tu vois bien!" disait l'officier à mon tortionnaire.
J'étais toujours assis sur ma chaise, la tête penchée vers le sol, ma bouche et mon nez pissaient le sang, j'avais du mal à respirer, je voyais le plancher plein de sang. Je faisais un effort surhumain pour relever ma tête, je voyais mon inquisiteur parlait avec Sout, je n'entendais rien de leur discussion mais je les sentais énervé.
Je cherchais Ferrey et Arghentur du regard, je les voyais quelques peu effrayés de cet interrogatoire.
Mon inquisiteur revenait vers moi d'un pas sur, je voyais ses galons de la Gendarmerie Impériale.

"D'où viennent ces tracts? Qui t'a informé des attentats à Paris?"
J'haussais les épaules pour lui dire que je n'en savais rien.
"On a fouillé ta tente, on a trouvé quelques lettres, mais rien sur le complot. Comment savais tu que c'était le moment d'agir?"
Aucune réponse de ma part, je reprenais mon souffle, un peu de force car je savais que la torture continuerait.
"Tu ne veux pas parler! Tu es sur de ton choix? Bien! Garde amenez l'autre prisonnier."
Le garde allait jusqu'à la porte, il ouvrait celle-ci et un autre garde amenait un homme, j'eus du mal à le reconnaitre avec la fatigue, c'était un de mes grognards de la barricade. Lui aussi avait subit un interrogatoire musclé, son visage était boursoufflé, son le haut de son uniforme ensanglanté. Il le trainait jusque devant moi et le mettait à genou, il avait ses mains attachées dans le dos, je pense qu'il savait quel sort il allait subir, il commençait à pleurer. Mon esprit était chamboulé par sa présence.
"Tu le reconnais? Un de tes fidèles! Il est comme toi, il a refusé de parler." dit le gendarme en marchant autour de nous deux.
"Mais qui c'est l'un de vous va peut être parler maintenant?" dit il en mettant le canon de son revlover sur le crane de ce pauvre homme.
"C'est beau le courage d'un homme! Mais le courage est parfois synonyme de bêtise, parlez ou cet homme mourra."
Mon grognards me faisait un non de la tête, je commençais à pleurer car je savais son sort.
"Pardonne moi mon ami, pardonne moi." ceux sont les seuls mots que j'ai pu dire.
"Bande d'idiots!" dit le gendarme. Il pressait son pouce sur le chien de son arme, puis sur son index pressait la détente, le coup partit, du sang gliclait sur mon uniforme, je voyais le corps de mon camarade s'écroulait vers l'avant, sa tête tombait sur mes bottes. Je pleurais comme jamais j'avais pleuré.
"Vous êtes fou, vous n'aurez rien de moi. Cet acte vous le paierez tôt ou tard. Croyez moi, la Nation vengera cet acte."
"Mais oui! Si tu crois que l'on va te sortir de là, tu te trompes, tu as déjà un pied en enfer! Vous deux ramenez le à se cellule." dit l'officier en s'adressant à Ferrey et Argenthur. Ils me soulevaient et me portaient sur leurs épaules, j'étais comme un poids mort, je n'avais plus aucune force pour marcher. Ils me sortaient de la pièce et je voyais mes anciens grognards. Quand Ferrey me glissait au creux de mon oreille.

"Parlez! Ne soyez pas obstiné, parlez et vous aurez la vie sauve."
La Liberté appartient à ceux qui l'ont conquise
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Message par Jean Bailly » Lun Nov 16, 2009 11:02 am

Les choses étant ce qu'elles étaient, la Gendarmerie Impériale ressortirait de cette histoire avec une image allant à l'encontre de ce qu'elle avait travaillée pendant ces dernières années.

Il n'était pas l'heure de se lamenter sur l'image de la 35° Légion. Des soldats scandaient dans les rues que l'Empereur était toujours en vie. Certains s'activaient à éteindre les incendies qui gagnaient la ville, d'autres tentaient d'encercler les barricades Républicaines.
Le passage du Grand Prévôt provoquait diverses réactions et la plupart des soldats savaient que la Grande Armée était toujours dirigée par ses officiers fidèles à l'Empereur, la Garde et la Gendarmerie Impériale toujours à sa tête.

Enfin, Bailly, que la fièvre martelait, arriva devant une maisonnée gardée par des soldats fidèles à la Grande Armée.


Ils sont ici...

~*~~*~~*~

"Parlez! Ne soyez pas obstiné, parlez et vous aurez la vie sauve."

Bailly était là depuis quelques secondes déjà. Le visage blême, mais le regard vif, il s'était touché la tête au niveau de la blessure afin d'éveiller ses sens et faire fuir le brouillard de la fièvre. Regardant la scène où il reconnut l'officier Chaudard attaché, le visage tuméfié, et les officiers Ferrey et Arghentur qui ne l'avaient pas encore vu entrer accompagné de Duval et trois Gendarmes Impériaux.

Gendarme ! Posez votre arme et sortez accompagné, nous aurons à parler !
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