LE 18 brumaire la république vengée! L'Empereur a été tué

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LE 18 brumaire la république vengée! L'Empereur a été tué

Message par Arnaud nicolas » Lun Nov 09, 2009 12:58 pm

L'Empereur est mort, l'empereur a été tué!

Voici le cri qui résonnait à midi et quart dans toute la portion du front du IVe Ca. Le message se répandit comme une trainée de poudre jusqu'à Polotsk.

Le capitaine d'intendance appris lui aussi la nouvelle, cela en était fait de l'empire, enfin il allait pouvoir retrouver tout ce qu'il avait perdu lors de l'avènement du consulat et de l'empire, enfin la république allait lui rendre ses années perdues.

Il dégrafa les deux types de liasses qu'il avait conservées avec lui. L'une d'elle contenait une annonce déjà rédigée annonçant la mort de Fouché et Talleyrand, ainsi que l'assassinat des préfets et des gendarmes de Paris qui auraient fomentés un complot contre l'empereur en faveur de l'aiglon. Et ce afin de brouiller le spistes et pouvoir se d"barasser de la famille impériale en même temps.

L'autre document était la proclamation d'une constitution pour créer une République. Certains passages laissaient entrevoir une monarchie constitutionnelle, il fallait bien récupérer les partisans du Lys qui combatteint avec les russes. Ce document devai être promulgué en détail le 19 brumaire par des journalistes de la Gazette, eux aussi membres du complot.


La gendarmerie était devenue incontrolable, terrifiante, le capitaine d'intendance prit pourtant toutes les précautions pour ne pas se faire remarquer et faire passer le premier document dans les campements dans Polotsk et aux camps à l'ouest de la ville.

Les gendarmes de faction devant surveiller la tente du capitaine,vinrent avec le renfort de 10 gendarmes avec en tête le capitaine d'ordonnance de la gendarmerie revenu de la ville Ambre. Ces derniers entrèrent dans la tente malgré la protestation vééhemente du capitaine d'intendance qui fut garotté et emmené de force. Mais quand il ssortirent de la tente


-Lachez le où on vous trou le front!

Plusieurs grenaiders, fusiliers, et voltigeurs du campements avaient vu la situation venir. La nouvelle de la disparition de l'empereur et d'un pré"tendu complot de la gendarmerie en faveur de l'aiglon avait profondément choqué les soldats.

tout gendarme devenait suspect.

-Cet homme à comploté contre l'empereur, il doit être jugé et supplicié comme tel!
-La gendarmerie elle s'est trop souvent trompé de cible, il est temps d'en finir avec votre oppression!

La masse de soldats en armes, avec lerus fusils équipés des baionnettes en donnait pas l'avantage aux gendarmes. Le capitaine de gendaermerie devait soit se soumettre, soit être démis avec ses hommes.
Il ordonna de relacher le capitaine d'intendance.
alors que le calme sembla revenir, les gendarmes purent plus facilement sans leur priosonnier accéderà lerus arms et se mettre en défense et partir avec prudence.
Le capitaine d'intendance jeté au sol avait conservé dans ses poches quelques feuilles de la 1ere liasse et les tendit à un caporal de fusilier à ses coté. voyant cela, le capitaine de gendarmerie tira son pistolet d'arçon de dessous son manteau à rotonde, arma, pointa et tira en pleine tête du capitaine à 5 pieds devant lui.

Les soldats voyant cela crièrent à l'émeute et à la trahison, corisèrent la baionnet et marchèrent sur els gendarmres qui ouvrirent le feu sur les premiers rangs, tuant net à cette petite distance une quinzaine d'hommes. Les gendarmes prirent la fuite avec leur capitaine vers polotsk.

La révolte ne faisait que commencer.


Mais une ombre vint au tableau, en effet dors et déjà à midi et demi, une nouvelle rumeur circulait que parmi les cadavres des chasseurs à cheval de la garden on n'avait pas retrouvé la dépouilel de l'empereur, juste son bicorne avec une tache de sang.
Où était passé l'empereur? enlevé? par qui et pourquoi? Les russesd éguisés en français? Des français rebelles?

Où bien qui avait intéret à faire disparaitre le corps de l'empereur , même mort? que cela cachait-il? Hélas, la tension avait atteint son paroxysme, le meurtre de sang froid de l'officier d'intendance se répandit à son tour dan sPolotsk, les régiments de 3eme ligne,s les blessés encore aptes à porter les armes refusèrent d'obéir à des ordres émanant de la gendarmerie. D'autant plus, que l'annonce de la disparition de Marbot derriè-re les lignes russes en bord du fleuve n'avait fait qu'accentuer la volonté d'emprise et de désorganisation de l'armée par certains individus.

Les premières libelles annonçant un complot de la gendarmerie en faveur de l'aiglon, fut tel un volcan. Cet argument avait été pris pour faire s retourner contre la gendarmerie les éléments les plsu favorables à l'empereur. Ainsi, les conjurés contre l'empereur et les favorables à l'empereur pourraient tous le sdeux marcher contre la gendarmerie et l'éliminer. Cette institution qui avait depuis trop longtemps oté toute liberté aux individus.

Ainsi les lieutenants d'intendance diffusèrent le plus vite possible les messages des liasses, mais la gendarmerie elel aussi ne perdit pas de temps, elle tenta immédiatement de s'emparer des locaux de la gazette afin de controler la presse militaire, mais aussi de prévenir tous les gendarmes de quelque front qu'il soit de redoubler de prudence et d'agir promptement et avec radicalité sur tous les officiers suspects.


Vers 3 heures après midi, la gendaremrie d'élite avec deux compagnies à pied chacune forte de 150 hommes arriva devant les locaux de la gazette dans Polotsk sur la place de Letobourg.
La gendarmerie d'élite pris immédiatement possession des locaux. Ceux ci étaient accompagné d'un commandant, de trois capitaines et 5 lieutenants, ainsi que de cinq juges détachés, puisque Bailly était toujours dans le coma.

Une compagnie de la gendarmerie demeura dehors pour sécuriser le bâtiment. Elle fut bientot rejointe par le capitaine de gendarmerie et ses 15 homems qui avaient réussi à passer dans Polotsk sans être massacrés.

Le capitaine de gendarmerie rentra à son tour dans les locaux, et pris un bureau proche d'une arrière cour communicant avec un autre bâtiment.

Les juges et les officiers supérieurs de la gendarmerie d'élite cherchait tout papier document qui pourrait confondre la gazette comme étant membre active du complot. Les 5 juges, au courant des fameux noms inscrit sur le papier retrouvé dans la garde de l'épée de l'officier de la garde découvrir un en-tête de l'édition d'un numéro de la gazette portant les fameux noms. L'enquête menée par les journalistes démontrait que le snoms cités étaient ceux du probable véritable complot et à qui il profiterai véritablement. Seulement ces informations trop compromettantes ont été jetés dans la cheminée où un feu avait été allumé. Les journalistes avaient fui avec un peu trop de précipitation et avaient oubliés ces documents. La fouille du troisièem étage fut une autre découverte.


Mon caommandant, voyez ce que le brigadier vient de découvrir caché dans une armoire...
les deux gendarems d'élite avec leur brigadier jetèrent à terre un garçon de bureau attaché à la gazette. Celui-ci avait prit peur lorsqu'il avait vu les gendarmes investir le bâtiment, baionnette en avant.



-pourtant si tu te cahces, c'est bien que tu as des choses à te reprocher lui lança un lieutenant.
non monsieur, j'ai eu peur, et j'ai encore peur, tous les journalistes sont partis en vitesse; Monsieur Pontmercy leur a donné rendez vous quelque part, mais je n'en ait pas été informé du lieu.
-Qu'en fait-on mon commandant, l'empereur a subit uen tentative d'assassinat, son corps à disparu, Bailly est dans le coma et l'armée ne nous fait plus confiance, faions un exemple! il est coupable comme tout ces journalistes qui depuis que l'empereur leur a donné des autorisation se permettent des avis des plus licencieux à l'égard de l'ordre.

Le capitaine qui venait de dire cel prit le garçon par son habit et l'emmena dehors sur la place qui était entourée de lanternes.



-Amenez une corde pour ce traitre à l'empereur et son pays!

Un gendarme de la 35eme division attaché au capitaine d'ordonnance amena une corde. Les gendarmes d'élites la fixèrent solidement à la lanterne, passèrent la corde autour du cou du garçon de bureau qui était tenu fermement.

Puis, deux gendarmes à proximité tirèrent sur l'autre parti de la corde, ce qui hissa le garçon jusqu'au point supérieur de lanterne.
alors que celui-ci suffoquait, un coup de fusil retenti de sur la place et sectionna net la corde de pendu et fit retomber le garçon sur le sol.

Le coup venait dans le dos des gendarmes à l'autre bout de laplace qui faisait bien 200 à 300 mètres.

Apparu alors plusieurs soldats en armes. Les grenaiders, les voltigeurs de l'infanterie de ligne en grand uniforme, et les carabiniers et chasseurs de l'infanterie légère s'étaient réunis sur la place.

L'ensemble de ce groupe faisait environ 1500 hommes. tous avaient été prévenus du déploiement des gendarmes et pour l'occasion avaient par ironie et provocation sortis leur grand uniforme pour rivaliser avec celui des gendarmes d'élites. Seul esl gendarmes détachés de la 35eme légion portaient le bicorne, ceux de la garde étaient tous avec leur bonnet à poils.

La réaction des gendarmes fut prompte, la première compagnie gardait l'entrée de la gazette et l'autre déployait des tireurs à toutes les ouvertures et fentres pour repousser toute attaque.

De leur coté, l'infanterie se déployait en ligne progressivement sur la place.

Les tambours de toutes les compagnies se réunirent et commencèrent à battre un ban, les fifres jouèrent à leur tour. Puis ce fut le Chant du départ qui retenti sur la palcede Letobourg, et enfin, la Marseillaise, dont le chant et la musique avait été interdit par l'empereur.

L'issue ne faisait plus aucun doute.
Chef du 30ème RI
Ier Ca
ex Chargé de mission de la Iere Armée

Officier de la Légion d'élite de Gendarmerie de la Garde Impériale.

et vive la République!
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Message par vétéran Chaudard » Lun Nov 09, 2009 3:45 pm

Alors que notre petit groupe arrivait au campement des Partisans du Lys, j'hurlais à coeur joie
« Le Corse est mort! Vive la France! »
La troupe des Partisans et les quelques soldats de mes compagnies me répondaient avec joie eux aussi « Vive la France! »
Je descendais de mon cheval, et je prenais dans mes bras mes deux adjudants.
« Messieurs, quel grand jour que celui ci! Nous avons réussi, nous allons enfin quitter ce maudit pays, nous allons retrouver notre famille, notre région, notre belle France, je suis fier de vous Messieurs. Mais le plan n'en est qu'à son début. »
Alors que je célebrais cette victoire, un officier des Partisans me demandait de le rejoindre dans la tente des officiers supérieurs. Je les suivais sur le champs, je voyais des scènes de joie et de bonheur, des royalistes et des républicains se serrer la main ou boire au retour en France.
J'entrais dans la tente où différents officiers russes m'attendaient, je voyais le gratin des partisans avec encore sur eux les uniformes du IVème Corps, Tchekov et De Castillon du Baggovout et Saint Hilaire du Haut Etat Major. Je les saluais comme tout bon officier.
Tchekov pris la parole

« Alors Chaudard, Napoléon est mort? »
« Affirmatif! »
«Vous en êtes bien sur? » rajouta Saint Hilaire.
« Oui, Messieurs, demandez aux officiers des Partisans. »
Les officiers des Partisans hochaient la tête indiquant leur approbation des dires de Chaudard.
« Racontez nous ce qui s'est passé Chaudard! » m'ordonnait Saint Hilaire tandis que Tchekov et De Castillon prenait leurs plumes pour écrire.
« Bien Monsieur! Mes trois compagnies étaient aux bords de la route qui mène à Ostankino, nous devions nous situer en début de revue mais suite aux évènements de Paris, la sécurité fut renforcé et je fus placé par le commissaire Leviking aux abords d'un bois, ma compagnie était sur le côté gauche de la route avec les musiciens et les Partisans, En face se tenait Blanchet et Dubeauchel avec leurs hommes nous allions prendre le Corse et ses protecteurs par les deux côtés après les tirs des Partisans. La foule était en liasse, voir l'Empereur la veille d'un assaut était un honneur pour eux, à la bruit des clameurs, j'entrais dans la première phase de l'embuscade, je faisais jouer « On va leur percer le flanc » pour honnorer la garde, les hommes de Leviking n'ont rien vu et on continuait leur chemin, alors que le moment fatidique arrivait, la musique accélérait, là les gendarmes sont passés et n'ont même pas entendu que nous avions changé les paroles, puis la tête de l'escorte. La Garde Impériale, une cinquantaine d'hommes autour de l'Empereur et de Soult tous à cheval, et au moment prévu, les hommes des Partisans ont fait feu et le tyran est tombé en compagnie de Soult et de trois cavaliers de la Garde. »
« Bien, donc vous avez vu Napoléon chutait, vous confirmez Messieurs? » demandait Saint Hilaire aux officiers du Lys qui hochaient la tête de nouveau pour affirmer les propos.
« Ensuite que c'est il passé Chaudard? »
« Ensuite, nous avons profité de la panique des troupes alentours et de la garde pour essayer d'aller cherchait la dépouille, mais l'attachement pour l'Empereur était grand au sein du IVème Corps, alors qu'on entendait les hommes de la Garde signalait la mort du Corse, Dubeauchel passa à l'action avec ses hommes pour éliminer les cavaliers de la Garde mais les cavaliers de Leviking sont intervenus une lutte entre eux s'engageaient, Blanchet quand à lui s'occupait du retour des hommes du commissaire et des gendarmes, il a tenu environ 15 minutes, plusieurs autres compagnie du IVème ont appuyé le retour des gendarmes, ce fut une lutte âpre puisque Blanchet s'en ait sorti avec moins de cinquante hommes sur deux cents qu'il avait au départ, il a aussi couvert notre fuite, avant de fuir lui aussi. »
« Très bien Chaudard, mais vous que faisiez vous pendant ce temps? »
« Moi, une partie de mes hommes faisait semblant de faire un cordon de sécurité et n'hésitaient pas à tirer sur la foule qui voulait voir la dépouille de l'Empereur, tandis que les officiers du Lys et moi, combattions les hommes de la Garde de notre côté qui protégeaient le corps de l'Empereur, nous ne sommes pas arrivés à tous les éliminer, mais nous nous sommes approchés d'assez prêts pour voir plusieurs corps sans vie, le bicorne de l'Empereur et une marre de sang près de celui ci., nous n'avons pu aller plus loin, les hommes de la garde se battaient comme des lions, à croire que la mort de leur chef leur donnaient encore plus de force, Blanchet quand à lui avait du mal à faire face aux différents assauts des gendarmes et des hommes de LeViking, nous devions décrocher et nous replier le plus rapidement possible où la mort était pour nous aussi. Nous avons décroché difficilement avec de nombreux morts dans mes rangs, je ne crois pas que les partisans aient eut des pertes ou des captures. Nous avons fuit comme dans le plan, et me voici devant vous Messieurs. »
« En un mot si je comprends bien, vous n'avez pas vu la dépouille de Napoléon! » dit Saint Hilaire d'un ton colérique.
« Non Monsieur, je ne l'ai pas vu, mais il n'a pas pu s'en sortir, c'est impossible entre les tirs des partisans et la charge que nous avons mené face à la Garde, quelqu'un l'aurait vu s'il était vivant, croyez moi, il est bien mort et le plan doit continuer. »
« Nous verrons bien Chaudard, vous savez ce que vous devez faire, maintenant! »
« Oui monsieur! Je vais de ce pas à Polotsk sécuriser la ville! »
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Message par vétéran Ferrey » Lun Nov 09, 2009 7:07 pm

La nouvelle arriva au chef de bataillon Ferrey alors que celui-ci s'occupait du ravitaillement de sa compagnie de lignard dans Polotsk. Une estafette française arriva devant l'officier, et lui communiqua la terrible nouvelle. L'Empereur est mort... Pris dans une embuscade, ou l'on aurait vu, non seulement des Russes, mais des...Français!

Cette annonce fut un coup de massue pour Ferrey... non, il ne pouvait y croire! Napoléon mort! Impossible!

La nouvelle se répandit comme une trainée de poudre dans les troupes de la Garde Impériale stationnées à Polotsk. Certains grognards pleuraient sans retenue. Les géants de l'Europe s'effondrent sans avoir combattu. L'immortel Phalange se désagrège... Puis au désespoir, suivit la colère, la haine. Des Français eurent prit part à l'embuscade, certains grognards crièrent "Trahison!". Puis on rapporta que les Russes qui participèrent à l'assassinat furent des émigrés! Des membres des Partisans du Lys! Ferrey se sentit envahir par la haine.


-Des officiers, soldats, de la Grande Armée se sont alliés à des Royalistes, pour accomplir leur forfait!! Ça n'a pas de nom!... Misérables! Des hommes dont le seul but est de revenir à l'Ancien Régime, rétablir sur le trône un despote de l'ancien temps!

Les soldats et officier de la Garde s'activèrent pour mettre la main sur les assassins. Les soldats ainsi que les officiers étaient ivre de colère, de vengeance, ils venaient de perdre pour ainsi dire... leur père. Après un moment, Ferrey fit le point dans sa tête.

Napoléon EST l'Empire, si il tombe, l'Empire tombe aussi, ainsi que toute l'œuvre accompli. Reste l'Aiglon, mais vu son age, il doit être loin de faire un prétendant très sérieux devant l'opinion. Puis avec Fouché et Talleyrand à Paris, quel sort sombre peut bien attendre la France...

Un autre cavalier Français arriva dans la ville, un soldat du VIème Corps. Une autre nouvelle tomba. Le Vice et le Bras du Crime sont aussi mort! C'est donc belle et bien une conspiration, une trahison médité qui viens de se passer. Bien que ces deux hommes sont très important pour le Régime Impériale, Ferrey est loin de les regretter, surtout Talleyrand.

Mais maintenant Paris est à la merci des révolutionnaires Jacobins, des agitateurs royalistes, des hommes avides de pouvoir. Que faire? Ferrey décida d'attendre, une attitude qu'il n'aimais pas particulièrement, mais pour prendre une décision, il fallait que l'on lui apporte la réponse irréfutable d'une question qui lui restait dans la tête.

L'Empereur est-il vraiment mort?
Dernière édition par vétéran Ferrey le Mar Nov 10, 2009 10:46 pm, édité 1 fois.
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Message par vétéran Arghentur » Lun Nov 09, 2009 7:52 pm

Arghentur était en train de donner les derniers ordres à la Jeune Garde pour le lendemain. Une clamer s'éleva soudain des troupes indépendantes qui étaient sur le secteur de la Garde et aussitôt elle se propagea au reste de la Garde. Il demanda à ce qu'on se renseigne sur ce bruit et qu'on le fasse taire les Russes étaient en face et cela pouvait nuire à la Garde. Aussitôt un adjudant alla se renseigner auprès des hommes te revint en courant vers la tente et entra avec fracas :

-Messieurs on a tué l'EMPEREUR !!!

Le petit Etat Major était resté coi. Arghentur se leva et demanda

-Pardon ? On a tué notre Empereur ? Où quand et comment ?
-Dans le Sud on lui a tendu une embuscade et plusieurs des notres sont tombés.

-Vite allez chez le commandant prévenez toute la Garde je pars sur l'heure avec mes cuirassiers pour le Sud afin de prendre contact avec le commandant des chasseurs qui escortait l'Empereur.


[i]Aussitôt le Lieutenant Général se mit en selle et partit avec ses cuirassiers, il traversa en trombe les ponts de la ville de Polotsk et passa près des Gendarmes Impériaux. Il ne s'arrêta pas, même pas pour aller demander des informations, il n'y pensait pas et ne réalisa même pas qu'il était passé près d'eux. C'est seulement arrivé près de la Brigade Infernale et voyant le désordre plus loin au sud qu'il s'arreta.


-Holà il semblerait que des uniformes russes se promènent vers le front français. Qu'est ce que ça veut dire ?
-Commandant on est passé près des gendarmes peut être en sauront ils plus que nous ?
-Oui allons voir mais avant renseignons nous ici.


Après avoir interrogé plusieurs officiers on appris que la situation était confuse et qu'on parlait de complot de la gendarmerie en faveur de l'aiglon et que Fouché et Talleyrand avait été assassiné avant l'Empereur

-Je n'y comprends plus rien. Inutile d'aller chez les gendarmes si ils sont mouillés dans cette affaire. Je ne vois pas pourquoi ceux ci auraient fait une telle chose mais là on ne peut prendre aucun risque. Nous devons retrouver l'Empereur si il est encore en vit et le protéger.

Et la troupe repartit en espèrant trouver rapidement les chasseurs de la Garde.
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Message par Didier Lacoste » Lun Nov 09, 2009 8:09 pm

Chaudard a écrit :« En un mot si je comprends bien, vous n'avez pas vu la dépouille de Napoléon! » [i]dit Saint Hilaire d'un ton colérique.
« Non Monsieur, je ne l'ai pas vu, mais il n'a pas pu s'en sortir, c'est impossible entre les tirs des partisans et la charge que nous avons mené face à la Garde, quelqu'un l'aurait vu s'il était vivant, croyez moi, il est bien mort et le plan doit continuer. »
« Nous verrons bien Chaudard, vous savez ce que vous devez faire, maintenant! »
« Oui monsieur! Je vais de ce pas à Polotsk sécuriser la ville! »


de castillon se leva et appela l'officier Français.

chaudard, attendez!
vous ne pouvez sécuriser la ville sans le soutien des Russes et il est hors de question que cela se fasse sans nous.
rappelez vous notre accord.
sur qui pouvez-vous compter actuellement au sein de votre armée?
quels sont les secteurs et régiments qui risquent de fragiliser notre action?
peu de nos officiers connaissent notre arrangement, nous devons donc synchroniser nos actions pour savoit qui prévenir et surtout, quand prévenir.
est-il possible d'attendre un peu pour que tchekov et moi même puissions envoyer nos espions en ville?
se tournant vers le chef du HEM,
chef d'etat major st hilaire, pouvez-vous faire en sorte que les hommes de chaudard ne soient pas inquiétés ?
il serait regrettable que nos troupes attaquent nos nouveaux "frères de combats".
comment pouvons nous aider sur le plan de la Justice Militaire?
regardant l'ensemble des officiers présents:
posons nous Messieurs, prenons quelques temps supplémentaires pour bien poser nos actions.
actuellement nous oeuvrons dans l'ombre pour la fin de l'Empereur Français, mais nous sommes dans notre accord, en etat de conspiration avec l'ennemi.
le tsar peut donc nous en tenir grieffe.
c'est donc selon nos actions, une reconnaissance de notre Pays ou le peloton d'execution.

il nous faut absolument le corps de Napoléon, seul cela nous permettra de faire cesser cette guerre inutile.
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Message par vétéran Tchekov » Lun Nov 09, 2009 9:14 pm

Tchekov s'approcha de son vieil ami. Il semblait plus que perplexe. Bien sur la rumeur qui courrait le remplisait de joie. Mais finalement, n'aurait-il pas préféré que l'usurpateur soit battu de manière loyale ?

Ne vallait-il pas mieux que les armées Russes le fasse prisonnier et qu'il soit jugé, pourquoi pas exilé dans une ile lointaine. Finalement, le sort semblait en avoir décidé autrement.


Bonsoir cher Didier. Vous avez entendu comme moi ces rumeurs ! Napoléon mort. Assasiné par quelques officiers félon ? Y croyez vous. Ce Chaudard ne m'inspire qu'une confiance modérée.

Je viens d'avoir une information de la part d'une de mes informatrices.

Il s'approcha de l'oreille de De Castillon.

Vous savez la tenancière du fameux bordel

De Castillon éclata de rire

Effectivement, votre source est sur ! Ces Franskis sont des faibles, ils diraient tout au moment fatidique.

Comme vous le dite. Elle a parmi ses clients les plus haut gradés de l'armée Française. Cela fait plusieurs jours qu'elle m'a alerté de ce complot. Mais, il semble que les insurgés soient en plus infiltrés par la gendarmerie. Aussi, ne fais je aucune confiance à cette individu.

Tchekov fit un signe au major Saint Hilaire et lui répéta les même propos.

Messieurs, je pense que pour l'instant, il est urgent d'attendre. Attendre que la situation se décante. Et d'ailleurs, à propos de décanter !

Il sortit un flasque de sa poche et la fit tourner. Chacun en bu une longue rasade.

Saint Hilaire toussota légèrement.

Effectivement Tchekov, celle-ci a bien eu le temps de décanter. Mais revenons au sujet. Que proposez vous.

Laissons Chaudard agir. Ce sont ses hommes qui risquent leurs vies pas les notres !
Juge suprême Russe et ministre de la justice à la retraite. Non pensionné !
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Message par vétéran Ferrey » Lun Nov 09, 2009 9:42 pm

A Polotsk, la nuit tombée, la même effervescence, la ville était illuminé comme lors de la vieille d'Austerlitz, mais là, ce fut une tout autre ambiance. Les soldats et officiers de la Garde Impériale, étaient en train de boucler toute les entrés de la ville. Des nouvelles arrivaient de temps en temps; une République proclamée, les Gendarmes à la tête du complot contre Napoléon, le maréchal Soult victime aussi de l'embuscade.

Cette deuxième sonna faux aux oreilles de Ferrey, la Gendarmerie, organe entièrement dévoué à l'Empereur se retournant contre lui... A part ces informations, pas un officier haut gradé ou un chef de la conspiration se présentait à Polotsk. Il se sont tous donné rendez vous sur la tombe de l'Empereur mais il n'osent se réunir, pensa Ferrey.

Puis, il se demanda si les leaders de la conspiration avait des contacts avec l'empereur Alexandre, car si ce n'est pas le cas, en tuant Napoléon, ils viennent de couper la tête de la Grande Armée et par conséquent de se condamner... Donc certains risquent fort de ne pas voir leur République instauré, ou bien les Bourbons réinstaurés sur le trône de France. Même si ces derniers on plus de chances.

Le temps passait, puis l'on rapporta au chef de bataillon que l'escadron des cuirassiers du bataillon du Mercantour avait quitté la ville a la porte sud, avec le Lieutenant-Général de la Jeune Garde en tête. Il part surement a la recherche de l'Empereur. Ferrey voulait le suivre, mais quitter ses hommes en pareil moment risquait de les laisser à la merci d'un coup de main ainsi que toute les autres troupes de la Garde.

Finalement il rappela les hussards de Lallemand sur le front. Après être monté en selle, il dit à ses adjudants Thomières et Bauduin:


-Celui ne faisant pas parti de la Garde et qui donnera des ordres à mes hommes ainsi que aux autres compagnies, devra être considéré comme un suspect potentiel et donc être arrêté.

Il fit tourné la bride à son cheval et partit avec ses hussards. Arrivé à la porte sud, un groupe de gendarmes se présenta devant les sentinelles. Sans autres forme de procès, les grognards les jetèrent a bas de leur montures et les emmenèrent de force dans une maison. Bien qui ne croit pas à la culpabilité de la Gendarmerie, Ferrey pensait que s'opposer était plus que risqué.

Les cavaliers partirent au galop, malgré la nuit, on reconnut au bout d'un moment sur la route des cuirasses de cuirassiers. Les hussards se mirent à coté des "Gros Frères", Ferrey galopa en tête de colonne. Arrivant à coté d'Arghentur, ils se mirent à parler de l'embuscade et de la conspiration. Ferrey se risqua à poser une question:


-Si... l'Empereur est vraiment mort. Que ferez vous?
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Message par vétéran Chaudard » Mar Nov 10, 2009 10:30 am

"Messieurs, je n'aime pas ce genre de messe basse devant moi, je vous rappelle que le temps n'est pas avec nous mais bien contre nous, si nous laissons la Garde et la Gendarmerie se réorganiser, jamais la paix sera signée entre nos deux peuples. Je vous rappelle que je devais partir avec deux bataillons des partisans pour sécuriser Polotsk et que vous en attendant vous deviez contrôler le front sud avec un assaut contre les troupes du IVème Corps, je suis sur que la vous trouverez le corps de Napoléon."
J'étais énervé par l'attentisme des russes, il ne se rendait pas compte que la Grande armée était complètement désorganisée et que le temps pour que la Gendarmerie et la Garde se resaississent était court.

"Alors, Messieurs ces hommes des Partisans vous me les donner? Oui ou Non?"

Le silence reignait dans le tente des Partisans du Lys, ce silence signifait un non catégorique.

"Je vois Messieurs, vous rebroussez chemin, nous n'aurons pas votre appui ni les troupes, alors laissez moi partir à Polostk avec le reste de mes hommes, nous devons nous préparer à la riposte de la Gendarmerie et de la Garde encore fidèle à ce Tyran mort! Messieurs, je vous salue."

Je sortais énervé de la tente des russes et commençait à appeler ces adjudants.

"Blanchet, Dubeauchel, nous n'aurons pas l'appui des russes du front Sud même les Partisans ne bougeront pas le petit doigt alors qu'on leur propose le pouvoir en France, les imbéciles. En selle, nous devons rejoindre Polotsk et proclamait la République. Espérons que les autres aient réussi leur partie du plan à Polotsk et que nous puissons rentrer dans la ville."

Chaudard quittait les russes et les royalistes avec environ 250 hommes en direction de Polotsk, la route allait prendre toute la nuit, il fallait d'abord traverser les lignes françaises. Je décidais de passer par le point de jonction entre les hommes du IVème Corps et de la BI, le passage s'est fait sans qu'une arme soit dégainée. En effet, des troupes se battaient entre elles des républicains contre des Impérialistes, quelle opportunité pour moi de passer sans me faire repérer. La route vers Polotsk était encombrée de troupes qui se demandaient quoi faire, si ce Tyran était réellement mort, l'incertitude et la panique étaient présentes dans l'esprit de tous ses soldats.
J'arrivais aux portes de Plotsok à la fin de la nuit, mais un barrage de Gendarmerie et quelques hommes de la Garde empêchaient tout accès à la ville. Nous allions devoir combattre pour entrer dans la ville et 250 hommes ne sont pas suffisant, il va falloir lever des troupes alentour.
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Message par Arnaud nicolas » Mar Nov 10, 2009 11:55 am

La rumeur, puis nouvelle venait de gagner tous les front ce 10 brumaire, le major Arnaud nicolas, ayan tlu la lettre du mystérieu colonel compris que le moment d'agir était venu, le meilleur moyen était de rassembler les froces françaises conjurées, mais les russes d ce secteur étaient-ils prêt à observer le statu quo actuel?
D'autant plus que les 50 gendarmes d'élites le collait de très près. il faudrait prioritairement s'en débarasser, demain sera sans doute la bonne occasion. Il pourra rencontrer Pontmercy, son équipe de la gazette et ses hommes pour en finir avec l'oppression...


A polotsk , les rumeurs les plus folles circulaient désormais. Certains allaient dire même que la Gendarmerie s'opposait à l'empereur et aux mouvements de la garde. Le plan des conspirateurs marchaient bien, des partisans du lys et des français conjurés avaient pris l'habit de la 35eme division de gendarmerie pour fausser les pistes, mais ce jeu dangereux risquait à tout moment d'être découvert.

Sur la place de Letobourg, la gendarmerie d'élite fut rejoint par un escadron de 30 hommes de la gendarmerie d'élite montée. La troupe avait pris soin de fermer tous les accès pour secourir la gendarmerie d'élite et les cadres auxiliaires du juge Bailly dont on n'avait aucune nouvelle sur son état de santé.

Au petit matin du 19 brumaire, Le commandant et chef d'escadron de la gendarmerie d'élite remarquèrent l'arrivée d'une pièce de 4 sur la place. Il fallait sortir, rejoindre la garde, la réorganiser et reprendre le controle de Polotsk, cela avait assez duré. Mais les juges continuaient leurs prospections et avaient découvert un document encore plsu inquiétant.


-Messieurs les officiers, regardez ce que nous avons trouvé, cette directive pour faire paraitre aux armée un numéro de gazette non autorisé, apperemment il y serait fait été de la publication d'une constitution.Je crains fort que celle-ci ne soit menée contre l'empereur et son héritier.

Le capitaine d'ordonnance de la 35eme légion pris alor la parole

-Vous savez, je crois que nous sommes face à une situation plus complexe qu'il n'y en à l'air. D'un côté les événements parisiens dont la gendarmerie parisienne semble être incontestablement à l'origine des attentats, et sur le secteur du front. En effet, nos adversaires ont très bien pu laisser dse développer des champs idéologique pour que cette histoire au final se termine sans avoir pu identifier la cause et les effets de celle-ci. Pour l'heure, il nous faut rassembler le spreuves nécessaire pour faire justice sur ce front. Paris attendra et elle ne vaudra plus qu'une messe lorsque la grande armée y reviendra, elle aura à se soumettre ou à se démettre, je vous rappel que nous avons prêté serment à l'empereur, mais je ne crosi pas que le combat qui nous attend sur la place fera évoluer favorablement la situation.


A peine finissait-il de prononcer ces mots que la canon de 4 retenti sur la place. La puissance de feu lié à une surcharge en poudre avait fait voler en éclat les denrières fenetres à cause des vibrations, et le boulet vint se loger dans le mur des locaux de la gazette sans faire de victimes parmi les gendarmes.

Les cavaleirs gendarmes prirent le parti d'arriver à portée de tir pour éliminer les canonniers. ils réussirent leur action, mais déjà, les grenadiers et carabiniers français leur courrait sus.

Les cavaliers se replièrent en attendant d'agir après le feu de rang de la 1ere compagnie de gendarmerie délite.
Le lieutenant, avec sang froid commanda le feu de salve sur trois rangs. A une centaine de mètre, la compagnie fit feu et faucha une trentaine d'hommes, mais cela ne brisa pas la détermination de la troupe.

La gendarmerie d'élite à cheval chargea avec ses 30 cavaliers qui se ruèrent dans la masse des carabiniers qui étaient à gauche du dispositif. Hélas, la charge sur la place pavée laissait à désirer et les cavaliers ne pouvaient pas tirer au maximum parti de l'élan de la charge sans risque de tomber.

Constatant l'erreur commise par le capitaine de cavalerie, ce dernier tenta de se dégager en vain, deux grenadiers le saisirent, le mirent à bas de son cheval et lui enfoncèrent leurs baionnette dans le corps.

Ce répi, permi à la compagnie de recharger et à la 2eme de s eposter dans les différentes ouvertures des batiments de la gazette. Les carabiniers, bien que bousculés commencèrent le feu sur la compagnie en rangs serrés. Le porte étendard de la gendarmerie d'élite reçu une balle dans son bonnet d'ourson, mai sla deuxième lui vint directement en pleine tête.

La gendarmerie comptait elle aussi de bons tireurs disposés dans la batiments. Cela fit fléchir les grenadiers quis e replièrent en courant, ainsi que les carabiniers. Les voltigeurs et chasseurs à 200 mètres firent un feu de rang synchronisé sur le batiment de la gzette, cela eu pour but de tuer quelques gendarmes.

une heure plus tard, vers 10 heures, d'autres canonniers vinrent pour réarmer la pièce de 4, cette fois-ci à la mitraille. a 200 mètre, et vu l'écartement, la gendarmerie n'aurait plus aucune chance. Alors que 10 heures sonnaient juste à l'église de polotsk, l apièce ouvrit le feu. La mitraille toucha grièvementla compagnie devant l'entrée principale qui y perdit un capitaine, un lieutenant, ses deux tambours et 35 hommes.

Le reste survivant rentra à l'intérieur des bâtiments de la gazette. Les grenadiers, carabiniers et voltigeurs d'infanterie de ligne se ruèrent sans ordre de manoeuvre vers l'entrée. Les chasseurs restèrent en arrière pour tirer au travers des fentres des étages supérieurs.

Le tir des gendarmes au rez de chaussé stoppa l'élan des grenadiers en tête, mais malgré cela ces vieux soldats savaient que désormais, il y allait avoir un laps de temps de 30 secondes au moins avant un nouveau tir. Un officier de gendarmerie cria Vive l'empereur et fut répéter par les gendarmes.

Les grenadiers et carabiniers, alors qu'ils passaient la porte d'entrée, hurlèrent en retour Vive la Nation. un terrioble corps à corps s'engagea. un petit groupe de 10 gendarmes avaient serrés leurs rangs autour de deux de leur lieutenants, mais ceux ci avaient déjà fuit au second étage.
La gendarmerie d'élite se replia également, les gendarems fuyaient pour leurs vies. L'un d'entre eux aux prises avec un grenadier fut vaincu en trois mouvements d'un coup de baionnette dans le flanc. Pour dégager son arme, le grenadier fit feu à bout portant sur le gendarme.

Un autre gendarme désarmé, fut saisi, il voulu bien saisr son briquet mais reçu un coup de fusil, du coté de la platine, ce qui lui brisa le crane.

Les juges avaient réunis tout ce qu'ils pouvaient prendre comme preuves, le capitaine de la 35eme légion les fits passer par son local qui communiquait avec des batiments adjacents.

Le commandant et chef d'escadron demeuraient seuls au 2eme étage avec 168 gendarmes encore valides. Les officiers attendaient dans une pièce qui sensiblement semblait être le bureau de directeur de la gazette.

Les grenadiers firent venir leurs sapeurs qui brisèrent à la hache les décombres placés dans les escaliers par les gendarmes pour ralentir leur progression.

Le passage est ouvert, ce sont les sapeurs en tête avec leuirs haches qui fondent sur les gendarmes terrorisés par les hurlements et l'imposante stature des sapeurs avec leurs bonnets et leurs haches surdimensionnées.

L'un des gendarmes pétrifié est décapité net par un sapeur, les autres fuient plus en arrière. Ils se rassemblent dans la pièce principale se mettent en rang et ouvrent le feu par file sur les grenadiers et carabiniers y entrant progressivement.

Alors que les situation semblait être stabiliser, les canonniers s'étaient approchés ave leur canon, cette fois, c'était un tir de précision, le boulet explosif vint se loger pile au niveau de la formation des gendarmes.

Ce fut à nouveau la course au massacre, il n'y avait plus de cohésion, nulle part, les courses poursuites se droulaient dans les corridors du batiment, les gendarmes attrapés étaient pour la plupart suppliciés, arriva le moment où les carabiniers atteignirent la porte du bureau où étaient les 5 derniers officiers restant.

Un gendarme voyant venir les carabiniers, entrouvrit la porte et exhorta les officiers à fuir. alors qu'il refermait la porte sur lui, une baionnette se planta dans sa main, le gendarme, de son autre main posa le mousqueton sur la poitrine de son agresseur et fit feu.

Trois autres carabiniers se ruèrent sur lui en lui fracassant le crane à coup de fusil et lui sclapère son catogan. Les officiers de gendarmerie se jetèrent par la fentre au moment où les carabiniers entrèrent. Le commandant resta sur place. Les autres officiers quis 'étaient jetés par la fenetre étaient remis debout par quelques gendarmes d'élites ayant pu échapper au massacre et s'enfuyèrent vers la partie de Polotsk aux mains de la garde.

Quant au commandant, il fut fait prisonnier, emmené sur la place de Letobourg, a ce moment, très peu de détails subsistent, toujours est-il, quand la place fut désertée, on ne retrouva le corps du commandant, la tete détachée du corps enveloppée dans un linge.

Un vieux soldats passé aux vétérans il y a tout juste un mois se rappelait le massacre du 10 aout 1792...Lui-même y avait participé, pour lui l'historie se répétait, et y ressentait une sorte de joussance à voir ces cadavres. Le peuple avait été entrainé pour la guerre, et lui en ayant donné les moyens, désormais il changeait de maitre.



Chef du 30ème RI
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Message par vétéran Arghentur » Mar Nov 10, 2009 7:46 pm

Arghentur répondit à Ferrey

-Je n'en sais rien et la question ne se posera pas si on le retrouve. Dans l'autre cas ce n'est pas à moi de décider mais bien à notre commandant. En attendant retrouvons cette escorte de chasseur

Maintenant le groupe de cavaliers avait dépassé Ostankino depuis plus d'un quart d'heure lorsque qu'on aperçut la silhouette d'un colback, aussitôt on montra le drapeau de la Garde Impériale afin de prouver l'identité des cavaliers. Le chasseur salua ne retour en levant son colback et attendit que le groupe le rejoigne. Le Lieutenant Général le questionna aussitôt.

-Savez vous où est l'Empereur ?
-Non commandant l'escorte s'est scindé en deux une pour retenir les assaillants et une autre emportant l'Empereur.
-Il est donc en vie ?
-Je ne sais pas commandant on n'a vite réagi et je n'ai pu voir si il vivait encore ou pas d'ailleurs aucun cavalier de mon groupe ne le sait pas même le capitaine.
-Bien Ferrey ! Que vos hussards se dispersent par groupe de 4 et essaient de retrouver le reste de l'escorte et qu'ils si ils la retrouvent rejoignent le nord de Polotsk. Que les chasseurs se joignent à mes cuirassiers pour se soigner on repart à Polotsk Ferrey vous m'accompagnez.


Les cuirassiers et les chasseurs se mirent en selle et repartirent pour le nord. Si tout avait été fait comme convenu le nord de Polostk devrait être sécurisé la Garde campant non loin de la ville cela avait dû être rapide.
Il faisait presque nuit lorsque les cavaliers rejoignirent la Garde.
La Jeune Garde avec ses voltigeurs avait été déployé au nord et contrôlait les entrées de la ville presque 200 hommes pour chaque point d'entrées soit 2 compagnie de voltigeurs qui étaient appuyé par une compagnie de grenadier de la Vieille et Moyenne Garde. Le 1e et 2e bataillon de grenadiers à pieds de la Vieille Garde se dirigeait vers le palais afin d'en prendre possession appuyé par tout les chasseurs de la Moyenne Garde. Le reste de la Jeune Garde se dirigeait vers le sud de les pont qui permettait d'accéder à l'ilôt où se trouver le palais. Arghentur et Ferrey trouvèrent l'Etat Major de la Garde Impériale, deux heures après 3 grandes décisions avait été prises.
1 retrouver l'Empereur en envoyant tout les escadrons de la Garde vers le sud, excepté les dragons qui pouvaient se battre à pied en ville.
2 contrôler tout Polotsk et si les insurgés se montraient trop entreprenant on se replierait vers l'ilôt du palais, déjà les officiers de chaque compagnie connaissait au moins deux voie de retraite vers le palais.
3 rencontrer la gendarmerie et tirer tout ça au clair. Arghentur et Ferrey devait se charger de cette partie de cette mission.


-Ferrey on repart, mes cuirassiers vont retrouver vos hussards et les chasseurs encore indemnes nous serviront d'escorte car cette histoire peut nous réserver des surprises même venant de la Gendarmerie.

Les deux officiers accompagnés de 18 chasseurs partirent pour le campement de la Gendarmerie afin de trouver le Juge Supreme ou un officier pour éclaircir cette affaire.
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Message par Didier Lacoste » Mar Nov 10, 2009 7:53 pm

Chaudard a écrit :[b]"Chaudard quittait les russes et les royalistes avec environ 250 hommes en direction de Polotsk, la route allait prendre toute la nuit, il fallait d'abord traverser les lignes françaises. Je décidais de passer par le point de jonction entre les hommes du IVème Corps et de la BI, le passage s'est fait sans qu'une arme soit dégainée. En effet, des troupes se battaient entre elles des républicains contre des Impérialistes, quelle opportunité pour moi de passer sans me faire repérer. La route vers Polotsk était encombrée de troupes qui se demandaient quoi faire, si ce Tyran était réellement mort, l'incertitude et la panique étaient présentes dans l'esprit de tous ses soldats.
J'arrivais aux portes de Plotsok à la fin de la nuit, mais un barrage de Gendarmerie et quelques hommes de la Garde empêchaient tout accès à la ville. Nous allions devoir combattre pour entrer dans la ville et 250 hommes ne sont pas suffisant, il va falloir lever des troupes alentour.
Bon sang pourquoi les russes ne nous ont pas aider!


de castillon avait regardé partir chaudard,
quelque chose le génait.
il connaissait cet officier et savait qu'il était un homme de droiture et d'honneur.


regardant tchekov et st hilaire, il dit:

je vais voir avec rouskoff pour dégager mes troupes et les envoyer aux abords de la ville.
d'ici là, nos espions nous donneront les informations necessaires.
s'il y a moyen de faire cesser cette guerre au plus vite, je veux en être et cela ne sera pas uniquement grâce aux français.

tchekov,

tu viens avec moi ?

général st hilaire,
vous pouvez faire en sorte de permettre notre jonction avec l'officier chaudard ?

sans attendre les réponses, de castillon se leva et fit appeler son adjudant pour donner ses directives.
le temps qu'il arrive, ses 2 amis avaient le temps de se prononcer.
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Message par vétéran Georges Pontmercy » Mar Nov 10, 2009 8:33 pm

-Georges, il est là, lança Mathieu Dumas en passant la tête dans la tente de son supérieur.
-Fais le entrer s'il te plaît.

Un homme au visage masqué par un col montant jusqu'à l'arrête du nez et un tricorne vissé sur sa tête pénétra à l'intérieur du pavillon, un colis enveloppé de toile cirée sous le bras. Après une franche poignée de main accompagné d'un intense regard, il le déposa sur le bureau où trainaient quelques missives, la majorité étant par terre. Pontmercy n'aimait pas classer son courrier.
Le journaliste défit le paquet, et parcouru du regard la une de ce qui semblait être un journal.


-Parfait, laissa t il échapper à mi voix. Relevant la tête, il dit un ton au dessus: tu peux lancer l'ordre de diffusion. Bon boulot.

Hochant la tête, l'homme s'en alla et fit la tournée de ses contacts. Le lendemain, chaque régiment reçu un exemplaire de la "gazette révolutionnaire", dans laquelle s'étalait en une:

Troubles en France !

Nos contacts restés au pays nous informent que plusieurs attentats ont été perpétrés sur, entre autres, les personnes de Fouché et Talleyrand, piliers du régiment impérial. Alors que le premier a été violemment poussé du haut des escaliers des Tuileries, le second a carrément été agressé en pleine rue St Niçaise.
Les agresseurs, qui ont atteint leur but, n'ont pas été pris vivants: le premier a pu s'échapper et le deuxième a été tué par les gardes du corps du ministre de la police alors qu'il scandait "vive la nation".

Ces deux morts, survenues à un moment critique pour l'auto proclamé empereur des Français, entrainent de nombreux mouvements populaires dans le pays de la Révolution. De proclamations démocratiques et des attaques de bâtiments impériaux sont, toujours d'après nos sources, légions et se répandent peu à peu dans tout le pays, la rumeur enfle à tel point à tel point que nous ne pouvons que vous l'annoncer, soldats et officiers: l'empire est tombé, la France est devenue, comme l'ont rêvé nos pères, une république !

Des bataillons de la Gendarmerie Impériale sont attaqués par la Garde Nationale, au nom du roi en Vendée, à celui de la nation partout ailleurs. Les préfectures sont menacées dans tout le pays, les citoyens lançant des pavés sur les carreaux et incendiant les bâtiments officiels.

Ces mouvements opèrent au sein de la Grande Armée, les corps d'armée se soupçonnant les uns les autres, les impériaux tentant de conserver le pouvoir par des exécutions sommaires menées à l'aide de la Gendarmerie.
Le ci devant empereur lui même a, de source sûre, succombé à un attentat lors d'une revue de ses troupes.

Le 18 brumaire s'est reproduit en sens inverse: alors qu'il y a 13 ans, un tyran abattait la démocratie, ce 9 novembre 1812 en a vu le rétablissement grâce à l'aide du bienveillant Tsar qui apporte son soutien à la nouvelle République Française: Paris est tenu par les mêmes hommes qui ont fait 1789, et la France est revenue à ses vraies valeurs.


Voici ce que tentent d'imposer aux subalternes du défunt Orge de Corse, à n'en pas douter avec succès, les glorieux révolutionnaires qui ont mis fin à cette guerre afin de propager jusque dans l'armée cette fièvre républicaine qui s'est emparée de notre pays:

I/ Organisation de la Grande Armée
Art 1er : Le Code Militaire de la Grande Armée a une portée générale, s’appliquant à l’ensemble des Officiers, Soldats et Représentants de l’Armée Impériale. Chacun se doit de connaître le Code Militaire et d’en respecter le contenu.

Art 2 : La Grande Armée est commandée par Sa Majesté Napoléon Ier, Empereur des Français et Roi d’Italie, ainsi que par l’État-Major Impérial auquel a été délégué de nombreuses compétences et pouvoirs.

Art 3 : La Grande Armée se divise en Divisions, Corps, Régiments, Brigades, l’ensemble formant un tout homogène et cohérent, au service de Sa Majesté Napoléon Ier et de l’État-Major Impérial.

Art 4 : La Grande Armée est composée d'Officiers Généraux, d'Officiers Supérieurs, d'Officiers enrégimentés et d'Officiers dit "indépendants".
Elle est organisée, et selon la hiérarchie militaire, de la manière suivante:
- Officiers Généraux: Officiers d’État-Major, Juge Suprême,
- Officiers Supérieurs: Chefs de Front, Chefs de Régiment, Seconds de Régiment, Membres du Commissariat, Instructeurs.
- Officiers Subalternes: Officiers enrégimentés et Officiers dit "indépendants", sans fonction officielle.

Art 5 : La Grande Armée est composée de troupes françaises mais également d'origines étrangères; toutes, par leur entrée dans la Grande Armée, ont prêté serment de suivre les ordres et la volonté de L'Empereur Napoléon Ier,Empereur des Français et Roi d’Italie, ainsi que les ordres de son État-Major Impérial.

II/ Organisation et nomination de l'Etat Major Impérial


Art 6 : Les Chefs de régiments, les seconds des régiments et les chefs de fronts forment la Haute Assemblée.

Art 7 : L'Etat Major Désigné,composé de deux membres, est élus par la Haute Assemblée.
Ces deux membres sont élus à la majorité absolue (la moitié plus une voix). Le mandat est d'une durée d'une campagne, reconductible une fois.

Art 8 : L'Etat Major Elu, composé de trois membres, est élu par les officiers subalternes à la majorité relative. Le mandat est d'une durée d'une campagne, reconductible une fois.
Chaque officier ne vote qu'une fois et donc pour un-e seul-e candidat-e.

Art 9 : L'Etat Major Elu et l'Etat Major Désigné nomment parmis eux le Commandant des Armées.
Les deux Etats Major et le Commandant des Armées forment l'Etat Major Impérial placé sous les ordres directs de Sa Majesté l'Empereur Napoléon.

Art 10 : L'Etat Major Impérial décident de la stratégie générale et des différentes directives à donner aux Chefs de front.

III/ Du rôle des chefs de front.

Art 11 : Les chefs de front sont nommés par l'Etat Major Impérial et peuvent être révoqués par celui ci ou par l'Empereur. Les chefs de front sont nommés au maximum pour une campagne. Deux mandats

Art 12 : Les chefs de fronts sont chargés de la communication entre les régiments placés sous ses ordres et doivent veiller à l'application des ordres de l'Etat Major Impérial.

IV/ Du rôle du Major général

Art 13 : L'Etat Major Elu nomme un Major général. Le Major général ne peut occuper des fonctions dans la Justice et dans l'Etat Major Impérial.
L'Etat Major Elu peut révoquer le Major général en cas de manquement à ses devoirs. Le mandat est d'une durée d'une campagne, reconductible une fois.


Art 14 : Le Major général est chargé de communiquer dans les bureaux de "l'Etat Major" les ordres et les stratégies prises par l'Etat Major Impérial. Il est chargé de répondre aux questions des officiers subalternes.

V/ Du rôle du Juge suprême

Art 15 : Le Juge suprême est élu par la Haute Assemblée. Le mandat est d'une durée d'une campagne, reconductible une fois.

Art 16 : Le Juge suprême est chargé de faire respecter la loi dans la Grande Armée. Il peut nommer deux Juges de la Cour Martiale. Ceux ci ne peuvent occuper la fonction de Major Général et aucune fonction dans l'Etat Major Impérial.

VI/ Du rôle des chefs de régiments et des seconds.

Art 17 : les chefs de régiments sont élus à la majorité absolue en deux tours (si besoin).
Les dates des votes sont décidées par ses propres membres.

Art 18 : Les chefs de régiments nomment un second.
Les chefs de régiment et les seconds forment la Haute Assemblée.

"pontmercy ne cherche que le pouvoir. ce personnage n'a aucune limite dans son ambition aucune moralité. je prevois des jours tres sombre a la CDR si il continu a sevir. Avec L*** je les vois bien avoir conclue un pacte pour prendre le pouvoir a CDR"
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Message par vétéran Tchekov » Mar Nov 10, 2009 9:32 pm

Le colonel n'attendit pas la réponse de Saint Hilaire.

Didier attendez, je vous suis.

Tchekov emboita le pas de son ami et ils arrivèrent à leur chevaux ou les attendaient leurs escortes.

Alors qu'ils allaient partir, un cavalier arriva au galop. Tchekov reconnaissant une de ses ordonnances fit attendre le groupe.

Mes respects messieurs ! Colonel, nous avons reussi à obtenir des informations à propos d'un scribouillard de la gazette. Voici un document qu'il compte distribuer.

L'homme tendit un journal froissé au juge. Celui-ci pris qelques minutes pour lire le document.

Effectivement. Ce Pontmercy n'a pas froid aux yeux. Cela dit ! Il n'est pas complètement idiot.... Il n'a pas signé son brulot.

Il tendit le document à De castillon.

Je pense qu'il est effectivement temps de mettre notre grain de sel. Chaudard avait raison. Allons voir Rouscoff.

Le groupe lança les chevaux au galop pour rejoindre le campement des Baggovout.
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Message par Arnaud nicolas » Mer Nov 11, 2009 12:42 am

La nouvelle constitution est proclamée et commence dors et déjà à paraitre dans les divers régiments.

Cependant il fallait faire vite, la situation était instable tant que l'empereur serait potentiellement en vie.

A polotsk après l emassacre d'une grande partie de la gendarmerie d'élite, le capitaine de la 35eme légion avec ses hommes gagna le palais où était déjà masser l'ensemble de la garde.

Il pu passer sans encombre avec les juges transportant les papiers saisis aux bureaux de la gazette. De la même manière ils allaient prendre des nouvelles de leur supérieur le juge Bailly.

Les 6 personnes furent introduites juque devant la porte de la chambre où était le juge suprême. Larrey en sortit et déclara que jean Bailly s'était réveillé déjà depuis trois heures, mais qu'il demeurait encore faible. cependant vu la gravité de la situation, celui-ci désirait s'entretenir au plus vite avec ses subordonnés pour prendre les mesures nécessaires.

Les juges se hatèrent de préparer leur rapport à la fois le plus concis et précis possible pour ne pas trop fatiguer le juge supreme.


Dans le Nord, Le major Arnaud nicolas continuait sa progression vers Pontmercy et espérait pour voir rallier ces troupes afin de former un noyau solide d'une prochain armée de la République. Mais malgré les espérances, le Tsar allait-il accepter une République? la monarchie était ce qui était le plus défendables pour tous les osuverains de l'Europe. Et l'Angleterre ne tarderai pas à entrer dans le jeu politique vu la situation. Il ne fallait pas hésiter, la force de l'armée française résidait dans son union, mais les gendarmes d'élites étaient un peu trop collant. La nuit lui apporta une solution.



Capitaine jean, la batterie Fraternité est bien à coté des deux autres bataillons que je commande?
-Oui Major, et nous avons repérés des russes.
-Excellent, les gendarmes d'élites vont devoir être placé avec le 1er bataillon que je commanderai en tête.
Si jamais les gendarmes refusent d'avancer avec moi, vous devrez les faire prisonnier et les arrêter pour lacheté face à l'ennemi. S'il faut tirer, faites le, leur appartenance à la garde ne me fait pas croire qu'ils changent d'idéologie. Prévoyez également de pointer les canons vers leur pett détachement. au cas où.
-Bien Major, nous attaquons maintenant?
-oui, de suite.

en l'espace d'un quart d'heure, le bataillon fut mis en marche, la pleine lune permettait de voir comme en plein jour. Cependant, aucn tambour, aucun cor, aucune musique ne retentissait. Arrivé à 200 mètres d'un bataillon de grenadiers russes, le bataillon français fit un feu de rang sur le campement provisoire des grenadiers russes.

L'artillerie ayant pris pour repère les flammes du feu de camp pu aisément aligner la hausse et ouvrir à son tour le feu.

La situationé tait favorable, et le bataillon avec les gendarmes d'élites chargèrent à la baionnette pour disperser le reste des grenadiers russes totalement surpris par cete attaque soudaine.

Dans la mêlée, le major Arnaud nicolas avait prévenu les sous offficiers de faire en sorte de rester en arrière des gendarmes d'élite en décrivant un arc de cercle autour d'eux.
Les gendarme se sentant seul devant, ayant pris de l'anvance dans la chasse aux grenadiers se retournèrent vers la troupe qui les regardait, l'arme au pied.
Dans sa longue, le capitaine jean pouvait observer la scène et pouvait distinguer les silhouettes des gendarmes.


-Messieurs les gendarmes, lança le major Arnaud nicolas, vous êtes français comme nous, nous savons tous ce qui se passe en ce moment, sachez bien que nous avons besoin d'union et qu'il se peut que les russes que nous combattions demeure nos ennemis demain encore, même si nous avons tous appris que l'empereur avait disparu et que l'espoir de le retrouver sain et sauf est minime.
Vous êtes de la garde, vous etes la gendarmerie d'élite, vous avez porté des représentations d'unité délite de l'élite, mais hélas, vous vous êtes définitivement coupé de la gloire que vous accordait la troupe. Messieurs, le choix aujourd'hui vous appartient, sachez seulement, quant on a le choix entre la vie et la mort il faut toujours choisir la vie.

Le lieutenant et le capitaine des gendarmes d'élite restèrent de marbre, ils étaient pris au piège, coincés entre le bataillon français et les grenadiers russes qui ne tarderaient pas à aller alerter les fusiliers un peu plus au nord.
Le capitaine, et le lieutenant, tous deux assez jeunes, mais vétérans d'un combat en Espagne, n'eurent pas la prétention de trahir leur serment. Les fusils étaient déchargés, et un seul mouvement brusque et s'en était fini, une charge à la baionnette, tout aussi héroique était indégnablement vouée à l'échec, mais la rédition n'était pas envisageable.
Le capitaine saisi son pistolet d'arçon, son intention était d'avancer avec ses hommes vers le Major et de lui tirer dessus en espérant faire mouche, mais il était assez loin, mais assez gonflé pour être devant ses hommes, trop sûr de lui.

-Gendarmes, s'écria le capitaine, croisez la baionnette! Ces traitres n'ont en rien à être gratifié du titre de français!
-Si pour vous un français est celui qui vend sa liberté à un homme, alors en effet, aucun des soldats ici présent n'en est un! Lui rétorqua le Major

Et le capitaine de gendarmerie de dire:

-Pour l'empereur et roi des français! Chargeeeeez!

Les gendarmes avancèrent bien la baionnette en avant mais pas avec une ferveur des plus marquante que l'on pouvait attendre de la garde.
Par réflexe, les fusiliers du bataillon du major croisèrent également la baionnette. Le major sortit son sabre, mais refusa de porter la main sur son pistolet, et restait toujours devant ses hommes à 6 pas.
Le capitaine avait bien l'intention de faire feu sur le major. il sortit son pistolet, l'arma et le pointa, mais ce un peu trop lentement, un sergent major et un caporal des fusiliers virent cela, couchèrent en joue vers le capitaine et firent feu. une balle renversa le bonnet à poil du capitaine, la deuxième toucha un gendarme sur le coté gauche du capitaine.

L'ensemble du bataillon mit alors en joue vers les gendarmes qui stoppèrent net leur avance. Le capitaine de gendarmerie n'avait visiblement plus l'intention de tirer. Le major Arnaud nicolas ne voulant pas courrir à un massacre leva son sabre sur lequel il avait placé son bicorne.

Le gendarme touché gémissait, un de ses amis lacha son fusil et s'occupa de lui.

-Acceptez d'être prisonnié capitaine, vus épargnerez la vie d evos hommes et pourrez continuer la lutte pour l'empereur si tenté que vous estimiez que la guerre qu'il mène est nécessaire pour la France ou pour sa couronne.

Le capitaine frémit d'indignation, releva son pistolet et tira sur le major.
au moment où le bassinet de son postolet s'enflamma, l'ensemble du premier rang du bataillon ouvrit le feu sur les gendarmes.
Le major Arnaud nicolas tomba, la balle du pistolet l'ayant atteinte sur la partie gauche du cou. La blessure était très impressionnante, et il n'aait eu la vie sauve que grace à l'épaisseur du collet de l'habit veste en drap de laine. Mais il perdait beaucoup de sang. Il eu le temps de dire à un sous lieutenant à ses coté de lui dire de faire grace aux hommes encore vivants.

Le feu de rang avait fauché les gendarmes d'élites. ceux du premier rang étaient renversés, morts, mais les autres étaient blessés, le lieutenant des gendarmes sembla être indemne, mais le capitaine fut tué lors de la salve.


Le major Arnaud nicolas bien que blessé savait qu'il fallait continuer à progresser vers Pontmercy, ce serait chose faite dans deux jours, le 22 brumaire, il aurait rejoint Pontmercy... Mais serait-il apte à continuer de commander?

Les gendarmes sont un danger pour le pays, et ls soldats, l'empereur le devenait également, peut etre sortirait-il quelque chose de bon de cette révolution, hélas les nouvelles de Paris irait-elle dans le bon sens? Les rumeurs venant de Polotsk n'étaient pas non plus bonnes. Les contacts avec les russes dans ce secteur étaient au poitn mort, impossible de dialoguer dans une situation ou aucun des deux camps ne sait qui va prendre l'ascendant dans une situation tactique complètement obscure. 2 parties d'échecs désormais se jouaient en paralèlles et de surcroit, les deux se jouaient dans l'obscurité totale....
Chef du 30ème RI
Ier Ca
ex Chargé de mission de la Iere Armée

Officier de la Légion d'élite de Gendarmerie de la Garde Impériale.

et vive la République!
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Arnaud nicolas (Mat. 16191)
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Message par vétéran Chaudard » Mer Nov 11, 2009 11:47 am

Je m'avançais en tête de mes troupes, le drapeau tricolore à côté de moi, j'ordonnais à mes troupes de marcher en ligne, nous allions prendre d'assaut la porte sud de Polotsk, certes nous étions un peu plus nombreux que la centaine de gendarmes et de Gardes bien entrainés.

"Tambour Major, jouez moi la Marseillaise, en espérant que cet air réveille le patriotisme de ces hommes et que l'on échappe au combat fraticide!"

Le tambour jouait les première notes et ma troupe entonnait notre hymne, nous avancions sans crainte, nous étions dans notre bon droit, nous défendions la France contre le despotisme et la tyrannie. Je donnais l'ordre de nous arrêter à une cinquantaine de mètre du barrage, en face les gendarmes et les gardes réunis étaient prêts à faire feu sur nous mais aucun de ces hommes ne bougeaient, ils attendaient un ordre. Je décidais de prendre la parole, pour montrer mon pacifisme, j'abondonnais devant mes hommes mes pistolets et mon sabre et je m'avançais vers ce barrage un morceau de linge blanc à la main.

"Officiers gendarmes, officiers de la Garde, je viens parlementais avec vous. Pourquoi êtes vous encore fidèles à un mort? L'Empereur n'est plus, sachez-le, il est mort, rejoignez nous, la Nation a besoin d'hommes comme vous. D'autres combats vont nous attendre pour défendre notre pays. Evintons de faire couler le sang de la France. Laissez nous rentrer dans Polotsk au nom de la France!"

Aucune réponse ne venait de leur part, une atmosphère pesante et lourde. Les hommes d'élite ne bougeaient pas et étaient toujours prêt à feu.

"Bien Messieurs, je vous ai donné une chance de vous rendre pacifiquement et de ne pas faire couler le sang de France. Adieu Messieurs!"

Je retournais vers mes hommes, je reprennais mes armes, la partie allait être serrée, nous étions deux fois plus nombreux mais moins expérimentés. Le combat allait être des plus sanglants.

"Pour la Nation! A la chaaaaaaaaaarge!" hurlais je de toutes mes forces.
Mes hommes s'élancèrent vers la barrage, une première salve fut tirée de la part des assiégés, une dixaine d'hommes dans mes rangs tombaient, puis une autre salve, où je fus touché au bras et quelques hommes de plus tombés, nous atteignons enfin le barrage. Les gardiens de la porte sud n'eurent pas le temps de recharger, le combat au corps à corps commençait, les lames de sabres s'entrechoquaient, les baillonnettes tranchaient les corps, beaucoup d'hommes sont tombés pour la Nation ou pour l'Empereur. Mes hommes se comportaient comme des braves et les hommes d'élite voyant leur nombre se réduire comme peau de chagrin décidaient de se rendre. Le combat a causé de lourdes pertes dans les deux camps, une centaine de mort au total. Je demandais à mes hommes de surveiller les prisonniers qu'aucune action soit faite contre eux et de refuser tout accès à la ville.
J'ouvrais enfin les portes de Polotsk avec un jour de retard, je souhaitais que le plan en ville est fonctionné, je voyais sur les murs des affiches placardées, je m'approchais et je lisais le texte affiché.

"Nom de Dieu, ça a marché!" Criais je de toute mon âme.

Quand un de mes hommes m'alertait de la présence de cavaliers russes, un trentaine de cavaliers avec un drapeau blanc.

"Des russes? Vous êtes surs? Les partisans ont changé d'avis? Grand Dieu! Nous allons réussir! Ne tirez surtout pas! Laissez les venir!"

Les cavaliers russes avançaient jusqu'aux barrages, quelle surprise ce fut pour Chaudard quand il vu les officiers en tête du cortège descendre de leurs montures.

"De Castillon? Tchekov? Que faites vous ici? Voyez ce texte messieurs! La République est proclamée, l'Empereur est bien mort comme je vous l'avez dit. Nous devons aller à Letobourg rejoindre les autres conjurés. Me suivez vous?"
La Liberté appartient à ceux qui l'ont conquise
André Malraux
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vétéran Chaudard (Mat. 21253)
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