LE 18 brumaire la république vengée! L'Empereur a été tué

[vétéran Arghentur (Mat. 13306)]

Arghentur remit de ses blessures mais toujours alité fit appeler Ferrey. L'Empereur de retour il avait repris l'EMI en main ainsi que la situation maintenant plus rien ne lui importait que de repousser les Russes et de les vaincre tout en purgeant la Grande Armée des traîtres discrètement afin que cela ne soit mentionné dans le moins de mémoire possible pour la postérité.
Arghentur demanda des nouvelles à ses adjudants :

-Alors où en sommes nous ?
-La Garde a repoussé tout les conjurés hors de Polotsk, l'Empereur a réuni l'EMI et donné des ordres afin de reprendre notre marche contre les Russes la situation au nord est confuse car les Russes ont profité de l'absence de troupes française pour lancer des unités dans toutes les directions.
-La Garde a t'elle repris le chemin du front ou l'Empereur la tient il en réserve ?
-Elle est en réserve et se repose, nous avons perdu beaucoup d'effectifs dans cette sanglante bataille de rues beaucoup de vétérans sont morts on veille à les remplacer n cherchant des vétérans de la campagne de Prusse au moins.

La conversation prit fin lorsque Ferrey entra.

[vétéran Pierre de Jehay (Mat. 29712)]

[Belgique: Liège]

Durant la première campagne de Russie, je dus rentrer au pays, appelé par le dirigeant de ma citée, le Prince Evêque de Liège.
La colère gronde dans les grandes villes des anciennes provinces unies.

Jamais nous n'avions subit autant de honte que lors de l'invasion révolutionnaire française que nous avions, pourtant, accueillis avec beaucoup d'espoir.
Le petit Caporal, avait su remédier à cela en nous acceptant comme les plus fidèles alliés de l'Empire, faisant partie de celui-ci sans aucune restriction.
Un grand espoir de voir enfin nos villes être indépendantes, une identité belge reconnu de tous, un pays uni qui serait le nôtre...voilà ce que nous attendions de l'Empire...de l'Empereur.

Mais l'attente est longue, trop longue pour certain haut dignitaires; accusant l'Empereur et la France, de ce servir de nous, de nos hommes comme chaire à canon.
La corde est tendue à son maximum, un rien pourrait la briser, et retourner les belges contre l'Empire; sans compter les renards d'anglais qui payent et soudoient l'aristocratie belge...

Après plusieurs mois passés à attendre, une nouvelle offensive éclata en Russie.
Faisant partie de la jeune garde impériale, je reçus des ordres de marche, de mon supérieur Arghentur, vers l'Est.
Le Prince Evêque de Liège me mit en garde; le vent pourrait changer de direction; il connaissait que trop bien mon penchant pour l'Empereur et mon amour de la Garde Impériale:...."Mon cher Sous-lieutenant de Jehay, le temps viendra très prochainement où un choix nous sera demandé de faire;...gardez en mémoire le cœur de votre citée, le cœur des liégeois;...trahir certes, ces le prix à payer pour la liberté, pour la nation nouvelle...."

[rouskoff (Mat. 16297)]

Au camp des Baggovouts la stuppeur était de mise aprés ce baiser fougueux du Farfelu "Rouskoff" commandant de ce regiment atypique au Major Pontmercy..
Le temps semblait arreter attendant la réaction du Major, tandis que le Major Rouskoff mettait pied à terre devant sa tente et lui faisant de venir.

[vétéran Georges Pontmercy (Mat. 12207)]

Estomaqué Georges resta de longues secondes hébété. Un tel acte, en temps normal, eut valu un duel à n'importe qui. Mais il fallait être diplomate, aussi il sourit et alla prendre Rouskoff dans ses bras, lui montrant qu'il n'avait pas peur du contact.
Ce faisant, il lui glissa d'une voix douce à l'oreille:

-Je vous jure que si vous recommencez je vous occis. N'allez pas croire que je me traînerai à vos basques en bon lèche cul tout en vous suppliant parce que j'ai besoin de vous, je ne suis pas un des chiens qui mendient leur vie et troquent leur honneur. Je pardonne vos coutumes mais j'y préfère ma fierté.

S'écartant de son vis-à-vis, il reprit d'une voix plus forte, toujours souriant:

-Je vais vous suivre, j'ai pu sentir une bonne odeur de tabac et j'espère que vous en aurez pour moi. Je suis heureux de voir que nous collaborerons avec quelqu'un de si démonstratif, ça me change de l'atmosphère guindée de l'Etat Major Français.

Il se tourna vers ses soldats, eux aussi choqués et se demandant à quoi ils allaient avoir le droit en restant au milieu des soldats probablement moins civilisés que leur chef exubérant. Pontmercy chercha du regard son aide de camp, et ne le trouvant pas hurla à pleins poumons:

-FRED !
-Ouipatron ! fit celui ci en accourant, une chope d'alcool à la main.
-Tu m'accompagnes. Les autres, vous avez quartier libre ! Rappelez vous mes consignes et faites moi honneur.
-Dis donc major, tu te ramollis, t'as vu ce qu'il t'a...
-Ta gueule Fred. Et pas un mot à ma femme. Je suis à vous Rouskoff !

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

J'attendais le retour de De Castillon sous sa tente avec grande inquiétude, des cavaliers français si proche d'un Etat Major russe est une chose assez dangereuse. Est ce juste des éclaireurs? Une attaque massive française a-t-elle percée les lignes russes? Comment savoir pas un seul homme ne parle le français ici. J'étais assis sur le fauteuil de Didier mon menton posé sur l'un de mes poings et j'observais cette carte d'Etat Major où je ne comprenais qu'une chose, mes amis encore combattants allaient subir une énorme offensive et je pensais que j'en reverrais que très peu à la fin de ce conflit.
Les heures passaient et toujours aucune nouvelle de De Castillon, je faisais les cents pas dans cette tente qui n'était en fait qu'une petite prison pour moi, je voulais sortir quelques fois pour voir si les troupes russes arrivaient et si ils avaient des prisonniers mais les gardes russes me barraient la route à chaque fois.
Alors que je regardais de nouveau cette carte, j'entendais l'hénissement et le trot des chevaux, mais il y en avait beaucoup plus que lors du départ de De Castillon. Je m'approchais de l'entrée car les soldats russes m'empêchaient toujours de sortir, j'entendais la liesse des soldats et surtout du français, me voilà rassurer. Il a tenu sa promesse, il en a fait des prisonniers et pas des cerceuils.
"La France te remercie mon ami." songeais-je.
Je regardais alors à l'extérieur et je n'en croyais pas mes yeux des milliers de français libres encore avec leurs armes, je ne voyais aucun signe distinctif, de quel corps pouvaient-ils venir? Mon regard se portait sur le chef français à côté de Didier, je n'arrivais pas à le distinguer.
"Mais bon sang, montre toi mieux!" hurlais-je en sa direction.
Bien entendu, il ne pouvait m'entendre. Je voyais le Major Rouskoff les accueuillir et surtout embrasser sur la bouche mon compatriote et c'est là que j'ai reconnu ce bon vieux Georges. Rouskoff avait choisit le bon pour lui adresser cette coutume, j'en riais à pleine gorge.
Je les voyais qui se diriger tous les deux vers la tente du Major Rouskoff, Didier quand à lui venait vers sa tente, je lui faisais signe et je l'attendais impatiement pour savoir ce qui l'en était.

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

de castillon vint retrouver chaudard:

mon ami,

Georges Pontmercy vient d'arriver avec ses troupes.
il est actuellement dans la tente de rouskoff.

viens avec moi, je vais te mener à eux.

c'est incroyable et irréaliste, tant de russes et de français à partager un campement commun en gardant leur arme avec eux.

nous sommes dans le "bon droit" mon ami, notre démarche est celle de la paix et cela se vérifie.

allez, viens, connaissant rouskoff il a commencé à entamer la bouteille de vodka de 35 ans d'âge qu'il reservait pour ce genre d'événement.

en sortant et s'adressant aux gardes en factions,

soldats,

allez chercher l'aide de camp de l'officier chaudard et menez le à la tente du major rouskoff.

se tournant vers chaudard:

pour la durée de ta présence en ce lieu, ce camp est aussi le tiens.
j'ai ce matin, fait monter une tente proche de la mienne et tu vas pouvoir demander à ton aide de camp d'y préparer tes quartiers dès ce soir.
je viens d'ordonner la même chose pour Georges Pontmercy, mais lui sera placé près de la tente de rouskoff.

par contre, aucune nouvelle de notre général st hilaire !

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

"Merci de cette hospalité Didier, c'est un honneur d'être dans ton campement, comment pourrais-je te remercier? Comment la France pourra-t-elle remercier la Russie de l'hospitalité qu'elle offre aux conjurés.
J'ai une énorme dette envers toi, il me semble que je n'arriverais jamais à la combler." disais-je en serrant la main à Didier.
"J'ai cru voir Pontmercy dans le campement, je suis ravi qu'il soit en vie. Je me demande bien ce que sont devenus les autres, tes espions ont-ils des nouvelles? Ou Georges peut être? Amène moi à ton Major, il doit nous attendre."
Didier me montrait le chemin, je voyais un garde amener mon bon vieux Blanchet vers la tente de Rouskoff. Mais autour de nous, des scènes de joie et de paix étaient célébré par les deux armées. L'amitié Franco-Russe allait-elle enfin renaître de ses cendres tel un phénix. Des uniformes bleux et verts bras dessus, bras dessous entrain de boire et chanter ensemble. L'espoir de voir une Europe en paix et unie vivait sous mes yeux, certes elle vivait pour une courte durée, mais elle vivait.
Nous entrions dans la tente du Major Rouskoff, je saluais Rouskoff comme si il s'agissait d'un de mes officiers supérieurs et je voyais Georges, je m'empressais d'aller le saluer mais pas de la façon russe en lui serrant la main à la façon occidentale.
"Content de te voir en vie Georges, j'aurais pas mal de questions à te poser par la suite. Mais écoutons d'abors ce que nos amis russes nous proposent."

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

officiers fançais comme officiers russes étant dans la tente,

de castillon s'adressa à son chef.

Major rouskoff,

dois-je envoyer une estafette chercher notre Minitre de la justice ?
avez-vous des nouvelles du général st hilaire ?

dois-je rester en votre tente ou dois-je vous laisser?

[rouskoff (Mat. 16297)]

Rouskoff trinquait déja avec Georges Pontmercy comme l'avait imaginer Didier, il se retourna en tendant deux verres bien remplis à ces deux officiers qui venaient de rentrer et il s'adressa à Didier et à Chaudard.
"Mes amis il n'aurai été possible d'imaginer de tels moments sans vous, quand à ce qui d'aller chercher Tchekov, croyez moi il viendra trés bientôt butiner le goulot de cette bouteille, il renifle la vodka comme s'il s'agissait d'une fleur pour une abeille..hahahaha!!!"

"Allons il suffit de plaisanter, Major Pontmercy comment cela se passe t'il ? la situation a t'elle dégénéré?? et quel est la suite de votre démarche? prendrez vous les armes contre vos fréres à présent??"

"Nous avons un peu de temps afin de définir nos priorités dans cette affaire, Saint Hilaire est en passe d'obtenir une audience, il nous donnera bientôt l'écho rencontrer à la cour"

[Saint-Hilaire (Mat. 52)]

Le Commandant Général des Forces Russes Saint-Hilaire arriva en compagnie de ses 200 grenadiers aux abords du camp Baggovouts.
Bien des rapports lui ont demandé d'aller voir le Tsar puis de venir ici pour une affaire de la plus haute importance. Il revenait donc tout droit de Moscou où il avait reçu les consignes du Tsar. Il allait donc falloir négocier des conditions maintenant.

Saint-Hilaire remarqua les cuirassiers français, d'un geste il ordonna à sa garde de grenadier de se mettre en position.

Ces français n'avaient certes pas l'air agressif mais on n'est jamais trop prudent.

Saint-Hilaire attenda aux abords du camp que le garde aille chercher ses commandants.

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

une estafette entra dans la tente du major rouskoff.

chef de bataillon de castillon !

voici une missive de votre adjudant.

après lecture:


Messieurs, je vais devoir vous laisser.

le général st hilaire est aux abords avec ses troupes.

je vais le rejoindre et le conduire en ce lieu.

mes respects Messieurs et à bientôt.

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

à la tête de sa cavalerie,

de castillon rejoignit l
st hilaire.



général, mes respects.

le major rouskoff, les officiers g. pontmercy et chaudard vous attendent en la tente du chef de régiment baggovout.

veuillez me suivre, la zone est sécurisée.

le campement pour vos hommes est dressé. ils ont le ^gîte et le couvert.

[Saint-Hilaire (Mat. 52)]

Saint-Hilaire salua l'officier de Castillon puis renvoya ses hommes et les laissa aller dans leur tente respectif, à l'endroit prévu pour eux par leurs camarades Baggovouts. Cependant dix hommes ne bougèrent pas et restèrent en garde près de Saint-Hilaire.

Didier, si vous le permettez, ces dix hommes nous escorterons jusqu'à votre tente.

Saint-Hilaire préférait toujours rester méfiant en présence de français. Eux qui envahissaient la Russie et que depuis des mois, il s'efforçait de combattre du mieux qu'il le pouvait.

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

Saint-Hilaire salua l'officier de Castillon puis renvoya ses hommes et les laissa aller dans leur tente respectif, à l'endroit prévu pour eux par leurs camarades Baggovouts. Cependant dix hommes ne bougèrent pas et restèrent en garde près de Saint-Hilaire.

Didier, si vous le permettez, ces dix hommes nous escorterons jusqu'à votre tente.

Saint-Hilaire préférait toujours rester méfiant en présence de français. Eux qui envahissaient la Russie et que depuis des mois, il s'efforçait de combattre du mieux qu'il le pouvait.

il n'y a pas de soucis mon général,

vos hommes peuvent vous accompagner.

vous pouvez même en désigner d'avantage.

veuillez me suivre,

le major rouskoff et nos amis français attendent votre venue.

ne touchez pas votre sabre, vous êtes ici en terrain sécurisé.

[Saint-Hilaire (Mat. 52)]

Dix hommes suffiront amplement, nous sommes tout de même dans un campement russe.

Je vous suis Chef de Bataillon de Castillon

Saint-Hilaire emboita le pas de l'officier Baggovouts. Il voulait en finir vite avec cette histoire.