LE 18 brumaire la république vengée! L'Empereur a été tué

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Message par rouskoff » Lun Nov 30, 2009 9:50 pm

Au campement des Baggovouts les hommes étaient fatigués, tant de tensions, tant d'espoir avaient envahi les cœurs de tous avec la rumeur de la mort du "corse" à présent tous étaient abattus et semblaient sonnés debout.
Saint Hilaire pensait à la suite des événements et se préparait à quitter la tente de Rouskoff quand celui ci l'interpella enfin non il interjeta plutôt:

"Nom d'un vieille barrique vide!!! Quoi qu'il en soit toute ces manigances me dépasse, je ne suis pas un homme de lettres comme vous mais la!!!(En pointant son doigt vers la ville) à moins de 40 vestres!!! Il y à un homme qui va trouver la mort parce qu'il à cru possible que pouvait s'arrêter cette boucherie qui nourrit notre vie depuis maintenant tellement longtemps que je ne me souviens plus d'autre chose....il reprit son souffle s'appropria la bouteille qu'empoignais fébrilement la main trop tremblante du juge Tchekov et la termina d'un trait.

Puis la jetant à terre, dans un mouvement de rotation, il se tourna d'un coup face à l'ensemble des officiers présent en répétant :

NON NON NON !!! Nul homme digne de confiance ne doit mourir de la sorte!!! Didier je ne peux vous accompagnez, prend mes deux compagnies de fusilliers laisse tes hommes ils sont fourbus prend "Oulianov et Youen " ils sont sur qu'ils prennent l'ensemble de leurs bataillons...Tchekov pareillement prenez à votre compte le commandement des troupes à l'ouest du campement vous trouverez Une grande partie de nos cavaleries lancer des estafettes auprès des officiers sur place afin qu'ils se tiennent prêt.
Nous devons sauvez "Chaudard" inutile de vous dire que cette mission doit être mener de main de maitre nous avons que peu de temps et un seul essai...


Puis il sorti tassant une pipe nerveusement....
Dernière édition par rouskoff le Mar Déc 01, 2009 8:31 am, édité 3 fois.
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Message par Didier Lacoste » Lun Nov 30, 2009 11:18 pm

rouskoff a écrit :Au campement des Baggovouts les hommes étaient fatigués, tant de tensions, tant d'espoir avaient envahi les cœurs de tous avec la rumeur de la mort du "corse" à présent tous étaient abattus et semblait sonner debout.
Saint Hilaire pensait à la suite des événements et se préparait à quitter la tente de Rouskoff quand celui ci l'interpella enfin non il interjeta plutôt:

"Nom d'un vieille barrique vide!!! Quoi qu'il en soit toute ces manigances me dépasse, je ne suis pas un homme de lettres comme vous mais la!!!(En pointant son doigt vers la ville) à moins de 40 vestres!!! Il y à un homme qui va trouver la mort parce qu'il à cru possible que pouvait s'arrêter cette boucherie qui nourrit notre vie depuis maintenant tellement longtemps que je ne me souviens plus d'autre chose....il reprit son souffle s'appropria la bouteille qu'empoignais fébrilement la main trop tremblante du juge Tchekov et la termina d'un trait.

Puis la jetant à terre, il retourna puis dans un mouvement de rotation il se retourna d'un coup face à l'ensemble des officiers présent en répétant :

NON NON NON !!! Nul homme digne de confiance ne doit mourir de la sorte!!! Didier je ne peux vous accompagnez, prend mes deux compagnies de fusilliers laisse tes hommes ils sont fourbus prend "Oulianov et Youen " ils sont sur qu'ils prennent l'ensemble de leurs bataillons...Tchekov pareillement prenez à votre compte le commandement des troupes à l'ouest du campement vous trouverez Une grande partie de nos cavaleries lancer des estafettes auprès des officiers sur place afin qu'ils se tiennent prêt.
Nous devons sauvez "Chaudard" inutile de vous dire que cette mission doit être mener de main de maitre nous avons que peu de temps et un seul essai...


Puis il sorti tassant une pipe nerveusement....


pendant qu'il écoutait tchekov, de castillon se souvenait des dernières paroles de rouskoff.
il savait qu'il pouvait compter sur ses deux amis pour mener chaudard auprès du tsar.
il restait desormais st hilaire qui ne pourrait venir avant le 7 du mois, mais ses fonctions de HEM primaient sur cet acte de sauvegarde extreme.

l'important, était d'attendre et d'obtenir une possible rencontre entre le tsar et chaudard.

preserver l'ami français devenait une priorité........
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Message par vétéran Chaudard » Mar Déc 01, 2009 5:50 pm

Je quittais enfin cette ville avec le désespoir de ne pas connaitre la paix pour le reste de ma vie. Cet espoir magnifique de pouvoir rentrer chez moi, rejoindre mon épouse et mon fils venait de s'envoler. L'espoir que les deux grandes nations que sont la France et la Russie redeviennent alliées partait lui aussi en fumée. L'Empereur était encore en vie, jamais ma France ne pourra vivre en paix tant que ce despote vivra et tout ça par ma faute qui n'ai pas réussi à le tuer. Maudit soit le destin!
Je rejoignais les lignes russes entouraient des soldats du régiment du Baggovout. A cet instant, je n'avais plus aucune certitude, je ne savais pas qu'aller être mon avenir et surtout si j'allais revenir en France revoir ma famille. Ces deux jours de marche me faisait réfléchir sur mon sort, et je savais que j'étais entrain de faire une croix sur mon passé et sur les deux seuls amours de ma vie. Pourquoi avais-je fait ça? Alors que si j'étais resté dans le rang, j'aurais pu les revoir, mais ma soif de Liberté et surtout l'envie de revoir ma patrie libre et dirigeait par la Démocratie avaient pris le pas sur ma vie. Je pense que je vais le payer cher.

Nous voici enfin au campement des Baggovouts, les différents barrages russes ou français que nous avons passés ont failli me faire passer dans l'autre monde plus d'une fois.
J'entrais dans une grande tente où je voyais une grande table avec des cartes et des sièges et un visage, un visage amical et familier. De Castillon qui m'accueillait chaleureusement.


chaudard !
je suis heureux, tu es en vie !

entre, viens te reposer, je vais faire prévenir rouskoff, tchekov et st hilaire.

comment vas-tu ?

mes hommes ont-ils respecté mes ordres ?

t'es-tu senti en sécurité au sein de ma troupe ?

quelles sont les nouvelles concernant l'empereur ?


"Merci mon ami, merci de ton accueil" disais-je en m'asseyant.
"Excuse moi de m'asseoir, je suis un peu fatigué de ce périple et j'ai subit un petit passage à tabac comme tu peux voir certaines traces. Tes hommes ont bien respecté tes ordres et ils m'ont traité comme un empereur si j'ose la comparaison et ils m'ont défendu auprès des différents barrages russes. Quand à l'autre corse, il est bien en vie, je l'ai vu de mes propres yeux, c'est un surhomme, je l'ai vu tombé sous les balles des hommes du Lys, et je l'ai croisé lors de mon évasion, d'ailleurs tu peux voir que je porte encore ces vêtements que j'ai trouvé dans une maison."
Je voyais De Castillon prendre sa plume, écrire un mot et envoyait un de ses hommes.
"Et toi mon ami, comment vas-tu? Que penses tu de cette situation? Qu'en penses ton Etat Major?"
Alors que De Castillon allait me donner son avis, le Colonel Tchekov fit son apparition, après des félicitations sur la réussite de mon évasion, il me demandait des nouvelles de mes camarades.
Avez vous des nouvelles de Pontmercy ?
Je crains pour sa vie. S'il tombe dans les mains de Bailly et ses sbires, il mourra probablement.

"Cher ami, je n'ai plus de nouvelles de Pontmercy et des autres conjurés depuis ma capture, tout ce que je peux dire ces que les combats avaient pratiquement tous cessé lorsque le nabot a fait son apparition. Pour Bailly, ne craignez rien cher Tchekov, c'est un homme bon, ce n'est pas à lui que je dois ces blessures, bien au contraire, il a pansé mes plaies et interroge d'une manière assez surprenante, sans violences."
Après avoir pris des nouvelles de mes amis, Tchekov me posait les questions que je ne cessais de me poser depuis deux jours.
Mais toi Chaudard, comment faire. Veux tu passer de notre coté ? J'en doute, vu ton amour pour ta patrie et la manière dont tu nous as combattu ! Mais tu serais le bienvenue ! Sinon, il faut trouver une manière de te renvoyer la-bas sans risques pour toi !

"Je ne sais pas mon ami, je ne sais pas encore. Venir me battre à vos côtés est bien tentant et j'y ai songé, mais malheureusement j'aime trop mon pays et mes frères d'armes pour les combattre. Si je ne peux faire autrement je me battrais à vos côtés. Je ne sais pas si pourrais revoir mon pays, mon village, ma famille, mon épouse. Mon Dieu qu'ai je donc fait?"
Je commençais à pleurer la perte de cet espoir si grand, De Castillon tapotait mon épaule pour me réconforter, alors que Tchekov sortait de son uniforme une petite fiole de vodka qui m'offrait à boire.
De Castillon me disait que Saint Hilaire ne venait que dans quelques jours et que j'allais peut être voir leur Empereur, lui serait-il trouver une solution.
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Message par vétéran Tchekov » Mar Déc 01, 2009 9:37 pm

Tchekov regardait Chaudard boire lentement la vodka. Il semblait moralement atteint par sa situation. Il fallait trouver un moyen qu'il ne se retrouve pas dans les géoles Russe à la place de celle du nabot.

Pensif, le colonel imaginait une rencotre entre l'officier Français et le Tsar. Ses relations avec celui-ci devrait le permettre. Saint Hilaire n'y ferait pas obstacle et Rouscoff avait déjà indiqué qu'il était prêt à les aider. Il se tourna vers De Castillon.


Didier, peux tu me fournir du papier ?

Le juge montra une tente en précisant

Tu trouveras la-bas tout ce qu'il te faut.

Tchekov se rendit dans la tente et s'assit à la table, prenant une feuille et une plume.

SAUF CONDUIT

Par la présente, moi Anton Tchekov, ministre de la justice garanti la sécurité et la vie de son porteur, l'officier Chaudard.

Quiconque s'opposera, sans l'accord du Tsar, à ce billet se verra traduit en justice pour haute trahison.

Tchekov, ministre de la justice du Tsar.


Tchekov revint près des deux hommes.

Didier, je te laisse avec Chadard. Prends ce document. Il te servira pour aller avec Chadard jusqu'au palais du Tsar. Je vais essayer d'aller en avant pour vous obtenir une entrevue avec lui.

Tchekov se tourna vers Chaudard.

Gardez ma flasque. Je serais heureux de la savoir en les mains d'un ami.

Tchekov s'en alla immédiatement. Montant sur son cheval, il parti au galop vers le palais du Tsar.
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Message par Didier Lacoste » Mar Déc 01, 2009 11:34 pm

de castillon salua son ami tchekov et le regarda quitter le campement.


se tournant vers chaudard et lui montrant un lit:


celui-ci est pour toi.
il te faut te reposer et récupérer.
mon médecin viendra te consulter régulièrement en attendant l'arrivée du général st hilaire qui devrait être là le 7 de ce mois.

quelques jours de repos te feront le plus grand bien et n'ais crainte, tu es en sécurité au sein des baggovout.

d'ici une dizaine de jours, nous prendrons la route.
tchekov est parti se charger de t'organiser une rencontre avec notre tsar.

j'ai bonne confiance en la réussite de sa démarche.
ils sont très proches et il est ministre de la justice.

par contre, si mes hommes et moi t'accompagnons pour le trajet, quand nous serons au palais, seuls tchekov ou st hilaire pourront te présenter au tsar.
sur ce point, je n'ai pas les accès à la cour, je ne fais pas partie du protocole.
mais avec mes hommes, nous t'attendrons aux dehors et nous resterons présents en attendant l'issue de ton entrevue.

en cela, tu peux compter sur nous.

vas te reposer maintenant, tu as assez "donné".

de castillon baissa la lumière de la lanterne pour permettre à chaudard d'aller enfin profiter d'une nuit de sommeil qui depuis plusieurs jours commencait à manquer.
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Message par vétéran Chaudard » Ven Déc 04, 2009 3:52 pm

Je remerciais Didier pour son hospitalité. Je m'allogeais sur cette couche qui était assez confortable, je regardais les toiles de la tente se gonflait avec le vent qui soufflait, je commencais à somneler. Mes paupières se fermaient doucement, la fatigue m'emportait dans les bras de Morphée, mes paupières se levaient une dernière fois avant que je m'endorme totalement et je vois les gouttes d'eau s'écraser sur la toile de la tente, le bruit de la pluie me berçait.

Mes songes m'emmenaient dans ma cité aux briques rouges comme dans le nouveau quartier des Minimes, je me revois me promener avec ma Danièle près des eaux vertes du Canal de Riquet. Je revois ce pavé de ma cité gasconne. L'Eglise Saint-Sernin qui illumine le soir, une fleur de corail que le soleil arrose. Voici le Capitole, j'y arrête mes pas. Des ténors enrhumés tremblaient sur leurs ventouses. J'entends encore l'écho de la voix de Danièle, c'était en ce temps là mon seul et unique bonheur.
Ce rêve était si beau, comme si la vie que j'espérais tant était encore possible, je ne sais pas pourquoi ce rêve de bonheur avec ma femme est arrivé à cet instant.
A mon réveil, mon désespoir avait disparu, mon espoir de paix avec les russes renaissait en moi, est ce le fait de voir ce si beau et doux visage me sourire qui accentue ma foi à cette utopie? Cela est bien possible. Mais je donnerais tout ce que j'ai sur cette Terre y compris mon âme pour que je puisse enfin vivre en paix avec la femme que j'aime.

Je sortais de la tente, la pluie avait cessé, je voyais de Castillon près d'un feu se réchauffait, le soleil se levait à peine, autour de moi les soldats russes se préparaient au combat ou à un exercice. Je m'approchais de Didier.


"Bonjour mon ami, que se passe-t-il? Tes troupes sont bien agitées. Tu pars à l'attaque?" demandais je à Didier qui m'avait l'air bien préoccupé. Il était comme absent et ne me répondais pas, je lui tapotais l'épaule et lui demandais.
"Excuse moi de perturber tes songes, mais aurais-tu un uniforme à me prêter car les vêtements que je porte sont infestés de puces."
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Message par Didier Lacoste » Ven Déc 04, 2009 7:59 pm

de castillon se tourna vers son ami chaudard:

as-tu bien dormi ?

mon cuisinier est en train de préparer le petit déjeuner.

se tournant alors vers un soldat:

pietrov !

vas chercher le sergent fourrier.
il faut un uniforme neuf pour notre invité.

puis à nouveau:

chaudard, mes hommes sont assignés à ta protection:
nous ne partons donc pas au front, mais plusieurs compagnies de cavaliers français infiltrées ont été repérées.

je n'aime pas cela, j'ai l'impression que nous avons nous aussi des russes à la solde du nabot.

tout cela n'est pas normal.

j'ai envoyé mes informateurs un peu partout pour tenter de trouver des réponses.

en attendant, j'ai fait augmenter le périmétre de sécurité du camp et j'ai fait doubler la garde.

tu comprendras l'agitation au sein du campement.

se baissant alors, de castillon prenant la cafetière, s'adressa à chaudard:

un café ?

chaudard accepta et demanda:

comment as-tu fait pour avoir du café ?

après un leger sourire, de castillon répondit:

vous avez des convois de qualité.

revenons en à ta sécurité,
il est temps que st-hilaire vienne te rencontrer.

ce secteur va devenir dangereux si nous laissons le temps aux adeptes du nabot de percer nos lignes.

viens, suis-moi dans ma tente, nous allons étudier les cartes, peut-être auras tu des informations ?..............
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Message par vétéran Chaudard » Lun Déc 07, 2009 3:38 pm

Je me dirigeais vers la tente de De Castillon et il me montrait une carte militaire de la région avec toutes les positions russes, tous les états majors régimentaires, les troupes qui viendraient en renfort, tout y était.
De Castillon avait vraiment confiance en moi, j'en étais moi même surpris. Je voyais des pions bleus et verts qui dessinaient un front.
Je le reconnaissais ce front, c'était le mien! Je reconnaissais la ville d'Ostankino, les routes qui allaient jusqu'à Polostk, je voyais la décullotée que nous mettaient les russes. Les troupes des Partisans avaient fait leur travail de diversion, ils étaient même allés plus loin que prévu, tous les régiments russes avancaient, mon IVème régiment avait littéralement explosé, la Brigade infernale battait retraite et défendait la porte sud de Polotsk. Je ne comprenais pas l'écriture cyrillique mais je reconnaissais les drapeaux russes celui des Partisans du Lys, des Baggovout, des Grognards du Tsar et un drapeau que je n'avais jamais vu auparavant aux couleurs jaune, blanche et noire.
4 régiments contre 2, le combat pour les français étaient perdus d'avance
.

"Je vois mon cher ami que quand on vous demande de mettre la pression sur les troupes vous savez être efficaces! Je vous en félicite. Que veux tu savoir? Je ne vois où je peux t'aider mon ami."

Didier me demandait quels étaient les points les plus stratégiques et vitaux pour la Grande Armée dans ce secteur. J'hésitais à lui répondre mais si je pouvais mettre fin à cette boucherie et que la paix revienne pourquoi pas.

"Ecoutes Didier, tu me demandes comment et où pourrais tu battre mes frères d'armes? Je vais te le dire mais à une seule condition que tu fasses le plus de prisonniers et le moins de morts possible, ces hommes qui continuent à se battre sont tout de même mes frères, j'ai traversé moultes difficultés et combats avec eux et je ne veux pas les trahir."

Didier me jura qu'il ferait son maximum, mais que nous étions en temps de guerre et que certaines promesses sont difficiles à tenir. Ce que je comprenais.

"Je te fais confiance mon ami, alors écoute moi bien, nous avons 4 points vitaux, vous en avez déjà un, Ostankino! Il faut que tu envoies des hommes sur la mine du plateau, elle est vitale pour toute la Grande armée, elle sera défendu par l'officier Zouhorus, méfies toi de lui c'est un grand stratège et un officier de grande valeur. Le moulin du Carrefour, ce moulin est notre garde manger pour le front sud, tu captures ce moulin et l'armée française au sud n'a plus de ravitaillement, le Capitaine Guila va le défendre et il le défendra jusqu'à la mort, crois moi c'est un très bon officier. Enfin le carrefour au sud de Polotsk. Là je ne pourrais pas te dire qui défendrait ce carrefour certainement deux offciers un du IVème et un autre de la Brigade Infernale. Voilà mon ami, tu as toutes les cartes en main, je n'en sais pas plus. Mais mon ami méfie toi d'eux, une armée qui recule a toujours plus de mordant que des soldats qui attendent le combat."

Didier me souriait et écrivait tout ce que j'avais dit sur mes anciens camarades, je savais que lui respecterer ma demande mais que ferait les autres officiers russes. Je redoutais le pire pour mes amis.

Soudain, un sous officier russe rentrait dans la tente de Didier.

"Лидер! Лидер! Французские наездники прибывают к нашему лагерю!"

Je ne comprenais pas un mot de ce que disait le sous officier, je me tournais vers Didier. Il me traduisait ce qu'avait dit le sous officier.
Des cavaliers francais arrivaient vers le campement. Je redoutais ce moment que venaient ils faire là? Venaient-ils me chercher? Si oui, comment le savaient-ils?
Didier sortait de la tente et m'ordonnait de na pas sortir de là. Il hurlait des ordres à ses hommes, je voyais l'agitation dans le campement et une cinquantaine d'hommes venir vers la tente. De Castillon quand à lui avait chevauché un cheval et partait en tête de ses troupes. J'attendais son retour avec impatience.
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Message par vétéran Georges Pontmercy » Lun Déc 07, 2009 6:36 pm

-Putain major, le nabot est là, je l'ai vu ! Les impériaux redoublent d'ardeur, on commence à se faire défoncer !
-Impossible... Il n'arrêtera donc jamais d'épancher sa soif de sang ?
-Georges on n'a aucune chance, sans lui on aurait pu mais si les soldats le savent en vie personne ne nous rejoindra.
-Ne m'appelle pas comme ça ! Gardez le visage couvert et n'utilisez aucun nom, ou bien des noms de code ! Si on échoue, il faudra fuir pour recommencer une autre fois, on ne peut pas se permettre d'être pris.

Les combats dans Polotsk faisaient rage depuis 2 jours, Arnaud Nicolas et Georges étant séparés et menant des assauts différents. Pontmercy avait imposé à ses hommes d'enlever tous les signes distinctifs de leurs uniformes, qui étaient de toute façon crasseux et en lambeaux, ainsi que de se masquer le bas du visage pour qu'on ne les reconnaisse pas. Lui même avant un foulard tricolore qui lui couvrait la tête, ne laissant apparaitre que ses yeux à la manière d'un ninja, le haut du crâne chapeauté par un tricorne abîmé.
Il avait franchement honte, un peu de se cacher mais surtout de ce costume ridicule, mais il savait qu'avec son passé être découvert lui vaudrait le peloton d'exécution. Et ça faisait un symbole, un point de ralliement pour les autres, des réminiscences de la Révolution...
Fred avait raison: leur mutinerie tournait court, les soldats sachant Napoléon en vie n'auraient jamais le cran de se tourner vers la République. Ils avaient pris le quartier Est, venant du nord et profitant de la confusion qui régnait lorsque le statut de l'Empereur était encore incertain.


-Major, c'est quoi ton nom de code déjà ?
-Mais t'es con ou quoi ? Tu viens de le dire !
-Ah on t'appelle "major" donc ? Mais c'est pas un nom de code ça, tout le monde sait que tu préfères qu'on t'appelle de cette manière.
-...
-Major ?
-Tu as raison. J'aurais du y penser avant... Tu sais que t'as la caboche faite pour être chef de régiment ? Tu penses à tout.
-M'intéresse pas, je préfère laisser ce rôle à quelqu'un de plus public tu vois ? Je préfère être ton éminence rouge, fit Fred en y croyant sincèrement.
-On dit "éminence grise".
-Mais le Richelieu, il était pas en rouge ?
-Justement, l'éminence grise n'était pas Richelieu pour Louis XIII, mais un capucin qui conseillait le cardinal, le père Joseph. Certains des capucins avaient une bure grise.
-T'en sais des trucs major. C'pour ça que je te laisse les relations avec les pontes, ceux là ils aiment pas le cérébral, ils préfèrent le clinquant et le bagout.
-Merci, c'est trop aimable dit Georges qui s'empêchait difficilement de rigoler.
-Et moi, c'est quoi mon nom de code ?
-Ben on va t'appeler "éminence rouge" si ça te tente.

Laissant là un Frédéric tout content d'être une éminence, peu importait la couleur, Georges jeta un coup d'oeil à la barricade qu'il supervisait en ce moment. Il se sentait comme en 89. Il n'avait alors que 13 ans, mais la révolution ne regardait que le cran de ceux qui la servaient. Il y avait eu du sublime, de l'horrible, mais surtout de l'espoir. Un espoir que Bonaparte avait entretenu puis volé.
Ils commençaient à manquer d'hommes et de munitions, des 3.500 qu'il avait au départ il ne restait que moins de 2.000... Ils avaient abattu plus de soldats fidèles à l'Ogre de Corse, mais ils étaient moins nombreux et ce n'était qu'une question de temps avant que l'artillerie ne revienne du front et canonne les quelques édifices qu'ils avaient monté en pillant les bâtiments.
Il reconnut son adjudant Dumas qui s'affairait avec quelques autres à empiler les cadavres récents pour les brûler, comme les précédents, afin que l'on ne sache pas à quel régiment ils appartenaient. Il tenait égalent à jour la liste de leurs noms à la demande de Pontmercy pour que ce dernier puisse envoyer et faire envoyer des lettres aux parents des soldats.
Il se dirigea vers lui et lui mit une main sur l'épaule pour l'attirer un peu à l'écart:


-Que donnent tes informateurs ?
-Chaudard s'est échappé.
-Formidable ! Où est il, que nous allions enfin le chercher ?
-Il est parti il y a deux jours...
-Et t'appelles ça des informateurs ?
-Ils ne veulent pas se compromettre, tu peux le comprendre vu ta position.
-Que fait il ?
-Il s'est enfuit vers le sud, on pense qu'il a rejoint nos contacts Russes.
-Merde... J'espère qu'il a suivit mes recommandations, parce que ce sont comme les royalistes: il y a ceux qui veulent renverser le tyran et voir après, et ceux qui préfèrent tuer tous leurs opposants dès que c'est possible.
-On l'a vu avec des Baggovouts.
-Alors il est sauf... Et je pense qu'on va aller le rejoindre.
-Tu veux abandonner maintenant ? Après tout ce qu'on a fait ? Tu te ramollis mon pauvre, c'est pas comme ça qu'on verra la République dont tu nous parles tant !

Pontmercy fut blessé par ces paroles, si vraies. Mais il n'était plus qu'un revanchard aigri et solitaire comme il y avait quelques ans. Il dirigeait un régiment, il était responsable de la vie de nombre de soldats et avait des responsabilités. La vie était différente quand des gens comptaient sur nous.

-Allons, ça fait quoi... 2 ans et demi qu'on se connait ? T'es encore un jeunot comparé à moi, mais j'espère t'avoir appris au moins une chose, la règle n°1.
-"La vie des hommes est plus importante que tout", récita Mathieu Dumas d'un air piteux.
-Ne l'oublie jamais. On lève le camp, on ne tiendra pas plus longtemps. Préviens tout le monde que nous partons vers le Sud-Est, on essayera de trouver des Baggovouts on des soldats d'Arnaud Nicolas pour les rallier.
Et avant de partir, on allumera le brasier...

30 minutes plus tard, ils traversaient le fleuve en ayant enlevé les différents accessoires qui leur servaient de couvertures, avec pour consigne de dire à tous les Français dont ils ne connaissaient pas l'allégeance qu'ils étaient rescapés de Polotsk où l'Empereur ressuscité faisait tirer sur tous ceux qui n'étaient ni de la Gendarmerie ni de la Garde, cherchant du regard leurs alliés, quel que soit l'uniforme.
"pontmercy ne cherche que le pouvoir. ce personnage n'a aucune limite dans son ambition aucune moralité. je prevois des jours tres sombre a la CDR si il continu a sevir. Avec L*** je les vois bien avoir conclue un pacte pour prendre le pouvoir a CDR"
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Message par Didier Lacoste » Lun Déc 07, 2009 8:11 pm

les infomateurs de de castillon étaient affirmatifs.

2000 Français venaient de franchir le fleuve et se dirigeaient vers la zone des baggovout. il ne semblaient pas être en offensive mais semblaient plutôt chercher à rejoindre le camp des Russes.

le major Georges Pontmercy menait la tête de l'avant garde avec 50 cavaliers et souhaitait rencontrer les baggovout pour se réfugier en terrain Russe et obtenir audiance auprès du HEM et surtout, auprès du tsar.


de castillon arrivant à hauteur de l'officier Français, se présenta.

major Pontmercy,
je suis le chef de bataillon de castillon,
officier du régiment baggovout, membre de la sainte armée de Russie.

de castillon le salua

mes informateurs m'ont tenu informé de votre démarche, je vous offre à vous et vos hommes la sécurité, au sein des baggovout.
si vous acceptez, les 2000 hommes de votre expédition seront cantonnés sur nos arrières et vos officiers auront des quartiers réservés en lien avec leurs grades. je puis vous assurer de leur sécurité.

un officier de votre connaissance profite déjà de notre hospitalité et je pense que vous serez heureux de vous retrouver.

dès que vous serez installés, le général st-hilaire, le major rouskoff et le colonel tchekov ministre de la justice seront prévenus de votre présence et celle de vos hommes en notre campement.
ceci afin de vous organiser une rencontre avec notre tsar.

je peux vous certifier de notre volonté de paix et que, bien que vous soyez français, notre hospitalité sera respectée et honnorée jusqu'au sacrifice ultime de mes hommes.

major, je vous salue et vous présente mes respects.

les hommes des deux côtés étaient tendus, ils avaient soit le doigt sur la détente, soit la main sur leur sabre.
de castillon tentait de tendre la main à celui qui venait avec ses hommes, de braver le "nabot".

Russes, Français, il fallait dépasser cette dimenssion de nation.
seule la résistance au "despote" Empereur Français devait primer.

de castillon regardait le major G. Pontmercy et attendait.
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Message par rouskoff » Lun Déc 07, 2009 8:56 pm

Rouskoff accompagné de son bataillon de cuirassiers, qui revenait d'une réunion d'état major stoppa net son cheval tellement la vue de se qu'il appercevait lui sembla un tableau surréaliste;
En fond de toile tout un bataillon français à moins de 2 vestres de son camp et la à moins de deux cent métres de sa tente Didier de Castillon tendant la main à un Major français...cela devait arriver il hurla à ses hommes:
"Messieurs, aller soignés vos bétes!! et buvez se soir...demain nous ne savons pas si le diable sera des notres à table"

Puis relançant son cheval il s'approcha du petit groupe de béligérants...
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Message par Didier Lacoste » Mar Déc 08, 2009 7:01 pm

l'aide de camp de de castillon le prévint de l'arrivée du major rouskoff:

de castillon se retournant vit en effet son chef se diriger vers lui.

il fit signe de la main à son ami de tous les combats (néanmoins son chef) et s'adressant à G. Pontmercy,


major Pontmercy, voici qu'arrive le major rouskoff, chef du régiment baggovout qui se dirige vers nous.

il me faut désormais laisser place à ma hierarchie.

j'en suis heureux, cela va nous faire gagner du temps et validera d'autant plus mes propositions d'accueil.

il est un peu rustre, mais c'est un homme de valeur et un homme d'honneur.

pour faire baisser la tension "tangible" en cette zone, de castillon s'adressa à ses hommes:

messieurs, baissez vos armes, ces français sont ici sous couvert du drapeau blanc. aujourd'hui, le concept de paix va prendre toute sa dimension. ne risquons pas de mettre cette démarche en péril.

les hommes de decastillon s'exécutèrent immédiatement, mais sans une certaine appréhension.

s'adressant dès lors à G. Pontmercy:

major,
peut-être pourriez vous demander la même chose à vos hommes ?

mon chef arrive !
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Message par vétéran Georges Pontmercy » Lun Déc 14, 2009 2:16 pm

Content de voir, comme premier contact, un homme si sûr que de Castillon, Georges plutôt que de lui serrer la main lui donna l'accolade.

-Comment allez vous ? Tchekov m'a beaucoup parlé de vous et en des termes élogieux, je suis heureux de vous rencontrer enfin. On m'a dit que Chaudard était ici, nous rejoindra t il ? Je pense que nous aurons à discuter de la suite des évènements, avec vous à nos côtés bien sûr.
Et gardez pour les blessés les "quartiers réservés en lien avec nos grades". Nous coucherons avec nos compagnons, comme toujours.

Interrompu par son interlocuteur lui annonçant l'arrivé du Major Rouskoff, il se rangea à son avis:

-Après de si longs et âpres combats face à vous je n'osais pas espérer tant de clémence... Malgré tout ce que l'on dit de votre peuple, vous êtes bien moins bestiaux que certains des plus honorés de mon armée.

Georges se tourna vers ses soldats et leur dit d'une voix forte, relayée par ses adjudants:

-Je ne tolèrerais pas qu'un sabre soit tiré ou un fusil chargé. L'hospitalité nous est offerte, ne la bafouons pas et n'en abusons pas. Si certains ne se sentent pas capable de partager un verre avec celui qui fut son ennemi, qu'ils regagnent notre campement en usant des mêmes mensonges que ceux utilisés pour venir jusqu'ici. Nous sommes là non pas en soldats mais en hommes.

Aucun ne bougea, et tous furent soulagés. Fred n'attendit pas plus longtemps et, faisant fi des considérations politiques, alla directement dans les rangs verts réclamer une vodka en riant et tapant dans le dos des Russes.
Quant à Pontmercy, il attendait les premiers mots de Rouskoff, son casque sous le bras.
"pontmercy ne cherche que le pouvoir. ce personnage n'a aucune limite dans son ambition aucune moralité. je prevois des jours tres sombre a la CDR si il continu a sevir. Avec L*** je les vois bien avoir conclue un pacte pour prendre le pouvoir a CDR"
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Message par rouskoff » Lun Déc 14, 2009 10:40 pm

Rouskoff voyant avec quel allant ce Major étreignait Didier de Castillon se douta fort de qui il s'agissait.

Retirant son casque de la main gauche et venant coller son cheval à flanc de celui de Pontmercy il le regarda avec insistance ses yeux noirs avaient la couleur des nuits brulantes de la taverne...Le Major Pontmercy eu un moment de recul mais trop tard !!!
Rouskoff l'embrassait déjà à pleine bouche sa moustache rousse a force de fumer vint envahir le nez de Georges Pontmercy puis sans laisser le temps à son infortuné visiteur, il s'écarta aussitôt de peur de recevoir un coup de sabre tout en lui criant:


"Voila comment nous saluons nos compagnons Camarade Pontmercy" cela est plus convivial !!!! Venez donc dans mes quartiers nous avons peut être des choses plus sérieuses à aborder"

Le Major Pontmercy n'en revenait pas cela avait été si vite...Tout le monde se regardait pétrifié attendant la suite de cette scène rocambolesque.
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Message par Didier Lacoste » Lun Déc 14, 2009 10:52 pm

Georges Pontmercy était blème.

de castillon lui sourit et lui fit un clin d'oeil.

comme pour dire:

c'est de notre coutume et il est notre chef.

suivez-le, c'est pour le bien de tous.
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