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Message Publié : Sam Déc 19, 2009 9:03 pm
par rouskoff
Rouskoff qui semblait avoir trouver un terrain d'entente avec le Major Pontmercy vidait son quatriéme verre tout en bourrant ...une pipe de tabac tendu par Georges.
Didier fit son entrée protocolaire et tout et tout comme à son habitude suivit comme son ombre par Saint Hilaire entouré de deux grenadiers.
Rouskoff salua son général comme il se doit tout en reagardant du coin de l'oeil la réaction des français à la venue de Saint Hilaire, la tension était palpabe.

Message Publié : Sam Déc 19, 2009 9:41 pm
par vétéran Georges Pontmercy
-Mordiou ! croyez bien que j'ai d'ores et déjà pris les armes contre mes compatriotes, si encore on peut les appeler comme cela. Ces gens qui préfèrent un homme à notre nation, à des rares exceptions près, ne m'inspirent pas de sympathie.
Cela se passe mal, mais ce n'est pas perdu. Je ne sais où est Arnaud Nicolas, cependant je suis sûr qu'il nous resterait assez d'alliés pour retenter un coup de force... Si seulement le tyran était enfin abattu ! Lui vivant, nos chances s'amenuisent de jour en jour.

Tandis que Rouskoff en était à son quatrième verre, Georges lui en était à son troisième cigare. Interdit par sa femme de retoucher à un alcool qui lui avait fait grand mal, il faisait semblant de boire puis vidait lorsque son vis à vis ne regardait pas le contenu de son récipient dans celui de son aide de camp qui commençait à ressentir les joies de l'ivresse. Alors qu'habituellement il faisait de son mieux pour s'éloigner des vapeurs d'eaux-de-vie, il y était maintenant confronté et cette proximité le rendait si nerveux qu'il fumait plus que de raison. Il avait également sorti une vieille pipe pour gouter au tabac de son amphitryon et s'apprêtait à le savourer lorsque Didier de Castillon entra en compagnie d'un haut gradé Russe.

-Et c'est bien pour cela que je suis là, continua Pontmercy en fixant le nouveau venu nous devons l'envoyer rejoindre la République qu'il a assassiné. Qui est-ce, demanda t il en levant le menton en direction de l'arrivant, et pourquoi reste-t-il la main crispée sur la garde de son sabre ? N'est-il pas au courant que nous sommes à votre merci et que, si c'est pour bien des aspects une joie, c'est aussi suffisamment avilissant pour que je refuse d'être menacé plus avant ? Je suis là pour traiter, non pour être méprisé.

Message Publié : Sam Déc 19, 2009 10:34 pm
par Didier Lacoste
de castillon posa la main sur l'épaule de G. PONTMERCY:

de grâce mon ami, gardez votre sabre en son étui.

voici le général st hilaire chef du HEM Russe.

il revient d'une entrevue d'avec le tsar, veuillez daigner l'écouter.

Message Publié : Sam Déc 19, 2009 10:58 pm
par Saint-Hilaire
Saint-Hilaire resta debout, gardant une main sur le pommeau de son sabre. Nan pas par prudence mais simplement par habitude. Huit de ses gardes étaient autour de la tente et surveiller les alentours. Deux autres étaient à ses côtés.
A vrai dire, ce n'était pas non plus par prudence, le campement des baggovouts est sûr mais c'était simplement pour impressionner les français.

Saint-Hilaire ne savait pas si tous les français étaient comme ça mais il devait forcément y avoir du relachement dans l'armée française. Ou alors ceux-ci ne reconnaissait pas les grades de leur supérieur.

A peine entrer dans la tente, qu'un des deux français l'avait agressé.


Puis-je connaître votre nom Major ?

On m'a prévenu que l'un de vous deux était Chaudard et le second Georges Pontmercy.

Et pourrais-je avoir un rapport de votre situation ? Le Tsar m'a donné ses consignes mais depuis le temps, la situation a sûrement évolué.

Message Publié : Sam Déc 19, 2009 11:50 pm
par vétéran Georges Pontmercy
Ainsi, le chef de l'armée russe s'intéressait assez au problème pour se déplacer en personne...

-Je suis Georges Pontmercy, fit ce dernier en se levant et en se mettant dans un garde à vous nonchalant hérité de la milice révolutionnaire où, dans ses souvenirs en tout cas, le grade importait moins que le statut commun aux soldats, celui de citoyen. Je commande actuellement le IIIème Corps d'Armée, et je suis également l'un des principaux concernés par l'affaire qui nous réunit puisque j'en suis l'un des déclencheurs.
Comprenez mon étonnement, mais dans mon camp il est rare de voir les grands pontes s'occuper des affaires courantes ou même agir, j'ai donc pensé avoir affaire à l'un de vos suppôts ce qui ne m'enchantait pas vraiment.

Le major Pontmercy pris le temps d'allumer la pipe maintenant pleine. Il fallait faire preuve d'assurance afin d'imposer le point de vue des républicains, et chez Georges cela revenait à être arrogant. Une attitude peu diplomate, plutôt irritante, mais la seule qu'il connaissait.
Tirant une bouffée, il poursuivit, entamant une longue tirade:


-Vous n'êtes pas sans savoir que notre nation commence à se lasser de la guerre. Nous avons eu notre quota de gloire, elle a suffit un temps à compenser l'abrogation de nos libertés, mais cela commence à bien faire. Seule une partie de l'opinion soutient activement Bonaparte, le reste est divisé entre passivité et contestation, bien que cette dernière se fasse sous couvert car dangereuse.
Ici, les soldats seront fidèles à ce qu'il faut bien appeler notre chef tant qu'il sera en vie. Si il est supprimé, il ne suffira plus que de réduire les résistances impérialistes puis la guerre sera finie et nos pays pourront se réorganiser chacun de leur côté et dans une entente cordiale.
Il faudra combattre la Garde et la Gendarmerie, seuls soldats privilégiés par le régime et qui tiennent à leur petit caporal. Le reste se laissera faire. Notre premier attentat a échoué et la Grande Armée est restée derrière notre ennemi commun. Ce que nous sommes venus chercher ici, ce sont des alliés, pour le bien de nos deux nations.
Enchanté de vous connaitre général Saint-Hilaire, termina Pontmercy en lui tendant la main.

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 9:06 am
par Saint-Hilaire
Le geste pour tendre la main fut si brusque après son paidoyer et si insoudain que les deux gardes s'étaient placés devant leur Général. Saint-Hilaire leur faisant signe qu'il n'y avait aucun danger, ils retournèrent à leur poste juste derrière leur chef. La main de Georges Pontmercy resta cependant dans le vide et celles de Saint-Hilaire ne bougèrent pas.

Les ordres du Tsar étaient clair, si la situation des français étaient désespérés, il faudrait les laisser tomber. L'armée régulière n'a pas d'hommes pour les soutenirs dans une lutte perdu. Tant d'hommes qui sont et seront plus utile sur le front que ce Napoléon. Lui qui avait déjà survécu à maintes attentats.
Les rapports de Saint-Hilaire, lui rapportait que le III° Corps D'Armée française avançait également sur le front. Pourquoi essayaient-ils d'avancer dans une situation désespérée ? Préféraient-ils le suicide a la pendaison ?
Pourquoi eux qui se disent contre Napoléon essaient de faire un maximum de pertes chez les russes alors qu'il leur suffirait de ne pas bouger sur leur front pour mettre la Garde Impérial et la Gendarmerie en difficulté ?


En quoi la mort de l'Empereur apportera-t-elle la fin de la guerre ? J'ai entendu dire qu'il avait un fils, et qu'une régence pourrait être mis en place.
Peut-être que votre Armée n'aura plus l'envie de se battre et voudra rétablir une république en France mais comment pouvez-vous être sur que vos polonais, que vos bavarois, vos italiens, etc etc vous soutiendrons ?
Qui vous dit que l'Armée en France ne vous barrera pas le chemin ?

Le tuer, mettrais certes fin à cette campagne qu'il a entamait il y a des mois de cela mais la population changerons d'avis sur son sujet. Je vois d'ici les titres des journaux possible : "l'empereur assassiné par ses ennemis russes" ou encore "La Russie a peur de nous combattre ! Rejoignez nous."

Encore une fois, vous trouverez des ennemis encore plus redoutable que ceux que vous dîtes combattre. Ce ne serons plus des ennemis par fidélité à votre Empereur mais par fidélité à l'Empire.

Le seul moyen de vaincre Napoléon et de battre son armée et de le pourchasser pour l'obliger à fuir ! Un Chef, comme vous dîtes, qui fuit devant l'ennemi n'aura plus de raison d'être craint par son peuple qui alors se ralliera à votre cause.

Croyez moi messieurs, d'une certaine façon nous nous battons pour la même cause : faire tomber votre souverain.
Nous vous aidons donc, avec notre façon de faire mais pas de la façon que vous attendez de nous.
Nous ne pouvons nous permettre de faire autrement pour le moment.


Peut-être un jour rejoindrez vous notre façon de faire et combattriez vous à nos côtés.

Faire tomber Napoléon et son Armée, c'était bien un rêve que le Tsar Alexandre 1er et le Général Saint-Hilaire se permettait d'avoir mais il fallait le faire par la force et non pas par la ruse et la trahison.

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 9:26 am
par rouskoff
En entendant ces mots Rouskof (malgrés son état avancer) compris que la petite réunion entre amis était fini, il se dépécha de vider son verre, puis un autre et puis un dernier en se disant que toutes les occasions sont bonnes méme si elle n'aboutissent pas toutes.....

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 12:05 pm
par vétéran Chaudard
J'étais resté silencieux pour le moment, Georges était bien plus malin que moi, mais aux mots de Saint Hilaire, je ne pouvais pas m'empêcher de dire le fond de ma pensée.

"Mon général avec tout le respect que je vous dois, vous avez complètement tort. Si nous arrivons a tué Napoléon, le régent n'arrivera jamais sur la trône, il est bien trop jeune et de plus sa vie serait toujours sous la menace d'un homme, Fouché qui comme vous le savez rêve d'être à la place de l'Empereur."

Je buvais le fond de mon verre de vodka pour me donner le courage de parler.

"Vous nous dites que le peuple français ralliera notre cause quand Napoléon sera en fuite, c'est faux entièrement faux mon général. Regardez votre peuple, ont-ils tenté de se soulever? De rejoindre l'armée impériale pour défendre la Liberté? Non la majorité d'entre eux soutienne votre Empereur alors que vous reculez et que nous sommes aux portes de Moscou. Si c'était vous qui était aux portes de Paris, la population ne se soulèveraient pas bien au contraire ils montreraient de la sympathie à l'Empereur, rappelez vous de Valmy."

La peur de parler à un haut gradé était parti et je cherchais à convaincre le général que notre chance de réussite était plus grande que la sienne.

"Si vous voulez que notre armée et notre peuple cessent de combattre, il n'y a qu'une solution. La mort de l'Empereur! Croyez moi, il a une emprise telle sur la population qu'une fois disparu, la panique gagnera les rangs de l'armée et de la poulation, la retraite de l'armée vers la France sera la seule solution pour ramener la paix en France. Les partisans du Lys seront certainement à nos côtés quand nous leur dirons que nous voulons installer Louis XVIII à la tête d'une monarchie parlementaire telle qu'elle existe en Angleterre. Mais pour y arriver il nous faut absolument votre aide. Et cette fois croyez moi, je me chargerais moi même de liquider ce nabot."

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 12:29 pm
par Didier Lacoste
de castillon restait perplexe !

il ne comprenait pas les propos de son général d'armée.

comment le Tsar pouvait-il sembler ne pas tendre les bras à ces soldats Français qui venaient en notre camp proposer la mort de Napoléon ?

mais avait-il bien compris le sens des parole de son général ?

simple chef de bataillon, il préféra se taire et attendre la suite de la réunion, plutôt que de parler et risquer de compromettre une possibilité d'entente franco-russe.

mais que fait tchekov ?
il doit avoir des éléments qui pourraient aider nos deux camps dans les choix et décisions !

regardant son chef, il tenta toutefois de lui faire comprendre son étonnement.

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 12:50 pm
par Saint-Hilaire
Saint-Hilaire regarda l'homme qui jusqu'alors était resté assis bien dans son coin. Celui-ci ne manquait pas d'argument mais il semblait négliger quelques détails. Détails qu'il ne voulait émettre en présence de français. Même si ceux-ci voulait la mort de l'Empereur, ils continuront à tuer des russes pour se cacher des leurs. Comment pouvons-nous avoir confiance en des gens comme ça ? des français qui plus est.

Les ordres du Tsar sont claires. Votre situation pour tuer l'Empereur est quasiment désespérée. Notre Armée ne peut se permettre de vous donner de l'aide, cela dégarnira notre front.

Si votre situation s'améliore alors peut-être que le Tsar changera d'avis. Mais sachez que chaque tord que vous ferez à Napoléon et son armée jouera en Notre faveur et par la même occasion en votre faveur.

Chaque défaite que votre armée subira vous rapprochera de la mort de Napoléon. Plus son armée s'afflaiblit, plus il sera vulnérable. Pensez y messieurs.

Saint-Hilaire n'avait plus beaucoup de temps, il se devait de se rendre au campement Romanov. il devait y être dans trois jours. Un bal y était donné, un moyen de relever le moral des troupes et des civils ...

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 12:54 pm
par vétéran Georges Pontmercy
La main restée en suspens après la déclaration de Saint-Hilaire tomba sur l'épaule de Chaudard. Georges était dépité, mais après un refus si catégorique il valait mieux abréger. À présent que les espoirs de tous étaient réduits à néant, lui et ses hommes étaient en danger et il fallait achever la discussion au plus vite. Ce n'était pas le chef de l'Armée Russe, qui leur faisait face, qui parlait et qu'ils auraient pu convaincre, c'était la décision du Tsar lui même et il était inflexible.

-Laisse mon ami. Nous sommes Français, simples officiers, et nous avons une cause qui nous aveugle, nous ne pouvons voir toutes les données. Ne crois tu pas qu'à la place du Tsar nous aurions fait la même chose ? Il se fiche bien de notre pays alors que le sien est ravagé... Les arguments de Saint-Hilaire, bien qu'ils m'emplissent de peine, sont justes. Nous ne pouvons demander à des gens de faire quelque chose qui les mettrait en péril. Après tout, peut être tout ceci était il une mascarade pour que nous amenions un grand nombre de Russes dans un piège, qui sait ? Tu peux les comprendre. Ces luttes perpétuelles épuisent la malheureuse Russie.

La politique... Encore l'une des choses qui éloignaient les hommes. Les considérations d'Alexandre pour son peuple l'obligeaient à le faire tuer dans une guerre inutile et couteuse, quelle ironie. La guerre ne se terminera pas sur un accord, ni même sur la paix: elle s'achèvera dans un bain de sang dont les enfants seront la haine et l'envie de vengeance. Peu importe le gagnant, qu'il soit l'Empereur ou le Tsar, les perdants seraient toujours les soldats.

-Major Rouskoff, me ferez vous l'honneur de maintenir votre gracieuse proposition d'hospitalité pour cette nuit ? Demain à l'aube, vous vous en doutez, nous nous retrouverons malheureusement face à face, mais aujourd'hui devrait rester jusqu'au bout un jour de paix. Gardons pour nous ce qui s'est dit ici afin que nos hommes ne s'entretuent pas et ripaillons comme si un accord avait été conclu, c'est la meilleure chose que nous pouvons faire.
Quoiqu'il en soit, à vous, Rouskoff et de Castillon, ainsi qu'aux soldats de vos compagnies, je promets de ne jamais faire tirer dessus en souvenir de la bonté dont vous avez fait preuve en temps de guerre. Acceptez donc, Major, mon sabre et vous, Chef de Bataillon, le drapeau de mon régiment en cadeaux. J'eusse aimé que vous fussiez Français ou que je naquis Russe.

Pontmercy regarda Saint Hilaire dans les yeux, avec une envie de tuer perceptible. Il n'était que le messager de la volonté de son souverain, peut être lui même aurait il préféré aider les Français, mais le fait était là: il venait de prolonger un conflit qui aurait pu s'arrêter.
Retournant s'assoir, il dit d'une voix basse à Chaudard:


-Maintenant que nos propositions ont été rejetées nous sommes exposés, il faudra partir au plus vite: nous sommes, à mon grand dam, toujours en guerre.

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 1:27 pm
par Saint-Hilaire
Saint-Hilaire salua les 4 officiers comme il se doit dans une armée.

Officiers français, vous êtes sous l'hospitalités de mes camarades Baggovouts. Laissez moi vous faire apporter une bouteille de vodka pour vous quatre.

C'est le moins que je puisse faire après ce refus.

Je vous souhaite un bon retour chez vous. N'ayez crainte, je demanderais aux russes de ne pas vous tirez dessus et je suis sur que les Baggovouts veilleront sur votre bon retour.

Chef de Bataillon de Castillon, pouvez-vous me reconduire près de mes hommes ?

Saint-Hilaire ressortit de la tente, suivit de ses deux gardes. Les huits qui étaient dehors reprirent rapidement leur place respectif.

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 1:39 pm
par rouskoff
"Bon ben on à pas tout perdu" dit Rouskoff en entreprenant de verser le contenu de la bouteille dans les 4 verres posés sur la table...

"Je suis désolé Major Pontmercy et pour vous aussi Chaudard aprés tant de sacrifices nous passons à coté d'un accord....quel dommage pour nous deux peuples, bien des morts vont jonchés les terres de Russie avant la fin de cette année, MESSIEURS BUVONS A CEUX QUI TOMBERONT!!!"

Tous étaient améres, mais ce soir dans cette tente, quatres officiers trinquaient presque en toute amitié.

Message Publié : Dim Déc 20, 2009 2:32 pm
par Didier Lacoste
après avoir racompagné son général,

de castillon rejoignit les officiers français et son chef .

s'adressant au major pontmercy
:

monsieur,

je suis honoré de recevoir de votre main le drapeau de votre régiment.

veuillez accepter en retour, ma médaille de chevalier de l'ordre de st geoges.

ceci pour vous signifier mon respect à votre honneur d'officier et qu'en effet, nous sommes issus d'une même "racine", celle d'une volonté commune de voir la paix entre nos deux peuples.

ce jour n'étant pas le bon jour, cette médaille est le gage de ma part, que demain cela sera possible.

se tournant vers chaudard,

mon ami,

puisses-tu accepter ce sabre.
il est coché du nombre de mes victimes, dont certaines étaient de ton régiment,
mais le fait de te l'offrir est un acte de respect et d'humilité.

je n'ai jamais tué par sadisme ou par cruauté, ce ne fut que par obligation.

voici mon sabre mon ami, il est pour toi.

s'adressant aux deux officiers français, il ajouta:

mes hommes au complet se préparent.

demain, nous vous accompagnerons au lieu de votre choix.
vous n'aurez rien à craindre des soldats russes, je m'y engage et je serai à la tête du convoi.

je veux bien désormais trinquer avec vous, mais c'est avec regret.
je pensais sincèrement que nous pourrions trouver entente.

major rouskoff, major g.pontmercy, mon ami chaudard,

à la santé de ceux qui voulurent une paix que les décideurs ont refusé et que malheureusement, nous devrons en assumer l'ampleur.

Message Publié : Lun Déc 21, 2009 3:12 pm
par vétéran Chaudard
J'étais encore stupéfié de la réponse de Saint Hilaire, nous refuser de l'aide alors même que les Partisans reçoivent cette aide en hommes, matériels et munitions. La guerre finalement était plus intéressante pour le Tsar qu'une paix négociée. Je bouillonnais en moi.
Rouskoff me tendait ce verre de vodka que je bu d'un coup sec.

"Merci général, mais je m'arrêterais là, je n'ai pas la tête à faire la fête et à trinquer."
Rouskoff était quelques peu outré par mes propos.
"Veuillez m'excuser de ces termes mais je suis quelques peu énervé par la tournure que prennent les évènements, servez moi un autre verre mon général!"
Didier venait vers moi et me tendait son sabre en signe de respect.
"Merci mon ami, en fait tu es le seul sur lequel je pouvais compter, tu es un homme de paix sous ton uniforme, espérons qu'avec le temps tu puisses utiliser cette arme que tu caches pour l'instant. C'est un grand honneur pour moi de recevoir ton sabre, j'en prendrais grand soin."
Je levais mon verre en hurlant
"Aux hommes de paix et à nos Empereurs"
Je me tournais vers Pontmercy et lui glissais discrètement.
"Je suis bien d'accord avec toi, partons vite, je crains pour nos vies, mais il y a un hic. Où veux tu qu'on aille, on est recherché par les français et expulsé par les russes."