Messieurs les Français !
Pardon, messieurs les haut gradés de l'armée Française !
Ce matin, mes unités, armées jusqu'aux dents entrèrent dans notre bonne ville de polotsk, bien décidées d'en découdre !
Evidement, deux unités d'un jeune lieutenant Russe, cela n'est pas bien impressionnant ! Mais au moins, plus tard, je pourrais dire "J'y étais".
Ayant réussi à prendre pieds en ville et à occuper deux patés de maisons, je remarquais en face de moi le bataillon du colonel Von Solza !
Evidement, il fallait s'y attendre ! La réponse du berger à la bergère en quelques sortes ! Avant la fin de la matinée, une de mes unités était attaquée. Le feu était bien coordonné ! D'abord le tir des voltigeurs, puis celui de la milice et pour finir les deux compagnies de ligne qui essayaient, sans succès d'ailleurs, de me déloger au corps à corps.
Rien de plus normal me direz vous.
Effectivement, jusque là, rien de particulier ! Mais la suite est plus drôle. Je passerais sur la fin de ma compagnie. Anéantie par le corps à corps d'une des compagnie de Ligne du colonel Coignet. Ce sont les dures lois de la guerre.
Non, là ou je m'étonne, c'est quand ensuite je recherchais la position des compagnies du brave colonel qui avait écorné l'unité de mon brave Beria.
Plus rien. Il avait reculé suffisament loin pour être à l'abri du feu de nos troupes, laissant par la même occasion les unités de ses frères de combats assumer la défense des faubourgs de Polotsk !
Courage fuyons.
Merci de m'avoir lu messieurs et mes remerciements à ceux qui nous combattent bravement ! Quant aux autres, que dire si ce n'est à bientôt !
Lieutenant Kroutchov, du 22ième régiment de Jagers de la Tsarine.