Tout en avançant en ligne Rouskoff espérait que la réaction de Chaudard et De Castillon serait rapide car son subterfuge ne ferait gagner que quelques minutes tout au plus une demi heure avant que les troupes n'arrivent au somment de la colline et comme il le constatait des artilleries se profilaient au milieu des troupes d'infanteries.
Rouskoff :
"Messieurs!! Sachez que notre manœuvre n'est pas sans risques et que nous risquons d'essuyer une salve ou deux avant d'être identifier, En AVANT!!!!"
La charge commença, les cavaliers commençaient à rompre la ligne, le bruit devient plus sourd et comme prévus les voltigeurs lâchent les premiers coups de fusils heureusement les hommes sous l'effet de la précipitation visent mal et aucun des cuirassiers n'est atteint.
La deuxième salve avait atteint Yvanovich à la jambe, mais il continuait à chevaucher en criant pour faire le plus de bruit possible comme l'avait demandé Rouskoff.
Puis la première compagnie de voltigeurs décrocha suivit d'une deuxième et enfin de la troisième donnant l'alerte au reste du régiment.
On pouvait apercevoir les compagnies de grenadiers s'activées sur le flanc, c'est ce moment que choisi Rouskoff pour stopper la charge, inutile de perdre des hommes pour en sauver d'autres et puis le mal était fait, il ne restera plus qu'a assumer son acte à présent.
La chevauchée s'arrêta sur quelques mètres, les hommes ne savait pas trop pourquoi ils venaient de charger les leurs mais cela les amusaient bien et ils savaient bien que leur commandant était capable de bien des choses alors une charge fratricide pourquoi pas....
Rouskoff:
"Reformez la colonne!!! Allons voir le bordel que l'ont à mis"