Trève de Noël

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Message par Didier Lacoste » Mer Déc 30, 2009 8:53 pm

21 décembre 1812, 9H30.

les compagnies de cuirassiers du Major Rouskoff et du chef de bataillon de castillon sont en ligne face aux troupes Françaises.

100 cuirassiers se tenant droits sur leurs chevaux, le regard fixe et fièr.

le Major Rouskoff fait un signe à son ami,

dès lors, de castillon avance de quelques mètres avec son porte drapeau qui a hissé le drapeau blanc, son trompette et son aide de camp.

tous les quatre ont en plus, mis un brassard blanc à leur bras.

de castillon cherche chaudard du regard, mais la distance qui sépare les deux camps rend pour le moins difficile cette action.

soudain, il voit chaudard !

il dresse alors son sabre à bout de bras au dessus de sa tête, suivi dans cette démarche par ses 3 officiers.

un cuirassier avance alors et prend les sabres puis retourne dans les rangs.

de castillon et son escorte avance alors à la rencontre de chaudard.

lorsqu'ils se retrouvent face à face,

de castillon salut son "ami" chaudard et lui tend la main.

voyant les fusils en faisceau et les drapeaux blancs hissés, il sait que l'homme, l'officier qu'il respecte pour ses valeurs et son humanisme, a tenu parole.


bonjour mon ami, mon chef le Major Rouskoff ne va tarder, mais il se devait de vérifier que ce n'était pas un piège.


d'ici peu, Rouskoff comprendra qu'il peut les rejoindre sans la crainte d'une fourberie Française.
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Message par guila » Mer Déc 30, 2009 9:30 pm

les soldats s'agitaient et étaient nerveux, comme à chaque fois qu'une compagnie russe était en vue, mais cette fois ci, il y en eue plusieurs qui débouchèrent à l'horizon et s'avançant comme si de rien n'était, , voyant des troupes Françaises allant engager le combat, les plus vieux de la compagnie s'empressèrent de saisir leurs baïonnettes pour aller épauler leurs camarades.
c'est alors que le jeune capitaine voyant cela intervint et les fit cesser.


"SOLDATS REPOS!!!!! et déchargez vos armes, c'est notre camarade Chaudard qui s'en est allé discuter avé les russes, nous n'avons rien à craindre d'eux, et je ne veux pas que l'on tire un seul coup de fusil aujourd'hui.
....
ET HISSEZ CE FOUTU DRAPEAU BLANC.
"

Guila espérait que les russes savait quand même tenir la parole qu'ils donnaient, néanmoins il n'était pas tranquille, des anciens souvenirs désagréable lui revenant en mémoire.

(Bon courage et bonne chance Chaudard, et surtout revient)
Pensa Guila.
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Message par rouskoff » Mer Déc 30, 2009 11:12 pm

Rouskoff savait que cela pouvait avoir des répercutions importantes sur la sratégie globale menée par son Général en chef, il dépécha donc la veille du rendez vous une estafette à Saint Hilaire lui expliquant la situation.
Certes il pouvait accompagner son ami Didier mais pas sans rendre des comptes à ses supèrieurs.

Général, nous sommes sur le point de rencontrer des responsables du IVe corps français dans l'eventualité d'une tréve en ces périodes de fêtes, sachez que je me rend sur le champ de bataille avec mon officier Didier De castillon afin d'éprouver la volonté de cesser le feu de leur part.
Major Rouskoff.
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Message par vétéran Chaudard » Jeu Déc 31, 2009 9:37 am

La nuit passait lentement, je n'arrivais pas à dormir, trop impatient de rencontrer les émissaires russes et l'espoir de pouvoir cesser le combat une journée m'excitaient au plus au point.
Les soldats se réchauffaient près des feux, la nuit sur la plaine russe était glacial, un froid polaire s'était installé depuis quelques jours sur le front.
J'appelais mon adjudant Blanchet pour une mission.


"Blanchet, va à Polotsk et réquisitionne une dizaine de tonneaux de vodka ramène les ici et fais en la distribution. Attention un verre pour chaque homme pas plus. C'est juste pour les réchauffer! Il ne faut pas les ennivrer, je ne veux aucun faux pas de la part de nos hommes."

Blanchet partait avec une dizaine d'hommes vers l'arrière avec deux carrioles. J'attendais son retour, j'étais près d'un feu à côté de certains de mes sous officiers. Nos uniformes ne nous protégeaient pas du froid, chacun avait mis une couverture sur soi pour gagner un peu plus de chaleur. Je regardais ma montre à gousset, 2h du matin, j'entendais un bruit de carrioles venir vers nous, Blanchet revenait de Polostk et sa récolte était bonne.
Il s'arrêtait en première ligne devant les hommes avec cinq tonneaux dans chaque carriole, je montais sur l'un d'eux et j'appelais mes hommes
.

"Soldats, mes frères, ceux ci est un cadeau pour vous réchauffer, sortez vos gobelets et venez vous servir un verre, nous célébrons l'amitié franco-russe qui est entrain de renaitre. Allez, soldats, venez boire un verre!"

Les soldats accouraient vers les deux carrioles et faisaient la queue le gobelet en main pour pouvoir un verre. Blanchet supervisait la distribution, tout se passait pour le mieux, je voyais mon ami Guila qui venait se servir un verre lui aussi.

"Guila ne force pas trop, j'aurais surement besoin de toi demain!" lui hurlais je.
Il me répondait en rigolant "C'est pas tous les jours qu'on célèbre une paix possible!"
Sa phrase me faisait sourire, voir la joie des hommes qui ont connu l'horreur des combats, la tristesse de quitter leur foyer, la malheur de perdre un camarade, tout ça effacer pour une probable paix d'un jour.
Blanchet me regardait et me conseillait d'aller dormir quelques peu car à 10h je devais être présentable et en forme pour négocier avec les russes. Sa sagesse m'étonnera toujours, ce jeune sous officier aura un grand avenir. Je suivais mes conseils et me retirais dans une tente un peu plus, je demandais que l'on me réveille à 6h. Je m'endormais tout doucement, plus que quelques heures et la rencontre aura lieue
.
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Message par vétéran Roman Récit » Ven Jan 01, 2010 5:04 pm

Roman était tranquille sous le soleil froid du tout jeune hiver russe. Il portait son uniforme assez simple de sous-officier des grenadiers de Pavlov, qu'il n'avait jamais échangé pour aucun autre. Ses boucles s'échappaient de son chapeau (il ne portait sa mitre qu'au combat, et aujourd'hui n'était pas un jour de combat) et certaines retombaient jusque sur les parement rouge et jaune paille de son col. Il ne neigeait pas, ce qui dégageait la vue sur la plaine devant lui. Il admira les forces françaises, rangées sur plusieurs lignes à la suite. Aucun scintillement métallique ne dépassait de ces masses ; les armes avaient été déposées en faisceau quelques mètres devant le front des compagnies. L'habituelle nuée de voltigeurs séparant les deux armée n'était pas déployé, et ces soldats étaient rangés comme les autres au garde-à-vous. La matinée du 21 décembre promettait d'être belle sous toutes les coutures.

Avec les quelques chasseurs à cheval composant son escorte, il avança le long des lignes russes pour rejoindre un groupement d'officier haut-gradés. Parmi eux, il reconnu la tête blanche de de Castillon. Ce bon vieux camarade prenait toujours le même soin relatif pour sa coiffure ! Il remarqua aussi la tête chapeautée du plus malade de tous les majors de l'armée russe, et de loin le plus grand buveur qu'on y ait jamais vu. La dernière fois qu'un aide-de-camp de Roman l'avait vu la veille, Rouskoff venait de se descendre un plein tonneau de vodka, et maintenant, quelques heures plus tard, il ne donnait même pas l'impression d'avoir la gueule de bois. Le sacré bonhomme tenait toujours aussi bien l'alcool que tous les autres officier baggovout réunis (mis à part Argna) !

Il rejoignit donc au pas le groupe d'officiers supérieurs qui s'entretenaient. Le bruit qu'une trêve de Noël se préparait avait couru à travers l'armée russe comme une traînée de poudre. Certains des cuirassiers des Baggovouts avaient trop bu, et la rumeur était partie d'elle même. Des officier curieux étaient venu de tous les régiments, comme Roman lui-même. Certains contemplaient avec étonnement les masses françaises immobiles. On entendait toute sorte de murmures. Quelques cosaques et opoltchènes discutaient avec leurs franc-parler respectifs :


On peut pas avoir confiance, j'vous dit ! Ces fils de gueuses amateurs de vin bouchonnés vont nous faire un sale coup. Qu'est-ce-qui nous dit que ces files d'infanteries cachent pas une grande batterie prête à nous tirer d'sus à mitraille et boulets rouges dès qu'on s'approchera ?

Pour sur
, argumentait l'un des opoltchènes, c'est r'en qu'des lâches qu'y faudrait qu'les vers bouffent pour leur faire comprendre qu'quand on est lâche dans not' vie, et ben on souffre au paradis. C'est Noël pour aux, s'rait p'têt temps qu'y sen rendent compte !

Roman passa au milieu des uniformes chamarrés et cirés sans accorder à ceux-là plus d'importance qu'à certains officier de la garde, trop occupés à réfléchir entre eux afin de déterminer si le Tsar accepterait un trêve de Noël et s'il était donc politiquement utile de jouer un rôle lors des négociations. Il atteignit enfin le carré de cuirassiers qui protégeait les commandants des baggovouts des discussions séniles des présents, et apostropha une maréchal-des-logis chef afin que celui-ci le laisse entrer.

Désolé mon capitaine, je peut pas, les officiers y veulent voir personne, ils attendent les français, vous savez. Y paraît que tout le monde s'rait prêt à faire une trêve. Mais en attendant, ils ont demandé qu'on les dérange pas, quand bien même le Tsar en personne viendrait les voir avec la Tsarine, la cour et tout le Hautem...

Roman fixa ses yeux dans ceux du cuirassier, qui lui rendit un regard vide de bon soldat obéissant aux ordres. Il ne voulu pas forcer un soldat qui, à en juger sa collection de médailles, méritait de commander un régiment de cavalerie ni lui attirer des ennuis. Il engagea donc la conversation en espérant qu'un des officiers qu'il connaissait dans le carré de cavaliers l'entendrait ou le verrait et lui "ouvrirait la porte"...

Le Hautem ? Qu'est-ce-que c'est que ça ? Une nouvelle réunion de Cosaques ?

Non Monsieur
, répondit le maréchal-des-logis chef, c'est le Haut Etat Major, bien sur !

Ah, je vois... Et dites moi camarade, vous pensez qu'on peut en faire une, de trêve ? ...
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Message par Didier Lacoste » Ven Jan 01, 2010 5:47 pm

21 décembre 1812, 9H55

de castillon attendant l'arrivée de son chef, regardait alentours.
appercevant son ami roman récit il se dit:


un Pavlov ne sera pas de trop dans cette négociation, sans doute est-il envoyé par jyb.

se tournant vers chaudard,

mon ami,
j'ai fait mes classes chez les Pavlov avec mon ami roman récit.

je souhaite qu'il participe à cette négociation au nom de son régiment.
puis-je l'inviter à nous rejoindre ?

chaudard accepta la proposition.

de castillon envoya donc son aide de camp convier roman à rejoindre le lieu des conciliabules.

il ne devait cependant venir qu'accompagner de 3 chasseurs, sans armes et en arborant le drapeau blanc.
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Message par vétéran Roman Récit » Ven Jan 01, 2010 8:38 pm

Roman, entre deux répliques au cuirassier qui lui faisait face, vit Didier se pencher vers l'oreille du seul officier français présent parmi les Baggovouts. Celui ci releva ensuite la tête et la hocha. Un des aides-de-camp du chef de bataillon russe s'approcha, et celui-ci lui glissa quelques mots à l'oreille en pointant du doigt dans la direction de Roman. Le cavalier partit au galop et vint saluer Roman. Il portait un uniforme de chef de bataillon du 34e chasseurs, un des régiments des Baggovouts, tout de vert impérial avec des fanfreluches non réglementaires un peu partout. Il avait l'air tout bonnement d'un petit prince ridicule bien fier de sa naissance et enclin aux pires vices, et Roman se demandait où donc Didier avait bien put décrocher un cas pareil. Encore, que Rouskoff ait un pareil aide-de-camp ne l'aurais pas étonné outre mesure, mais Didier... Il se promit de lui poser la question en temps adéquat.

Le petit nobliau bien dans ses guêtres (qu'il avait personnalisées, d'ailleurs) s'approcha donc de Roman et de son interlocuteur et, sans accorder un regard au brave cuirassier ni même saluer, pris la parole avec au visage ce qui ressemblait trop à une moue de mépris pour que Roman ne se sente pas insulté. Il s'exprimait avec le même ton de voix glacial que s'il avait commenté la performance d'une étoile au ballet de Moscou.


Monsieur de Castillon veut vous voir, monsieur. Veuillez me suivre.

Roman s'engagea sans plaisir à la suite de l'aide de camp, allant droit vers de Castillon et son interlocuteur français, après avoir adressé quelques mots d'adieu au brave maréchal-des-logis chef et lui avoir donné quelques sous pour boire à la trêve et à la paix.

[HRP] Je mettrais bien plus, mais le temps me manque... :hips: [/HRP]
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Message par vétéran Chaudard » Sam Jan 02, 2010 10:10 am

Voici trois heures que je suis debout devant mes hommes, la rencontre aura lieu dans une heure, mon excitation était à son comble. Je regardais mes hommes tous attentif à cette situation. C'est pour nous une première, d'habitude lorsque nous sommes en face de russes c'est pour faire parler la poudre, là il s'agissait de faire parler la paix. Je voyais les russes au loin préparer l'arrivée des hauts désicionnaires pour cette rencontre. Je jetais un dernier coup d'oeil derrière moi, je voyais tous mes camarades du IVème, Le Viking, Guila, Aumodre, mes officiers supérieurs Zouhorus et Laloose. Je leur adressais un dernier salut.
Je refaisais fasse aux russes et j'hurlais aux hommes.

"Messieurs! Garde à vous!"

Les hommes obéissèrent et toute la ligne française suivit.
Il ne restait plus qu'une demi heure d'attente, je décidais d'avancer le premier.


"Blanchet avec moi." Nous partions tous les deux accompagnés par notre porte drapeau vers l'inconnu. Quelle décision avait-il bien choisi?. Nous nous avancions lentement vers les lignes russes, nous faisions 150 pas pour nous arrêter environ aux milieu des deux camps.
Nous attendons que les russes avancent à leur tour, je voyais des cavaliers sortir derrière les rangs russes, des cuirassiers, une légère peur m'envahissait lorsque je les ai vu apparaitre, mais un drapeau blanc s'agitait. Ils s'avançaient vers nous, c'était De Castillon et ses hommes.
Lorsqu'ils arrivaient à notre hauteur, Didier mit pied à terre suivit par sa dizaine de cuirassiers.
Je m'approchais de lui en lui tendant la main et en le charriant en peu
.
"Dis moi, mon ami, tu avais peur de quoi? Trois hommes non armés contre des cavaliers le combat était inégale!"
Didier souriait mais il avait le visage grave.
"Je sais bien mon ami, mais nous devons être très prudent, me permets tu de te fouiller, l'état major n'a pas confiance en toi."
"Vas-y mon ami, vas-y fouilles moi, mais dis toi que je fouillerais moi aussi ton supérieur."

Après une fouille dans les règles, De Castillon parlait à l'un de ses hommes pour lui dire que nous n'avions aucune arme.

[color=orange]"Au fait mon cher Chaudard, est ce qu'un homme peut assister à cette rencontre cela l'intrigue."
Didier me montrait un homme au loin dans les rangs russes je distinguais mal sa silhouette.

"Si c'est un homme qui veut une trève pour ses hommes qu'il soit le bienvenu."

Il envoyait un de ses cavaliers vers les lignes russes. Ce cavalier allait chercher le général Rouskoff ainsi que cet inconnu.
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Message par rouskoff » Sam Jan 02, 2010 11:08 am

Le Major Rouskoff sortie enfin de sa tente, les traits tirés il n'avait pas le visage des bons jours.

Se retournant il s'adressa à son aide de camp "Ygor excuse moi je n’étais pas moi même aujourd'hui" tout en rattachant les dernier boutons de son pantalon.

La nuit avait du être dure pour "Ygor" tous connaissaient les penchants sodomites de leur commandant surtout quand il était stressé.

Il balaya la plaine du regard en plissant les yeux, sa vue était perçante et claire comme un enfant, mais ces nuits arrosées contribuaient à lui donner ce visage bouffie du matin.

Il s'adressa au lieutenant Sergueï qui se faisait tout petit à l'entrée de la tente:


"Lieutenant!! N’avez vous vu revenir mon estafette envoyer auprès du Général Saint Hilaire?"

"Non, Commandant point de mouvement sur le camp se matin, si ce n'est l'arrivée il y à quelques minutes d'un officier Pavlov que le Chef de bataillon Didier de Castillon, vient d'envoyer chercher dans nos rang"

Rouskoff rumina dans sa moustache:

"Tient je me demande qui cela peut bien être??, bon on verra bien...."

"Lieutenant!! Portez-moi ce mot à L'officier De Castillon...discrètement"

"Tout de suite Commandant" répondis Sergueï en fourrant le mot dans sa veste tout en se dirigeant vers les écuries.

"Et fait moi préparer mon cheval!!!"

"Oui Commandant!"

Ce qui préoccupait Rouskoff était ce silence de la part du Haut état major, pourquoi Saint Hilaire n'avait pas envoyé de missive??Ou dépêcher un porte parole??, tout ce silence était pire que tout.

Et puis il se méfiait de cette situation sans précédent, est ce que le tsar ne mettait pas à profit ce rapprochement pour envenimer le conflit et détruire définitivement tout espoir de paix??

Mais si c'était le cas tout les hommes ici présent sont en grand danger et c'est pour cela que le mot que Rouskoff avait adressé à Didier dis ceci:


"Didier depuis hier, le doute m'a envahi, j'ai tenu informer SH de notre rencontre et je n'ai toujours pas de réponse, ce n'est pas dans ces habitudes.
Si cette rencontre se poursuit j'ai peur qu'elle ne soit vouée à un échec ou pire que le HEM russe ne l'utilise pour anéantir tout espoir de trêve.
Il est temps encore de reculer...ton ami
Rouskoff"
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Message par Didier Lacoste » Sam Jan 02, 2010 12:53 pm

l'estafette de Rouskoff rejoignit de castillon pour lui remettre la missive.

après lecture, de castillon regarda chaudard et d'un air grave:


mon ami,
ce message est de mon chef et il emet des doutes quant aux volontés réelles de notre Tsar et de notre HEM concernant cette trève.

je ne sais si tout compte fait, il va nous rejoindre pour négocier cette trève.

je te demande et t'accorde le droit de t'absenter et de revenir armé.
le drapeau blanc est de rigueur, mais je commence à douter moi aussi et je ne veux pas risquer que tes hommes et toi tombiez dans un piège et que vous retrouviez prisonniers sans avoir pu combattre et vous défendre.

je reste ici avec mes hommes et sans armes, cela pour te prouver ma bonne foi.
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Message par guila » Sam Jan 02, 2010 7:47 pm

Guila était soucieux, être à porté des tirs russes en permanence lui nouait l'estomac, de plus il lui semblait apercevoir loin à l'horizon des mouvements de troupes.
la sueur perlait sur son front, et à cause du froid les gouttes gelais et se transformait en glace.
il se rapprocha près du bivouac ou siègait son aide de camps et greffier.


Henry...envoi donc cette missive à tous mes adjudants
"Ordres aux adj
Le Boucher, Roger le Tavernier, Don Camillo.
de se disposer selon le plan précédemment échafaudé
EXÉCUTION.


tu enverra aussi à no't camarade Chaudard
"Cher ami, je vois des taches sombres à l'horizon qui m'inquiètent, je me prépare à toutes éventualité, tu sais sans doute ce que je veux dire, j'espère que ce ne sont que des ours.
Je ne suis point tranquille, être aussi prêt des russes et plus qu'inquiétant, j'espère que nous pouvons leurs faire confiance, et que je n'aurait pas à faire ce que tu as fait pour moi l'ors d'un procès tristement connu.
amicalement"


Reprenant sa longue vue, il se remit à scruter les alentours avec attention, il ne tenait pas à se laisser prendre dans un vil piège.
HISSEZ UN AUTRE DRAPEAU BLANC...

il sentait qu'il allait passer une mauvaise nuit qui lui paraitrait longue.
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Message par rouskoff » Sam Jan 02, 2010 9:16 pm

Rouskoff terminait son troisième verre mais malgré le breuvage il n'arrivait pas à se résoudre à participer à cette rencontre...quelque chose ne tournai pas rond et cela le mettait dans un état de nerf terrible.

"Ygor mon casque!! Il faut que j'en ai le cœur net"

Il sortit en trombe de sa tente se dirigeant d'un pas lourd et rapide vers les écuries.
Les hommes autour se rapprochaient en demandant:


"Commandant que se passe t'il nous partons?? et la trêve qu'en est il??"

"Non, messieurs nous allons vérifier quelque chose...que les cuirassiers se préparent nous allons voir plein nord une fois passer la colline au fond las bas, je vous dirai quoi faire mais pour le moment, Sortez vous les doigts du cul on à peut être des amis à sauver!!!!"

Les hommes courraient de toute part presque dans l'indifférence de la plupart des troupes qui avait bien fêté cette hypothétique trêve de noël.

Rouskoff chevauchant son cheval démarra au triple galop renversant ici et la quelques faisceaux de fusils suivit de toute part par ses cuirassiers,
la colonne se forma rapidement et sortie du camp plein nord en direction de cette fameuse colline qu'avait désigné Rouskoff, l'allure était vive et seule une trainée de poussière imprimait le mouvement de la cavalerie.

Sur place ce mouvement n'avait pas échappé aux différents protagonistes qui se tenaient au milieu de la plaine.

Chaudard:

"Il me semble que le sort en jeter mon ami, votre Commandant ne validera donc pas cette trêve, peut être l'avez vous en trop haute estime après tout"
De Castillon:
"Je n'en suis pas si sure, et je crois au contraire qu'il œuvre en notre sens" tout en tenant fermement la missive de Rouskoff dans sa main.

Rouskoff n'avait pas ressentie cela depuis longtemps comme une angoisse toute puissante incontrôlable, comme celle qui vous prend quand après une journée de combat vous lancer encore une dernière charge épuisé mais sabre au clair sur une compagnie de Grenadiers qui vous attend de pied ferme.
Cette angoisse le suivit jusqu'en haut de la colline quand enfin il arriva en haut sont regard s'assombri encore plus.
La à moins de 4 verstes arrivait tout un régiment peut être deux....bien sur qu'il fallait prévenir Didier et Chaudard mais surtout c'est le sentiment de colère qui envahie Rouskoff à ce moment la, il venait d'être utilisé afin de mieux trahir et cela ne pouvait se traduire que par un mot:
"TRAHISON"ce mot sortie de sa bouche comme un cri...

"Nous devons gagner du temps!! Volkov, Alexeï foncez vous avez 5 minutes pour prévenir De Castillon, SAINT HILAIRE ARRIVE TROP VITE dites lui ceci il comprendra"

Le temps de se retourner que les chevaux filaient à brides abattues vers le milieu de la plaine.

"MESSIEURS FORMEZ LA LIGNE ET BAISSER LES BANNIERES NOUS ALLONS NOUS AMUSEZ UN PEU!!!!!"

"Nous allons descendre doucement vers eux puis nous ferons mine de charger cela devrai faire paniquer au moins les trois compagnies de voltigeurs les plus proches, le merdier qui suivra devrait les ralentir"

Rouskoff lança cette cavalcade en espérant aboutir mais le seul fait de contre carrer les plans de SH lui déridait déjà le visage.
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Message par Didier Lacoste » Lun Jan 04, 2010 11:18 pm

les officiers Volkov et Alexeï arrivèrent à hauteur de de castillon.

chef de bataillon, nous sommes envoyé par le Major Rouskoff.
il nous fait dire,

ST Hilaire arrive trop vite.

de castillon comprenant le danger cria à chaudard:

fuyez mon ami, c'est un piège et vous devrez la vie à mon ami Rouskoff.

rejoignez vos lignes, je me chatge de votre défense.

de castillon s'adressant à son aide de camp:

faites venir nos cavaliers, nous allons former la ligne ici.

et cela ne sera pas face aux Français, mais bien face aux notres.

activez, c'est une urgence.
et n'oubliez pas de nous ramener nos sabres.
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Message par vétéran Roman Récit » Mar Jan 05, 2010 1:46 am

Roman se retrouva pris parmi la cohue de l'alerte. Il poussa son cheval vers Didier, qui avait été rejoint par deux autres officiers. Il surpris la fin de la prompte discussion entre les trois russes.

ST Hilaire arrive trop vite.

fuyez mon ami, c'est un piège et vous devrez la vie à mon ami Rouskoff.

rejoignez vos lignes, je me chatge de votre défense.

de castillon s'adressant à son aide de camp:

faites venir nos cavaliers, nous allons former la ligne ici.

et cela ne sera pas face aux Français, mais bien face aux notres.

activez, c'est une urgence.
et n'oubliez pas de nous ramener nos sabres.


Roman intervint alors. Il salua Didier d'une poignée de mains et ôta son chapeau pour saluer Chaudard. Il rencontrait enfin un des officiers français les plus célèbres (et en bien) de l'armée française, pacifiste et idéaliste convaincu doublé d'un humaniste. Un esprit brillant. Il se présenta.

Capitaine Chaudard... Nous n'avons pas beaucoup de temps pour les civilités. Capitaine Adjudant Major Roman Récit, du Régiment de Grenadiers Pavlov. Enchanté de faire vôtre connaissance. Avec vôtre autorisation et celle de Didier, moi et mes hommes vous escorterons vers vos lignes en veillant à vôtre sécurité et ramènerons les sabres de nos camarades.

Il se tourna vers Didier, guettant sa réaction.
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Message par Didier Lacoste » Mar Jan 05, 2010 1:26 pm

vas'y roman,
les vies de chaudard et ses hommes sont entre tes mains.

je reste ici pour bloquer l'éventuelle attaque de ST Hilaire.

vas mon ami et reviens vite.
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Chevalier de l'Ordre de Saint-Georges. Médailles de la 1ere, 2e et 3e Campagne, Médaille du Mérite, Médaille de la Nation, Légion d'Honneur Russe.
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Didier Lacoste (Mat. 17979)
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