Concert du Nouvel An, en l'honneur de sa Majesté Impériale

[vétéran de Lauriston (Mat. 18068)]

Ces derniers mois, le capitaine Auguste de Lauriston, fils du célèbre général d'artillerie, avait préparé dans le plus grand secret un immense concert des musiques et marches de l'Empire. Il rassembla tout d'abord l'équivalent de 3 orchestres, il profita de sa permission à Paris pour réussir cette entreprise. Comme les musiciens connaissaient tous les morceaux, aucune répétition ne fut nécessaire.

Dès la Saint-Sylsvestre, il envoya des cartes d'invitations à tous les officiers de la glorieuse Grande Armée et il adressa en personne son invitation à l'Empereur. Le concert devait se faire à l'Ouest de la ville de Polotsk.
Les sapeurs du capitaine installèrent tout dans la nuit du 2 au 3 janvier.

Quand tout le monde fut installé, il commença.

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L'Hymne fut joué par les trois orchestres et de Lauriston dirigea avec un brin de tmidité. Il avait réuni ses soldats pour les chants.

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Le capitaine enchaîna avec la marche du Sacre où il se libéra de sa timidité.

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Il continua avec la marche des éclopés et la marche de la Garde des consuls.

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Tous les cuirassiers de l'Armée du Nord défilèrent au son de leur marche. La "chorale" improvisée chanta le chant de l'oignon qui fut repris par quelques officiers présents.

Pour finir, on joua que la Victoire est en nous. Pour la première partie, de Lauriston se tourna vers l'orchestre à droite de l'Empereur qui était aux premières loges. Puis il se tourna vers l'orchestre du milieu. Pour la troisième partie, c'est l'orchestre de droite qui joua.
Pour la dernière partie, les 3 orchestres jouérent en même temps et pour la Coda, le capitaine de Lauriston se tourna vers l'Empereur et lui fit une révérence tout en continuant de diriger ces orchestres.

Le capitaine français attendait avec impatience les remarques des officiers présents et peux-être même une de l'Empereur.

[vétéran Ferrey (Mat. 16053)]

Même si le front exigeait une présence quasi-permanente des officiers, le chef de bataillon Ferrey réussi avec ses adjudant à assister au concert.

Il apprécia tout particulièrement la Marche du Sacre, celle de la Garde des Consuls et la Victoire est en nous.

L'orchestre continua de jouer quelque instant sous la conduite de Lauriston.

Ferrey attendait, comme surement une bonne partie des officiers présent, une remarque de l'Empereur.