Compte rendu de la mission 3.5 [RP]

[vétéran Ievgueni Perlov (Mat. 23198)]

En 1903 un jeune étudiant moscovite découvre dans des archives un cahier contenant de nombreuses lettres écrites, il lit alors le titre :

"Lettres de compte rendus envoyées a l'État major durant la mission 3.5"

En lisant la date des premières lettres, il vit qu'elle furent écrites durant la Campagne de Russie, pendant les batailles de "Bielorussie" [HRP: Quelqu'un me corrige, je ne connais pas le nom du pays d'époque]
Toutes furent signées par des hauts gradés, tous Commandants et Seconds de 4 régiments: Les préojabensky, les kasak voisko, la Garde du tzar et l'armée du maréchal


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[HRP]Je n'ai pas introduit les JOT car je ne sais pas si ils sont toujours actifs pour le RP, et va t on se limiter a ces 4 régiments ou allons nous raconter la totalité de la bataille? car chaque régiment est utile a la mission, mais ne participe pas directement a cet événement si particulier

[vétéran Bertrand H (Mat. 18922)]

En cette nuit du 28 au 29 janvier, le Major Vilpinov adressa une lettre à l'ensemble des compagnies présente sur le front Nord.

Autour de sa compagnie de Cuirassiers, le Major avait pu contempler dans l'après midi la plus formidable concentration de troupes jamais rassemblée sur ce champs de bataille.
120 compagnies étaient visibles. Sans doute autant ne l'étaient pas et, plus au nord, plus de cent compagnies de son régiment, la Garde Preobrajensky, poursuivaient leur rassemblement à l'ouest de Vidnoye en vue de l'assaut final qui débuterait dans une semaine.

Après deux semaines de calme, le rythme des missives s'intensifiait d'heure en heure.


Mesdames, Messieurs les Officiers,

Je sais que certains d'entre vous patientent depuis deux semaines pour ce jour.

A l'aube débutera la première phase de notre offensive décisive pour la conquête de la ferme et donc d'un nouveau quartier Général pour notre armée.

Jamais notre armée n'a mobilisé une telle force, d'autant de régiments. Même pour la destruction du fortin français il y a trois mois nous n'étions pas aussi nombreux.

La Garde Preobrajensky n'a pu conquérir seule ce QG. Mais elle a manoeuvré pour attirer le gros des troupes françaises loin de notre objectif actuel : la mine 21/47.

Cette mine sera notre première étape, indispensable.

Elle constitue notre objectif unique pour l'instant.

Plus de dix mille hommes vont traverser la rivière durant les 3 prochains jours. Grâce à notre nombre nous limiterons nos pertes.

Veillez à diriger vos régiments de façon à ne pas gêner la manoeuvre des autres compagnies.

Vous rencontrerez une résistance au niveau de la route qui longe la rivière, mais notre nombre la balaiera.
Plus loin, il y a moins de 1000 hommes pour "défendre" leur mine.
Les français négligent leur défense : ils le paieront.

Ménagez néanmoins vos hommes car la prise du QG nécessitera encore trois à quatre semaines d'efforts, et les français, même en forte infériorité numérique se battront jusqu'aux derniers afin de nous affaiblir peu à peu.

Libérons notre terre !

En avant !

Major Vilpinov
Commandant de la Garde Preobrajensky

Vive le Tsar
Vive la Russie
Vive le Premier Corps, le Génie, les cosaques, et les indépendants qui sont à nos côté, VK compris.

[Leto (Mat. 46)]

Le commandant Zandraak de la garde du Tsar n'avait pas besoin de parler beaucoup a ses hommes ou plutôt compagnons. ses ordres ou plutôt ses consignes étaient clairs et et les officiers avaient la même façon de penser.
la Garde du Tsar serait devant lors de la traversée. peut importe ce qu'ils trouveraient sur l'autre rive, bien que des éclaireurs eu rapporté que le nombre était favorable aux russes.

Leto ancien commandant et dirigeant des forces russes se devait d'avoir la primeur.
Depuis déjà 2 jours ses hommes patientait dans le calme et l'ordre afin de ne pas éveiller les soudards de l'empereur. Leto ordonna calmement et discrètement la traverser. les cuirassiers partir en éclaireurs, une fois sur l'autre rive ils sonnèrent le clairon afin d'éveiller les quelques français qui campaient là. réveillé en sursaut ils se précipitèrent sur les cavaliers, laissant une place pour les deux troupes de lignes de traverser a leur tour. le signal était donné. prenant a revers l'ennemi qui a présent paniquait ils combattirent jusqu'à épuisement. sous le nombre ils flanchèrent comme on s'y attendait, mais ces braves ne serait pas mort pour rien. méritant ils fatiguèrent l'ennemi qui serait bien incapable de reprendre l'initiative avant plusieurs heures, mais pour eux alors il sera trop tard car le flot russe aura traversé.

Fier ceux là aussi diront j'y étais.

[vétéran Bertrand H (Mat. 18922)]

En ce soir du 29 janvier le major Vilpinov reçut une missive du Major Styr.

Commandant, on peut quand même les affaiblir, car notre première vague s'est plutôt faite écrasée sur les plages.
Bien sûr il faut foncer vers la mine

Le Major Vilpinov pris sa plume et écrivit rapidement.
Il fit partir ce courrier sans attendre.

Bonsoir Major Styr,
je suis heureux d'avoir de vos nouvelles.
On me rapporte encore un victoire ce jour pour votre bataillon plus au nord, bravo.

Certes il faut les affaiblir, mais je ne veux pas donner cet ordre qui serait "sur-suivi" par les prochains bataillons à faire marche.

Il est certain que parmi la vingtaine de compagnies russes qui vont traverser demain, une partie va affaiblir la dizaine de compagnies françaises sur la route. Je ne voudrais pas que toutes le fassent et bloquent toute l'avancée.

Nous ajusterons les ordres demain, avant que les français ne puissent à nouveau faire mouvement.

Nous comptons des pertes mais cela était prévisible pour les premières troupes à traverser. Comme attendu les français ont lancé toutes leur forces immédiatement. Cela va perdre toutes leurs compagnies sur notre chemin.

Bien à vous
Major Vilpinov

L'estafette rapporta le message suivant.

Vous avez mon entière confiance mon commandant.
Une fois de plus vous avez mis au point une belle opération.
La phase la plus délicate est effectivement le temps que l'on mettra à prendre la mine.

Bien à vous,

Styr

[Youri (Mat. 6969)]

Il manque des choses ici ! La prise de la mine, la traversée préo au nord (impressionnante...).
Voici mes lettres tournées RP (j'ai supprimé les conseils techniques HRP... ), celles que j'ai envoyées IG aux défenseurs de Derastakgrad. Et un petit truc sur un "fait d'arme" de mes miliciens. /HRP

07-02-1812 - 23:18
Aux défenseurs de la ville
Boris Divadoff ;Yadislav ;Kristof Plitovski ;Mikµhouz ;Marina Raskova ;Derken ;Adj Igor ;Adjt de bienoubof ;ouprajninia ;Ibn Murat ;Cherillos ;Adjt de valtintin ;Goodtrip51-Lancier ;Todorov ;Adjt de Thybo ;bodrhanitch ;

http://www.providenz.com/cdr/screenshot ... f8e8afab86

Officiers de l'Armée du Maréchal,
Russes de tous horizons venus aider,
Merci à tous.
Comme le vous voyez, l'assaut du 30° RI sur Derastakgrad a commencé.
Etant rentré hier de permission, je prends la direction et la coordination de la défense.
Soldats, ne cédez pas au pessimisme, organisés et coordonnés, nous avons les capacités de résister.
La ville est encore à nous, c'est à eux d'attaquer et à nous de défendre une ville russe !
Alors je compte sur votre courage, votre habileté et votre intelligence tactique pour que Derastakgrad ne tombe pas aux mains des franzkis ! Sachez que moi, en tout cas, je vous laisserais pas tomber !
Yadislav, pour le Major Youri, Commandant en second de l'Armée du Maréchal

10-02-2010 00:13
Aux défenseurs de la ville
Eazy ;Kristof Plitovski ;Mikµhouz ;Derken ;Adj Igor ;Adjt de bienoubof ;ouprajninia ;Adjt de Ibn Murat ;Cherillos ;Adjt de Thybo ;bodrhanitch ;Boris Divadoff ;

http://www.providenz.com/cdr/screenshot ... 97f45f5088

Soldats,
je suis fier de vous, vous vous battez bien, vous leur tenez tête !
Mais nos pertes sont lourdes, et les franzkis ne font que commencer.
L'Etat-Major est en train de discuter de la solution à adopter. Jusque là, je vous demande de reculer un peu vers le nord-est de la ville, afin de reformer un bloc compact pour mieux leur résister. Gardez vos forces, soignez-vous, je préfère vous voir vivants que eux morts et vous aussi !
Je vous recontacte demain soir.
Une crainte, des interrogations ? N'hésitez-pas : je suis à votre écoute.
Yadislav, pour le Major Youri, Commandant en Second de l'Armée du Maréchal

Quelques instants auparavant, le jeune Yadislav s'était senti mal à l'aise : ses pensées se tournaient vers Yevgueni. Il y a deux jours encore, il dînait en compagnie de son frère qui défendait la ville à ses côtés, avec ses lanciers.
Ils étaient partis la veille avec l'objectif de ramener la coiffe de Arnaud Nicolas, le Commandant du 30°RI. Celle-ci leur avait échappé, mais uniquement parce que ses sapeurs avaient pu protéger le Major dans sa fuite. Malheureusement, après avoir trop bu sur le retour pour fêter ça, la compagnie s'était fait rattrapé par un groupe de franzkis qui les attendaient au coin d'une rue. Si Yevgueni avait pu s'échapper, ce n'est qu'avec l'aide de ses cinq derniers cavaliers. Il avait prévenu Yadislav qu'il ne pourrait pas revenir de si tôt : celui-ci resterait désormais seul.

Proche cousin de Youri, qui lui avait confié il y a longtemps déjà une compagnie de fiers miliciens sibériens, aguerris après des mois de guerre et le moral au plus haut (les rations de vodka avaient été doublées), Yadislav n'était plus un novice, et son autorité était respectée. Mais, ces derniers jours, il ne se sentait pas à la hauteur du défi qui lui était imposé par les aléas des combats.
En effet, c'était lui qui commandait la défense de Derastakgrad au nom de la glorieuse Armée du Maréchal. Etait-il digne de cet honneur ? Il en doutait parfois.
Mais plus maintenant.

Yadislav était rayonnant. Il leva ses yeux vers le choeur et la croix qui le dominait. Le soleil du matin rentrait par la nef. Derrière, à genoux comme lui, plus de cent-soixante soldats priaient pour la victoire, en cette magnifique église Saint-Georges. A côté d'eux, une grande statue représentant le saint en train d'abattre le dragon et qui symbolisait la tâche qui leur incombait : il fallait abattre la bête franzki qui envahissait peu à peu la ville.
La tâche ne semblait pas aisée, puisque face à eux se présentaient des militaires professionnels, bien plus expérimentés et mieux armés qu'eux. Mais une cible se présentait à lui : deux pâtés de maison plus loin, la compagnie du Chef de bataillon Bigloul, affaibli par la farouche résistance russe, semblait sur le point de se débander.

Il était temps d'entrer en action : Yadislav en tête, ses longs cheveux au vent, courant à travers les rues, cernant les français à bout qui résistaient ruelle par ruelle, les miliciens firent des dégâts considérables. Ils entrèrent finalement avec fracas dans les maisons et massacrèrent les blessés. C'en était fini de Bigloul, qui fuit en criant avec fureur :
- Je reviendrais, avec des cuirassiers cette fois ! Et on verra bien qui gagnera !

Yadislav ne doutait pas de la réalité de ces menaces, mais aujourd'hui, c'était lui et ses hommes qui avaient remporté une éclatante victoire.