Message à l'Etat Major Impérial

[Saint-Hilaire (Mat. 52)]

Saint-Hilaire assistait à la destruction du fort. Elle venait juste de se produire. Il ne restait que ruine et cendre de ce que les français osaient appeler un fort.

Sans perdre de temps il prit sa plume et une feuille de papier pour y inscrire certains mots :

"Généraux de l'Etat Major Impérial,

Je vous invite à venir parlementer de la suite des opérations de Polotsk et à venir négocier votre retraite.

Votre Etat Major pourra bien évidamment venir. Le Haut Etat Major et l'Etat Major russe sera présent.

Bien sur le terme retraire peut vous paraitre dur mais réfléchissez-y. Je crois savoir que votre nation doit se restructurer. Ce retrait vous en laisserez le temps.

J'attends avec impatiente votre réponse.

Commandant Général des Forces Russes Saint-Hilaire"

Saint-Hilaire scella la lettre, la tendit à un messager et lui donna la mission de l'apporter à l'EMI.

[MARBOT (Mat. 1286)]

"
Sa Majesté l'Empereur des français, Roi d'Italie;
à Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies.

Monsieur mon frère,

Quelle ne fut pas ma surprise de voir une missive de votre haut état-major
me demander une reddition !
Peux-être est-ce le résultat de la destruction par la division Romanov
de notre petit poste avancé.
Je vous invite à revoir votre position à l'égard de l'Angleterre et vous sauverez ainsi la vie de milliers de soldats et civils.

Bien le bonjour à l'impératrice et à mademoiselle Georges.


"

[Saint-Hilaire (Mat. 52)]

Le Tsar Alexandre reçu la lettre : quel crétin pensa-t-il. Son Armée enchaine défaite sur défaite, subit une rébellion de la part des républicains et ne veut admettre sa défaite ! Quel arrogance, il se pense même en position de négocier !
Alexandre dicta :

"Vous faites preuve d'une arrogance certaine en pensant être en pouvoir de négocier. Nous demandons juste que vous nous rendiez nos terres. Personne à part vous parle de reddition. Nous voulons juste votre retraite.

Vous ne ressortirez que plus grand si vous admettez votre défaite aux alentours de Polotsk. Vous qui avez l'air soucieux de la vie des civils et des soldats, comptez combien vous pourrez en épargner en vous repliant.


D'après mes informations, vous n'êtes plus apte à gérer votre nation. Vous qui vous dîtes général, vous n'êtes pas apte à réprimer une rébellion au sein de votre armée. Une rébellion révolutionnaire qui plus est ! Vous qui avez orchestré un coup d'état pour vous sortir de cette même république !

Réfléchissez-y, mon HEM et moi vous offrons le temps de redorer le blason de ce que vous osez appeler Votre Empire. Une rébellion en engendre une nouvelle et ainsi de suite.
Votre armée a besoin de retrouver le moral suite aux récentes défaites que vous subissez : pertes de vos deux forts, incapacités de détruire nos forts, perte de la ferme Nord-Ouest et incapacité de votre Etat Major Impérial à gérer la crise.

Mettez votre orgueil et votre fierté de côté pour une fois et faites preuve d'intelligence. Repliez-vous, régler vos problèmes et rester derrière les frontières du Danube VOUS qui semblez tant vous soucier de la vie de milliers d'hommes.
Tout acte hostile envers nous ou notre alliés anglais seront considérer comme une déclaration de guerre. Vous n'avez aucun ordre à me donner.
Je ne souhaite pas plus la guerre que vous mais sachez que que chaque russe préférera prendre les armes contre vous et votre autorité plutôt que d'être soumis à vos règles et vos lois.

Je vous laisse une dernière fois pesez le pour et le contre de cette proposition qui ne réclame que la paix.
Votre armée est votre plus grande fidèle, réfléchissez si elle devenait républicaine.

Alexandre 1er"

[MARBOT (Mat. 1286)]

"
Sa Majesté l'Empereur des français, Roi d'Italie;
à Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies.

Monsieur mon frère,
Merci de vous inquiétez sur l'état de santé de mon empire. Je prend note de vos remarques.
La morale est bien souvent le passeport de la médisance.
Comment osez vous dire que vous ne souhaitez pas la guerre puisque c'est bien
vous qui avez adopté l'ukase de commerce autorisant les marchandises anglaises et ainsi lever le blocus
continental !
Votre ami le duc de Vicence vous avez bien prévenu et vous avez cependant continué
votre politique malgré les derniers avertissements du comte de Lauriston.

Comment se porte Mademoiselle Georges ? Je me rappelle de l'une de ses représentations à la comédie
française où elle fut grandiose. J'ai hâte de la revoir à Saint-Pétersbourg.


"