Les Duellistes

[vétéran Hidao (Mat. 36250)]

En apprenant les propositions faites par les témoins du major fourchette, l'adjudant Largo fut rassuré : il n'y aura pas de mort. L'idée du choix de l'Ivresse l'amusait beaucoup, même s'il avait du mal à comprendre que des officiers pouvaient se livrer à ce genre de méthodes.

Puis en entendant les propos de son officier supérieur, l'adjudant Largo n'en crut pas ses oreilles. Il n'aurait jamais pensé que Chabert pouvait avoir des idées aussi vulgaires. Il était littéralement choqué et cela se voyait sur son visage. Toutefois, son rang ne lui permettait pas de faire une quelconque remarque, à son grand dam.

[Chabert (Mat. 1442)]

chabert éclata de rire en voyant la tête de l'officier Hidao ! Il rigola de bonne humeur et lui tapa sur l'épaule.....Monsieur , la dérision ! la dérision ! Voilà ce qu'il nous faut et surtout ne pas prendre trop au sérieux ces quelques mécontentement qui semble atteiondre l'honneur et qui parfois ne sont que broutille au regard de l'engagement de ces milliers d'hommes que nous menons au combat....Allons écouter ce qu'en disent les protagonistes

[vétéran zucchi (Mat. 30264)]

L'adjudant Fornelli, lancier de son état en mission de renseignement pour le compte de son capitaine, observait depuis quelques minutes déjà les palabres autour de ce duel. Il crut comprendre à la dernière remarque de l'officier français, qui maintenant tappait dans le dos d'un camarade italien, qu'il devait s'agir d'une affaire de femme et d'honneur bafoué. Napolitain jusqu'au bout des ongles, il ne put s'empêcher de l'ouvrir et vint à la rencontre des officiers attroupés

"Francesi, non è bene uccidersi per una zòccola !!!"*


Cria-t-il de loin. Cette dernière phrase fit pouffer Hidao ! Voyant que lui seul souriait, il dû reprendre sa phrase et la tourner avec plus d'élégance en français.

"Messieurs, un piu di calme nòn est utile de se tuer pour une dame."

Voyant que sa remarque tombait à plat, il se dit qu'il avait dû mal comprendre le motif du futur duel. Aussi n'ayant jamais tort, il chercha à retomber sur ces "pâtes".
S'adressant à Chabert et Hidao qu'il avait rejoins :

"Signore, que pensez vous d'un duel al "primo sangue" ?"


(HRP/Les Compagnies se font face immobiles et se tirent dessus vu que le ratio tir blessé est de 3/4 chance qu'il ne se passe rien, au premier qui perd des hommes le duel est perdu. Les avantages peu ou pas de perte de temps, qu'une Cie engagée chacun, pas de retour aux tentes, l'honneur est sauf et la morale est préservée puisque le gagnant perd de l'XP par mort fait.../HRP)


*"Français, il n'est pas bien de s'entre tuer pour une pétasse!" c'est malheureusement la traduction la plus proche et juste de ce mot d'argot typiquement napolitain.

[Chabert (Mat. 1442)]

Chabert se gratta la tête en regardant l'Italien....Il pensa que le méditerranéen n'avait pas du bien comprendre les propos tenus .

[vétéran zucchi (Mat. 30264)]

L'adjudant voyant l'air dubitatif de Chabert, essaya de trouver le réconfort dans le regard d'Hidao. Mais rien n'y fit ! Ce dernier hochait la tête de droite en gauche en poussant un soupir qui figea notre adjudant. Personne ne parlait. Le silence s'installa et notre lancier repensa à cette phrase que lui assénait si souvent son Capitaine :
"Mieux vaut se taire et passer pour un imbécile que de l'ouvrir et de ne laisser aucun doute à ce sujet !"

Fornelli comprit qu'il devait tourner bride pour éviter d'en rajouter. Il fit remonter ses épaules en signe d'incompréhension, salua les deux officiers et retourna vers son cheval caché plus loin dans les bois.

Alors qu'il chevauchait vers le Nord, il préparait déjà son compte rendu pour son Capitaine.

"Capitano,

Doué francesi vont se suicider en buvant de l'alcool pour une sale histoire de drapeau russe dans un bordel !"

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

Chaudard était rouge comme une pivoine lorsqu'il entendu la réponse de Chabert, avait-il vu l'alliance que portait Chaudard pour faire cette remaque. Sans doute. Chaudard riait à gorge déployée tout de même, car Chabert au bordel aurait été quelque chose à voir.

"J'avoue que je n'avais pas pensé à cette épée là mon ami, si vous maniez cette arme comme votre sabre, vous devez rendre heureuse nombre de vos conquêtes!" dit Chaudard en faisant un clin d'oeil à Chabert.

Chaudard voyait l'adjudant Largo complètement choqué par les propos de Chabert et ne voyait pas d'alliance à son doigt.

"Dites moi Adjudant, si vous êtes seul, je pense que vous êtes comme notre ami Chabert vous devez connaitre quelques adresses? Avouez le!" dit Chaudard sur un ton humoristique.

Alors que le petit groupe rigolait en attaendant le choix de Valroux, Chaudard voyait un soldat avec un uniforme d'une troupe étrangère, un uniforme italien, il le reconnaissait, il avait fait connaissance avec un officier italien au sein du IVème Corps.

"Buonjourno!" dit Chaudard avec un accent à couper au couteau.

L'officier italien parlait sa langue matenelle, Largo la comprenait et la traduisait pour les deux officiers. Mais il semblait ne pas comprendre que le duel n'avait plus que le choix de deux armes l'alcool où la mission suicide. Alors que Chabert allait lui expliquer, l'officier remontait sur sa monture et partait un peu plus loin vers un autre officier.

"Chabert, dites moi, vous savez si le jeunot derrière nous tiendra bien l'alcool, il est jeune et je ne suis pas sur qu'il est déjà bu autre chose que du lait de chèvre."

[Chabert (Mat. 1442)]

Chab fit la moue, autant il ne doutait pas de la valeur du Lieutenant Valroux sur le champ de bataille autant il doutait sur ses capacités à lever le coude ...Sa moue s'accentua ...

je dois avouer que vous me posez là un embarras, je n'ai jamais vu à l'oeuvre le lieutenant dans la taverne.
A mon avis, je le verrai plus aller chercher un drapeau au milieu d'un damier Russe ! vu sa fougue et ardeur à combattre !

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

"Il est vrai que notre cher Valroux est fougueux, comme tous jeunes officiers de la Grande Armée arrivant en Russie, il me rappelle quand je suis arrivé sur ce front, j'arranguais les troupes autour de moi pour que l'on tienne nos positions, je n'avais pas peur d'aller en première ligne, et ça ma coutait beaucoup d'hommes et pas mal de blessures tant physiques que moral, mais j'avoue que je n'ai pas trop changé. J'aime être en première ligne!"

Valroux s'était réfugié dans sa tente, il nous demandait quelques minutes avant de nous donner sa réponse, les témoins de l'officier Fourchette était face à nous et attendaient la réponse.