Grand Bal de l'Empereur

[Chabert (Mat. 1442)]

En chaque début de Printemps, l'empereur Napoléon 1er aimait organiser un grand bal avant la reprise de ses campagnes militaires.
En ce 23 Mars 1812, Le grand Chambellan ordonna à nombre de messagers de porter la bonne nouvelle aux différents régiments de la Grande Armée Impériale.

[Chabert (Mat. 1442)]

Comme le Grand Chambellan n'avait pas encore déterminé tout à fait l'étiquette et le protocole , il expliqua à ses aides l'esprit "d'ouverture" que l'Empereur désirait y voir .
Il, se devait dès lors de contacter les ambassadeurs ou ministres plénipotentières des nations alliées et des etats Coalisés.
L'empereur avait déclaré le palais de Polstock comme étant résidence neutre pour l'occasion de ce grand bal ...

[Chabert (Mat. 1442)]

Présentation des salles pour la réception


Salle pour le diner

[vétéran fourchette (Mat. 17059)]

Le Capitaine Jacquinot entra le premier, accompagné de la Comtesse. Sarradin et Monsieur Mandolïn suivaient.

"Le Capitaine Jacquinot et Madame la Comtesse Kraskova" annonça un valet à leur entrée.

Ils regardèrent le plan de table et se dirigèrent vers celle qui leur avait été assignée. A priori ils déjeuneraient avec une Princesse Finlandaise, 2 officiers Français que Jacquinot ne connaissait pas, et un couple de diplomates Italiens.
Jacquinot ne connaissait pas le moment exact de l'intervention des hommes de Schulmeister. Il priait pour que l'arrestation arrive vite. Depuis le matin il avait réussi à donner le change mais il craignait désormais de se faire démasquer et d'avouer implicitement à la Comtesse qu'elle était tombée dans un piège. Il craignait sa réaction. Certes l'Empereur n'était pas encore arrivé dans la salle à manger mais il n'allait plus tarder. Qui pouvait savoir quel était le moyen d'action des comploteurs?

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

Chaudard était présent dans la salle non pas comme convive mais dans le service d'ordre de la salle de bal, en effet en plus des gardes personnels de l'Empereur qui assuraient sa sécurité, des volontaires du IIIème Corps devaient assurer la sécurité des lieux. Chaudard était sous les ordres de Chabert.
Chaudard surveillait pour l'instant les cuisiniers qui étaient à l'oeuvre, il avait toujours été fasciné par la rapidité des commis, l'agilité et la souplesse des gestes des cuisiniers et surtout l'ordre qui règne en cuisine.
Il voyait tout ce monde allait de gauche à droite pour que tout soit parfait, le chef qui hurle sur ses aides car ça ne va pas assez vite, Chaudard retrouve l'ambiance militaire dans ce petit monde et se demande si un jour il rentre vivant de ce conflit, il ne tenterait pas cette aventure.

Il se mit à gouter un plat sans que le chef le voit, le plat était délicieux, quand il entendait.

Le Capitaine Jacquinot et Madame la Comtesse Kraskova

Il entrouvait la porte et regardait l'arrivée des premiers convives, Chabert les accueillait et les amenait jusqu'à leurs tables. Il n'avait pas encore reçu le signe de Chabert pour qu'il vienne l'aider. Chaudard se retournait vers les pianos et admirait le monde de la cuisine.

[Chabert (Mat. 1442)]

Chabert écrivit une lettre à didier de Castillon pour qui il avait grande amirationet grand honneur , d'autant que le Russe etait Chancelier du Tsar,Juge à la Cour de Justice Militaire et Chevalier de l'Ordre de Saint-Georges.

Cher Chancellier, L'Empereur Napoléon 1er à l'occasion de la nouvelle saison printanière organise un grand bal en la ville de Polstock , déclarée pour l'occasion ville neutre .
L'empereur serait honoré de fêter ce nouveau changement de saison avec tous les représentants de l'armée Russes afin d' étahlir une trève temporaire et festive avant les grands engagements de campagne militaire à venir.

Aussi j'ai penser à vous pour être le messager auprès de l'empereur et de tous les représentants de votre peuple, qui sont tous convier à ce bal .

Cordialement
Chabert

[HRP => ce qui veut dire tout a chacun peut faire du RP sur le post Bal de l'empereur]

[vétéran Percy (Mat. 18958)]

Le Major Percy estimant que le corps d'officiers de la Brigade Infernale, depuis l'annonce de l'invitation de représentants de l'armée russe, avait été offensé par le Grand Chambellan, il fit monter ses officiers à cheval. Il les fit entrer avec lui tout crottés dans les salons où, la discussion s'étant envenimée , il cingla de sa chambrière une table couverte de coupes du meilleur champagne; puis, il fit jeter par un piquet de hussards le souper par les fenêtres. Tout le buffet y passa sous les yeux médusés de l'assemblée : nappes, vaisselle, bouteilles et friandises furent expédiées en toute quiétude par les hommes des escadrons de hussards de la BI

Messieurs de la BI, quittons cette mascarade qui n'est pas digne de l'Empereur. ... La Grande Armée n'a que faire de l'animation de quelques représentants de l'armée russe en ce lieu !

[HRP : juste pour mettre de l'ambiance et en respect de la "réputation" de la BI ]

[vétéran Chaudard (Mat. 21253)]

Chaudard sortait de la cuisine et voyait le massacre que commençait à mettre la célébrissime BI. Il avait eu l'honneur et la chance de se battre à leurs côtés durant les deux dernières campagnes. Ceux sont des remarquables combattants, mais pas de fins diplomates voire des rustres quelques fois.
Chaudard sortait son épée et hurlait.

"Soldats du IIIème!"

Des hommes en tenue de combat arrivaient des autres pièces bloquant les issues, encerclant et tenant en joue les quelques hommes de la BI.
Chaudard s'avançait vers eux la lame en avant.

"Percy, vous en leader en plus, je vous croyais plus diplomate, cette cérémonie est lieu neutre et pour la diplomatie, la paix peut voir le jour en ce lieu, et vous venez tout gacher, je vais vous mettre quelques jours dans un joli cachot russe, vous m'en direz des nouvelles!" disait Chaudard d'un ton quelque peu énervé.

Alors qu'il allait faire avancer ses hommes, Chaudard vu un signe de Chabert. Chabert s'avancait vers Percy pour parlementer.

[HRP] Je n'ai rien contre toi Percy, c'est pour le RP [/HRP]

[vétéran Percy (Mat. 18958)]

Le Major Percy (brave comme Lasalle, intègre comme Turenne) était resté impassible tant qu'avait duré les scènes de destruction, il se leva au moment où les hommes du IIIème firent irruption dans la salle de bal et que les hussards n'eurent plus rien à briser. Se détournant de Chabert qui semblait vouloir parlementer, il mit un couteau entre ses dents, monta sur une table sans dire un mot à Chaudard (qui semblait de plus en plus énervé), grimpa dans un lustre auquel ses hussards n'avaient pas pensé et s'étant mis à califourchon sur la partie la plus élevée, coupa la corde à laquelle était suspendu ce lustre dont il suivi la chute en plein milieu de la table. Après quoi, il se dépêtra avec célérité, prit son sabre et son chapeau et à peine meurtri, profitant de cet instant de grand désordre et de semi-obscurité, s'en alla sans proférer une parole et sans prêter attention aux éventuels frères d'armes qui le tenait peut-être en joue. Dans le même temps et profitant de ce moment d'incrédulité et de "flottement", les hussards avaient récupérés leur monture et avaient rejoint leur chef de régiment dans les jardins du palais !

S'adressant à ses hussards qui l'idolâtraient et le rejoignent en l'acclamant :

...Il n'est au pouvoir de personne d'arrêter les facéties de la BI !

Le Major Percy ajouta, s'adressant au commissaire de guerre de la BI fraichement promu, l'Officier Axou :

Commissaire Axou, il faudra payer les dégats. Peu m'importe la somme, elle sera prélevée sur ma caisse personnelle.

[vétéran fourchette (Mat. 17059)]

Jacquinot, Sarradin et les 2 russes s'étaient tout d'abord amusés à voir l'irruption du Major Percy. C'était tellement surréaliste qu'ils imaginaient que c'était un sketch fait pour les divertir. Quand ils virent surgir les hussards à la suite du Major ils riaient moins déjà. Le fracas et les casses successives mirent un terme à leur bonne humeur.
Jacquinot n'oubliait pas que la Comtesse et son complice étaient là pour assassiner l'Empereur. Et si toute cette mascarade était une diversion? Percy pouvait-il être un intriguant?

"Reste sur tes gardes," chuchota Jacquinot à Sarradin, "je n'aime pas la tournure que prennent les évènements."

"Comtesse, éloignons-nous un peu, je ne serai pas surpris que ça finisse en bataille rangée" fit-il à l'entrée des soldats du IIIème Corps. "Je reconnais là quelques vaillant soldats qui ne resterons pas sans réagir à un tel affront."
"Et l'Empereur, viendra-t-il?"
"A mon avis c'est compromis. Peut-être y avait-il une autre salle prévue mais je ne suis pas au courant. J'irai me renseigner auprès du Major Chabert dès que cette mascarade aura prit fin."
"Je suis terriblement déçu... enfin, je veux dire pour vous Agnan. Vous méritiez tellement de recevoir votre décoration des mains de l'Empereur lui-même."

Quand la Brigade Infernale (elle portait bien son nom... aujourd'hui) quitta le Palais rien ne subsistait.
Jacquinot alla voir le Major Chabert.

"Capitaine Jacquinot, à vos ordres Major!"
"Oui Capitaine, qu'y a-t-il?"
"Major, que dois-je annoncer à mon invitée?"

[Chabert (Mat. 1442)]

Chabert etait encore sur le cul d'un tel spectacle . Il appréciait grandement Percy, mais en aucun cas il n'avait imaginé celui-ci aussi infernale que toute sa brigade. Il allait devoir rectifier sa vision des choses sur le personnage , mais n'en prit aucun ombrage .
Il s'adressa à l'assemblée...

Mesdames, Messieurs que la fête continue , le spectable qui vous à été offert n'est autre que celui de l'infernale Brigade ....Nous remercions Monsieur Percy et ses hommes de nous avoir amuser !

Musique s'il vous plait ...Il fit signe à Chaudart et Fourchette de bien vouloir inviter quelques dames en mal de chevalier servant.

[vétéran Percy (Mat. 18958)]

Le Major Percy remarque soudain qu’il n’avait plus la chambrière qui lui avait été offerte par son second, le Chef de bataillon Jermanowski, à l'époque où ils combattaient tous deux dans les faubourgs de Mohilev. Elle avait dû lui échapper lors de la chute du lustre.
S’adressant à ses hussards :

Messieurs continuez sans moi, je m’en reviens dans le quart d’heure

Arrivé devant le palais, sans descendre de cheval, il entre dans le vestibule ; au risque de ce rompre cent fois le cou, il monte le bel escalier en pierre de taille qui conduit au premier, passe en caracolant sur les dalles des paliers, sur les parquets des salons qu'il couvre malencontreusement d'eraflures; il arrive au galop dans la salle de bal et à l’épouvante de ces quelques dames qui s'étaient accaparées un cavalier servant, se lance dans la contredanse.
Bientôt maître de l’espace comme du reste, il ordonne à l'orchestre de continuer à jouer et fait achever à son cheval la contredanse commencée; puis après s'être servi du punch et avoir récupéré sa chambrière restée sur la table, il salue le Major Chabert, le Capitaine Jacquinot et la compagnie féminine,...
Il part sans avoir mis pied à terre, et malgré tout ce que peut observer et crier Chaudard, il descend comme il l’a monté cet escalier de pierre et de marbre, et s’en va rejoindre ses hussards ….

[Alberich (Mat. 37768)]

Le palais était maintenant en vue du cocher qui transportait deux représentants de l'Armée du Rhin vêtu de leur splendide uniforme de cérémonie, ainsi qu'une dame, habiller d'une somptueuse robe de soie afin de faire honneur à l'empereur.
Il s'agissait en fait de l'officier Juan et Alberich qui avait été envoyé de manière expresse par leur officier du régiment pour les représenter ... et apparemment seul leur invitation était arrivée à tant ...

Une rumeur avait circulé sur la route qui insinuais que des représentent russe de hauts rangs aurait été conviais au bal de l'empereur ...
ceci fut un moment sujet de plaisanterie entre les membre de la voiture qui ne crurent pas un instant le fait que l'empereur pouvait inviter un ennemi avant de lui faire la guerre !
Néanmoins, l'idée aurait été intéressante si une interruption du combat avez été conclu sur la ligne de front ... chose que les deux officiers ne croyez pas réellement possible ...

la voiture s'arrêta donc devant le palais et l'on constata que nombre d'objet par terre, les fenêtres casser ... et des soldats pointant leur fusils à l'intérieur du palais.
L'étonnement fut grand de voir des soldats de la Brigade Infernale être dans la salle, accompagner de leur monture !
Ces soldats du IIIe, pointant leurs armes sur des cavaliers amis ... que ce passait-il ?
Alberich alla voir Chaudard pour en savoir plus, mais c'est à ce moment que les cavaliers de la brigade sortir, éclaboussement les deux officiers de L'armée du Rhin ainsi que la jeune demoiselle.

On donnât l'ordre de reprendre le Bal, mais malgré la reprise de la musique, personne ne s'avança pour dansais ... c'est alors que la comtesse Kraskova et Le Capitaine Jacquinot s'approchèrent du groupe et les saluèrent : « messieurs, madame, vous êtes surement les deux officiers français qui êtes placé à côté de nous ?
Alberich s'avança : « je me présente : Alberich der Gross, officier de l'armée du Rhin et représentant de la Westphalie ... »
la comtesse le coupa : « Officier de Prusse ... je vois que vous n'avez pas peur de la neige pour un ennemi de la sainte Russie ! », mais ne ce laissant pas démonter, il dit alors : « vous danser ? » un sourire narquois entre les lèvres ...

qui était donc le plus gênez ???

[vétéran fourchette (Mat. 17059)]

"Si ces deux gaillards là sont les officiers français sensés dîner avec nous, la plantureuse blonde qui les accompagne est la Princesse Rasmusen" dit Jacquinot à Sarradin. "Invite-la à danser!"
"Sans ma con de goutte (HRP/) (/HRP) je n'aurai pas hésité une seconde mais elle me fait mal à hurler, allez-y Capitaine, de toutes façons vous êtes meilleur danseur que moi... et il faut que je garde un œil sur notre russe."

"Madame, me ferez-vous l'honneur?..."

La Princesse n'eut pas la force de refuser et accompagna Agnan sur la piste de danse qui ressemblait plus à un champ de bataille qu'à une piste de danse.

"Laissez-vous guider Princesse, j'ai l'habitude d'évoluer en terrain hostile."
"Je vous fais confiance Capitaine, ne sentez-vous pas que je me laisse aller dans vos bras?"
"Pas de suite Princesse, pas de suite..."

La soirée semblait vouloir se poursuivre sous de bons hospices. L'intrusion de la BI n'avait pas tué l'ambiance...

[Chabert (Mat. 1442)]

Chabert sortit sur le perron du grand escalier d'honneur , il vit au loin s'éloigné Percy.
Le Major chercha des yeux Chaudart et l'ayant apperçut l'interpella

- Mon ami ! je ne vois aucun Russe ...N'ont ils pas reçu les invitations ou sont-ils peureux à ce point ? Pensent ils que l'Empereur leurs tende un piège ?

Je finirai pas croire qu'ils sont bien des rustres comme le dise souvent nos belles dames !