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Mardi :
Ca y est l'assaut était donné, les hussard du Chef de Bataillon Polo c'était élancé vers le village, le Drapeau Français était brandi fièrement et les lames des sabres resplendissaient aux rayons de soleil qui avaient percés les nuages gris qui recouvraient toute la plaine , ainsi que le village. Malgré le mauvais temps, le clocher de l'église était visible au loin, clocher qui fut l'objectif de ces valeureux hussards, ils avançaient au galop les yeux fixés sur l’église, suivit de l'officier Polo et du Major Latanier. Les troupes Françaises réussirent à se frayer un chemin dans la ville, passant par dessus les barricades tenues par les quelques soldats russes, ivres, qui patrouillaient en ville.
L'attaque fut un succès, ils prirent possession du quartier Ouest du village.
Au soir, le Capitaine Axou et ses voltigeurs s'élancèrent à travers la plaine, sans un bruit ils avançaient, on n'entendaient pas un homme, seulement le clapotis des sabres dans leur fourreaux , des baïonnettes au fusil , et des sacs . Ils se frayèrent un chemin à travers les cuirassiers de Reedenov et des hommes du Major Yalkin Yanovich, et arrivèrent dans la ville à leur tour, ses voltigeurs restèrent sur les remparts, afin de surveiller les renforts Russes qui arrivaient de plus en plus nombreux aux abords du village. Le capitaine Axou vînt se placer non loin des hussards du Chef de Bataillon Polo.
Le jour se coucha sur le village qui se disputait à présent entre Français et russes, même si le drapeau Français resplendissait sur le village.
Mercredi :
La nuit avait été dure pour les Français , ils n'ont ni eut le temps de se reposer ni même de dormir , les Russes attaquèrent sans arrêt , il reprirent l'église. Alors dans les airs on vit un Drapeau Français en feu. On put alors lire dans les yeux de chaque soldat une haine si énorme, qu'elle est indescriptible. Le Capitaine Axou voyant ça, lança un chant Français, ce chant fut chanté alors chanté par tous les Français présents , le moral des hommes n'avait jamais été aussi fort : malgré les attaques , le Capitaine Axou résistait, désormais en première ligne . Au fur et à mesure que les hommes tombaient, le moral ne désemplissait pas, au contraire , il ne fit qu'augmenter , et les chants se firent de plus en plus fort .
De la compagnie du Capitaine Axou arrivé en ville avec ses 186 hommes, il n'en restait plus que 89 et quelques blessés . Le moral n'avait pas baissé.
Dans la plaine au loin, les hommes de la Jeune et de la Vieille BI, entendaient ces chants Français, ils n'avaient à présent qu'une seule envie : les rejoindre, leur prêter main forte , et surtout combattre aux côtés de ces valeureux soldats qui illustrent bien ce dont est capable la Brigade Infernale .....
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Capitaine axou11111
Commissaire de Guerre de la Brigade Infernale
Officiers Polo, Axou et Latanier,
je suis content de vous ; vous avez justifié, en cette journée , tout ce que j'attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré l'Aigle de la Bellone d'une immortelle gloire...
La BI vient à votre rencontre et vous reverra avec joie.
TENEZ BON !, je pense bien à vous.
Signé:
Colonel Percy
Commandant la BI
Soldats, Adjudant, Officiers, Chefs de section de la BI,
Vous avez en quinze jours remporté la 2ème bataille de M'Rod, pris de nombreux drapeaux, détruits des pièces de canon et tué ou blessé une multitude de russes.
Vous vous étiez déjà battus ici, sans trop de succès.
Lors de cette offensive victorieuse, dénués de tout vous avez supplée à tout. Vous avez passé des rivières sans pont, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué sans eau-de-vie et souvent sans pain.
Les Hommes de la BI en cohésion avec les soldats du 30 ème régiment d'infanterie et du Xe corps d'Armée étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert.
Mais soldats, vous n'avez rien fait, puisqu'il vous reste encore à faire. Ni Moscou, ni Saint Petersbourg ne sont à vous. La patrie a droit d'attendre de vous de grandes choses: justifierez vous son attente ?
Vous avez encore des combats à livrer, des villes à prendre, des rivières à passer.
Tous brûlent de porter au loin la gloire de la Grande Armée; tous veulent dicter une paix glorieuse, tous veulent, en rentrant dans leurs villages, pouvoir dire avec fierté: «J'étais de la Campagne de Russie!».
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