par Chabert » Mer Sep 29, 2010 1:20 pm
Mort de Fauchelevent
chabert avait envoyé sa cavalerie dans une mission de reconnaissance très danl avait pour espoir de se séparer à jamais de Fauchelevent son Adjudant de cavalerie qui s'était empressé auprès de la belle Marie Allessandra ...
Aussi lorsque Fauchelevent reçut il l'ordre de mission par l'estafette celui-ci sut à quel point le Major lui en voulait des intentions auprès la Comtesse.
Il comprit qu'il avait peu de chance de revenir de cette mission mais malgré son esprit cavaleur auprès de la gente féminine il n'en demeurait pas moins un excellent cavalier et son escadrons étaient aguerris à l'art du renseignement .
Il entreprit d 'éxécuter les ordres sans rechigner et commanda à ses sous officiers de prendre leurs disposition pour mener à bien cette périlleuse mission.
Tout se passa bien pendant les premiers jours de reconnaissance ; au bout d'une semaine l'escadron avait récolté nombre de renseignements plus ou moins utiles qui permirent entre autre au 25 Régiment d'infanterie de prendre la ville du Sud Ouest, située dans la plaine sud de Polostck non loin des champs de blé et de son moulin.
C'est au cours de ces reconnaissances aux alentours que la cavalrie du Bataillon Chabert alors qu'elle revenait d'une excursion fut prise à parti par des éléments Russes embusqués.
L'assaut sur l'arrière garde de la colonnee fut sanglant et la configuration du terrain boisé ne permit pas réellement à Fauchelevent de se dégager rapidement comme il l'eut espéré .
Il du faire face à des éléments disparates et les cavaliers tombaient comme des mouches .
Fauchelevent réussit néanmoins a rassembler quelques cavaliers autour de lui pour exécuter une charge ; qu'il mena contre une unité d'infanterie de ligne organisée.
Le choc brutal des chevaux s'embrochant sur les baionnettes et le sifflement des plombs qui s'écrasaient ensuite sur les flancs des montures portaient le hennissement de douleurs des chevaux au delà des cimes des arbres....Les cavaliers privés de leurs montures se battaient au corps à corps , cherchant dans le maniement de leurs longs sabres ravageurs un espoir de fuite ...Il n'en fut rien.
Faauchelevent fut frappé de trois balles consécutives dans son thorax et une baionnette lui transperca les intestins . Il tomba à genoux ne sachant s'il devait tenir son ventre ou sa poitrine , il tomba la face contre terre avant qu'il ait pu résoudre se douloureux dilemme.
Alors que le nuit pointait , il ne estait plus un survivant de l'escadron, la lisière ou s'était déroulé le combat retrouva sa quiétude et seuls les soldats Russes vaquaient à dépouiller les morts .
L'un d'entre eux retourna le cadavre de Fauchelevent et fouilla la veste de se dernier.
Il y découvrit une lettre maculée du sang de l'officier . Il commença à la lire ,ayant connaissance de la langue Française...
Lettre de la Comtesse Marie Allessandra en date du 23 Juillet 1812
Monsieur , mon ami , mon amour
Je suis fière aujourd’hui d’avoir écrit quelques pages que vous avez lues, , et qui vous ont fait songer un instant.
J’avais eu parfois la fatuité de croire qu’il existait entre moi et Chabert un amour inconsumable , mais ce que j 'ai vécu avec vous lors de son absence , ce secret et douloureux amour; je crois ne devoir jamais l'oublier .
Mais outre vos types de souffrance; du à votre état de soldat de cavalerie , ou a vos morales que vous avez bafouées ; preuve de votre jeunesse, j ai milles espoir de vous revoir et je crois en l'avenir .
Ces désirs que vous personnifiez arriveront à être la volonté, je peux l’espérer et après avoir contemplé d’abord vos grandes pensées avec effroi, je me suis mise à les comprendre, à les révérer sous la forme dont vous savez les vêtir, en m'otant toute pudeur .
Votre grandeur d'âme, votre éclat , vos pensées , votre jeunesse sont autant d'atouts que je ne saurai oublier...Je me languis de vous de vos mains sur mon corps , de vos lèvres ...Vous me faites devenir folle et perdre ainsi tous mes moyens ! Je crains chaque jour que je vous effraie et vous ennuie ; je termine ces quelques lignes en vous faisant part encore de toute ma reconnaissance affective .
Je vous attends
Marie A