Yuma

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

Modérateurs : Modérateurs français, Animateurs, Modérateurs russes

Message par Chabert » Ven Oct 28, 2011 8:39 pm

Prochaine bataille

Les régiments cosaques de Yuma s'étaient retirés sur l'arrière, talonnés de près par les Français qui visiblement cherchaient une retraite vers l'Ouest .

Seul les pisteurs voltigeur du régiment d'Agha khan ne pouvant faire jonction avec le bataillon étaient descendu très au Sud, perdu dans les nappes de brouillard automnales.

Alors que Zork arranguait son infanterie pour faire face à des éléments en retraite du III CA , de la Brigade infernale , et de la Garde la cavalerie de Yuma s'octroyait du bon plaisir à la ferme la plus proche attendant la prochaine bataille qui permettrait de mettre en déroute la grande armée.



Yuma ! ne crois tu pas que nous devrion monter au front pour porter le coup fatal aux Francais ?

L'infanterie d'Ataman était sur le pied de guerre et attendait les ordres , aussi Ataman ne comprenait pas pourquoi le Major prenait du bon temps , laissant les Français menacer la partie Nord Ouest du front ...

Patience mon ami...Patience! Le Français va devoir combattre non seulement nos troupes ...Mais dans bien peu de temps , il devra combattre
dame nature !
Plus nous irons vers l'hiver, plus nous vaincrons facilement et rejetterons le "petit caporal" vers l'Ouest ....

Songeur , Yuma se dit qu'il pourrait peut être passé Noël à Paris...
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Sam Nov 12, 2011 5:56 pm

Novembre

Nous chevauchions depuis de longs jours à la recherche d'unités Française isolées.
Le Français après avoir abandonné Moscou s'en retournait vers la Pologne, ainsi il tournait le dos aux grandes prairies de l'Est .
Nous avions reçu des ordres afin d'harceler l'ennemi et connaitre ses positions ; ce que depuis une semaine nous ne cessions de faire , cherchant un contact prompt mais pas définitif.
Mon bataillon bien qu'aguerrit à nos contrées sauvages se trainait quelque peu, m'obligeant à revenir en arrière haranguer, encourager mes compagnons à forcer l'allure.

Par une nuit épaisse, je fis traverser la Bérézina à ma troupe et je m'enfonçais de nouveaux dans une forêt profonde dans laquelle je fis bivouaquer mon escadron.
Je n'eus pas attendre beaucoup, 2 jours plus tard alors que nous avions patrouillé de long en large le long des rives du grand fleuve, nous vîmes arriver des cuirassiers Français en bon nombre.
Après identification de leurs drapeaux Xiem Corps et Génie Impériale, je décidais d'attaquer un escadron du Génie Impériale. L'attaque fut molle et il y eu peu de réaction de la part des hussard de l'adjudant Arias .
toutefois après que j eu retiré mes cosaques en forêt, les français prirent l'offensive .Ce fut le Général de Brigade Marbot qui d'un éclair prit la mine non loin du fleuve en exterminant un régiment russe.

D’où nous étions , nous pouvions voir l'escadron du Général Français, mais nous avions que peu de solution pour lui porter un coup fatal , bien qu'il fut attaquer par le Colonel Dojieff .

Las! après son attaque sur Marbot, l'escadron des hussard de Arias frappa si fort sur les arrières du Colonel que celui ci du se replier par manque d'effectif .
La situation n'était pas bonne . Nous avions mis pied à terre, pour ménager nos montures et nous nous déplaçions peu cherchant une issue
pour avertir notre corps d'armée.

Aucun feu cette nuit ! et bouche cousue, on mange lard et pain !!!


Mes hommes pouvaient endurer ces sacrifices; mais combien de temps ?
Je trouvais quelques fougères que je coupais et m'en fis un tapis pour adoucir ma couche , ainsi allongé je me mis à songer aux différentes péripétiesqui m'avaient conduites ici , si loin de mon village.
Puis je vis des visages d'amis, de mes parents mes soeurs, freres de jeunes filles puis soudainement ! je songeais à ce nouveau Major ....Nussia Bogdana ....qui était elle ? Tout le monde semblait la connaître ...Sauf moi !
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Dim Nov 13, 2011 4:34 pm

Le 13 du même mois

Après une bonne nuit, je ne demandais qu'à boire une bonne rasade de thé chaud ...Las! j avais interdit les feux et je n'allais pas faire exception.

Major ! major
Un de mes cosaques m'avertit qu'un escadron de chevaux légers de lancier était en cours de faire jonction avec le Général de Brigade Marbot .

Le cavalier me dit que l'escadron semblait affaibli par de précédent combat et qu'il serait peut être opportun de l'engager.

tout en m étirant je prenais la direction d’où l'on pouvait observer les troupes Françaises... La situation ne s'était pas arrangée, loin de là , mais l'opportunité de harceler ces lanciers me paraissait bonne.


Major! ça à l'air d'être les lancier du génie impériale de lAdjudant Alberich Reitere

Très bien nous l'attaquerons des que le soleil sera plus haut dans notre dos ...

[i]Le combat ne dura que peu de temps et les lanciers furent surpris de cette attaque si prompte . Yuma replia ses hommes car non loin de là trainait un autre escadron de cuirassiers du X corps d'armée commandé par le Général de brigade totomurat...
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Jeu Nov 17, 2011 10:29 am

Mi Novembre

Dans les bois humides ou nous avions trouvé refuge, mes cosaques furent harcelés par les Chasseurs à cheval du bataillon du Coonel Rosetti.
L'adjudant Millet, porta par 4 fois en l'espace de huit heures des attaques meutrières sur mes cosaques.
Mais loin d'être démoralisés , nous fîmes Cohésion et en 2 contre attaques nous mettions en fuite les Chaseurs Français .
L'affaire avait été chaude et le repos bien mérité. Il n'en fut rien, sans laisser aucun répit à ma troupe je menais celle-ci plus à l'Ouest pour faire jonction avec le régiment...
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Dim Nov 20, 2011 10:25 am

La bataille de Tractir épisode 1

Yuma n' ayant plus de ressources pour ses hommes et enore moins de fourrage pour ses montures du se résigner à des combats d'escarmouches
en forêt...

Il savait que son escadrons de cosaques était perdu mais il se devait de rester le plus longtemps possible sur les arrières du X Corps Français qui souvenons nous avait emporté la mine TRACTIR par la prouesse du Général de Brigade Marbot et ses cuirassiers.

Yuma envoya un message à l'intention de son régiment pour leur faire part de sa situation


C'est avec grand regret que je dois vous annoncer mon repli immédiat vers nos campements les plus proches .
La situation de mon escadrons, malgré de grandes prouesses n a pu résister à la pression des troupes Françaises composées du X Corps d'armée et du 18 iem Régiment de ligne.

Mon escadron à été engagé maintes fois et les pertes que j'ai subi à l'EST de Tractir tenue par les Français m'oblige en une retraite précipitée vers l'Ouest bien au delà de la ligne de front.

la Milizia Nazionale du capitaine Vitorio Veneto ayant mis un terme à mon incursion sur l'arrière des lignes ennemis.



De son coté le bataillon Yuma composé des infanteries progressait vers l'est [/i]
Dernière édition par Chabert le Dim Nov 20, 2011 6:22 pm, édité 1 fois.
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Dim Nov 20, 2011 6:20 pm

La bataille de tractir épisode 2

Les français tenaient depuis une semaine les environs de Tractir et sa mine.

Le Général de brigade Marbot du X Corps d'armée qui y avait installé son QG décida en fin de semaine de faire mouvement avec son escadron de cuirassiers a quelques lieues de là plus au Nord Est laissant la garde du QG à une compagnie de ligne commandée par l Adjudant Abdil du X Corps.
Coté Français nos éclaireurs avaient pu comptabiliser les troupes ainsi que les identifier du coté Nord Est de la Bérézina :

Les hussards de l' Adjudant Les Aigles de Sarthe du bataillon du colonel de Sarthe du 18 iem Régiment

Les cuirassiers du Major Comte de ségur du 18iem régiment

Les lanciers de Adjudant Auguste de Montaille du bataillon du Capitaine Rahn du 18iem régiment

Les gardes nationaux de l' Adjudant Abdul du bataillon Abdel du X Corps d 'armée

Les fusiliers de l'adjudant Abdal du bataillon Abdel du X Corps d'armée

Les fusiliers de l'adjudant Abdil du bataillon Abdel du X Corps d'armée , celui s'etant installé dans le QG de la mine Tractir


les fusiliers de l'adjudant Eblé du bataillon du Colonel Fredo du 18 iem régiment

Les gardes nationaux de l'adjudant les Maries Louise du bataillon du Colonel de Sarthe du 18 iem Régiment

Les voltigeurs de l'adjudant Zouho_vol du bataillon Zouhorus du X Corps d'armée

Bien entendu le Général de Brigade Marbot

Plus au Sud du QG Tractir et sur une rive d'un bras mort de la Bérézina

De nombreux éléments du 18 iem régiment et du X corps complétaient ce dispositif de défense.


Dans l'après midi du 20 Novembre le bataillon Yuma porta une première offensive pour tester la défense située au Sud de la mine .

La compagnie de Zork attaqua à distance la compagnie de l'Adjudant Prince de Wagram du bataillon Guillaume de Sarthe.

Les Français mal en point furent chassés de leur position en fin d'après midi par une autre offensive de troupe Russe que je ne pu identifier tellement la brume et la fumée de bataille étaient dense.

Coté Nord La compagnie d 'ATaman traversa la Bérézina d'Ouest en Est sans combattre se portant au contact des hussards Les Aigles de Sarthe

Vers 17H30 alors que la nuit commençait à tomber je recevais un message de la compagnie de Zork me signifiant qu'il ne pouvait tenir sa position tellement ces fusiliers étaient sous le feu de l'ennemi .

Il prolongeait son message en m'iditenfiant une nouvelle unité de français apparut au Sud de la mine : unité de fusiller de l'adjudant Defrance positionnée en bordure de la Bérézina

La nuit tombée j'apprenais que coté Nord les hussards Français des Aigles de Sarthes étaient en mauvaise posture .

D'autres informations moins bonnes nous faisaient penser que des renforts de troupes Françaises se dirigeaient vers le Qg de la mine , mais par cette nuit opaque nous aurions du mal à les identifier .

Aux alentours de 19H nous vîmes se replier les fusiiers de l'Adjudant vassili solonovitch de l'Armée du Maréchal.
Ceux-ci , la tête ployée et couvert de sang s'en retournaient vers l'arrière...Visiblement peu d'entre eux s'en étaient sortis et on apprenait que le porte drapeau de la compagnie était mort sur le terrain... accroché jusqu'au dernier instant à son étendard.

De quelques mots et boissons chaudes nous les soulagions, mais nous savions que malgré ses gestes la douleur étant fort grande, il ne pensait déjà qu'à une chose , se refaire une santé et chercher vengeance.

Le campement de la cavalerie de Yuma en lisière de forêt respirait la tranquilité,. Loin des combats les nouvelles recrues incorporées se tenaient près des feux écoutant les récits animés des anciens qui avaient déjà mené Campagne .

Dans la nuit le messager parut surgir de nul part . Ensanglanté, frêle sur ses jambes il fit son rapport et tommba mort d'épuisement au pied du Major.



Soldats !
Encore de bien mauvaises nouvelles ! La compagnie Ataman à été accrochée cette nuit même par les Cuirassiers du Général Marbot .
Ataman me dit avoir subit de lourdes pertes , mais vu le peu de clarté qu'il y a en cette nuit qu'il ne lèvera pas la position .

IL se dit être pratiquement encerclé de troupes ennemis et qu'il reste au contact d'une unité Russes d"e l'armée du Maréchal.

Il souligne aussi d'autre part qu'il peut voir de l'autre coté de la Bérézina , de nombreux feux de notre armée, mais étonnamment que celle-ci n'a pas fait mouvement .

Il espère tenir jusqu'au petit matin et salue notre mère patrie et ainsi que notre mère nature en espérant nous revoir bientôt ...



Sur ces derniers mots le Major tourna les talons se drapant dans son manteau au col fourré et entra dans sa tente .
Il congédia ses proches pour chercher la paix et la réflexion.

De son coté Ataman; après avoir envoyé son messager se résolu à tenir la position.
Il était pour lui et ses impossible de retraverser le fleuve en pleine nuit .
Chaque soldat prit position , se mettant en position de tir derrière le moindre obstacle qui put les protéger contre des charges de cavalerie .

Vers 21heures des lanciers surgirent de la forêt chargeant les survivant de la compagnie Cosaque d'Ataman , en moins de temps qu'on ne put le dire une vingtaine d'hommes s'écroulèrent . La compagnie etait vaincue et Ataman ne du la vie sauve qu'a ses qualité s de bon nageur . Il laissait derrière lui son honneur, ses hommes et la mine Tractir aux Français.
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Mer Nov 30, 2011 10:52 am

Fin Novembre

Après la défaite de l'offensive sur Tractir, le bataillon Cosaque de Yuma s'était replié sur la Datcha la plus proche.
De là , le bataillon procéda à de nombreuse reconnaissances et patrouilles sur la presqu'ile de Krasnoie du nom de la mine situé sur la partie Sud .
Nombre de troupes Française s'était agglutinesé sur le Nord entre autre avec le X corps d 'armée puis au Nord EST , à l'EST, au Sud EST et au Sud .
L'imminence d'une offensive Française sur la presqu'ile ne faisait plus aucun doute.
Yuma fit des rapports , mais ceux-ci semblaient ne pas émouvoir l'Etat Major Russe.
La grande bataille de la ville du Sud et la Forteresse occupait tous les esprits.
Les régiments présents pour défendre la presqu'île ne pèseraient pas lourd face à la masse Française qui progressait lentement mais inexorablement .
Chaque jour les compagnies du cosaque montaient à l'assaut , sacrifiant ses hommes pour ralentir le flot ininterrompu des régiments du Français.
Ecoeuré , blessé dans son orgueil,dans son corps, épuisé , Yuma se savait impuissant.
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Ven Déc 02, 2011 6:58 pm

Krasnoie

Aga Khan l ami d'enfance du Major Yuma furetait depuis nombre de jour autour de la mine prise , reprise , re re prise de Krasnoie.
De violents combats entre les forces de L’armée du Tsar , l'Armée du Maréchal , le 18 iem RI et le 3 RI Français entrainent de lourdes pertes de part et d'autres sur cette presqu'ile .

Malgré les assauts des voltigeurs Aga khan ne pouvait être partout à la fois et la supériorité numérique des Français obligea le valeureux Cosaque à se replier après chaque combat.
Il envoya un messager au gros du bataillon qui gardait le pont enjambant la Bérézina.

Mon ami , voilà plus d'une semaine que nous arpentons la presqu'ile d 'Est en Ouest livrant sans cesse combat. Nous souffrons de fatigue, de faim car nous n'avons plus d 'avoine a mélanger à notre eau. Nos munitions nous manque et les Français ne nous laissent aucun répit .
Je n'ai de cesse de voir arriver des renforts ...
Je pense à notre village si paisible loin de ces fronts et j'ai hâte à ce que nous détruisions les derniers corps d'armée Français
Le Major Yuma se réjouit d'avoir enfin des nouvelles de son ami, il avait des doutes qu'en à sa survie dans cette campagne si hostile .

Au loin, sur l'autre rive les charges de cavaleries Russes harcelant les compagnies Française n'avaient de cesse .
Le roulement des fusillades répondait aux cris des cavaliers croulant sous les plombs, s'enfonçant hommes et bêtes dans les rangs ennemis .
Yuma s'essuya la bouche; une odeur suave de sang avait effleuré ses lèvres . Répugné, agacé , il cracha à terre . Ses hommes le regardaient sans broncher.
Ces instants, juste avant la charge étaient poignant. Le temps n'avait plus de repère, le corps se tordait d'une douleur disgracieuse à "chier dans sa culotte" , les rictus sur les visages masquaient les hommes les plus intrépides et les chevaux nerveux piaffaient d'impatience.


Major ! L'escadron est à vos ordres
Le major regarda la nuit tombée sur la presqu'île , il ne prit aucune décision .
Non loin de lui sur sa droite la compagnie d'Ataman déjà en piteux état subit trois assauts du Bataillon Colonel Isidore Exelmans .
La compagnie de ligne du Cosaque fut anéantie , à peine avait elle été reconstituée.
Le major lui fit parvenir une estafette afin de l'encourager et lui témoigner sa peine et son amitié.

Major ! Le colonel Français s'est replié après l'assaut ! Il n' a meme pas tenu sa position initiale !! A croire qu'on leur fou la trouille !!!

Non , le Français n'a pas la trouille...pensa Yuma . Il économise ses troupes ...

Au plus profond de la nuit alors que le vent s'était levé , l'escadron se mit à franchir le pont brinquebalent...
A peine les cavaliers furent ils sur l'autre rive que les premiers flocons de l'hiver firent leur apparition.
Un linceul blanc enveloppa le champ de bataille de Krasnoie .
Yuma jeta à terre sa pelisse doublé de fourrure et porta sa main à son sabre .
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Dim Déc 04, 2011 6:07 pm

Combats pour l'honneur

Aga Khan posté en forêt avait vu le Major Yuma franchir avec son escadron de cosaque le pont enjambant la Bérézina .

Le Major semblait serein, il avait déployé sa troupe en éventail pour une charge frontale. Alors que la neige tombait les cavaliers entrèrent en masse dans les premiers rangs Français, mais très vite la Troisième ligne mitrailla les cavaliers qui croulèrent dans la masse des soldats Français.

Le Major s'étant aperçut que sans appuit il ne pourrait faire mieux que d 'entamer le moral de cette cie de ligne , décida de s'enfoncer dans le dispositif Français afin d'etablir un rapport de situation et de prendre les charges de mitraille en lieu et place d'autres Cavaleries qui seraient amenées à charger.

L'escadron résista 12 heures parmi les troupes du Français, puis Yuma du se replier sur la Datcha . Les cosaques avaient été décimés.

Agha Khan se sentit une fois de plus bien seul parmi tous ces Francais qui rodaient dans la presqu'ile, il pensa fuir .Puis revoyant l'image des cavaliers Cosaque foncant droit devant eux, il se dit qu'il devait comme eux faire honneur à tous ces combattants qui s'étaient sacrifiés pour Krasnoie .



Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Lun Déc 19, 2011 9:01 am

Loin de la tourmente

Bien après la bataille de TRACTIR et la sanglante défaite de KRASNOIE, le Major Yuma s'en était retourné dans les contrés de son village.

Son bataillon de cosaques, tant les troupes d 'infanterie que sa cavalerie avaient été littéralement décimés. Sur ses 3 Cie de fantassins seuls 15 % avait pu regagner la ferme familiale du Major . Son escadron de cavalier lui, n'existait plus. Le dernier homme était tombé mort, raide d'épuisement du au froid , à la malnutrition et ses blessures.

Yuma passa deux semaines avec Ataman à recruter dans tous les villages de la contrée, pendant que Zork formait les hommes aux maniements des armes et Aga Khan aux tactiques d'embuscades et a faire de beaux rapports cartographiques.

Loin de la tourmente des combats, la troupe se reconstituait lentement, inconsciente , encore pour un temps des combats qui se déroulaient près du grand fleuve.

Aga Khan en profita mêmùe pour organiser une chasse aux loups, tellement il y en avait qui rodaient près des maisons .

L'avantage de cette battue, permit aux hommes de se coordonner , de pister, d'ajuster leurs tirs et par dessus tout , de fabriquer des toques avec la fourrure des animaux.

Au 10 iem jour Yuma annonça qu'il remontait vers le front et que les fantassins devraient le suivre à 4 jours de marche. Il organiserait avec le régiment de l'Armée du Tsar les ravitaillements; afin de ne pas pénaliser la marche lente des fantassins.
A cela, il salua ses amis, ses frères et sœurs et s'éloigna avec ses cavaliers dans la grande plaine qui menait à la Bérézina
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Mar Déc 20, 2011 11:52 am

Sur la route

Bien m'en avait pris de ne plus prendre la grande route menant vers le fleuve.
Celle-ci déjà fortement enneigée était de plus encombrée d'un incessant va et vient de soldats blessés s'en retournant vers l'arrière ainsi que des bataillons entiers qui remontaient vers le front.
Nul doute qu'en suivant la grande route, nous mettrions plus de jour avant de rejoindre le régiment.
Mes lieutenants s'organisèrent de façon a prévoir des bivouac pour le gros des compagnies de lignes qui suivaient. Le logement et l'approvisionnement étaient gardés de façon sure afin que les pilleurs ne privent pas nos troupes .
Le plus coriace fut de faire monter vers notre point de ralliement toute l'intendance . La poudre, le fourrage , les cantines, les tentes ; tout cela pesait et nombre de fois nos chariots s'embourbèrent dans les ornières neigeuses.
Au loin le roulement des canons n'avait de cesse.

Arrivé aux ruines de la Datcha Krasnoia, je vis combien les combats avaient été acharnés .

Pèle mêle gisaient des corps des deux camps, sans distinction, ils s'entrelaçaient comme s'ils furent des frères. Étonné je regardais ses pauvres ères ainsi partageant le même cimetière .

Sergent ! Faites en sorte que l'on trouve une place dans ces ruines pour ce soir. Nous nous installerons ici le temps de recevoir les ordres.



Au loin une clameur ...mes cosaques venaient de défaire un escadrons de cuirassiers mal en point cherchant , sans doute un coin tranquille pour panser ses blessés .Le Major Albator en fit les frais et Yuma en fut plus que satisfait en apprenant que cette unité faisait partie du 18 RI.
Il gardait un mauvais et cuisant souvenir de ce régiment Français.

Les cosaques s'installèrent et comme à leurs habitudes oublièrent les méfaits de cette guère pour boire à la sainte patrie, à son bon Empereur Pierre et la mère nature .
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Mer Déc 21, 2011 2:10 pm

Mal de Crâne

La vieille de la datcha nous apporta une bouillie immonde au lever du soleil, avec un grand sourire sur une bouche édentée, elle nous pria d'accepter ce don de sa famille en remerciement de notre venue, qui avait permit la protection de sa famille.

Je lui rendis son sourire et aimablement j'acceptais sa bouillie...
Après avoir absorbé ce repas matinal, je me rendis avec quelques cosaques bien choisis pour faire du repérage dans les lignes ennemis.

Des combats continuaient sporadiquement non loin de la mine Pest.
De là ou nous étions nous pouvions voir le X CA Français au prise avec l'Armée du Maréchal . Les bataillons Français semblaient acculés à la mine ainsi qu' au fleuve , aussi bien au Nord , qu'à l'Est.

La situation semblait précaire pour eux mais très vaillants ils ne semblaient pas vouloir se replier .
Alors que nous allions revenir sur nos pas, un de mes hommes me fit entendre qu’une unité de ligne ennemi se présentait.
Fort de cette indication, nous la primes à partis en la chargeant de flanc.
Mal m'en prit alors que je sortais mon sabre en regardant mes braves , je me pris la branche transverse d'un arbre qui me jeta à bas de mon cheval et me fit perdre connaissance.

Major ! Major !!! Hééééé !
Le cavalier me secoua jusqu'à ce que je puisse reprendre connaissance. Il m'annonça qu' après mon ordre de charge nous avions entamer le moral, tuer et blesser pas mal de fantassins Français ,mais voyant que je n'étais plus parmi eux , les hommes avaient préférés me chercher et rompre le combat.
Me frottant le crane perché d'une belle bosse, je finis par leur signifier ma gratitude et de leur dire :

Morale soldat !!! Ne regardez jamais derrière vous ! avancez toujours!
Ainsi je m'en sortais pas trop mal avec cet unique mal de crâne
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Sam Déc 31, 2011 7:29 am

Que la PEST nous emporte tous !

Nous avions reçu ordre de monter vers la mine située dans la presqu'ile de Pest. Là des régiments entiers de Garde Réunis et du X CA Français s'agglutinaient a défendre ce qui devenait pour nous un objectif.

De notre coté ce n'était pas mieux et nos régiments les uns sur les autres
avions un mal extrême à manœuvrer . Les combats se firent serrés Francais contre Russe sans quelconque possibilité de retraite .
Autant dire " tuer puis mourir" ...Le genre de combat que j'exècre par définition ...Mais les ordres ne sont ils pas les ordres !
mes unités survécurent on ne sait comment ....avec le moral dans nos bottes , percées ...
Sale Bataille ou personne n'en tira une quelconque gloire , ni même réel avantage , la fin de cette année fut morose.
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Jeu Jan 05, 2012 11:31 am

Janvier

si la fin de l'année fut morose sur les plans de batailles, les soldats eux en profitèrent pour se substanter et se divertir . Tel n'etait pas leur quotidien aussi, dans les différents régiments del'armée, les supérieurs firent mine de ne pas voir les exces de leurs hommes de troupes.

Le bataillon Cosaque de Yuma fit abondance au sud de Pest.
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

Message par Chabert » Mer Jan 11, 2012 11:00 pm

Le triangle PEST /LIBAU /KRASNOIE


Cette nouvelle bataille allait avoir lieu; rien ne saurait l'en empêcher, tellement les troupes des 2 camps en présence désiraient en finir une bonne fois pour toute.
La haine des soldats les uns envers les autres étaient à son paroxysme.
Chacun affutait son sabre , aiguisait sa bayonnette, astiquait le fut de son canon, nettoyait son arme. Chaque regard se portait au loin cherchant à entrevoir son adversaire. La phase d 'observation prenait fin et les soldats se préparaient à l'assaut .
Sous le feu des chasseurs , les sapeurs Français avaient jeter un pont sur les débris encore fumant du précédent et les vagues d'assaut des cavaleies et régiments de ligne n'etaient qu'une question d'heures.

Yuma chercha longuement ses messagers tellement il y avait de confusion dans les régiments amoncelés dans un si petit espace. Il pesta , ne pouvant réellement manœuvrer.
Il demanda à sa compagnie de ligne de ne pas le quitter et de prendre campement sur l'arriere afin de voir le comportement global du front , il agirait en fonction des événements. 9a , c'était pas bon mais faute d' un semblant d'organisation il préféra attendre soit des ordres, soit être opportuniste. Il savait que la bataille ne se ferait pas en un jour et qu'il etait concevable de maitriser son ardeur au combat , ...pour durer et être là , présent au moment opportun.
Lui , qui croyait tant , passer Noel à Paris ...Il sourit de cette absurdité et de sa méconnaissance des longues guerres.
Vivre libre ou mourir
Avatar de l’utilisateur
Chabert (Mat. 1442)
Colonel
Français
 
Message(s) : 1541
Inscription : Dim Mars 04, 2007 10:46 am
fiche

PrécédentSuivant

Retour vers Chroniques de la Campagne de Russie

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 6 invité(s)