Yuma

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Message par Chabert » Mar Jan 31, 2012 12:55 pm

La bataille

Elle finit par a avoir lieu et Yuma n'eut pas le temps de préparer son bataillon de cosaques qu'il fut submergé par les infanteries du 18 RI et sa cavalerie .
Yuma jura tant qu'il pouvait s'accrochant tant bien que mal aux contreforts de la mine Baikal. Bien qu'envoyant des messagers et des pisteurs, il n'arriva pas à faire jonction avec ses infanteries bien plus au Nord , non loin de Libau.
A Libau Ataman menait la défense avec le reste du régiment de l'Armée du Tsar . La retraite s 'était effectuée en bon ordre et le Régiment des Grenadiers réunis avait plongé dans le piege tendu . Après leur avoir laissé l'espoir de la conquête du moulin, la contre Attaque de l'Armée du Tsar , et des éléments de l'armée du Maréchal et de Préo fut fulgurante écrasant ce jeune régiment .
Plus au Sud vers le pont , l'offensive lancée par le 18 RI fut stoppée nette.
L'Armée du tsar ainsi que les Préos eurent de nombreux blessés et morts , mais la mine Baikal, le Moulin Libau furent sauvés.

De Libau L'Armée du Tsar reçu l'ordre de conquérir la presqu'île de Pest et sa mine , les derniers Grenadiers réunis qui s'y planquaient furent rapidement mis en déroute.

Enfin , tous ces morts ne seraient pas en vain !
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Message par Chabert » Ven Fév 03, 2012 9:33 am

J'en étais parti , j'y suis revenu

Tractir avait été une défaite ! Parmi les derniers parti du village près d e la mine , mon bataillon décimé , nous avions du nous replier sur Krasnoie...Alors que le vent d'automne faisait tomber les premières feuilles et annonçait un hiver dur, c'est la mort dans l'âme que nos régiments durent passer à l'Ouest de la Bérézina devant la forte poussée des Français qui ne pensaient qu'à rentrer vers la vieille Europe.

Cette fois il en était tout autre et après notre victoire à Libau et à Pest nos régiments c'était projeté sur La presqu'île de Krasnoie et de Tractir .
Le régiment des préos et quelques éléments de L’Armée du Tsar dont mon bataillon faisait parti prire rapidement place dans les quelques baraquement d 'ouvrier de la mine. Il nous fallait maintenant attendre la riposte du 18 RI et de la Brigade Infernale.

Agha Kan partait chaque nuit avec ses pisteurs pour entrer dans les lignes ennemis et décompter les troupes Françaises pour cette contre offensive. Le nez dans la neige rampant comme des loutres , ses hommes s'approchaient au plus près de l'ennemi , tuant quelques gardes afin de démoraliser le Français. Ataman lui avait prit possession d'une vieille grange au plafond éclaté par un boulet d 'obusier et préparait ses fusiliers , repos, soupe chaude , dormir ,surtout dormir !
Zork accompagnait le Major , plus au nord , des repérage en profondeur ...

Au petit matin de ce 3 février le Major interpella Zork alors qu'ils marchaient vers l'Est.


Zork ! mon ami! On dit que le Français tient toujours Mir et que de grandes batailles ont lieu dans le Nord Est de la Bérézina , as tu entendu parler de ça ?


Zork , le bottier gueula quelques mots envers la troupe puis s'approcha de Yuma et le visage fermé lui dit : Les français après avoir lancé une grande offensive au Sud vont sans doute lancer celle au Nord , d'ailleurs ont dit que la Garde Impériale y est ...J ai hâte de rencontrer ces gaillards afin qu'ils connaissent et gouttent à la pointe de nos chachka et nos pika . D'un revers de main , il s'essuya la barbe pleine de givre, donna du talon et alla raviver le moral de ses fantassins qui peinaient à pousser un vieux chariot tiré par des bœufs.
Yuma , sourit et se dit qu'avec ce genre d 'homme, il pouvait affronter le Français sans crainte...
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Message par Chabert » Dim Mars 11, 2012 6:56 pm

11 Mars

Une fois de plus le bataillon n'était qu'à la moitié de sa capacité.
Zork et Ataman après la bataille du moulin Buda et la cuisante défaite du 18 RI s'en était retournés dans les campagnes enrôler de nouvelles recrues cosaques.
C'est en sillonnant les chemins creux de la steppe que Zork rencontre une unités de deux cents âmes commandée par un chef de guerre du nom de Agla .
Après nombres d 'heures de palabres et d'échanges de pièces d 'or Agla et sa compagnie de volontaires fut assujetti au bataillon de Yuma.

Heureux de cette bonne affaire en compagnie d 'Ataman , ils s'empressèrent de remonter vers le front .
Las ! Sur leur Chemin en passant près de la mine Irkoutz , ils virent un détachement de la Garde Impériale , celui-ci ayant prit possession des
lieux
Les combats étaient déjà engagés et Zork se jeta le premier dans la mêlé.
Seulement la Garde ce n'était pas n'importe qui et lorsque il engagea les cuirassiers du Général de Brigade Blancard, le résultat ne fut pas celui escompté.
Prudemment il se retira de quelques lieues.
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Message par Chabert » Lun Mars 12, 2012 2:57 pm

12 mars combats à Irkourtsk


Les cuir assiers de Blancard après l'attaque de Zork foncèrent sur la compagnie d'Ataman à peine en position . Le pauvre adjudant et ses quelques 100 cosaques avec leurs pics ne firent pas long feu.
Zork se demanda pourquoi Blancard n 'était il pas resté à défendre la mine comme les autres compagnies de la Garde Impériale ?
Fuite ? peur ? Une autre mission ?
Il n'en fut pas d emême pour le Français David de Rabasten qui défendit la mine jusqu'àux extremes . A cette heure de la journée le Major Kozak tenait fermement le batiment de la mine épaulé en cela par les compagnies de divers régiments comme le Colonel GriFFou de l'armée du Maréchal , Adjudant Pavel Cherbakov d el'AT du bataillon Kosack et même le Général de brigade Dojieff de l'AT ainsi que bon nombre d'autres compagnies pretes à en découdre avec les quelques élément de la Garde Impériale dont le fameux Guillaume de Sarthe
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Message par Chabert » Dim Mars 18, 2012 3:15 pm

MIR

Depuis des semaines j avais fais route vers le Nord laissant derriere moi Zork et Ataman pour recruter dans nos campagnes.
Ca faisait pas mal de temps que je n'étais entré dans une grande ville et je merveillais encore a y voir de si grande maison sur plusieurs étages et les immenses jardins et palais qui faisait de Mir la plus grande ville du Nord.
Hélas ! Que de destructions dans celle-ci . Chaque route etait encombrée de mille bloc de pierre et de bois calciné tant les affrontement avec la Garde Impériale y avaient été intense. Apres quelques escarmouche avec des retardataires de la Garde qui se faisaient étriller par les Cosaques et des unités de Baggovouts je pus m'infiltrer dans les quartiers Nord et affronter quelques unités Française pour dégager le Nord de la ville.
Aga Khan et ses pisteurs avaient coupés court a travers la riviere et pendant deux jours plein harcelés un groupe de Français réfugiés dans un ultime combat dans une batisse dont il ne restait qu'un maigre pan de mur . Pas un de ses braves soldats de l'empereuir ne se rendit ou ne décrocha à temps pour sauver leurs peaux . Cette demeure fut pour eux la dernière

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Message par Chabert » Sam Mars 31, 2012 6:30 am

Début de printemps agité

Yuma après de longues chevauchés avait rejoint le Haut état Major Russe.

Il fut impressionné de voir toutes ces tentes assemblées dans la plaine et voir ces milles fanions de régiments qui flottaient au vent ainsi que tous ces drapeaux des plus prestigieux régiments de l'armée du Tsar .
Il se fraya un passage jusqu'au centre pour chercher la tente du Haut Etat Major.

Sur son passages quelques soldats le regardèrent se demandant quel était cet officier portant des armes cosaques et des bottes ainsi qu'une pelisse sur l rouge écarlate bordée de fourrure noire sur le bars gauche
.A ces regards interrogateurs Yuma répondait en riant ...
Prise de guerre cet hiver !

Tout comme sa nouvelle monture noire, l'autre étant morte sous lui dans la plaine de Mir .

Il sauta de cheval et tira celui -ci vers une "popotte" ou une soupe bien fumante et odorante ronronnait à petit feu.
Il s'adressa à un soldat qui tenait une ecuelle de bois bien remplit de se breuvage alléchant.

Soldat , crois tu qu'un cavalier affamé puisse avoir une ecuelle de cette bonne soupe ?
Le soldat voyant qu'il s'agissait d'un colonel lui tendit immédiatement sa nourriture.
Merci brave ! Mais je me servirai si tu le permets , garde celle-ci pour toi ...Partageons cet instant sans galon , uniquement le bonheur d'être vivant et d'apprécier ce Bortch !
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Message par Chabert » Dim Avr 08, 2012 4:08 pm

Balaklava

Quelques temps après avoir pris ces ordres au Haut Etat Major, le bataillon Yuma composé maintenant de 5 compagnies prit la route de la grande ville du Sud .
Zork et Ataman avaient recruté parmi toutes les tribus ...Le bataillon étaient au complet et faisait route vers les ruines de Balaklava.
D'après les dernières nouvelles ont disait que les Grenadiers réunis de la grande armée étaient acculés à la montagne et pratiquement encerclés.
Pour les avoir déjà combattus sur plusieurs front Yuma en entendant ceci fit la moue ...Il avait une piètre estime de ce régiment et préférait cent fois se battre contre la Garde Impériale. Las ...! Il devait se rendre au sud et prendre de nouveau ordres à Balaklava.
Quel ne fut sa surprise lorsqu'au matin il découvrit les premiers faubourgs
Un amas de ruines et une puanteur exécrable ! La mort avait envahit la plaine alentour tant le nombre de cadavres devaient s'empiler au pied des fortifications.
Il se pinça le nez et d'un air dégouté fit signe d 'avancer à la colonne .
Lui qui croyait pouvoir festoyer quelque peu fut désappointé. Qu'à cela ne tienne, il en cuira au Français de lui avoir ôter ses illusions !

Dernière édition par Chabert le Lun Avr 23, 2012 8:31 am, édité 1 fois.
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Message par Chabert » Sam Avr 21, 2012 8:14 pm

sous le feu de l'artillerie Française

Les 2 baterries de canons , l'une pleine Est et l'autre Sud Est bombardaient sans cesse les Faubourgs de la ville.

Alors même que mon bataillon dormait , nombre d'obus tombèrent par dessus le rempart Est blessant de nombreux soldats et tuant quelques chevaux . C'était devenu insupportable et mes cosaques en campement n'attendaient qu'un ordre pour éradiquer ces terribles bouches à feux.
Yuma sortit de la maison Bourgeoise et s'enquit s'il y avait beaucoup de blessés parmi ces hommes . Un caporal infirmier lui indiqua l'église qui servait d'hopital militaire et lui dit d'alle'r voir par lui même tellement lui était occupé ...
Lorsque Yuma franchit la porte de la Sainte Eglise , il n'en cru pas ses yeux.
Le coeur de la nef était remplit de soldats allongés , baignant dans leurs sangs et excréments. Tous les corps d'armée devaient y être représenté...Il en fut accablé dire que l'Inspection Générale des Services de Santé des Armées Russes et des Hôpitaux de Campagne (dite "Inspection Générale des Sanitaires") étaient en inspection à quelques journées de là ! Elle ferait bien de venir ici pour voir ce qui s'y passait se dit le colonel...
Concernant les Kadets de l'école Militaire Russes, il n'y avait pas trop de dégâts et cela aurait pu être plus terrible .
Des qu'il fut retourné au casernement il hella l'adjudant Zork et tout deux firent le tour des remparts et des faubourgs de la ville afin de vérifier l'état d 'avancement des troupes Françaises.

Ceux -ci avaient nettement progressé depuis une semaine et un mouvement enveloppant EST en Ouest s'était mis en œuvre.
Malgré les sortis répétés des troupes de cavaleries Russes les artilleries continuaient allègrement à bombarder par obus les abords immédiat .
A l'EST la route d'Alma était coupée par plusieurs régiments du génie Impériale qui interdisaient tout ravitaillement de nos unités dans Alma
Au sud Est de notre ville les batteries d'artilleries s'étaient installées sous la protection de compagnies du même génie et nous tenaient en respect.
Au Sud , alors que nous pensions avoir réduits les Grenadiers réunis , cela même relançaient une offensive, réduisant nos premières lignes externes à la ville .
Au sud Ouest nous avions en visu plusieurs unités française qui s'aventuraient à tester nos positions et les cartographier .
La tension montait et nous ramenions en ville tout le ravitaillement possible et nécessaire afin de nous apprêter à un éventuel siège en bonne et du forme.

En cette fin d'après midi , un messager duHEM apporta à l'ordonnance du colonel un pli émanant du HEM.
Un large sourire emplit le visage du Cosaque et il fit partager à son second les félicitations que L'EMR avait reçue . Il fit rassembler les compagnies et fit part immédiatement de cette bonne nouvelle ! Pas peu fière les Kadets purent fêter ceci en attendant de nouveaux combats.
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Message par Chabert » Lun Mai 07, 2012 11:06 am

Balaklava...sombre histoire

Nos Cadets étaient bien cantonnées dans les maisons de l'EST de la ville , non loin d'ou j' avais établis mon poste de commandement .

Nous avions ordres de défendre la ville par ce coté , voir jusqu'au Sud EST .

Le ravitaillement se faisait régulièrement , malgré l'artillerie qui nous pilonnait. Le Moral était plutôt bon et ma cavalerie faisait des sorties régulières afin d'entamer le moral des troupes Françaises. Malgré ces efforts coordonnées avec d'autres cavaleries , des voltigeurs et quelques unités de lignes , les Grenadiers réunis ne cessaient de monter au front et s'approchaient irrésistiblement aux pieds des murailles de la ville. Le paroxysme de la bataille arriva et nos jeunes cadets furent balayés comme fétu de paille par le SUD EST . Nombre de troupes fraiches alimentées par les chemins menant à la ferme BERO , ne cessaient d 'arriver .
Le rapport de force fut tel qu'à chaque croisement de rues nous étions soit encerclés , soit en sous nombre et écrasés par les formations de fantassins Français .
Une fois de plus Zork et moi même n'eurent la vie sauve qu'a nos marches forcées de nuit , abandonnant nos hommes blessés à l'ennemi , laissant choir nos chariots de nourritures, la poudre et nos fusils .
Alors que plié par le poids de la défaite nous quittions la ville vers l'Ouest , j 'évitais le regard insistants des femmes et des enfants que nous abandonnions au bord des chemins ...

C'est au premières lueurs du matin que je pus voir des collines avoisinantes la ville , celle-ci flambée par endroit . On nous disait que les Français avaient été odieux, vois sans pitié...Les premières colonnes française qui avaient traversé la ville et remontaient vers le fortin Nord Ouest étaient sous l'emprise d'alcool et les Grenadiers ne faisaient aucun quartier... Zork rassembla les cosaques survivants et envoya quelques messagers vers nos renforts qui se trouvaient encore loin . Pour ma part je me demandais quand le régiment éparpillés pourrait se reconstituer , en combien de temps ?...Celui-ci nous étant maintenant compté.
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Message par Chabert » Mer Mai 09, 2012 2:11 pm

En forêt

Sombre, éternelle, sans pudeur elle absorbe les corps putrides gisant dans ses bruyères comme elle macère les feuilles tombées de l'automne précédent.
Nous marchons en silence entre chiens et loups pour ne pas être repérés , pour ne faire aucun feu précisant notre présence .
Parfois nous frolons des compagnies ennemies embusquées et dans la nuit le cliquetis des sabres et de toutes armes blanches tranchent les chairs et entrecoupent le silence. Nulle plainte car nul survivant pas de prisonnier, nous avançons ...
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Message par Chabert » Ven Juin 22, 2012 6:29 pm

Fin de batailles du Printemps

Après de longues et âpres marches, d'embuscades, nous avions avec le régiment des Kadets de l'EMR combattus sur Boubka , Pratzen , autour de la ferme BERO ...Nombre des notres sont tombés face au Grenadiers réunis et au V Corps d 'armée Francais et 30e régiment; mais impitoyablement nos jeunes revenaient, épaulés par les terribles tribus du Kosack Voiko.
Il n'en fallait pas moins pour que nos jeunes se sentent pousser des ailes et aillent se confronter aux meilleurs éléments de la Grande Armée.
Ce 22 juin , nous mettions fin à notre campagne de Printemps et je rassemblais mon bataillon pour quelques repos mérités.
La douceur des derniers jours promettait de grandes manœuvres d 'ici les semaines à venir et si d’après les dernières nouvelles le Francais avancait inexorablement vers l'Ouest , les messagers de l'HEM nous rapportait que nous avions pris Tractir et que nos forces la gardait , de plus Balaklava venait de tomber ...
Bonne nouvelle , aussi il serait agréable qu'un détachement puisse aller à la ville pour prendre du ravitaillement et nombre de poudre qui nous manquait.
Des que ma tente fut monté sans demander mon reste, je m'affalais sur le lit de bruyère et bien heureux de pouvoir m'allonger sans crainte d'y rester je m'endormis .
"Rêve"
Voyez comme la vie de soldat est parfois simple ...il suffit de peu pour être heureux !!! Une fois j' ai entendu dans la taïga sibérienne un ours chanter cette chanson ...je me souviens encore , le voir se frotter le dos contre un arbre...
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Message par Chabert » Sam Juin 30, 2012 5:47 pm

Nouvel ordre de marche


si d'aucun croyait le bataillon Cosaque du colonel Yuma en arrière du front et se pavanant dans la douilletterie d'un campement ordonné, aux soupes chaudes et aux alcools qui vous requinquent et vous donnent des ailes pour pourchasser a travers les tentes les femmes affectées aux services de santé ...Bien détrompez vous !
A peine quelques heures de repos bien mérité et le Colonel rassembla les chefs de guerres des clans , organisée en compagnie qui ses derniers temps se morfondaient . Le colonel leur expliqua qu'il désirait aller inspecter les lignes ennemis et si possible voir ce qui se passait sur leurs arrières .
Comme un seul homme les différents chefs de guerre décidèrent à l'unanimité , la reprise des combats et surtout aller de l'avant.
Après quelques escarmouches avec le 30 régiment d'infanterie, le Colonel ordonna à ses fantassins de former nombre de groupes de voltigeurs et fit mettre en tirailleurs le restant de ses unités , ainsi dispersées elles furent plus appropriées à passer inaperçues.
Sa cavalerie mit quelques temps a trouver un cheminement idéal pour traverser les lignes et s'enfonça bien loin vers l'Est afin de prévenir tout le bataillon des mouvements de l'ennemi.
La journée avait était chaude et les chevaux ruisselaient d'écume , il fallait absolument ménager les montures et prendre du repos , tout en restant vigilant aux attaques furtives de quelques escadrons de cavalerie Française manœuvrant dans le coin .

Vers la tombée du soleil , alors que les cavaliers de Yuma étaient au sol et œuvraient près de leurs montures, une charge de cuirassiers Francais survint ,. Prompt à répondre l'escarmouche ne dura que quelques instants et le nombre de morts et blessés de part et d'autres fut égal.
Cette fois le Colonel redoubla de méfiance et envoya quelques cavaliers en reconnaissance . Tard dans la nuit , un cavalier lui indiqua que les Cuirassiers Francais faisaient campement non loin de nous ... Mais que plus à l'Est il avait vu nombre de compagnies appartenant à différents régiment transiter sur une grande route qui menait vers le Nord .
Yuma remercia le jeune cosaque et l'encouragea à bien se reposer ,demain sera un autre jour et il est probable que des affrontements auraient lieu .
Malgré les reconnaissances incessantes , la plaine au sud des montagnes regorgeait de nombreuses compagnies et les Français ne laissèrent guère les cosaques du colonel reprendre quelques forces , assaillis de toutes part , Yuma du se résigner après 3 combats avec des unités du Général de brigade aragorn59 à se replier expressément vers l 'arrière.
Toutefois ce temps gagné avait permis aux différentes unités du clan de prendre pied sur le plateau et cette reconnaissance en profondeur montrait bien que le Français avaient de nombreuses unités en réserve au sud .

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Message par Chabert » Lun Juil 02, 2012 2:40 pm

Plateau Kursenaï

Les fantassins du Colonel Yuma se battaient parmi d'autres groupes de Cosaques, l'engagement était total et les bonnes nouvelles venant du Nord du plateau encourageaient les hommes à écraser l'ennemi; maintenant en sous nombre .

Les Grenadiers et les gardes nationnaux du Général de Brigade Hugo de la platrière , tenaient encore le bas du plateau, leurs positions étaient inconfortable et les 2 compagnies commençaient à subir le feu roulant de nos fantassins.

Alors que les brumes matinales se dispersaient sous le spremiers rayons de soleil, nous fumes étonnés de la disparition des compagnie du Général de brigade Français ...Évaporées du front ! Sans trop chercher à comprendre ...nous avons penser pour notre plus grand plaisir qu'elles s'étaient dispersées fuyant vers leurs arrières.
En arrière du front le Colonel Yuma prit sa plume et gratta quelques mot au commandant de l'école militaire Russe. Par ces quelques mots il disait qu'il était dorénavant affecté aux régiment des Cosaques et qu'il remerciait grandement Le Commandant Kreuzberg d'avoir été un chef de régiment très agréable et plein d'enthousiasme. Il disait aussi remercier les Cadets pour leur bravoure et l’état d'esprit dans lequel il s'étaient illustrés ces derniers temps .
Yuma cacheta le message et demanda qu'on le porta à la connaissance du régiment de l'EMR .
Puis , il se leva , se tapa sur les cuisses comme son rustre père l'eut fait et il prit son élan pour enfoucher son cheval .
IL galopa ainsi une bonne partie de la matinée pour boire l'air des champs de batailles , s'en abreuver ! Enfin saouler et rassasier , il regagna ses troupes.
Rassemblées, celle-ci écoutèrent le Colonel.


Soldats...Camarades...amis....Notre destiné en tant que Cosaque est de vivre et nous battre avec nos frères des autres clans .
Aussi, nous venons de quitter officiellement les Cadets de l'école militaire ou nous commandions en second ce régiment .
Nous allons maintenant rejoindre les chefs de guerre cosaque et nous battre à leurs cotés.



Les hourra fusèrent et déjà quelques gourdes et bouteilles d'alcool circulèrent pour fêter ces retrouvailles. Yuma se retira sous sa tente.
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Message par Chabert » Mar Juil 10, 2012 1:04 pm

Zinovia

De combats en combats ,du plateau Kursenaii et dans la foret entourant le passage des grenouilles le colonel n'avait pas ménagé ses troupes.

C'est le le visage ensanglanté , la vision fiévreuse, les cheveux plaqués et maculés qu'il se résigna à sortir du front pour faire halte à la ferme Béro .
Son fidele Zork et sa compagnie de fantassins l'accompagna eux même ayant subit de lourdes attaques alors qu'ils étaient en reconnaissance vers l'Est.

Il ne restait pratiquement rien de la ferme , sinon quelques batiments de pierres aux toits fumant , calcinés autour desquels des cadavres Russes et Français s'ammoncelaient .

Le colonel fut accueillit par quelques Cosaques qui chassaient à grand coup de fouet les chiens qui se gavaient des cadavres de soldats.

Colonel soit le bienvenu ! Nous avons là un tonneau qui était bien caché ,que nous avons mis en perce

Yuma n'eut pas le temps de répondre , il entrevit un colosse aux moustaches longues comme des rennes de chevaux, puis s'écroula à terre en perdant connaissance.
Zork se précipita et avec l'aide de quelques lanciers , ils emmenèrent le colonel près d 'un feu afin de s'occuper de ses multiples blessures

Poussez vous de là ! bande de rustre ...
Étonné Zork regarda cette femme qui s'avançait en rugissant tel un animal en furie. Le soldat regarda le géant aux longues moustaches d'un air interrogateur .

Princesse Zinovia ...finit il par dire , en guise de présentation tout en s'adressant à Zork
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Message par Chabert » Ven Juil 13, 2012 2:11 pm

Drôle de messagère

Depuis la reprise de la ferme Béro par les troupes Russes, les paysans qui s'étaient éloignés et cachés en montagnes ou dans les forêts avoisinantes firent leurs apparitions . En une semaine hommes, femmes et s'affairèrent à remonter les différents bâtiments du corps de ferme permettant ainsi d'héberger nombres de familles et soldats blessés ou venu se reposer.

La Princesse Zinovia et sa fidèle dame de compagnie Ali avait une pièce exiguë en continuité des pièces communes réservées aux paysans.
Bien que la précarité soit de mise , la jeune Princesse s’accommoda fort bien des différentes déconvenues que lui procurait se mode de vie imposer par la guerre.

Alors que Yuma reprenait des forces et élaborait déjà les mouvements d eses troupes de cosaques , Zinovia fit son apparition dan sl'embrasure de la porte. Yuma ne l'avait vu que 2 fois depuis qu'il avait était allité n'ayant surtout à faire qu'à sa dame d ecompagnie qui s'était occupé de lui pour les soins du corps et pour l'alimentation.
De la voir ainsi en contre jour dans l'encadrement de la porte, il eu le sentiment de voir apparaître un ange.
Il la salua, d'un signe de tête et l'invita à ss'asseoir sur un tabouret recouvert d'une peau de loup.
Sur ce , elle souleva sa robe et enfourcha le siège comme l'eu fait n'importe quel soldat. A l'aise elle releva ses cheveux blond et bouclés derrière sa tête et les attacha , ceci afin de n'être pas géné pour converser avec les 2 hommes se tenant devant elle .

Laissez moi parler ...dit elle. Vous me semblez encore faible. En premier lieu , je tiens à me présenter . Princesse Zinovia Zenkovna , Princesse de Novgorod et de Nijni , cousine par alliance de la princesse Anna Taraslovna cousine du Tsar. Je me rendais à Balaklava quand mon carosse et mon escorte avons été attaqué par des Français en maraude qui avaient pillé la ferme et les mines avoisinantes .
Heureusement , nombre de régiments de notre armée régulière ainsi que des partisans indépendants et cosaques nous ont sauvé la vie et permis de récupérer cette ferme qui nous sert à ce jour de refuge , le temps que je recoive une nouvelle escorte pour me rendre auprès des chefs de clans Cosaques qui bataille dans le Sud ...

Quoi ? Yuma s'était soulevé de sa paillasse et il interrogea du regard la femme ! Vous désirez rencontrer les chefs des clans Cosaque !!!
Absolument lui rétorqua la jeunne fille très sure d'elle. Et, il me semble que ma quête commence plutôt bien dans le sens ou vous , colonel Yuma êtes un chefs de clans !!!
Yuma se demanda bien pourquoi cette jeune Princesse voulait voir les chefs , quelle chose avait elle à leur révéler , quelle message avait ils à attendre d'une si jeune fille ?
Pourriez vous m'aider Colonel ? Yuma , plissa les yeux comme cherchant à sonder l’âme de son interlocutrice. Il fit une moue comme pour réfléchir , pour donner le change. Mais en son fort intérieur , il savait déjà qu'il aurait suivi cette femme au bout du monde .

La conversation ne dura pas, la Princesse salua rapidement les deux hommes en leur indiquant qu'elle reprendrait contact avec eux des que le Colonel serait au mieux...La porte se referma sur cette étrange et belle messagère
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