Ils pourchassent notre Commandant en chef !

[vétéran Bertrand H (Mat. 18922)]

13 mars vers 16h00.
Les aides de camps du Colonel s'approchèrent de lui.
Ils avaient quelque chose à dire.

"Colonel, vous connaissez notre dévouement. Nous vous suivrons en prison si vous l'ordonnez. Mais nous sommes encore en état de nous battre. Tous ici nous préférons mourir les armes à la main sur notre sol plutôt que de nous laisser enchaîner par ces maudits français.
Nos frères finlandais sont tous morts pour nous. Nous ne pouvons pas supporter de nous rendre.
Un seul mot de vous et nous chargerons le cœur léger, une dernière fois, pour le Tsar et pour la Russie. "

Vilpinov les regarda sans ciller.
Il était ému mais n'en montrait rien, par ces hommes prêts à charger vers la mort certaine. Et surtout prêt à obéir à un ordre contraire à leur seul souhait par fidélité envers lui.

Il avait déjà indiqué à De Lassalle qu'il se rendrait ce soir ...

... Après tout ce sont là les aléas de la guerre.
Vilpinov fit un petit signe d'acquiescement.
"19 heures".

Il vit le soulagement puis la joie sur leur visage.
il firent le salut et se retirèrent.

[vétéran Bertrand H (Mat. 18922)]

Le 13 mars, 19 heures.

On interrogea Vilpinov.
"Colonel, Quelle compagnie française allons nous charger ? "

Vilpinov avait déjà fait son choix. Il était évident.
Les grenadiers de Percy. C'est son bataillon qui a bloqué de façon décisive notre route vers le sud il y a deux jours, et qui a aussi participé à la capture de Dokthurov."
Il ajouta en souriant : "notre mort n'en sera que plus rapide !
Allez ! Préparons-nous."

Les cinq blessés demandèrent à participer à l'assaut. Cela leur fut bien sûr accordé.
Tous se dirent adieu. cela pris quelques minutes.

[vétéran Bertrand H (Mat. 18922)]

Le 13 mars à 19h13,

Les blessés se joignirent à la ligne. Vilpinov aussi.
Ils étaient 33.

La neige tombait.
Le vent forcit d'un coup.
En quelques secondes on se retrouva comme dans une tempête.

A 19h14, Vilpinov sorti son sabre.
"CHAARGEZ !".

Les hommes avancèrent en ligne.
On ne voyait rien ou presque.
Soudain on se retrouva presque au contact.
Les grenadiers étaient là. L'effet de surprise fut minime.
Six français tombèrent. Mais les pertes russes furent bien plus grandes.
Plus de vingt russes tombèrent.

Vilpinov étaient toujours débout. Ils n'étaient plus que 12.

La tempête redoublait.

"A l'attaque ! " hurla Vilpinov. Chacun des douze repris ce cris, et ils serrèrent les rangs vers l'avant.
Seuls deux français furent touchés.

Etait-ce la fin ?

La tempête redoublait une fois de plus.
Cela devenait irréel.

Les trois blessés crurent voir dans les tourbillons un Général entouré de spectres portant les couleurs russes, finlandaises peut être.

Le Général Hiver faisait son apparition ...

[vétéran Bertrand H (Mat. 18922)]

Les trois derniers blessés entendirent le spectre de Général leur dire "Paaarrrteeez ...." puis le spectre se détourna d'eux et disparut vers les rangs français, suivi de ses "soldats".

On entendit les français se battre, tirer, hurler. Les ordres fusaient. Ils étaient visiblement déconcertés.

Des cris attestaient qu'il y avait encore des tués ou blessés français.
Ils s'entretuaient !!

Deux des blessés se levèrent et emportèrent Vilpinov, le 3e blessé.
Ils passèrent à côté des français qui combattaient le Général Hiver.

Vilpinov qui comprenait le français entendit "Attention ils reviennent.", suivi de bruits de combats et de cris, encore.

Les trois rescapés avaient traversé les lignes françaises. Ils devaient chercher l'aide de bucherons pour s'en sortir. ils savaient où les trouver. Ils avaient passé un an et demi dans ce secteur avec leurs camarades de la Garde Préo avant de devenirs sapeurs du Génie. Mais avec cette neige tout était plus difficile.

La tempête se calma soudainement.
Il ne subsistait qu'une chute de neige banale.

Percy n'y comprennait rien.
Ses sous officiers avaient compté 77 ennemis tombés alors qu'il savait précisément que la compagnie de Vilpinov ne comportaient plus que 33 hommes. De Lassalle les avait compté avec précision.
Comment était-il possible à si peu d'hommes de revenir quatre fois à l'assaut ?

Percy accusa ses officiers de mentir, mais tous maintinrent leur décompte :

19:14:10 13-03-2011 Vous avez encaissé la riposte de Percy (mat 18958) : 16 morts et 5 blessés
19:14:49 13-03-2011 Vous avez encaissé la riposte de Percy (mat 18958) : 13 morts et 4 blessés
19:15:04 13-03-2011 Vous avez encaissé la riposte de Percy (mat 18958) : 16 morts et 5 blessés
19:17:09 13-03-2011 Vous avez encaissé la riposte de Percy (mat 18958) : 14 morts et 4 blessés

[vétéran Bertrand H (Mat. 18922)]

Le 14 mars à 00h15
Les trois hommes trouvèrent une masure de bucheron.
L'homme hébété les accueillis.
Il purent se reposer, manger et boire quelque chose de chaud.
En tout autre circonstances cela ils auraient exécré cette nourriture, mais pas ce soir.
Ils étaient sauvés.

Ils prièrent Dieu avec ferveur avant de s'endormirent.
Ils lui recommandèrent ceux tombés ce soir et les jours passés.

Vilpinov associa à sa prière la famille du Tsar, et tous les soldats de l'Armée russe.
Aujourd'hui, il avait cru mériter l'exécution pour s'être fait prendre.
Mais Dieu en personne était intervenu pour les sauver.
Il savait maintenant que l'Armée russe serait sans le moindre doute victorieuse, et que son destin était de la mener à la victoire.
Il voulait rejoindre son Etat Major au plus tôt.

Blessé il s'endormit néanmoins. Très tôt le bucheron les conduirait plus loin en lieu sûr.

[Nicolaïkov (Mat. 14144)]

Отряд невидимого, больших лесов запустил огромные снежные равнины, наполненные васильками слишком много стен и disemboweled где сияется так интенсивное богатство привлечения на каждом трупе. Быстро три, запятнанные кровью, но живыми солдатами в странных униформах Саперов Святого были собраны наугад в больших границах Север от Полоцкого parmis паразиты так разграбили. После того, как долго часы перенагревания и вымываются в прохладной воде, широкий шар и многочисленной заботы , расточаемой Славянским , Vilpinov преуспевшее снижение и его два преданных оставшегося в живых открыли глаза на улыбки и высокую температуру тех, кто знают суровость, чтобы быть дома.

Быстро слово рта было основано хижины в хижине, лачуга в лачуге, деревня в деревне до ушей некоторых солдат, продвинутых на лоб Ivanovitchgrade. И большое братство Русских саперов запустило медленно к Высокому Общему Штату (Высшее руководство) и Москве, где заказ состоял в том, чтобы посылать быстро то что было необходимо в ситуации подобно этому.

Traduction Nabotéenne
La horde des invisibles, les rapineux des grandes forêts se mit en marche ratissants les immenses champs de neiges infestés de bleuets trop murs et éventrés où rutilaient tant d'alléchantes richesses sur chaque cadavre.
Rapidement trois soldats ensanglantés mais vivants aux uniformes étranges des Sapeurs de la Sainte Russie furent recueillis au hasard dans les grands confins Nord de Polotsk parmis la vermine batracienne tant pillée. Après de longues heures de réchauffement et de lavage à l'eau tiède , une large écuelle de purée de chataigne et de nombreux soins prodigués par les bucherons slaves, Vilpinov parvint à se décliner et ses deux fidèles rescapés ouvrirent les yeux sur les sourires et la chaleur de ceux qui savent la rigueur d'être chez soi.

Rapidement le bouche à oreille se mit en place de hutte en hutte, de masure en masure, de hameau en hameau jusqu'aux oreilles de quelques soldats avancés sur le front de Ivanovitchgrade. Et la grande fraternité des sapeurs russes se mit lentement en marche vers le Haut Etat Major et Moscou où l'ordre fut de dépêcher rapidement ce qu'il fallait en pareille circonstance .



Le cocher de tête, cravachant sur la route de la Rada, hurla à son équipage:

"Не больших слов, но больших средств !"