Au matin du 11, après une brève toilette, le CdB De Lasalle se rendit dans sa tente de commandement où ses adjudants étaient déjà présent.
Ce fût Lamartinière, qui assure le commandement des lanciers, qui s'adressa à son supérieur :
"Chef ! Au nord les nouvelles sont bonnes ! L'encerclement des troupes du Colonel Dokhturov est maintenu. Il refuse toujours de se rendre mais il n'aura bientôt plus le choix. Nos éclaireurs ont compté tout juste une vingtaine d'hommes valides dans ses rangs et il semblerait qu'il ait installer une grande tente pour ses blessés."
De Lasalle se pencha sur la carte du secteur et lui répondu :
"Bien, surveillez le de près. Ce Finlandais n'est pas à prendre à la légère, il vous l'a suffisamment prouvé ces derniers jours." Puis il se retourna vers le reste de l'assemblée :
"Des nouvelles du Colonel Vilpinov ?" "Hélas non, il est toujours introuvable" lui répondu le Colonel Percy.
Le jeune chef de Bataillon été soucieux, la veille ils avaient exploré la forêt vers l'Ouest et le Nord sur plus de 10 lieues toute la journée et le soir des cavaliers n'avaient rien signalé non plus dans le bosquet qui été au Sud. Tout cela n'avait pas de sens... Ce russe avait-il prit le risque de repartir à l'Est ? Là où stationnait encore une demi-douzaine de compagnie française ?
Toute la matinée il étudia les cartes, cherchant à comprendre où Vilpinov aurait pu se cacher et il fini par se dire que ces russes étaient de formidables marcheurs, dignes du 3eme Corps d'armée de Davout lors d'Austerlitz ! Il ordonna donc de pousser plus au Sud les recherches.
C'est finalement en début d'après midi, vers 14h30, que la bonne nouvelle arriva. Le Capitaine adjudant-major fernandkr30, qui été également un jeune officier de la Brigade Infernale, descendit de sa monture avant même qu'elle s'arrête et se précipita dans la tente. Les gardes, après une seconde d'hésitation, reconnurent l'uniforme et l'étendard de la Brigade. Ils n'eurent cependant pas le temps se mettre au garde à vous ! Le Capitaine était déjà sous la tente et s'écria :
"Chef ! Chef ! Mes hommes ont retrouvé Vilpinov ! Il est là ! Mes fusiliers au complet sont au contact avec lui mais ils ne sont pas assez nombreux pour encercler les russes ! Venez vite !" "Calmez-vous, lui répondit De Lasalle,
où dites vous qu'ils se cachent ?" "Ici !" lui répondu le Capitaine en pointant du doigt une zone qui correspondait à un bosquet sur la carte.
D'abord soulagé d'apprendre une telle nouvelle, le Chef de Bataillon fût ensuite déconcerté en constatant que cette zone avait déjà été fouillé la veille et qu'aucun ennemi n'avait été repéré ! Il faisait sombre et les cavaliers étaient certainement passé à côté des russes sans les apercevoir, peut-être ces sapeurs s'étaient bien camouflés en s'enterrant à moitié dans la végétation ? Qu'importe ! Le temps n'était plus à la réflexion mais à l'action !
Aussitôt des estafettes furent envoyés aux officiers qui été dans les parages. Le Lieutenant philius, le Capitaine Hidao, Colonel Jacques Gallifet et le Colonel fourchette furent les premiers sur place. Ils bloquèrent La route Sud des russes. Bientôt ces derniers n'avaient plus beaucoup de choix si ils voulaient fuir ! C'est d'ailleurs ce qu'ils tentèrent vers 19h. Mais après une marche de 2 lieues vers le Nord, les russes s'arrêtèrent, épuisés semblait-il.
Situation à 19h00
C'est alors que le Colonel Latanier arriva avec derrière lui près de 300 hommes ! Il bloqua rapidement le côté de Est et Percy en fit de même au Nord. L'encerclement été presque achevé, mais tout le monde restait nerveux, deux jours auparavant ils étaient dans la même situation et ce Colonel avait pourtant réussit à s'échapper ! Il fallait rapidement réussir à finaliser l'encerclement sinon les hommes été bons pour continuer à fouiller les bois jusqu'à la fin de la semaine.
La solution arriva par le Sud ! Le Colonel Georges Pontmercy, commandant du IIIème Corps d'Armée, avait été prévenu la veille par un l'adjudant de De Lasalle en croisant sa route par hasard. Il lui demandait si sa cavalerie pouvait rapidement venir leur prêter main forte pour la capture du Généralissime Russe. Il ne pouvait y avoir de meilleur moment à Pontmercy pour honorer cette requête !
Ainsi peu avant 20h l'encerclement été finalement effectué !
Mais Vilpinov ne s'était pas encore rendu pour autant....
Situation à 19h45