Prise d'armes de l'Armée du Rhin

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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Prise d'armes de l'Armée du Rhin

Message par Lupus » Mar Juin 28, 2011 9:48 pm

En arrière du front, sur une grande place pavée au centre d'une ville...

- Un, deux, un, deux, un, deux, un, deux, un, deux, un...

La voix grave du Sergent-Major retentissait, chaque marquage de pas, "un" pour le talon gauche, "deux" pour le talon droit, exprimé régulièrement, à chaque demi-seconde: le pas régulier. Il donnait chaque paire une dizaine de fois, puis laissait un moment sa section marcher seule, surveillant la régularité des pas et du rythme du groupe.

Il n'était pas le seul sous-officier à commander une section, ce jour-là. La plupart des sections d'infanterie comptaient une vingtaine d'hommes, qui défilaient en rectangles de quatre colonnes sur cinq lignes, le chef de section à deux mètres sur la gauche, au deux tiers de la longueur de la section.


- Un, deux, un deux...à mon commandement...halte !

L'ordre était donné lorsque le talon droit tapait au sol: la section répondit magnifiquement, avançant le pied gauche, puis ramenant le pied droit contre, talons contre talons, les hommes comme au garde-à-vous.

- A mon commandement...couvrez les rangs !

Les hommes se réalignèrent sur "lhomme de base", le plus grand, placé sur la colonne de gauche, en première ligne: les hommes de la première ligne placèrent le poing gauche sur la hanche, le coude touchant le bras de l'homme à leur gauche; les hommes de la première colonne -la plus à gauche- tendirent le bras gauche pour toucher du bout des doigt l'épaule de l'homme devant eux. Les hommes n'étant ni de la première ligne ni de la première colonne purent alors s'aligner, sur le placement de l'homme devant eux et de celui à leur gauche.

- Fixe !

Les bras retombèrent, au garde-à-vous.

- A gauche...gauche !

Au "à gauche", les hommes levèrent la pointe du pied gauche et le talon droit. Au "gauche", ils pivotèrent simplement vers la gauche, restant en appui sur le talon gauche et la pointe droite, et ramenèrent le talon droit contre le talon gauche, reposant les pointes des pieds.

- A mon commandement...repos !

Les fusils, crosse tenue dans la main droite, canon appuyé dos contre l'épaule droite, retombèrent crosse au sol; puis les talons droits s'écartèrent des pieds gauches, sans que ceux-ci ne bougent; enfin, la main droite tenant le canon du fusil au niveau de la taille du porteur, les mains gauches passèrent dans le dos, poing fermé.

Le sous-officier quitta alors sa position, inspectant sa section. Il hocha finalement la tête, satisfait, et se tourna vers les trois officiers qui les regardaient


- Parfait, Sergent-Major. Votre groupe est bon. Allez répéter les manœuvres de "portez" et "présentez armes".

L'homme hocha la tête, reprit sa place aux côtés de la section: "Garde-à-vous !", "A droite...droite !" et "En avant...marche !" firent partirent la section, le pas à nouveau rythmé par la voix grave.

Les trois officiers s'entreregardèrent, assez satisfaits, mais au bord de l'ulcère, avec ce qui leur pendait au nez. Le Sous-lieutenant Jean de La Vallière, arrivé en Russie voici deux mois, regarda le Capitaine Adjudant-major Guérec, un dur alsacien présent entré depuis plusieurs années dans la Grande Armée.


- Cela vous convient, mon Capitaine ?
- Bien sûr. reste à avoir si ça ne merdera pas le "grand jour".
- Le pire à craindre, ce sont les chevaux: ils peuvent n'en faire qu'à leur tête, s'ils sont excités...


La dernière voix appartenait au Capitaine Lupus, qui se tourna vers la tribune qu'un groupe de sapeurs du Génie Impérial, débauchés pour l'occasion au Chef de Bataillon Alberich.

- Mon Capitaine, ils sont habitués aux champs de bataille...
- Guérec, même un animal à des émotions. Alors, des chevaux habitués au sang, comprenez que ça peut les choquer, une si belle formation militaire...


Le ton de Lupus était assez ironique sur cette dernière expression...

- Il faut pourtant remonter le moral de l'Armée du Rhin, mon Capitaine.
- Oui...mais ça fait quand même des troupes temporairement en moins contre les russes. C'est important, je sais, mais bon...


La Vallière haussa les épaules.

- Bah, ce n'est que temporaire, vous le dites vous-même. Et c'est l'occasion de changer les pensées des hommes.
- Un peu de "vaisselle à l'air" pour les officiers...


Les trois officiers se sourirent. La Vallière n'avait pas encore de décorations; Guérec faisait partie de la branche administrative, où l'on ne gagnait pas grand chose non plus; Lupus, un "vrai bougre", était un ancien soldat du rang qui ne se sentait pas vraiment officier malgré ses galons.

D'un commun accord silencieux, exprimé d'un regard, les trois officiers s'avancèrent vers la tribune, d'où s'élevaient les bruits de scie et de marteaux des hommes du Génie.


- L'évènement se veut fort...je suis heureux, messieurs, que vos supérieurs respectifs vous aient désignés pour nous aider à le préparer. S'ils peuvent se libérer, tout le gratin de la Grande Armée sera là pour la prise d'armes. Ainsi que leurs subalternes, attachés, ordonnances...et même ai-je cru comprendre, tout officier qui pourrait laisser ses hommes un moment seuls.
- Répétons tout ça, mon Capitaine, voulez-vous ?
- Bien sûr, Guérec. Donc...là, la tribune, où les invités seront assis le temps de la prise d'armes. Derrière, on mettra les tables du buffet et une estrade où les plus hauts gradés présents -De Sarthe, Juan, Winters- et les responsables de l'AdR -Tommy, Maëlys et Dorian- feront leur blablaterie. Les hommes viendront donc se placer par sections face à la tribune, l'artillerie sera déjà là. La cavalerie se placera en dernière: de la tribune, ça donnera, de gauche à droite: sections d'artillerie, sections d'infanterie, et sections de cavalerie. On fait tout le tintouin -la fanfare qu'on utilisera jouera les hymnes et marches, et l'officier qui sera finalement chargé du commandement donnera les ordres de porter et présenter les armes-; puis les sections déboîtent les unes après les autres, repartent loin vers la droite de la tribune, et repassent en droite ligne au plus près devant la tribune, de la droite vers la gauche, en s'étant réalignées et remises au pas. Les troupes s'éloignent, puis rompent les rangs, peinards: certains repartent au front ou au campement, les autres viennent manger avec les officiers. Et donc, les officiers invités vont derrière, boire un coup, manger un peu, et écouter les généraux s'ils sont là et les chefs de l'AdR.


Les deux autres hochèrent la tête.

- Bien entendu, ça demeure sujet aux modifications de dernière minute ?
- Évidemment, Guérec.
- Moi, j'ai une question plus pertinente, si vous me permettez: est-ce qu'il y a quelqu'un chargé de goûter le buffet, en cas d'empoisonnement par les russes ?


Les trois hommes éclatèrent de rire, puis d'un commun accord décidèrent de s’en aller une bouteille de "Rogomme", pendant que les dernières sections répétaient les gestes nécessaires...

- Portez...armes !

Au garde-à-vous, les hommes prirent leurs fusils crosses en main, comme avant de s'arrêter devant les officiers. Avec une arme en main, un déplacement en section s'effectuait toujours après avoir porter les armes, à cause du danger que représentaient notamment les baïonnettes des fusils et les pointes des sabres et des lances.

Reposez...armes ! ...présentez...armes !

Au "présentez armes", les hommes répétèrent les mêmes gestes que pour le porter, mais placèrent en plus la main gauche devant le canon, tout le bras et la main à plat: la version du salut lorsque l'on portait une arme en main...".

D'ici quelques jours, quelques centaines d'hommes de l'Armée du Rhin défileraient devant un ramassis d'officiers, pour la gloire de la Grande Armée.
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Message par vétéran Brialmont » Mer Juil 13, 2011 5:09 pm

Brialmont était dans sa tente lorsqu’un soldat vint lui apporter un pli. Ce dernier salua l’officier supérieur et lui tendit la lettre tout en prenant la parole : Une lettre pour vous Monsieur !

Brialmont prit celle-ci, fit un signe de la tête comme pour remercier le messager et regarda d’où elle provenait. L’enveloppe avait été fermée avec un sceau que l’officier Brialmont connaissait bien, c’était le sceau de la Justice Impériale. Son ami et ancien commandant, avait été nommé par sa Majesté l’Empereur, Juge Suprême de la Grande Armée. Brialmont espérait que c’était une lettre de courtoisie et non une convocation à la cour martiale. Il eu un moment de panique … Avait on intercepté les nombreuses charrettes contenant une certaine quantité d’alcool qu’il faisait venir de son domaine ? Les hommes qui travaillaient pour lui avaient ils parlés ou cités son nom ? Il s’empressa donc d’ouvrir l’enveloppe mais au moment de sortir la lettre de celle-ci, quelqu’un prit la parole.

Si vous n’avez plus besoin de moi Monsieur … C’était le messager qui était resté au garde à vous, attendant que son supérieur lui donne l’ordre de disposer. Brialmont l’avait complètement oublié, ses pensées étant focalisées sur la raison de ce pli. Il le regarda et lui dit :

Oui bien sur ! Allez-y ! Le messager salua son supérieur et sorti de la tente.

Brialmont le regarda sortir et après être resté quelques instants dans ses pensées, reprit la lettre et la lu.
Au fur et à mesure qu’il parcourait celle-ci, la tension redescendait. Ce n’était pas une convocation pour la cour martiale mais une invitation pour une prise d’armes régimentaires. En effet, le Colonel Tommy ayant été nommé Juge Suprême de la Grande Armée, celui-ci avait nommé son second, le Chef de Bataillon Maelys, à la tête de l’Armée du Rhin. L’officier Dorian le Grey prit quant à lui le poste de Commandant en second.

Dans cette lettre, on lui demandait de détacher une section d’hommes afin de défiler lors de cette prise d’armes. Quant à lui, il serait en tribune aux coté des autres officiers du régiment et des membres de l’Etat Major Impérial. Ce défilé serait suivi par un buffet.

Même si il n’était pas un grand amateur des cérémonies, il tâcherait de participer au mieux à celle-ci, rassemblant toute la fine fleur de la Grande Armée, par respect pour ses frères d’armes.

Il jeta un coup d’œil dehors et se rendit compte qu’il faisait déjà nuit. Il était tard et le lendemain serait encore une longue journée de combat. Il convoquerait son adjudant le lendemain dés l’aube et lui demanderait de choisir 20 hommes afin de défilé. En attendant, il devait se reposer …

Le lendemain matin, dés l’aube, il convoqua l’Adjudant Victor Ameye dans sa tente. Celui-ci entra et salua son officier supérieur.


Repos Victor fit Brialmont tout en le saluant également.

Comme tu le sais, ce sont les officiers Maelys et Dorian le Grey qui vont prendre le commandement du régiment à la suite de la nomination du Colonel Tommy au poste de Juge Suprême.

Victor fit un signe de tête.

Pour cela, une prise d’armes est organisée et on me demande de détacher une section pour ce défilé.

Il marqua un temps d’arrêt et reprit :

J’aimerais que ce soit toi qui prenne le commandement de cette section et qui défile. Nous combattons côte à côte depuis le début sur ce front russe et qui d’autre que toi serait le plus apte à prendre le commandement de cette section ?

Victor se senti honoré par le discours de son supérieur. Il en était même un peu gêné mais il n’en laissait rien paraître et dit :

C’est avec un immense honneur que je prendrais le commandement de cette section pour ce défilé. Je porterais avec fierté les couleurs du 1er bataillon de volontaires Belges.

Brialmont le regarda avec un léger sourire et reprit :

Bien ! Je n’en attendais pas moins de toi. Je te laisse désigner les hommes qui t’accompagneront pour ce défilé. Veille à ce que leurs uniformes soient impeccables ! Je te tiendrais informé dés que j’aurais plus d’informations. Tu peux y aller.

Victor se mit au garde à vous, bombant le torse, rempli de fierté que son supérieur l’ai choisi, le salua et sorti de la tente.
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Message par Dorian le Grey » Lun Juil 25, 2011 12:25 pm

Autour du Capitaine une pile de cartes jonchait le bureau, dégueulant sur les tapis de fortune posés au sol afin de recouvrir la poussière qui avait été balayé à la hâte avant d’établir la pièce en bureau.
Un soldat entra dans l’encoignure de la porte en frappant fortement pour annoncer son entré, lorsque le capitaine daigna relever la tête ce dernier annonça son matricule d’un air penaud sans insister.



Dites-moi au moins ou nous en sommes ?

Les préparatifs vont bon train mon commandant, le génie vient d’arriver en ville…

Il fallut deux secousses à la tête du capitaine pour resituer la conversation à son esprit.

Je ne vous parle pas de la cérémonie bougre de … Avez-vous reçût le rapport du front ? Qu’en est-il de notre position autour de la ferme ?

Nous n’avons toujours pas de nouvelles commandant, mais vu la distance nous ne devrions pas en recevoir avant demain matin.

Certes, avez-vous une autre course à rapporter avant de retourner à l’office ?

Je… Non, pas …Balbutia le soldat tant bien que mal.

Très bien, alors vous allez attendre que j’aie terminé ce rapport pour le porter au Commandant Maelys.

Aussi droit que le lui permettait la rigueur de cet entretien, l’homme affichait un visage décrépit entre la crainte et l’étonnement.

N’ayez aucunement peur de pouvoir prendre votre temps en ces temps sans lendemain, puisque c’est moi qui vous en ai dit mot.
Oseriez-vous désobéir à un supérieur ?


Non, mo….

Il me semblait bien que vous étiez un homme avisé. Vous êtes nouveau en Russie si je ne m’abuse ?

Coupa-t-il en retournant à ses cartes.

Vous avez l’air d’avoir du talent monsieur. Faite moi, pour autant, le plaisir d’ôter la peur qui définit actuellement votre visage, car elle n’a nul place en ces terres !
Nous sommes déjà ici en enfer, et la mort vous apprendra bien vite à délaisser vos inhibitions. Sachez qu’elle peut être une généreuse amante à ceux qui savent l’honorer.


Il ne fit qu’un signe du bras vers la gauche sans détourner le regard.

Profitez donc de ma bibliothèque s’il ne vous en déplait ! Moi, j’ai fort à faire pour l’heure mais vous pour votre part pouvez vous targuer d’avoir encore l’opportunité de vous instruire. Profitez en mon enfant l’innocence n’est pas éternelle !
Si un livre vous intéresse vous pouvez l’emprunter.
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Message par vétéran vavaaa » Mer Juil 27, 2011 5:56 pm

Le capitaine Valentin de Tiersen, dis vavaaa, se trouvait dans sa tente, son journal sur ce qui se rapprochait le plus d'un lit, son pistolet sur la table, entre des rapports et des bouteilles de vin disposés en vrac. Il était tard, très tard, pourtant l'officier n'arrivait pas à trouver le sommeil. Des bruits saccadés se firent entendre, sans doute un cavalier, mais il n'y avait certainement pas de combat à cette heure, à moins que les russes lançaient un assaut. Le capitaine planifiait déjà toutes les possibilités, il entendit à peine le lieutenant entrer.

Mon capitaine?
L'intéressé leva les yeux, mettant un therme à toute ses inquiétude.
-Qui a-t-il ?
-J'ai là une convocation, une prise d'arme régimentaire, vous trouverez tout les détails dans la missive.
-Soit, je vous remercie, pouvez-vous attendre et porter ma réponse à l'officier Lupus? c'est lui qui gère tout ça je me trompe ? "


Ainsi pas d'assaut russe, une convocation à une prise d'arme régimentaire, le capitaine devait rassembler des hommes et nommer un officier pour les diriger.

Après quelleques minutes de réflexion, il choisit son régiment de chasseur, commandé par l'officier Dalard, oui, le régiment de chasseur ferait l'affaire.
Il écrivit rapidement sa réponse puis la tendit au Lieutenant, et il lui demanda d'aller chercher le sous-lieutenant Dalard. Le sous-lieutenant était jeune, encore moins âgée que le capitaine, petit et relativement mince, malgré son jeune âge, il restait un bon chef, et un fin cavalier.

" Vous m'avez fait demandé mon capitaine?
-En effet, vous devez au courant de la passation de pouvoir qui a eut lieux dans notre régiment, pour cela, on nous demande de rassembler un détachement d'homme , c'est vous que j'ai choisi, c'est un ordre. Je ne sais pas encore quand aura lieux la prise d'arme, mais tenez-vous prêt, choisissez vos hommes, faîtes le nécessaire aux niveau des chevaux et des uniformes, répétez pendant votre temps libre, tout doit être parfait.
Tenez-moi au courant de vos avancés et dites moi quand vous serez prêt, pour l'occasion, vous serez sans doute promu Lieutenant, je vais faire le nécessaire, vous pouvez disposer. "
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Message par Tommy » Mar Août 02, 2011 1:28 pm

A l'intention du Haut État-Major-Impérial
et du collège des officiers supérieurs.


Messieurs les Généraux,
Messieurs les Commandants et Seconds,

Sa Majesté l'Empereur m'a fait l'immense honneur de me nommer Grand Prévot de la Justice Impériale.

Par conséquent, j'ai décidé, dans un soucis d'objectivité et en accord avec sa Majesté l'Empereur de nommer mon second, le Chef de Bataillon Maëlys Commandant de l'Armée du Rhin. Celui-ci à également nommer le Capitaine Dorian le Grey comme Second.

A l'occasion de ces nouvelles affectations, nous avons décidés d'organiser une passation d'arme.

Par la présente, je vous invite donc à y prendre part. Le Capitaine Lupus, qui est la personne responsable de cette passation d'armes vous contactera dans les plus bref délais afin de vous apporter de plus amples informations.
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Message par Alberich » Jeu Août 25, 2011 10:59 am

Les Nuages était lourd au dessus de Polotsk, ceci fit craindre a l'officier Alberich, Commandant en Chef du Génie Impérial, que la prise d'arme ne fut de courte durée.

Pour le Génie, Les pertes avait était lourde les semaines précédente, aussi, lorsque le Capitaine Lupus avait demander des Hommes pour construire une estrade, Alberich avait bien rie a ce moment la, croyant a une plaisanterie.

les Hommes qui furent finalement détaché a la construction n'était pas a proprement parler des Hommes Sapeur, mais des recrue formé sur le tas et qui n'avait pas encore la qualification de "Sapeur" ... aussi, le travail était t-il sous surveillance afin qu'il soit soigner et évité que l'estrade ne s'écroule.

Alberich s'était retiré du Front afin de voir ou en était les préparatif et pour y voir ses vieux amis de l'Armée du Rhin.

il s’approchât auprès d'un des renégat :


- alors vieux salop, comment vas tu ? dit t'il d'un ton ironique a Lupus

- et toi donc vieux con ? juste réponse de lupus

- les hommes travaille t-il a ton gout ? car ce sont les seul que tu aura pour ces travaux

- bien sur, bien sur, mais l'armature résistera t-elle au défilé ?


Alberich tapa sur les poteau de l'estrade

- mon Gars, ça c du bois russe, et comme un Russe en Hiver, il tiens droit, quoique tu fasse.

- tu ne sera donc jamais sérieux ?

- par contre, j'ai une proposition a faire : il m'a était demander des Hommes pour le défilé et le plus logique aurais était de faire défilé ceux qui sont a la construction, néanmoins, notre Hôpital n'étant pas loin, et certaine compagnie ayant était reformer récemment, je me demander si elles ne pouvais pas faire un détour et défilé pour ensuite partir au front ? cela redonnerais de la motivation a ces hommes ...

- combien d'homme cela ferais t-il ?

- ho ... une compagnie de Hussard, une compagnie d'élite, un sapeur, une compagnie de ligne ...

- cela fait beaucoup et même plus que la totalité des contingent des régiments ...

- a toi de me le dire si oui ou non ...
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Message par Lupus » Jeu Août 25, 2011 5:20 pm

Le géant sourit, amusé.

- Allons ! Crois-tu vraiment que je pourrais te dire non ?

Les petits yeux verts pétillaient, se faisant complices du westphalien.

- C'est "oui": après tout, nous te considérons toujours comme des nôtres, même si cela fait longtemps que toi et tes hommes ne faites plus grand chose à nos côtés, malheureusement. Et puis, ce sont tes gusses qui construisent ce tas de petit bois...

Mimant une grand prudence, il tapota l'estrade, se moquant avec plaisir de son supérieur et camarade. Puis il se redressa, et prit un ton plus sérieux.

- Et s'il s'agit de relever le moral des hommes...après tout, cette cérémonie est aussi faite pour ça. Oublier un moment les calvaires de la guerre, ne voir devant soit que des uniformes alliés et non ceux des russes...Ceux qui défileront devront s'en montrer dignes, et j'espère que d'un côté cela leur rappellera que tous les hommes de la Grande Armée combattent côte à côté, comme ceux-là défileront côte à côte.

Il plongea soudain une main dans son uniforme, et en tira une bouteille de verre pleine d'un liquide transparent qu'il remit entre les mains d'Alberich, à nouveau souriant.

- Tiens, mon vieux. Arrivage direct de par chez moi: liqueur de quetsches. De quoi oublier un peu de sortir des âneries à tout bout de champ !
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