Un officier Français dans les steppes de Russie.

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Le ciel était sombre, il pleuvait des cordes et l'officier Brialmont était debout, dans sa tente, face à l'entrée, regardant l'horizon, perdu dans ses pensées.
Son nouvel uniforme de Général était déjà bien amoché au niveau de l'épaule là où quelques heures plus tôt il avait reçu un coup de sabre lors d'une charge de cavalerie ennemie.

La Grande Armée avait été défaite. L’Empereur avait déjà donné ses ordres de repli et on s'organisaient afin que la retraite se passe au mieux. L'Armée Française devait se replier plus à l'ouest et tenter d'y établir une nouvelle ligne de front pour stopper les hordes tsaristes qui avaient battu la Grande Armée à Polostk. Malgré la retraite, les russes ne facilitaient pas la tâche aux troupes françaises qui résistaient vaillamment. C'était comme si la Russie envoyait ses fils au casse pipe, vague après vague voulant assurer au français qu'aucun répits ne leur serait accordé et qu'elle disposait de ressources inépuisables. Alors que les soldats français, eux, étaient déjà bien loin de leur chaumière.

La tâche que l’Empereur avait confié à la Grande Armée serait ardue mais elle avait déjà connue bien pire situation. Elle s'en était toujours relevée et plus forte encore.

Le bruit courait que l'Empereur lui même viendrait sur le front afin de remotiver les troupes et donnerait ses premières instructions aux Généraux de vive voix.

L'heure était aux préparatifs de la prochaine bataille qui verrait cette fois, et l'officier Brialmont en était sur, un retour à la normal et une victoire écrasante de la Grande Armée.

La devise de son bataillon lui vint à l'esprit comme une évidence et parfaitement approprié à la situation...

Résiste & Mords !

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

de castillon dans son campement, voyait l'armée française retraiter vers l'ouest.

il savait que l'armée russe venait de gagner une grande bataille, mais elle n'avait pas gagné la guerre.

il était de ces officiers dont le code engageait le respect de l'adversaire et cela lui convenait car ce code était emprunt de ses valeurs morales et militaires.

il songeait en regardant au loin, à ces officiers et soldats français qui bien que téméraires, se devaient de reculer sous peine d'être exterminés.

combien de pères, de frères et de fils ne pourront revoir leur famille ?
demain,si nous sommes en ce même contexte, mais en son opposé, combien des nôtres souhaiteraient rentrer en leur demeure ?

il appela ainsi son aide de camp et lui dit;

portez cette missive à l'encontre des compagnies qui sont sous nos ordres et portez la également à notre chef de régiment.

je demande et ordonne que l'on laisse passage libre à la retraite des troupes françaises et qu'on les aide à garantir soins et nourriture pendant leur déplacement.

ceci sous condition de non attaque de leur part.

ils ont fait montre de bravoure et ne doivent pas payer le prix de la folie de leur chef.

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Brialmont était occupé à discuter avec son adjudant Lahure quand un cavalier vint les interrompre. Il salua ses supérieurs et dit :

Pardonnez moi mon Général mais les hommes sont prêts.

Brialmont lui fit un signe de tête, ramassa les quelques affaires qu'il restait sur la table et sorti. Il demanda à l'adjudant Lahure de rassemble les hommes et il monta sur sa monture.

L'adjudant Lahure ordonna le rassemblement et cria un GARDE A VOUS ! qui fît place à un silence de mort.

Brialmont sur son cheval s'avança et passa ses troupes en revues avant de prendre la parole.

Soldat !

Cette bataille fût éprouvante, nous avons perdu bon nombre d'hommes, d'amis, de frères et nous voilà contraint de reculer. La campagne n'est pas terminée, elle n'est pas perdue ! Le sacrifice de nos frères d'armes ne seront pas vains !

Sa Majesté l'Empereur nous donne l'ordre de nous replier et de consolider notre position plus à l'ouest. Marchons à présent jusque là et redonnons ses lettres de noblesse à la Grande Armée lors de la prochaine bataille !

Pour l'Empereur !

Les hommes crièrent un Pour l'Empereur ! juste après lui et se mirent en marche.

Comme pour se donner du courage, les hommes se mirent à chanter l'hymne du Bataillon Belges.

Debout sur la frontière Aux flancs des noirs coteaux
Voici, la troupe altière Qui veille sans repos
Devant la menace Le chasseur fait face
Et lutte et lutte un contre trois Et lutte un contre trois
Et la voix des chênes aux forêts prochaines
Dira, dira tous leurs exploits
Dira tous leurs exploits.

Lorsqu'on déferle ensemble
Pareils aux sangliers
La biche écoute et tremble Dans l'ombre des halliers
C'est le chasseur qui passe Le long des verts buissons
Et qui remplit l'espace Du bruit de ses chansons
Lorsqu'on déferle ensemble Pareils aux sangliers
La biche écoute et tremble Dans l'ombre des halliers
Mais c'est dans la bataille Qu 'on lancera, vainqueurs,
La mort et la mitraille Sur les envahisseurs

Les yeux fixés sur des lointains de rêve
En écoutant le cor et le clairon
Nous évoquons lorsque le jour s'achève
Le souvenir des quatre fils Aymon
Nous évoquons des anciennes batailles
Qui ruisselaient, sanglantes, sous les cieux
Et nous dressons, vaillants, nos humbles tailles
Pour égaler la taille des aïeux
Et nous dressons, vaillants, nos humbles tailles
Pour égaler la taille des aïeux

RÉSISTE ET MORDS ! RÉSISTE ET MORDS !

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Brialmont était arrivé le long du fleuve Bérézina depuis plusieurs jours déjà. Les premières escarmouches avaient eu lieu dans et alentours de Balaklava. Les soldats de la Grande Armée n'avaient rien perdu de leur courage et de leur ténacité face à un ennemi bien souvent en supériorité numérique. Des dizaines de rapports arrivaient chaque jour, faisant état de très violents accrochages dans ce secteur.

Le reste de la Grande Armée continuait son déploiement.

Il était dans sa tente lorsqu'il entendit aux dehors des chants. Il sorti sa tête de la tente et vis revenir du front le Colonel-Général St Sauveur. Ses lanciers avaient réussis à mettre en déroute une compagnie de canon russe.

Il se tourna vers son adjudant Lahure et fit :

HAHA ! Encore une compagnie russe qui s'est perdue... Ils ont beau avoir l'avantage du terrain, une fois que la Garde arrive ils ne savent plus où donner de la tête ses bougres !

Son adjudant et lui avait le sourire ...

Il retourna dans sa tente, où les hommes continuaient à chantonner, ce qu'Olivier Souvestre, compositeur attitré de la Garde venait d'écrire :


"C'est qui qu'a le premier fendu son crâââneu
C'est not' colon! C'est not' colon!
Car son sabre n'est jamais en paaaaneu
L'est aussi rapide qu'il est long.

Il a pillé son premier canon rantanpan!
avec son sabre bien tenu dans les dents!
les russes qui s'occupaient de la poudre
on cru voir sur eux tombé la foudre.

C'est qui qu'a le premier fendu son crâââneu
C'est not' colon! C'est not' colon!
Car son sabre n'est jamais en paaaaneu
L'est aussi rapide qu'il est long."

Il se concentra ensuite sur ses cartes, non sans un petit sourire en coin.

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

L’Adjudant Prosper d'Arenberg avait reçu l'ordre de reconnaitre les terres russes afin de faciliter les mouvements de le Grande Armée et de dissiper le brouillard de guerre en repérant des unités ennemies.

Le soir tombé, il ordonna à ses hussards de mettre pied à terre et de préparer un semblant de campement pour la nuit.

Le repos ne fût que de courte durée car très peu de temps après une compagnie de miliciens russes les attaquèrent. Ils tirèrent par deux fois faisant 12 blessés et 7 morts. Ces miliciens, lâche comme leur compatriote, se replièrent directement après leur attaque ne laissant aucune possibilité de riposte aux troupes française.

L'Adjudant Prosper ne souhaitait pas se lancer dans une course poursuite pendant la nuit et qui plus est sur des terres qu'ils connaissaient à peine.

Il ordonna de doubler la garde et de quand même rester sur place pour la nuit. Nous nous occuperons d'eux dés l'aube se dit-il.

Dés l'aube, la compagnie était prête. Ils se mirent à la recherche de ces miliciens qu'ils finirent par trouver. L'Adjudant Prosper ne tarda pas à sonner la charge !



Les Hussards déferlèrent sur les miliciens et ceux ci payèrent cher leur affront de la vieille. 16 morts et 4 blessés et 2 morts et 4 blessés dans ses rangs.

Prosper ne se détourna pas de sa mission première d'éclaireur et estima qu'ils avaient eu leur compte. Il ordonna de reprendre la route et de continuer leur mission.

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Les combats faisaient rage en ville et l'Adjudant Louis Jospeh Lahure occupait avec ses hommes une maison à proximité d'un carrefour. Il avait envoyé quelques hommes en patrouille afin de prévenir de toute arrivée ennemie.

Soudain, le Sergent Yves Remord arriva en courant près de son supérieur !

Mon adjudant ... les russes ... des cuirassiers ... ils arrivent par l'ouest. Ils sont de l'Armée du Maréchal ... C'est le colonel Stovovic ...

Louis se leva et cria : Tous à vos postes ! Nous aurons de la viande ce soir pour souper !

En deux temps trois mouvements, les hommes se mirent en position et attendirent la venue de l'ennemi.

Dans le brouillard de poussière, des cuirassiers apparurent en chargeant ! Ils vinrent s'écraser contre les barricades. les combats furent violent mais de très courte durée. Alors que les cuirassiers se regroupaient, 8 morts étaient à déplorer dans les rangs pour 12 blessés. Coté russe 3 morts et 8 blessés.

Louis cria de nouveau : Tenez les positions !

Le russes se préparaient à charger de nouveau quand soudain déboula derrière eux les grenadiers du Major Brialmont.

Celui ci cria : CHARGEZ !!

Louis était heureux de voir arrive son supérieur.

Le choc fut terrible, les russes ne savaient plus où donner de la tête. Par deux fois il lança ses hommes à l'assaut causant 9 morts et 17 blessés. La compagnie de cuirassiers russe fut anéantie et les derniers survivant s'enfuirent de peur d'y laisser leur peau, le Colonel Stovovic en tête, 15 mètres devant ses hommes ...

[Youri (Mat. 6969)]

Vengeance !!! hurla le Colonel Youri...

00:19:34 23-11-2011 Vous avez anéanti la compagnie de Louis Joseph Lahure (mat 38493)
00:19:34 23-11-2011 Vous avez encaissé la riposte de Louis Joseph Lahure (mat 38493) : 1 morts et 3 blessés
00:19:34 23-11-2011 Vous avez engagé Louis Joseph Lahure (mat 38493) : 16 morts et 4 blessés
00:19:29 23-11-2011 Vous avez encaissé la riposte de Louis Joseph Lahure (mat 38493) : 1 morts et 3 blessés
00:19:29 23-11-2011 Vous avez engagé Louis Joseph Lahure (mat 38493) : 15 morts et 7 blessés
18:19:24 22-11-2011 Vous avez encaissé la riposte de Louis Joseph Lahure (mat 38493) : 1 morts et 5 blessés
18:19:24 22-11-2011 Vous avez engagé Louis Joseph Lahure (mat 38493) : 14 morts et 14 blessés

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

"Celui qui recherche la vengeance devrait commencer par creuser deux tombes." Confucius

20:32:28 23-11-2011 Cette compagnie a été anéantie par Lensa (mat 22242)

[Youri (Mat. 6969)]

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Voilà déjà plusieurs jours que la neige avait fait son apparition sur le front russe. Des flocons tombaient de manière incessante, comme si Dieu pleurait l'histoire du monde. Comme si le sang du ciel tombait, recouvrant peu à peu les plaines rouges, d'un drapeau blanc ...

Le Général Brialmont était devant sa tente, son couvre chef à poil sur la tête, un long et épais manteau noir avec pour épaulettes un amas de neige qui s'y était accumulée. On pouvait distinguer sa respiration depuis que le froid était de plus en plus perçant. Ses expirations laissait s'échapper de fines volutes blanchâtres qui finissait par disparaitre dans la nuit. Il fixait l'horizon ...

Le sergent Vandewael vint voir son supérieur :

- Monsieur ? ...

Oui ... Qu'il y a t'il ?

- On vous attends monsieur.

Il fît un signe de tête pour l'assurer de son arrivée.

Néanmoins il éprouvait les plus grandes difficultés à détacher son regard de l'horizon... Cet horizon qui ne cessait de se recouvrir de neige et dont la visibilité diminuait au fil des jours.

Si la Grande Armée s'était reprise de sa défaite à Polostk, l'arrivée de l'hiver ne leur faciliterait pas la tâche. Au delà des problèmes logistiques, c'est surtout le moral des hommes qu'il faudrait préserver autant que possible ...

Il savait que la tâche serait rude mais il restait confiant sur la suite de la campagne ... Il fini par rentrer dans sa tente rejoindre son Etat Major.

[vétéran Alexandre Majoit (Mat. 42360)]

La neige continuait de tomber, elle avait remplacé la pluie depuis près d'un mois. Au départ, elle ne tenait pas, elle ne faisait que transformer les champs et les chemins en terrains boueux et de plus en plus durs à pratiquer pour les cavaliers et les fantassins. Peu à peu, le gel avait tout recouvert, la neige venait et revenait, plus rien ne semblait pouvoir vivre dans ce pays. La neige, foutue neige, catastrophique neige... Le Capitaine Majoit fumait , ne cessant de penser à la France, à son sud natal, sa ville de Hyères, le soleil. Les hommes déprimaient, devant nettoyer leur arme sans arrêt, avant chaque engagement, chaque matin. Ils étaient épuisés à chaque pas, devant les lever haut pour les sortir de l'emprise de la neige. Et le froid! Quel froid! Les hommes n'y étaient pas non plus préparés. Les consignes de ne pas allumer un feu n'étaient plus faisables. Évidemment cela donnait les positions françaises aux Russes, mais c'était ça ou une rébellion, le choix fut vite fait. Les grognards de la Garde Impériale ont vraiment un caractère impossible à vivre.

Il se retourna, avisant les forces françaises près du moulin, les champs de blé n'ayant plus du tout l'aspect jaune. Les blessés grognaient, pleuraient, râlaient et mourraient. La médecine impériale semblait montrer ses limites. Il faudrait que l'Empereur y travaille et d'urgence. Le Capitaine sourit pourtant, le soleil apparaissait derrière les nuages. Le même qu'à Austerlitz, avec pourquoi pas, les mêmes conséquences. La Grande Armée, après la raclée prise dans la région de Polosk, semblait aller mieux. La Garde Impériale devait jouer son rôle, le futur du régiment passait par la Jeune Garde, Majoit et Roscanvel y travaillaient. Il fallait réussir pour repousser l'avancée tsariste et prendre Moscou. Oui, la guerre et la campagne de Russie allaient encore durer quelques mois.

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Le Major Brialmont était debout sur une parcelle surélevée du champ de bataille. Il essaya de voir au loin, à l'aide de sa longue-vue, profitant de cette période d’accalmie dans l'hiver russe toujours aussi rude. Il voulu savoir si les troupes russes avaient définitivement quitté le champ de bataille ou s'ils étaient simplement en train de manœuvré.

Rien ... s'étonna t'il ... Il avait ordonné à ses canons, quelques jours plutôt, de pilonné les dernières compagnies russes qui se trouvaient au nord ouest de sa position, ouvrant, ainsi, la voie aux unités d'infanteries et de cavaleries qui terminèrent le travail.

Il rangea sa longue vue et descendit en direction de sa tente. A chaque pas, la neige craquait sous ses pieds, laissant ainsi une trace de quelques centimètres de profondeur qui serait rapidement recouverte lors des prochaines chutes de neige. Il passa à coté de son adjudant, qui était emmitouflé dans un gros manteau, le col relevé jusqu'à ses oreilles pour se protéger du vent glacial qui était des plus perçant depuis quelques jours. Tout en passant à coté de lui, Brialmont lança :

- Sacré temps n'est ce pas ?!

L'adjudant Bricart approuva d'un signe de tête sans qu'aucun mot ne sorte de sa bouche. Lui qui venait de rejoindre le front de Russie n'était pas encore habitué à cette météo russe parfois plus dangereuse que les russes eux mêmes.

Avant d'arriver à sa tente, il se retourna en direction de Bricart et lui lança :

- Venez donc vous réchauffer ... J'ai quelques bouteilles qui pourraient vous aider ...
- Je ne voudrais pas abuser Major ... répondit l'adjudant d'une voix grelotante
- Allons allons ... Il y en a assez ne vous en faites pas ... Et puis, voyez cela comme un ordre.

Bricart ne tarda pas plus longtemps dehors et rentra dans la tente de son supérieur. Après tout, pourquoi se priver de quelques breuvages qui le réchaufferait et lui rappellerait son plat pays ...

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Lettre à un Général de la Grande Armée.

Généralissime Blancard,

Voici quelques mois, que sa Majesté l'Empereur, vous avait confié le commandement d'une Grande Armée en convalescence. C'est avec le plus grand honneur, que sa Majesté l'Empereur, m'avait ensuite confié la tâche de vous seconder dans votre rôle de Général en Chef.

A présent, à la suite de nombreux problèmes internes qui remuent la Grande Armée, vous avez décidé de démissionner de votre poste, non sans avoir essayer de mener vos hommes vers la victoire, mais l'ambition et les refus de certains ont été plus fort que toutes les bonnes volontés réunies à vos coté.

Sachez, mon Général, que ce fût l'un des plus grand honneur de servir sous vos ordres au Haut-Etat-Major Impérial. Je vous ai servit et soutenu du mieux que j'ai pu. Sa Majesté l'Empereur ne sortira de cette histoire, qu'encore plus affaibli et nous devrons à l'avenir, en tant qu'officier de la glorieuse Garde Impériale, veiller à ses intérêts et à ceux de la Grande Armée.

Peu importe ce qu'il advient des ces querelles d'officiers à la recherche de pouvoir, nous nous devons de rester attentif, présent , aux cotés de sa Majesté l'Empereur et à le protéger contre toutes ces attaques. Le servir lui, uniquement, par le biais du Colonel-Général Frédéric Saint Sauveur et envoyez paitre tous ces vieux fous qui se croient sorti de la cuisse de Jupiter.

Vive la Garde Impériale !

Vive l'Armée Nord !

Gloire à l'Empereur et à sa Grande Armée !

Major Brialmont
Lieutenant-Général de la Jeune Garde
1er régiment d'artillerie à pied
Résiste & Mords.

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

En ce premier jour de printemps, la neige avait cessé de tomber pour la première fois depuis plusieurs semaines. Simple moment d’accalmie, assurément, mais le ciel habituellement gris avait fait place à un ciel, certes nuageux, mais qui laissait passer quelques rayons de soleil qui venaient réchauffé le corps mais aussi le cœur des hommes.

Voici quelques semaines déjà, que les premiers combats avaient opposés la Jeune Garde Impériale à l'Armée du Tsar et à l'Armée du Maréchal à proximité de la mine de Stakova. La Garde en était sortie victorieuse se laissant aller à une offensive mais qui fût stoppée par la contre-attaque des hommes du Général en Chef Vilpinov lui même qui avait envoyé ses troupes là où les russes risquaient de perdre pied.

Malgré des combats acharnés, c'est la Garde qui avait été obligé d'opérer un repli stratégique afin d'éviter l'encerclement qui se serait avéré fatal pour bon nombre de soldats.

Comme quelques semaines auparavant, voilà que se faisaient face de nouveau la Garde Impériale et l'Armée du Maréchal au niveau de cette fameuse mine de Stakova, riche en ressource et qui intéressaient tant les deux camps.

A l'heure où les hommes se faisaient face, se préparant pour la bataille, les combats s'annonçaient sanglants ...

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Ces derniers jours sont à classer parmi les jours les plus noir de la Grande Armée. La prestigieuse Garde Impériale était en difficultés, submergés par trois régiments russes. La Garde avait perdu du terrain, et les pertes étaient trop nombreuses ...

Sa Majesté l'Empereur réfléchissait de plus en plus à comment enrayer la machine de guerre des réactionnaires Tsaristes.

Il était peut être venu le temps pour lui de prendre la plus importante des décisions ... D'ailleurs, certains officiers avaient déjà commencer a plié bagage ...

La Garde Impériale allait être incorporée au sein d'un autre régiment de la Grande Armée ... Le IIème CA semblait être, aux yeux de l'Empereur, la meilleur solution ...

Triste fin que celle d'un des plus glorieux régiment de la Grande Armée ...