Remise d'une Aigle aux Grenadiers Réunis

[Arnaud nicolas (Mat. 16191)]

En ce matin du 23 décembre 1812, dans la cour d'honneur de la ville d'Alma, dans les geôles françaises, les officiers des Grenadiers réunis Le Bayard et Frankenberg avait pu obtenir l'autorisation de sortir exeptionnellement de prison, encadrés chacun par dix gendarmes d'élite.
En effet, l'empereur était annoncé. La veille de son emprisonnement, Le Bayard avait reçu l'ordre de rassembler ses officiers avec leurx compagnies d'élites qui formaient le premier bataillon de ce nouveau régiment de choc.


Cette nouvelle unité, d'abord intégrée à la IIIe armée française avait su montrer sa valeur au ccombat ainsi que sa ténacité. Cependant, des réformes de circonstances font que désormais ce groupe de combat change d'armée. Berthier avait fait parvenir les ordres de l'empereur au général BLancard pour que les Grenadiers Réunis passent désormais sous l'autorité et commandement du général de brigade Aubert du Bayet, maitre de la Iere armée.


Ce changement fut perçu comme une récompense pour les officiers des Grenadiers réunis. Mais l'empereur lui-même savait qu'il fallait qu'il donne un signe fort envers cette troupe qui l'avait satisfaite à tous les égards, y compris dans leur verbe et prose alliant la tragédie et le comique ironique.

Ainsi, le plus beau présent que l'empereur pouvait faire aux Grenadiers Réunis était d'accéder à leur requête de recevoir une aigle pour le premier bataillon, aigle régimentaire et unité où se trouvait le chef de corps Le Bayard.

L'empreur avait fait donner des ordres pour que des taffetas de soie puissent être mis à la disposition des maitres tailleurs et peintres de la garde impériale pour faire ce magnifique présent.

Il appert, et croyez le sur les commentaires de ce témoin qui vous rapporte les faits, que le drapeau correspond à un modèle de 1804, alors que depuis un an, les drapeaux possèdent tous des bandes verticales à l'instar du drapeau officiel agréé en 1792.

Ce magnifique emblême que j'ai pu voir finir d'achever, entièrement peint, la couronne de laurier, et non plsu civique hélas... réhaussée à l'or fin.

Cet étendard de 50 cmX50 cm fut fixé sur une hampe entièrement bleue, au sommet delaquelle fut posé et fixé l'aigle impérial. Sur lz socle où se reposait l'aigle, avait été coulé une grenade superposée à des foudres de jupiter, entouré de la lettre G sur la gauche et R sur la droite.

Votre narrateur, heureux d'avoir put assister à Alma même à ce dernie rpréparatif va devoir maintenant retrouver la place dans le cortège sur la grand place.



L'ensemble des officiers supérieurs de la Iere armée étaient présents, réunis en groupe. Sur la place ni carré, ni triangulaire, avait été regroupé les meilleurs bataillons de la Iere armée avec leurs commandants respectifs, y compris ceux du 3e de ligne, qui devaient prendre poste à la IIIe armée après de longs et bons et loyaux services au sein de la Iere.

Le général Aubert du Bayet souhaita que la gendarmerie d'élite relacha un peu la pression qu'elle exerçait sur Le Bayard, mais en vain. La sureté de l'empereur primait.



Vers trois heures, on annonçait que le cortège impérial arrivait. Lorsque l'impérial bicorne et capote grise furent repéré, par les officiers, ceux-ci firent porter les armes puis présenter les armes.

La batterie fanfare réunie de la Iere armée assez hétéroclite sur le plan vestimentaire malgré les efforts répétés du major général Arnaud nicolas pour donner de la cohérence, se mit à jouer le champ d'honneur pour saluer l'empereur.

La musique s'arrêta à la fin de l'exécution de cemorceau et l'empereur mit pied à terre et s'approcha du groupe d'état major de la Iere armée qui salua réglementairement au sabre. Les uns avaient des épées de ville, d'autres des sabres de hussards, tantôt une latte de carabinier réemployée, les uns un shako trop richement orné d'un galon d'or passé et sal, d'autres des bicornes sobres avec d'immenses panaches rouges et blanc ou bleu et blanc. seul le général Aubert du bayet avait un uniforme impeccable digne du règlement de vendémiaire an XII. La seul forfanterie qu'il s'était permise était de s'être fait mettre un triple panache blanc au sommet de son bicorne.


Après quelques mots de salutations de l'empereur et des remarques à l'emporte pièce amusée sur l'irrégularité et l'hétérogénéité de la tenue des officiers du Ier Ca qui faisait tant parlé de lui, l'empereur se dirigea vers le Bayard et Frankenberg, toujours encadrés par la gendarmerie d'élite dont le responsable du détachement était le chef d'escadron Meckenem.


HRP La suite dès que les intéressés seront vraiment sortis des ennuis qu'on leur a imputé/ HRP

[vétéran baron von peggy (Mat. 41597)]

"Parmi mes camarades, la force des choses fait que je suis le plus haut gradés à l'heure actuelle que se soit par leurs mises au cachot ou leurs bannnissements temporaire de notre terittoire (forum cdr). Je vous remercie donc en leurs noms pour cette petite "sauterie" organisé en notre honneur nous ferons le necessaire pour mériter tout cela."


Baron von peggy se dirigea prestemment après la cérémonie pour déguster quelques petits fours au buffet installé pour l'occasion.
Il se senti seul quand il appercu ses camarades oudinot, frankenberg duroc, mitchell et parkerpop emprisonnés ou partant en exil.

[zinix (Mat. 43680)]

In-co-ri-gi-bles !

vous pouvez pas vous empecher de l'ouvrir...

vous avez réussi en quelques mois à passer du statut de vilains petits canards russes, à vilains petits canards français.

sur ce coup, chapeau : une belle récompense (je n'ai malheureusement pas vraiment vu quel haut fait d'armes vous avez accompli) et une mise en prison en même temps !



Vous nous manquez. maintenant, c'est votre ami Zoltan qui a repris votre flambeau. le résultat est le même, mais la manière est différente.

il faudrait peut-être remettre au gout du jour cette idée de 3ème camp que vous pourriez occuper à vous tout seul.

[vétéran baron von peggy (Mat. 41597)]

In-co-ri-gi-bles !

vous pouvez pas vous empecher de l'ouvrir...

vous avez réussi en quelques mois à passer du statut de vilains petits canards russes, à vilains petits canards français.

sur ce coup, chapeau : une belle récompense (je n'ai malheureusement pas vraiment vu quel haut fait d'armes vous avez accompli) et une mise en prison en même temps !



Vous nous manquez. maintenant, c'est votre ami Zoltan qui a repris votre flambeau. le résultat est le même, mais la manière est différente.

il faudrait peut-être remettre au gout du jour cette idée de 3ème camp que vous pourriez occuper à vous tout seul.

Que veux tu on veux pas laisser un coup d'avance à "l'antéchrist"

Un troisième camps ? Hach ya zela me plairé , ze pourrait mieux exprimé mon coté pruzzien

On va déja attendre de buter tout les russes quand même .^^

[vétéran DIMITRI SOMJANOV (Mat. 40220)]

Le colonel Arnaud nous content une belle histoire sur les grenadiers réunis de plus c'est pas bien méchant et c'est bien raconté.
A chaque fois qu'un grenadier réunis dit une chose soit censée ou peut être sans importance
vous tombez dans l'panneau comme des bleus.
Ou il faut de l'eau vous y mettez du feu.
Comment voulez vous arrêtez cette petite guerre guerre d'enfants.
Soyez plus intelligent et laissez tomber.
Il y a d'autres moyens que ça pour s'expliquer,puis de toute façon faudra bien qu'un jour ça s’arrête.
En somme c'est de la méchantés gratuite et je veux avoir le dernier mot na.
C'est comme ça que je vous interprète comme des adolescents frustrés.
Un conseil repartez à zéro et sur des bonnes bases vous n'en n'aurez plus que du mérite.

[vétéran baron von peggy (Mat. 41597)]

Et y a touijours un rigolo qui repart de plus belle.

Je ne m'interesse pas aux histoires de mes collègues ca me passe par dessus la tête. C est d'ailleurs pour cela que je ne suis pas intervenue dans leur problème.

Je remercie le colonel arnaud pour son topics et son rp très réussi , je le poursuivi avec une touche humoristique pour detendre l'atmosphere pesant sur certain sujet.

Le seul reproche qu'on peux me faire c'est l'utilisation du therme antéchrist MAIS n'ayant pas de rapport aussi conflictuel avec le soldat zoltan que d'autre de mes camarades , c'était un clin d'oeil à ce dernier et à zinix qui participé à l'époque à nos nombreuse discussion sur le forum pavlov donc avant de parler on se renseigne !

Donc comme tout ce qui vient d'un grenadier réuni est forcement"mauvais ", je demande au modo ou admi d'effacer tout les messages de ce topics sauf celui ne arnaud nicolas.

La suite par mp si cela te chante....

ps : marre marre marre

[vétéran DIMITRI SOMJANOV (Mat. 40220)]

Tout l'monde n'est pas au courant de vos clin d'oeil baronne votre vie personnelle on s'en fout.
Vous voulez lui écrire faites un message par MP.
Y'en a marre de vos conneries.

"Donc comme tout ce qui vient d'un grenadier réuni est forcement"mauvais"

De plus vous vous sentez persécutée.
Allez faire votre soupe ailleurs j'en marre de vos salades,des navets,des poireaux tel que vous.
Comme je le disait tantôt c'est plus fort que vous il faut que vous essayez d'avoir raison.
Dans la vie faut savoir accepter les vérités et de mette de l'eau dans son vin.

[Arnaud nicolas (Mat. 16191)]

MErci de ne pas réagir sauf si vous tenez à suivre l'histoire. Car je retourne écrire autre part et pour moi d'autres histoires sinon!^^/ HRP



L'échange entre l'empereur et les deux officiers des Grenadiers réunis fut assez long.

La neige commençait à tomber. Avec le froid celle-ci forma de petit blocs compacts. Les dessus de schakos aviaent un joli toit de neige et les plumes des bicornes commençaient à de durcir.

-Et merde, l'humidité encore l'humidité.... quel est le joeyu imbécile à Paris qui m'avait dit que le climat en russie était sec? si je lui remet la main dessus.... disait l'officier Arnaud nicolas.

-Silence! lui lança discrètement son supérieur Aubert du bayet.

Enfin, l'empereur quitta les deux officiers des Grenadiers réunis puis passa en revue les compagnies de ce régiment.
Ces compagnies étaient fort belles. Celle des grenadier avec leurs équipements neuf au règlement du major général Bardin donnait une fière allure à ces combattants. Les plaques à soubassement des Shakos, malgré le ciel maussade briallaient de mille feux par leur propreté. Les plumets rouges qui ornaient la coiffure eux aussi était d'une couleur vive.
Mais cette beauté était aussi le signe de reconnaissance facile pour les russes de massacres aisés.

L'officier commandant cette compagnie profita de l'occasion pour féliciter un caporal des grenadiers. Il était prévu de le nommer à une place vacante de sergent après la mort de celui-ci dans les eaux gelées de la Bérézina alors que l'unité montait à l'assaut des positions de l'armée du maréchal.

L'empereur s'approcha de lui et lui tira l'oreille gauche en signe de félicitations, puis, sona ltesse impériale se tourna vers l'officier en lui tendant son autre main.

L'officier lui remit deux galons d'or lézardé de 22mm, tous les deux longs d'environ 16 centimètres, cousus sur de l'écarlate. L'empereur les remit en mains propres au caporal sous les cris enthousisastes de ses camarades de "VIVE L'EMPEREUR" et de "VIVE LA BRETELLE", surnom du caporal promu.

L'empereur se fit présenter par le sergent-major porte fanion la petite étoffe triangulaire rouge brodée de deux grenades bleues au plus près de la hampe de l'esponton.

Vint le tour de la compagnie de voltigeurs. Cette compagnie ne comptait encore que très peu d'individus. L'empereur fut surpris que les grenadiers réunis comptent parmis eux des voltigeurs de petite taille, que cet ironique état des choses n'était cependant pas pour lui déplaire.

L'unité n'avait pas encore reçu les passementeries jonquilles sur ses shakos qui arboraient encore les chevrons de couleur rouge des grenadiers. en fait le shako des voltigeurs était d'un étonnant synchrétisme de tout ce qui se trouvait dans l'armée française.
Le shako avait un demi plumet jaune, avec à sa base un pompon vert, un tour supérieur en galon de fil cul de dé jaune jonquille des voltigeurs, des chevrons rouges écarlates de grenadiers, et une plaque à soubassement avec des têtes de lions, et non pas des cors de chasse.

Enfin, comble d'étonnement, les épaulettes à franges avaient un corps rouge, des franges vertes et une tournante jaune.
Le fanion de cette compagnie fut présenté à l'empereur. Celui-ci était un triangle jaune, au milieu duquel avait été cousu une pièce de drap de laine verte en forme de cor. L'empereur ne put s'empecher de constater qu'un trou se situait en plein milieu du cercle du cor de chasse. Il s'agissait en fait d'une balle d'un pistolet d'un officier russe ayant cherché en vain à arracher des mains du sergent major cette hampe.

En gage de mérite, l'empereur offrit à ce sous officier, par l'intermédiaire de son page, deux cors de chasse brodés sur fond blanc alternant fil d'or et fil jaune pour qu'il puisse les coudres sur ses retroussis en lieu et place des étoiles. LEs décorations étant jalousement préservés pour une aristocratie sélective, ce gage de mérite était une issue favorable pour récompenser le courage.


Enfin, arriva la 3e compagnie. Cette compagnie principale regroupait en son sein l'ensemble des meilleurs fusiliers du régiment des grenadiers. Ces conscrits avaient encore une bonne tenue, mais pour plus de déontologie, on mit à l'arrière des rangs les sodlats qui avaient déchirés leurs culottes, guêtres, voir revers d'habit dans les combats.

Du côté des officiers dela Iere armée on s'impatientait un peu, on grognait comme d'habitude. Le géneral Aubert du Bayet lui-même était pressé d'aller donner à ses chevaux leurs rations de feuilles de laurier en guise de soupe.

L'inspection dura encore une quinzaines de minutes. Le 3e de ligne fut ensuit erapidement inspecté par l'empereur, l'aigle lui fut présenté.
Le nouveau commandant Robespierre reçut alors l'autorisation de se mettre en marche pour la IIIe armée sans délais.
L'officier Robespierre fit rompre par la droite pour aller à gauche ses peletons des trois bataillons. De façon impeccable les pelotons s'exécutèrent et furent immédiatement formés en colonne de marche vers de nouveaux horizons, au son des tambours de ce régiment et de sa petite fanfare.

Pendant toute la manoeuvre, l'empereur salua de son bicorne la troupe.


Dans l'état major on se demandait ce qui se passait. Pourquoi l'empereur attendait tant de temps avant de remettre cet aigle. Surtout que les hommes commençaient à être transits de froid. Le maréchal Davout s'approcha avec son aide de camp des officiers supérieurs et s'adressa à eux en ces mots.

-Messieurs, sa majesté désire prendre du repos pour cette nuit et différer la cérémonie. La noël approche et nous avons tous besoin de calme. Jsuqu'à ce que sa majesté et le Grand état major aient quittés la place, vous resterez en rang.

Puis le maréchal de fer repartit.
L'attente dura encore uen demi heure, l'empereur se donnant plaisir à inspecter les troupes de la Iere armée qu'il n'avait pas eu l'occasion de venir inspecter depuis la prise énergique de Roslav, qui avait suscité l'engouement à toute l'armée française.

La nuit commençait à tomber lorsque l'empereur et le Grand état major s'installèrent dans une grande batisse étroitement gardée par la gendarmerie d'élite et les grenadiers à cheval. Enfin, l'on pouvait rompre les rangs.
Lorsque les ordres furent donnés, les hommes eurent du mal à partir de façon ferme, les articulations des genoux étant totalement bloquées par le froid, ce malgré le drap de laine de leurs culottes.

C'est ainsi que, péniblement, les troupes, tout en conservant une allure et discipline militaire rompirent leurs rangs pour se reposer cette nuit.

[Didier Lacoste (Mat. 17979)]

Et y a touijours un rigolo qui repart de plus belle.

Je ne m'interesse pas aux histoires de mes collègues ca me passe par dessus la tête. C est d'ailleurs pour cela que je ne suis pas intervenue dans leur problème.

Je remercie le colonel arnaud pour son topics et son rp très réussi , je le poursuivi avec une touche humoristique pour detendre l'atmosphere pesant sur certain sujet.

Le seul reproche qu'on peux me faire c'est l'utilisation du therme antéchrist MAIS n'ayant pas de rapport aussi conflictuel avec le soldat zoltan que d'autre de mes camarades , c'était un clin d'oeil à ce dernier et à zinix qui participé à l'époque à nos nombreuse discussion sur le forum pavlov donc avant de parler on se renseigne !

Donc comme tout ce qui vient d'un grenadier réuni est forcement"mauvais ", je demande au modo ou admi d'effacer tout les messages de ce topics sauf celui ne arnaud nicolas.

La suite par mp si cela te chante....

ps : marre marre marre

je ne veux pas supprimer les messages car sinon le terme des échanges ne serait pas compréhensible.

par contre, 100% ok avec ta demande et proposition de mp.

donc, plutôt que les modos et anims passent leur temps à verifier ce topic, je vais le vérouiller.

Messieurs, veuillez vous triturer les méninges par mp.

la minorité ne viendra jamais géner la majorité des joueurs qui ne veulent que profiter d'un jeu gratuit qui plus est et de surcroit pendant des fêtes qui se veulent conviviales.

arnaud,

désolé, nos posts se sont croisés.

je peux déverrouiller mais seulement si tu me "mp" car si je réouvre le topic et que cela part en vrille, tu risques de prendre un revers à cause de certains qui ne maitrisent pas les nuances de la verve et du "rp".

malgré tes "allusions" ton "rp" reste correct et respectueux (à mon sens) mais s'il y a débordement, il y aura sanction.

à toi de voir.

edit du 24/12.
à la demande d'arnaud, je déverrouille pour qu'il puisse continuer son "rp".
pour ceux qui voudraient mettre leur grain de sel, abstenez vous car il y aura sanction.

[Arnaud nicolas (Mat. 16191)]

HRP MErci beaucoup didier! / HRP


La nuit fut assez agitée. Dans Alma, les dernier shotels particuliers réquisitionnés, le furent pour l'empereur, l'état major et sa garde...

au grand dam des officiers de la Iere armée. La seule consolation était qu'ils étaient sous un toit, les soldats devant aller dormir avec les chevaux ou dans les étables.

Les lits n'avaitent plus de matelats. Il fallut prendre des sacs à pain, les remplirs de foin ou paille pour se faire une litière convenable. Cela pris bien une heure. Le reste de la nuit, un vent violent souffla sans cesse, la neige tombait et venait recouvrir les bords de la petite fenetre à laquelle il manquait un carreau.

Les officiers supérieurs du Ier Ca dormirent tous dans la même chambre. Le Major général Arnaud nicolas quant à lui continuait à dessiner sur le verso de cartes à jouer des idées de drapeaux, fanions, mais aussi des règlements d'uniformes pour ses volontaires.


Le lendemain matin, au réveil, tout paraissait calme. Des estaffettes circulaient sur la place avec leurs larges manteaux à rotonde. Le colonel Arnaud nicolas en reconnue une qui était celle de la Gendarmerie d'élite, typiquement reconnaissable avec sa tenue écarlate.
N'ayant juste pris qu'un peu de lait, il se dirigea vers le groupe de gendarmes d'élite de la garde.
Il ressortit de cet entretien rapide que plusieurs prisonnier sseraient graciés pour le jour de Noël. toutefois, des espions russes avaient été signalés, et l'un d'entre eux aurait réussit à subtiliser des plans et interepter une missive émanant de la main même de Berthier!


La Iere armée devait donc rester alerte et le 3e de ligne qui venait de se replier semblait déterminé à laisser présent une garde d'honneur assister à la remise de l'aigle.


La cérémonie était différée le temps que de nouvelles règles martiales soient appliquées, et que les offensives débutent dès demain.

LEs lois martiales devaient être encadrés par le juge Tommy, rappelé préssément à Alma qu'il devrait atteindre dans l'après midi.
L'empereure semblait pensif et déterminé. Le ton changea rapidement envers les chefs de corps de la Iere armée.

Les officiers supérieurs, y compris le colonel arnaud nicolas furent tenus de demeurer à leurs quartiers. Les rumeurs circulaient. On disait déjà que l'aigle des Grenadiers était une aigle maudite et incontrolable pour la Iere armée et funeste pour l'avenir de ses officiers supérieurs.

La présence massive de la 35e légion de gendarmerie eut vite fait de calmer ces rumeurs avec sa célérité habituelle. Tout semblait vaciller.

En milieu de journée, le major général de la Iere aréme fut appelé à s'exprimer devant plusieurs commissaires des guerres sur plusieurs affaires le concernant, notemment sur l'achat et détournement de draps.


Cet aigle n'avait pas fini de poser des problèmes, non plus à la Grande armée, mais à quelques officiers....

[Arnaud nicolas (Mat. 16191)]

Dans sa pièce faisant office de chambre, le colonel arnaud nicolas, décachetait trois lettres en provenance de ses subalternes, plus une émanant du général Blancard.
Dans les trois premières lettres, les nouvelles étaient bonnes, mais celle qui lui apporta le plus de réconfort fut celle de la nouvelle du siège de la forteresse. La Grande Batterie faisait honneur au passé d'artilleur de l'empereur.

La lettre du général BLancard contenait quant à elle plusieurs directives qui n'étaient en rien surprenante, et conforment aux plans établis pour reprendre définitivement l'avantage dans la campagne.

Ces lettres remontaient le moral au colonel, car celui-ci était consigné dans cette pièce. A sa porte étaient deux gendarmes d'élites. Il n'était pas prisonnier ou inculpé de quoique ce soit, mais plusieurs commissaires des guerres enquêtaient sur les comptes de la Iere armée. L'analyse des différents registres montraient que des sommes étaient manquantes au total final.

Par sa petite fenêtre, l'officier pouvait voir la cour de la ville d'Alma, recouverte de neige. Il y circulait des fourgons des postes, la cuisine roulante de l'empereur. il aperçu une calèche d'où descenirent plusieurs membres des douanes impériales. Apperemment l'empereur tenait en pleine campagne militaire à installer une administration forte dans les territoires occupés.


En deuxième partie de journée, le colonel fut interrogé longuement dans la pièce où il était gardé. Le soir, les gendarmes d'élite lui signifièrent qu'ils étaient relevés. Quelques minutes après, l'officier Meckenem de la gendarmerie d'élite entra dans la pièce pour lui annoncer qu'il était libre de ses mouvements, mais qu'il devait rester pour la remise de l'aigle des Grenadiers qui devrait avoir lieu demain.

Le colonel sortit pour se rendre à l'auberge et taverne de la ville où il y avait fort à parier qu'il retrouverait des visages connus. Il ne s'y trompa pas lorsqu'il vit le colonel de Rabastens du Ier Ca avec sur les genoux sa cantinière favorite, avec dans son autre main, sa large chope d'étain en forme de cor de chasse, prit sur un chasseur à cheval russe.

La frivolité demeura courtoise et toute en retenue pour le reste de la nuit où se quittèrent les officiers pour regagner leurs chambres respectives.

Le matin du 30 décembre, une nouvelel accueillit les officiers supérieurs de la Iere armée en train de déguster leur lait de chèvre et un verre de vodka:

l'aigle des Grenadiers Réunis avait été dérobée!
-Ben voyons, et ma cousine c'est la soeur de l'impératrice lui lança avec sa désinvolture ironique l'officier De Rabastens.

-Mon colonel, dit l'aide de camp, les officiers des Grenadiers réunis viennent eux-même de le découvrir! Le dépôt était fermé et gardé par la gendarmerie, les sentinelles n'ont rien entendues, et c'est la seule chose qui a été dérobée!

[Arnaud nicolas (Mat. 16191)]

Les premières semaines de janvier avaient été dures. Les officiers du haut état major avaient tous été entendus par la gendarmerie d'élite, et les maréchaux. Berthier lui-même s'était entretenu longuement avec BLancard et aubert du bayet, en présence de l'empereur.

On ne sait ce qui s'est dit, mais en milieu de première semaine, le Grand prévôt Jean Bailly avait été appelé à participer à cette réunion.

De son côté l'officier Arnaud nicolas , désormais libre de ses actions, mais devant rester à Alma, avait mené sa petite enquête sur l'histoire de cette aigle disparue.

La gendarmerie d'élite et les grenadiers à cheval étaient devenus très présents dans ALma. Ils arrêtèrent plusieurs soldats de l'administration des commissaires des guerres. Deux pour négligence furent exécutés après procès et décision impériale.

Lorsque l'empereur partit pour rejoindre le front de la forteresse, l'aigle n'avait toujours pas été retrouvée. Michel Duroc et Le Bayard se sentaient trahis par leurs officiers supérieurs par tant d'apathie.

L'enquête fut reprise par la 35e légion de jean Bailly.

Ce n'est que hier, par une heureuse chance qu'un espion russe, par mégarde se dévoila. Son signalement connu, la ville d'Alma fut bouclée par les forces de la 35e légion, du IEr Ca et du Ve Ca de Poniatowski. La gendarmerie fouilla les yourtes des faubourgs, les maisons, les caves, celliers, tout ce qui pouvait abriter un homme.

Ces lors de ces fouilles que fut retrouvé le drapeau des Grenadiers Réunis. Il était parfaitement enveloppé dans trois grosses couvertures de laine. Entre deux, il y avait un pli entièrement écrit en russe. Jean bailly, qui connaissait parfaitement cette langue, se le fit apporter.


En substance, cette lettre émanant de l'espion visait à discréditer les Grenadiers réunis et à jeter sur eux l'opprobre la plus honteuse sur leur unité.

Tout était clair, ceci était un coup monté, une vengeance. La lettre n'était autrement destinée qu'au général des armées russes: Vilpinov.
La lettre laissait supposer d'autre part que ce même Vilpinov en aurait été le commenditaire. Cela expliquerai pourquoi les Grenadiers Réunis essuyèrent une violente attaque sur leur front. La menace qu'ils faisaient peser sur le front ne pouvant être enrayée, le dernier moyen était de discréditer cette unité définitivement aux yeux des français eux-mêmes.

Bailly fit porter cette lettre et sa traduction à la gazette militaire française pour qu'elle la fasse immédiatement imprimer et diffuser dans toute l'armée.
Bailly écrivit à l'empereur une lettre témoignant du zèle et de l'activité des officiers de la 35e légion, du Ier Ca et du Ve Ca pour démasquer cet espion russe très habile.

L'aigle, des Grenadiers réunis qui se battaient férocement, leur fut apportée par l'état major de la Iere armée centre. C'est dans une plaine à côté de batiments, que les officiers des Grenadiers réunis, sous le tir de trois pièces d'artillerie russe qui tonnaient au loin, qu'ils se firent remettre enfin leur aigle.

Harangués par leurs officiers de régiment, les grenadiers furent revigorés et enhardis pour attaquer les positions russes qui leurs faisaient face. Nulle doute enfin, que l'affront était vengé et que la vengeance allait être sanglante.


L'espion quant à lui avait réussit à se faire oublier, mais pas jusqu'à hier.


En effet, la veille, l'espion avait été débusqué par un gendarme de façon fortuite. Le soldat saisit son pistolet pour le mettre en joue, mais fut abattu. Le coup de feu alerta ses collègues dans les pièces voisines et s'élancèrent à sa poursuite. Deux gendarmes avec leurs mousquetons le mirent en joue par deux fois et firent feu, mais sans succès.
Au gré des angles morts entre les maisons de bois, l'espion arrivait à échapper aux fantassins. Plusieurs soldats du IEr Ca alertés commencèrent à se diriger vers les lieux des tirs. l'officier de Rabastens et Charleville avaient lachés leurs vivandières depuis le matin pour affronter le froid et l'espion.
Le second fut étonné de voir dans une chaumière de la lumière et des ombres furtives. LEs deux officiers entrèrent dans la pièce et tombèrent nez à nez avec l'individu et une femme et son enfant.
L'espion, surpris, dégaina son pistolet à deux coups comme l'officier de rabastens qui fit feu le premier. Hélas pour lui, la balle toucha le pistolet, mais pas l'espion.

charleville sortit son sabre et se rua sur lui. L'espion esquiva en bousculant la femme, et sortit son sabre de dessous son manteau. Les officiers reconnurent ce type de sabre comme étant ceux des cosaques. Charleville commença à escrimer avec l'espion qui cherchait à se sortir de ce piège. L'espion saisit un tabouret et le lança à la figure de l'officier Charleville. De Rabastens voulu prendre la suite, trop heureux de pouvoir user de sa lame, mais l'espion se jeta par une ouverture à l'extérieur.

LEs deux officiers français tachèrent de le poursuivre vers une petite chapelle à l'écart du centre ville. Charleville appelait à la garde tout en poursuivant l'espion. De Rabastens saisit à nouveau son pistolet an XIII rechargé et fit feu. L'espion fut touché, mais continuait de courir, bien qu'avec quelques difficultés.

Le chemin dans la neige poudreuse était délicat, et le cosaque semblait avoir prévu des itinéraires de repli. Cependant, il ne compta sans doute pas sur l'arrivée impromptue du général Du Bayet alerté par les cris, avec ses douzes meilleurs cuirassiers à cheval qui purent gagner sur l'espion avant qu'il ne rentre dans la chapelle. Le cosaque, piégé, fut adossé à la porte de la chapelle n'ayant le temps de l'ouvrir, treize lames d'acier se pointaient vers son visage, puis, deux curiassiers descendirent de cheval, ligotèrent l'individu, l'attachèrent et l'emmenèrent en le trainant derrière eux.


Il fut amené sur la place de la ville d'Alma où attendait le Grand Prévôt Bailly en présence de sa compagnie d'élite de gendarmes de 120 hommes.
L'espion lui fut remis et emmené sans méanagement par les amis du gendarme qu'il avait abattu.
Bailly les suivi pour procéder à l'interrogatoire. Dans une petite pièce, on enleva le manteau du cosaque. Il avait en dessous sa culotte et son dolman uniforme de cosaque, aussi pour Bailly cela changeait le fait qu'il ne pouvait pas être considéré totalement comme espion. Même si la capote que portait ce cosaque était en fait un manteau à rotonde de gendarme d'élite de la garde.


Pendant toute la nuit, l'interrogatoire continua. Ce n'est que ce matin, que Bailly donna les informations. L'espion était un lieutenant de cosaques, dont le père avait été en france pendant les années de la révolution. De part ces liens, le jeune officier avait appris la langue parfaitement et connaissait aussi les faiblesses de l'armée impériale.
Nulle ne sait depuis combien de temps il sévissait dans la région.

Le Grand Prévôt fut intraitable sur le chatiment à prononcer, qui était la mort. Mais l'exécution se ferait avec tous les honneurs dus à un officier.

L'exécution ne se ferait pas à l'aube, mais ce midi, sur la place de la ville, après vote de l'ensemble de la compagnie d'élite qui apporta sa demande à leur Grand Prévôt.

Il y a quelques minutes seulement, cet officier de cosaque venait d'être tué d'une douzaine de balles de la 35e légion de gendarmerie, le coup de grace ayant été donné par le capitaine de la compagnie d'élite.
A l'auberge, Bailly rapporta que l'officier avait noué une excellente correspondance avec plusieurs traitres en France, dont l'un était une femme. Bailly allait transférer le peu d'élément qu'il avait pu recueillir au colonel Ponsard de la Iere légion de gendarmerie à Paris pour procéder à des arrestations.