La Grande batterie

Racontez vos histoires autour d'un verre sous la tente...

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La Grande batterie

Message par Arnaud nicolas » Sam Déc 24, 2011 4:34 pm

en cette journée radieuse du 24 décembre 1812, front du nid du condor,

La Grande batterie française était à nouveau réunie, les artilleurs français étaient pour la plupart des novices ou venaient juste de passer des réguliers.


aussi le colonel Arnaud nicolas, bien que ne pouvant être présent personnellement avec ses hommes à cause de la remise de l'aigle des Grenadiers réunis, avait laissé des instructions au Major commandant la Batterie Fraternité.
Cet officier avec ses hommes savouraient avec un cruel plaisir misanthrope de faire cracher le feu à leurs pièces de 12.

Mais les artilleurs étaient également fiers d'arborer leurs toutes nouvelles tenues, achetées par leur colonel sur ses deniers propres pour reprendre l'uniforme pré-1812. Toutefois, conscient de la difficulté de conserver de sis plendides uniformes en l'état longtemps, il leur avait fait confectionner des paletots de marins très simples avec du drap normalement prévu pour les manteaux de la garde impériale....

De longues nuits avec le commissaires ordonnateurs des guerres de la garde semblaient avoir eu raison de sa faculté de discernement au renfort soutenu d'un très bon allié.... les fûts de bourbons....

Le cachet tampon de cire de l'officier et sa signature ayant pu être apposées sur les documents nécessaires pour dérouter certains de ces effets qui n'en comptaient pas moins 300 aunes de draps!

Avec ce paletot, il offrit à ses hommes de longs pantalons de treillis ou toile de coton bleu assez résistants.



Aussi ces hommes ne passaient pas inaperçus et les tirs continus des pièces de la Grande batterie commençait à avoir raison des tympans des hommes d'onfanterie chargés de les protéger.
La Batterie Fraternité à elle seule lorsqu'elle tirait faisait un bruit semblable à celui de toutes les autres pièces de 4 réunies lors de feux conjugués.

La puissance de feu et le bruit si particulier de ces pièces de 12 remontaient le moral des hommes de troupes lorsqu'ils voyaient s'abattre les boulets sur les tours de la forteresse. Une des tours qui avait été décapités, mais reconstruite avec des échafauds de bois par les sapeurs russes venait à nouveau d'être désintégrée.

Les jeunes officiers commandant leurs pièces venaient régulièrement voir et apprendre des artilleurs de la batterie fraternité. Ces derniers, assez viscieux et joueurs faisaient en sorte de baptiser chaque nouveau venu.
Ce baptème proche d'un bizutage restait cependant bon enfant.
Il conssitait en la manière suivante pour les canonniers, artilleurs et sous officiers de se faire barbouiller le visage avec le côté humide de l'écouvillon dont on se servait pour nettoyer l'affut avant de le recharger.

Les individus repartaient amusés mais aussi à demi dégoutés de sentir la poudre encore plus que la saleté.

Les officiers étaient quant à eux bizuté de façon plus militaire en devant de nuit, sans chandelle recharger une pièce, après bien entendu avoir été [i]réglementairement
saoulés.
Un de ces soirs mémorables, on retrouva l'officier lupus ayant trébuché sur le seau d'eau de nettoyage et de refroidissement de la pièce, s'étant assomé après que sa tête ait heurtée la bouche de l'affut.


[/i]


L'ambiance était excellente, depusi leurs positions de tir, le major de la Batterie fraternité pouvait voir un peu vers sa droite , 50 mètres en avant, pas mois de 25 canons de 4 alignés faisant feu sur la forteresse. Il parvenait dans le spectacle que donnait ces pièces la nuit, à constater que l'espacement entre deux canons était d'une dizaine de mètres.

Les jets de flammes rougeayantes, tiraient tantôt en file, tantôt ensemble. Le spectacle était magnifique, tout autant l'était l'horizon où le ciel lui aussi jaune orangé témoignait des incendies qui ravageaient la forteresse assiégée.

-Quels misanthropes nous faisons, je plains les pauvres types qui sont là dessous, écrasés par nos blocs de pierre, ayant encore assez de vie pour être conscients, mais plus assez de forces pour se dégager ou se tuer.
-Ils l'ont bien cherchés. Souvenez vous quand ils nous ont fait fuir de nos pièces, ils étaient heureux de nous voir détaler tel des lapins. Je me souviens le temps que j'ai passé à désenclouer le "Basileus".
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Message par vétéran mikeyouf » Lun Déc 26, 2011 8:12 am

HRP:// quand ça ne posera plus de soucis de confidentialité, une petite photo de la scène pourrait être sympa!
ivrogne pouilleux confirmé!
"Il est impossible de trouver sur cette terre des hommes plus audacieux et qui se soucient moins de la mort..."
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Message par Arnaud nicolas » Jeu Déc 29, 2011 4:47 pm

Ce 29 décembre 1812, alors que le soleil commence à dissiper les nuages bas sur le champ de bataille, les fumées de poudres dégagées par les pièces de la Grande batterie, et l'incendie de la forteresse provoquent une ombre articicielle déconcertante.

Les derniers pionniers et sapeurs russes semblent avoir été tous tués.

Un pan entier du mur de la foreteresse est en ruine et les 10 commandants de pièces peuvent désormais s'atteler à détruire définitivement ce monument à la stupidité humaine.

1/4 de la forteresse est en ruine et en flammes.
Au camp de la Grande batterie, les rapports sont tous excellents, le moral, les munitions, le ravitaillement font espérer un réveillon calme et serein à tout l'empire de France.

Certains officiers commencent dors et déjà à parler du butin de la forteresse. Des rumeurs circulent comme quoi le dépot du trésor de guerre du général en chef russe serait dans cette forteresse.

Les russes assiégés n'ayant pu évacuer, si ces rumeurs sont fondées, il y a fort à croire que les premières troupes qui fouilleront les décombresmettront la main sur un butin bien plus conséquent encore que les joyeux de la couronne de France volés en septembre 1792.

Le major De la batterie fraternité avait reçu dans le dernier convoi de ravitaillement des boulets creux explosifs à mèche, mais également des boulets de siège incendiaire. Déjà, l'officier, avec son équerre d'artilleur calculait la portée et trajectoire de ces boulets pour qu'ils puissent s'abattre sur le fort et donjon central de la forteresse.

Cependant, la perspective d'un butin faisait dire aux autres officiers de batterie de ne pas user de telles armes en plein sur le chateau. Les officiers espéraient tous largement récupérer des objets du commun en argent, vermeil, mais aussi de petits objets d'art qu'ils pourraient faire refondre, ou encore d'autres pièces de valeur facilement transportables.
On ne rêvait pas de gloire, mais de butin à la Grande Batterie.

Pour les artilleurs de la Grande batterie, c'était un cadeau de noël digne; après toutes les péripéties et déboires de la campagne précédente.


L'ensemble des officiers de la Grande batterie allaient offrir pour ce soir, un repas de réveillon en avance aux officiers d'infanterie et de cavalerie qui ont fait un rempart de leur corps aux artilleurs pendant toute la durée du siège. Certaines unités avaient d'ailleurs subies des pertes à cause des puissants tirs contre les remparts.
L'effondrement de certains pans firent des blessés et quelques morts français. L'officier d'infanterie commandant faillit venir lui-même tuer de ses propres mains l'officier artilleur qui avait pointer ses canons sur une partie aussi basse du mur.
Malgré les consignes de tirs pourtant clairement codifiées, même sans défenseurs, le siège de la forteresse prenait encore des vies.
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Message par Arnaud nicolas » Sam Déc 31, 2011 1:39 pm

Ce samedi 31 décembre, c'est le feu de l'enfer qui s'est abattu sur la forteresse.

L'ensemble des artilleurs de la Grande batterie firent tous feu cette matinée, contribuant à la destruction totale du mur oriental dela forteresse.

Depuis ses positions, le major de la Batterie Fraternité pouvait apercevoir un immense panache de fumée noire trois fois plus gros que ceux habituels.

Au loin, porté par le vent, se faisait entendre de sourd bruits de déflagrations. Le major en conclu que les artilleurs avaient touchés la réserve de poudre, qui allait grandement leur faciliter le travail.

Le major de la Batterie Fraternité n'avait pu s'empecher d'utiliser les boulets incendiaires sur le palais central de la forteresse. Non content de savoir où les boulets avaient atteris, il prit de la hauteur en grimpant sur un affut avec sa longue vue.

Cela lui permettait d'être au même niveau de dénivellation de la forteresse. De là il put observer sans problème le spectacle. A travers les épais nuages, il parvont à distinguer une partie de la toiture de ce qu'il pense être le palais. Cette même toiture semblait être lourdement endommagée, mais nullement en proie aux flammes.

Après tout c'était mieux, le major savait que ces boulets incendiaires n'avaient pas d'utiliter sur une forteresse, et le potentiel trésor qu'abriterait la forteresse ne serait pas perdu.

Il ne restait plus que la partie occidentale de la forteresse d'entièrement intacte. Le major pensait qu'il allait être temps d'y mettre bon ordre dès le nouvel an.
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Message par Arnaud nicolas » Ven Jan 06, 2012 6:55 pm

Pour cette première semaine de l'année 1813, la Grande batterie, désormais forte de 17 officiers avec leurs pièces.

11 pièces de 4
4 pièces de 8
et une pièce de12, celle de votre narrateur.

Les puissance de feu de cette concentration d'artillerie a finalement ue raison des tympans du cousin de jacques... numa Gallifet.

La forteresse palais centrale est devenue la cible des canonniers français.
Les quatre murs d'enceinte sont totalement abattus, les tours d'angles en ruine.

LEs volontaires portant le glorieux nom du premier grenadier de France, La Tour d'Auvergne, sont prêts à bondir pour s'adonner au pillage. Il ne reste plus que des fumerolles s'élevant des gravats de la forteresse.

LEs officiers canonniers prévoient d'amener prochainement au plus près des pièces pour détruire les lourdes portes de l'enceinte du palais. Cette opération est prévue pour la fin de la semaine.

La rumeur circulait que l'empereur lui-même devait venir voir les derniers instants de la forteresse. Cette nouvelle était assez mal perçue par les hommes, puisque le butin, fruit du pillage, tomberait sous la coupe immédiate des commissaires des guerres, trop heureux de pouvoir prendre les plus grosses parts.
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Message par Arnaud nicolas » Dim Jan 08, 2012 11:20 am

La fin est proche pour la forteresse russe.


En ce jour du 8 janvier 1813, la forteresse est en passe d'être totalement détruite.

LEs artilleurs de la Batterie fraternité ont fait feu de leur pièce après les tirs de plusieurs canons de 4 et de 8. LEs boulets de la batterie eurent sans doute plus de chance que les autres.

Une explosion sourde se fit entendre dans le palais de la forteresse, puis une explosion éventra une de ses tours.

Les artilleurs étaient heureux, désormais, la pièce de l'officier Malenvoi allait pouvoir tirer à bout portant sur la lourde porte de l'enceinte intérieur et permettre à l'infanterie d'investir la place jonchée de gravats.

Des hommes de La tour d'auvergne sont venus au camp de la Grande batterie remettre quelqes pièces d'or frappées à l'effigie de l'aigle bicéphale. Apperemment, lors des tirs de ce matin, et, après l'explosion, ces pièces auraient volées tout autour de la partie sud de la forteresse.

Cela remontait le moral de savoir qu'un trésor était véritablement entrepose ici. Peut être même que c'était la solde des troupes du tsar, en plus du trésor du général russe Vilpinov.



Cette promesse de pillage et de butin se dissipa vite lorsque l'empereur et le Grand état-major furent annoncés pour midi. L'empereur avait envoyé un mot via un de ses officiers d'ordonnance pour féliciter le travail des artilleurs, ainsi que la IIe armée.

Il tenait personnellement à assiter à la phase final de la destruction de la forteresse. Il ne faisait guère de doute que l'impérial bicorne et capote grise allait vouloir pointer elle-même l'une des pièces d'un des artilleurs.
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Message par Arnaud nicolas » Mer Jan 11, 2012 11:57 am

L'empereur était arrivé il y a un jour déjà. depuis sa tente, assis sur un tabouret de fortune avec Berthier à ses côtés, l'empereur observait le spectacle d'artillerie qui s'offrait à lui.

L'envie le démangeait de pouvoir manoeuvrer une pièce, mais son entourage ne souhaitais pas qu'il se mette en danger.

En effet, l'un des caissons à munition avait explosé suite à une manipulation peu précotioneuses de certains jeunes artilleurs; Bien qu'il n'y ait pas eu de mort, cela avait profondément marqué les esprits.

L'empereur fit venir à sa tente l'officier CROM, commandant en chef du regroupement de la Grande Batterie. L'empereur lui témoigna de sa satisfaction sur ses compétences en terme de rassemblement et de gestion des officiers d'artillerie.

Il fut même un temps question de faire intégrer l'officier CROM dans l'artillerie à pied de la vieille garde. On ne sait pas ce qu'à répondu l'officier CROM a cette proposition plus qu'avantageuse.

Aus dernières lueurs du jour, les pièces d'artilleries cessèrent leurs tirs.
La forteresse allait tomber incessemment et serait définitivement rayée de la carte.

L'empereur, au fait des ordres de tirs, savaient qu'ils allaient reprendre dans deux heures après le repas de ses hommes.
L'idée était de répandre la terreur parmi les derniers occupants de la forteresse et les empecher de trouver du repos.

A l'heure dite, l'empereur fut convier par l'officier CROM a sa batterie. Il présenta à l'empereur une pièce de 8 chargée mais non encore pointée.
L'empereur s'installa seul, sous le regard de tous les officiers et de ses quatre maréchaux.
L'empereur régla la hausse de la pièce en calculant mécaniquement dans sa tête, puis il la pointa.
L'empereur se releva, puis, un sergent-major lui présenta un boutefeu.

L'empereur se recula un peu, puis mit feu à la mèche qui s'enflamma aussitôt. Le coup partit immédiatement.
LEs maréchaux dans leurs longues vues scrutaient l'impact du boulet en espérant que celui-ci allait toucher le palais central pour le voir. Il en résultat que le boulet avait atteint son but.


en attendant de pouvoir observer l'impact du boulet, juste après le tir de l'empereur, l'ensemble de la grande batterie fit en même temps feu pour reprendre le pilonnage. Le tonnerre fut répété en écho par les montagnes, et du, sans aucun doute être entendu par les combattants sur le front de l'armée française dans la bataille du col.

La puissance du tit satisfaisait l'empereur, elle témoignait de son auguste puissance sur ces terres, et lui faisait encore croire à une prochaine victoire écrasante.
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Message par Arnaud nicolas » Jeu Jan 12, 2012 12:14 pm

en ce jour de grâce du 12 janvier, à 10 heures de relevé ce matin, la forteresse russe s'est effondrée définitivement.

L'officier commandant la Grande batterie CROM eut l'honneur, sous le regard de l'empereur de tirer la dernière salve fatale au palais de la forteresse.

Des "HOURRAS" se faisaient entendre sur toute la plaine.

Les artilleurs et les unités de lignes présentes furent heureuses de ce dénouement rapide.


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Mais maintenant, il fallait vérifier les rumeurs sur le trésor russe.
Les pièces d'artillerie de 4 furent amenées devant la porte du donjon. Le coup fut tiré et éventra la porte. L'infanterie de se rua dans les décombre du palais, parcourant els escaliers, fouillant toutes les pièces.

Les officiers de batterie se présentèrent une fois que le site avait été totalement sécurisé.

L'empereur lui-même accompagnait ses officiers d'artillerie. On lui présenta les appartements, assez endommagés du gouverneur de la forteresse où tronait un superbe protrait du Tsar.
Cependant, une bonne partie du mobilier semblait avoir disparu, tel des chandeliers, couverts.

Aussi les officiers se firent emmener dans les sous-sols de la forteresse. Après avoir passé plusieurs sales faisant office de cachots, l'un d'entre eux donnait sur un sombre couloir qui paraissait sans fin. Alors qu'ils s'y présentaient, les sous-officier, une torche à la main ouvrait la marche. Au fond de ce couloir, apparu une autre lueur de flamme.

L'exploration des souterrains n'était pas terminées, mais les éclaireurs semblaient avoir fait une découverte.
APrès plusieurs minutes à déambuler dans les couloirs, suivant les indications des voix, le groupe de l'empereur arriva dans une pièce comme une cave où se trouvait des fût de vin, une bonne dizaine placés en long.
L'un des officiers, déboucha l'un des fut et remplit son gobelet d'étain, le gouta, puis le présenta à l'empereur, qui fut assez satisfait.

Cependant, les officiers et les soldats étaient déçus de ne pas mettre la main sur un butin.
Puis, le major de la batterie fraternité eut une idée. Il déboucha, ou fit percer tous les énormes fût pour s'assurer que leur contenu était bien du vin ou un alcool.

Il eut le nez fin, car deux tonneaux ne crachèrent point de brevage. Un sapeur, avec sa hache, s'acharna à fendre l'un des deux fût et, lorsqu'il en vint à bout, le groupe put apprécier la découverte de pièces d'or, d'argent, de bronze, mais aussi de pierres précieuses n'ayant pu être évacuées.

Le deuxième fût eut le même sort et contenait pour sa part, que des pièces d'or.
L'empereur fit saisir immédiatement toutes ces richesses qui permettraient de renflouer les caisses de l'état et de subvenir à une bonne partie des frais générés par la campagne.

Pendant ce temps, dans les étages supérieurs du donjon, les soldats faisaient main basse le plus vite possible sur toutes le spièces d'argenterie, en or, étain, de la vaisselle, des chandeliers, lustres, bref tout ce qui pouvait se transporter et se démonter.
Berthier fit saisir pour son compte cinq toiles peintes miraculeusement non endommagées par le pilonnage.

Durosnel, commandant de la gendarmerie d'élite eut des préoccupation plus stratégique et fouilla tous les secrétaires pour espérer trouver des papiers, documents. Il fut étonné en mettant la main sur un document signé de Vilpinov. Ce général avait bien entreposé dans cette forteresse une partie de son trésor.
Le groupe de l'empereur remonta des souterrains et l'impérial bicorne se fit présenter les découvertes de sa gendarmerie.

Le siège de la forteresse ne pouvait pas avoir permi une fuite de ce trésor. Qu'importe, de toute façon, les richesses découvertes dans le souterrain était plus que satisfaisant, et rien ne laissait soupçonner que ce trésor aurait pu en cacher un autre plus conséquent.
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Message par zinix » Jeu Jan 12, 2012 2:40 pm

et voilà !!!

c'est malin !

He, les gars ! je vous avait dit de mieux planquer le trésor. Quel est le débile qui l'a mis dans des bariques de vin ?
à votre avis, des français, ils vont chercher quoi en premier ?
le tas de fumier ? les latrines ? ou le pinard ?
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Message par Arnaud nicolas » Dim Jan 22, 2012 12:40 pm

APrès plusieurs jours de répis dans le front sud, la grande batterie s'est plsu ou moins dispersée, mais les pièces lourdes restaient groupées.

Une autre étape et défi se présentait alors aux canonniers vétérans de la Grande armée.

En effet, dans le défilé montagneux, deux pièces d'artilleire légères russes se présentèrent à porté de tir.

Il était évident qu'un duel d'artillerie allait se dérouler. La jeune batterie russe allait-elle pouvoir faire le poids face à des artilleurs aguerris et en surnombre?
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