Initiation au RP !

[vétéran CR0M (Mat. 11080)]

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PREAMBULE :

Ce topics se veut pédagogique à l'attention des Cadets de l'EMF. Toutefois si d'autres ont envie de profiter de l'initiation ils sont les bienvenus.

Comme il s'agit d'une initiation une certaine libertée sera possible vis a vis des textes qui précèdent, on est là pour se faire plaisir et la longueur n'est pas une obligation

Voici un exemple de ce qu'il est possible de faire quand on excelle dans la discipline : http://www.campagne-de-russie.com/forum/viewtopic.php?t=8747

N'étant pas moi même trés adroit dans cet exercice je m'en remet entièrement entre les mains des afficionados de la discipline, notament entre les mains d'un RPiste reconnu en la personne de l'officier Arnaud Nicolas qui a accepter altruistement de m'offrir son aide. Si d'autres disposent d'un peu de temps a consacrer à nos jeunes nous les acceuilleront avec plaisir.

Pour finir j'ai mis ce topic volontairement dans une partie française, alors qu'il pourrait intéresser l'enssemble des Cadets et des actions communes avec l'EMR seront entreprise prochainament. Mais dans l'immédiat j'aimerais dabord voir aboutir une proposition d'amélioration, premier pas d'un rapprochement EMF-R qui ont toutes deux pour but principal l'intégration des nouveaux joueurs.

CR0M, Commandant de l'EMF !
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L'aube se levait sur le campement de l'EMF installé quelques lieus en retrait du front. L'air était frais et une fine pélicule de neige était venu s'ajouter pendant la nuit à la couche de neige sale et gelée de la veille, drappant ainsi le campement et les alentours d'une blancheur immaculée.

Le Commandant CR0M se tennait comme à son habitude debout devant sa tente qui surplombait légèrement le campement attendant de voir emmerger au compte goutte les hommes qu'il avait sous sa coupe.
Il aurait pu dire sans se tromper l'ordre dans lequel ils allaient apparaitre tant ils les connaissait à force de les observer.

Ce matin toutefois il semblait quelque peu préocupé et jettais de temps en temps un coup d'oeil à la montre qui pendait à son gousset.
La veille au soir lorsque ses Cadets avaient regagnés le campement et s'étaitent rassemblés autour du feu principal pour partager un peu de vodka vollée à l'ennemi, ils les avait rejoint non pour bavarder comme il aimait parfois a le faire de façon informelle mais pour leur signifier :

Messieurs,
Demain matin, inspection générale.
Je vous veux propre et frais en tenu de parade, dans l'heure qui suit le lever de soleil.
Nous aurons de la visite,...

Puis sans plus un mot de plus il avait regagné ses quartiers, laissant son auditoire dans l'expectative.

Il savait qu'il ne s'agissait pas d'une visite officielle, mais plutôt celle amicale d'un officier qui avait partagé leur quotidien à l'occasion d'un regroupement d'artillerie qui avait vu la chute d'une forteresse russe.
Peut être serait-il accompagné d'autres officiers et quand bien même, CR0M et son coté parfois paternaliste epprouvait toujours une certaine fiereté a voir son campement impecable et ses sous lieutenant tirés à quatres épingles.

[vétéran Arghentur (Mat. 13306)]

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Un autre exemple qui montre aussi qu'on peut laisser libre cours à son imagination. Initié par Arnaud Nicolas et Georges Pontmercy cette fois ci. :

http://www.campagne-de-russie.com/forum ... php?t=6059

[HRP]

Le major Arghentur quittait ses cuirassiers pour se rendre à la réunion d'état major de la Garde Impériale, il comptait pouvoir préparer les actions du lendemain avec ses camarades. Le froid avait rendu pénible la traversée de la campagne russe pour les chevaux surtout quand ceux ci portent des lourds cavaliers avec leurs cuirasses.
Il passa non loin du camps de l'EMF, bien que ce n'était pas dans ses habitudes de déranger les officiers dans leurs campements Arghentur décida de se rendre compte par lui même du changement qu'il y avait pu avoir dans le campement depuis qu'il avait quitté ce poste il y a presque 2 ans.
Le planton l'arrêta lui et ses 3 adjudants.

-Bonsoir,
J'aimerais pouvoir rencontrer votre Général instructeur.
-Qui dois je annoncer ?
-Le major Arghentur de la Jeune Garde et ses 3 adjudants.

Un soldat partit vers les quartiers des instructeurs

[vétéran Louis de la Bross (Mat. 46711)]

- "Je vous veux propre et frais en tenu de parade dans l'heure qui suit le lever de soleil" avait annoncé le Général Crom.

-"Il en a de bonne lui" avait répliqué le sergent Pillardit.

-Sergent! Dois-je vous rappeler que le lui en question est votre Général avais-je rétorqué du tac au tac.

Je n'avais pas pour habitude de reprendre les hommes qui se trouvaient sous mon commandements. Nous étions pour la plupart issus du même "pays" et avions fait nos premières armes au 2ème bataillon des volontaires des landes. Malgré le rang social qui nous différenciait nous avions grandi ensemble. Il y avait Lecoy, Jeangrand, Cobet, Christalon, cette grande gueule de Pillardit et bien d'autres encore. Tous portaient le nom de la ferme où ils avaient vu le jour et je ne sais toujours pas aujourd'hui quel était leur véritable nom. Lorsque je pris la décision d'intégrer les volontaires, tous m'emboitèrent le pas ce qui me valut les foudres de leurs familles repectives. Il n'y aurait à partir de ce jour personne pour reprendre la ferme du père.

- "Je sais bien Louis! Mais on n'a pas arrêté de marcher depuis qu'on est arrivé dans ce foutu pays!" reprit Pillelardit.

- "Sans compter"intervint à son tour Jeangrand que pour la propreté y peut toujours courir. La flotte ici elle est tellement froide que même les canards de chez nous refuseraient d'y mettre une patte."

- "Et la tenue de parade hein? Vous en avez une vous de tenue de parade? Parce que moi, depuis que je suis ici, j'ai pas eu trop le temps de parader" attaqua à son tour Christalon.

-" Va falloir trouver une solution les gars parce que, que vous le vouliez ou non, demain matin on va pas y couper repris-je On aura qu'à mettre les plus présentables sur les premiers rangs. Les autres, je compte sur vous pour vous tasser un peu et vous faire le plus discret possible."

-"Et béh! Va y'avoir un sacré tassement dans l' fond! s'esclaffa Pillelardit

Aux sourires goguenards qu'affichaient mes camarades je compris bien vite qu'il n'accordaient que peu d'importance à se déploiement "d'élégance." Il allait me falloir "sauver les meubles"

[Arnaud nicolas (Mat. 16191)]

Le colonel Arnaud nicolas, revêtu de sa tenue de lieutenant de la gendarmerie d'élite, convié à participer à l'encadrement des jeunes recrues venait d'arriver.

L'officier instructeur et responsable CR0M lui avait permis de se déplacer à sa guise dans le campement.

Il vit se présenter L'officier et sous-lieutenant Louis de la Brosse qui semblait être en pleine discussion avec plusieurs de ses jeunes cadres.

-Eh bien messieurs, bien le bonsoir, que vous arrive-t-il donc?

LEs officiers saluèrent puis firent part de leur souci uniformologique en montrant la consigne manuscrite clouée sur un piquet de bois retenant la tente.

-Ah je vois. VOus êtes en petite tenue, surtout et avez vos épaulettes, vos ceinturons et vos sabres. C'est suffisant. Regardez moi, lieutenant de la gendarmerie d'élite, mais toujours en petite tenue... Eh oui, même la garde à des soucis pour équiper ces hommes. Contentez vous d'afficher une tenue propre et ajustée pour la revue de demain, cirez vos bottes molles et tout ira bien. Au fait, d'ou êtes vous officiers?


HRP Il faudrait Louis de la brosse que tu puisses remplir les petits codes RP dans ta fiche (clique sur l'onglet "fiche" en dessous de l'avatar de chacun d'entre nous et le tiens. tu verras que tu peux choisir ta nation d'origine/ d'appartenance pour cette campagne et aussi y mettre un age, le vrai IRL ou un faux peu importe. Pour remplir ces critères, il faut que tu ailles sur le jeu, cliques sur l'onglet menu, puis configuration et enfin RP. et ce sera parfait pour continuer / HRP

[vétéran Vautre (Mat. 46767)]

En cette veille de combat , l'ensemble des cadres des deux compagnies est réuni sous la tente de l'ordinaire .
Le Général CROM fait également parti de l'assemblée ,invité ce matin même et ayant fait le nécessaire pour se rendre disponible.
Tous prennent place à table et c'est à ce momment précis que le Sous-lieutenant Vautre déclare à haute voie:

POPOTE !

Importée de Saint-Cyr, et initialement réservée à la popote des Lieutenant,cette tradition renforce le sentiment collectif d’appartenance à une même entité et illustre l’esprit de Corps, et celà, le Sous -Lieutenant Vautre le sait parfaitement ...

Popotier le menu !

Le plus jeune des conives s'avance .

Vos gueules là-dedans ! , Vos gueules là-dedans !
Menu en date du deux février 1812.
Le popotier se met alors à faire lecture ,en ayant bien entendu arrangé à sa sauce son contenu, du menu du jour.

Bon appétit mon Général ! Bon appétit mon Lieutenant !
Foutez-vous en plein la gueule, que la première bouchée vous régale, que la dernière vous étouffe, et ce, afin de faciliter le jeu normal de l’avancement dans l’Armée Française en général, chez les Chasseurs, en particulier, ce dont je serai le dernier et ô combien indigne bénéficiaire !

L’assemblée satisfaite ,d'une seule voie ,répond en choeur :

Gloire et honneur à ce cochon de popotier, qu’il en crève !

Le repas se passa en respectant le strict règlement de la dite POPOTE mais dans une ambiance bon enfant et où tout le monde y trouva son compte .
Le Sous-Lieutenant Vautre venait de renforcer la cohésion de son unité , ce qui ne serait pas sans incidence aux vues des prochains jours de batailles annoncées.

[Lupus (Mat. 41313)]

Il laissait toujours une oreille traîner de ci, de là... Le chef de bataillon Lupus n'était pas du genre à laisser mêmes les plus petites choses au hasard. Ancien soldat, ancien sous-officier, à présent officier en Russie, le géant au teint pâle, barbu en diable et déjà plus âgé que bien des officiers ou même des hommes du Premier Grenadier de la Vieille Garde, était d'un naturel consciencieux, naturel poussé par les nombreuses fonctions qu'il avait occupé durant sa carrière, à divers grades.
Aussi, l'officier "rhénan" n'avait pu manquer d'apprendre qu'un passage en revue et une parade étaient prévus au Régiment d'Instruction de la Grande Armée. Les personnels de la Chancellerie laissaient traîner leurs oreilles dans de nombreux coins, et les réseaux de relations développés par les hommes qui servaient dans ces bureaux s'étendaient sur tout le front. Leur chef de service n'hésitait pas à bénéficier de ce genre d'avantages: pourquoi se priver ?

Ce fut donc un peu avant les premières lueurs de l'aube que, dans son uniforme sombre rhénan, accompagné de quatre des lanciers de son escadron, l'officier partit pour le campement de l'EMF. Il avait quitté Alma, où il avait installés les bureaux de la Chancellerie et passait donc le plus clair de son temps lorsqu'il ne commandait pas sur le front personnellement. D'ailleurs le récent changement de secteur d'affectation de son Régiment l'arrangeait, de ce point de vue: moins de chemin à faire entre le front et les bureaux.
Les cinq chevaux, robustes -en fait, si les lanciers relevaient normalement de la cavalerie de ligne, il fallait pour les espèces de géants qui composaient le bataillon de Lupus, pour le moins des chevaux de cuirassiers ou de carabiniers, sinon plus grands encore au garrot-, allaient grand train sur la route reliant Alma au campement de l'EMF. Il avait fallu passer à travers champs pour éviter Balaklava, évidemment. La haute forteresse sur laquelle flottait le drapeau tricolore dominait déjà le paysage qu'ils étaient encore à plusieurs lieues de leur objectif... La neige crissait sous les sabots ferrés, et l'haleine des hommes et des bêtes formait de courts nuages devant eux, denses dans cette froide matinée enneigée de Russie.

Finalement, enfin, la monture de l'officier pu souffler: ils s'étaient arrêtés, et Lupus, d'un coup de rein, avait repassée la jambe droite côté gauche de la monture, puis s'était laissé lourdement tomber au sol, ses hautes bottes noires écrasant la neige fraîchement tombée... La sentinelle présenta les armes, le géant plus glacial que le temps répondit d'un court salut.

- Mon commandant ?
- Chef Lupus. Le Général CR0M, je vous prie. Et un toit pour mes hommes et nos montures, si vous avez.

L'autre hocha la tête. Respect, mots concis. On sentait que l'officier et son vis-à-vis étaient issus du même terreau. Le garde partit vers une tente, et Lupus battit lentement du pied dans la neige, sans se déplacer: hormis le pied droit qui battait une sorte de lente cadence, le corps restait immobile, sauf les petits yeux verts, enfoncés dans les orbites et surplombés d'épais sourcils noirs, qui allaient et venaient sur le campement. Un groupe d'hommes, un peu plus loin, qui semblaient également patienter, attira son attention. Il plissa les yeux. Des hommes de la Garde: des "Immortels". Si loin de Mir ?
Les fines lèvres ternes, un peu gercées par le froid depuis quelques jours, s'étirèrent un court instant au milieu de la barbe en pointe, formant un sourire qui ne persista pas. Il n'était pas le seul au courant, semblait-il. Et pas le seul à vouloir jeter un œil à la nouvelle génération de la Grande Armée, à son futur.

Le regard repartit vers la forteresse, au loin, et les montagnes avoisinantes. Combien d'hommes avaient-ils perdus là, dans la IIème Armée désormais renommée et réaffectée ? Les songes du géant s'égarèrent vers des pensées de mort et de sang, attendant qu'on l'autorise à se présenter devant le commandant de l'EMF...






[HRP: je souhaiterais rappeler pour ma part, chose toujours utile je crois, deux points fondamentaux d'un post Rôle-Play:
- on ne peut pas agir sur les personnages d'un autre joueur sans son autorisation;
- on ne peut faire agir les personnages d'un autre joueur sans son autorisation.
L'autorisation est de préférence explicite, mais elle peut être implicite dans le RP: ainsi, j'invite ici à ce que CR0M me fasse marcher jusqu'à lui.
Ces règles sont évidemment en place pour préserver la jouabilité du RP ]

[vétéran CR0M (Mat. 11080)]

CR0M avait vu arriver un cavalier qu'il ne lui semblait pas connaitre, il s'avança dans le campement pour voir de qui il s'agissait, le planton venant à sa rencontre lui appris son nom.
Il le connaissait de réputation et surtout pour avoir lu son nom dans les registres de l'EMF.

Sur ces entrefaites il vit arriver l'officier Arnaud Nicolas, il se dirigea vers eux pour les saluer et les amena vers le foyer qui brulait au centre du campement. Ce faisant il fit signe à un de ses adjudant pour qu'il alimente le feu. L'adjudant Jon Snow revient bientôt avec une brassée de bois.

Messieurs je suis enchanté de vous voir et je vous remercie de prendre sur votre temps pour venir faire un tour du coté de l'EMF et faire la connaissance de nos jeunes recrues.

Sur ces mots une des cadets vint l'interrompre pour lui glisser à l'oreille :

Commandant ya un grand balèze en uniforme sombre qui veut vous voir.

Indulgent avec le manque de manière et de connaissance militaire du jeune sous lieutenant qui il le savait n'était encore qu'un garçon de ferme quelques semaine auparavent, CR0M se retourna et apercu la sillouette caractéristique du Chancelier de la Grande Armée.

Merci sous lieutenant, reprenez votre poste !

Puis il fit signe à l'officier à l'officier Lupus de les rejoindre au coin du feu. Pas que le froid ne soit particulièrement dur mais le vent sibérien qui soufflait sur les steppes ses derniers jours était pénétrant et vous gelait jusqu'a la moelle.
Pour une réunion informelle la présence du Chancelier donné de l'importance nouvelle à l'affaire. Pour peut que le membre de l'EMI avec qui il avait échangé par messassager interposé il y a quelques semaines parvienne a se libérer et tout cela prendrait une tournure des plus officielle.
En quelque part ça n'était pas pour lui déplaire il n'en serait que plus fier de présenter ses jeunes officiers et les changements qu'il avait opéré depuis sa prise de fonction. Aprés tout une armée qui s'interesse à ses nouvelles recrues est une institution tournée vers l'avenir d'autant que certaine son des plus prometeuses.

[Arnaud nicolas (Mat. 16191)]

-Excellent messieurs. Mais il semblerait encore qu'il manque plusieurs de vos homologues. J'espère que els cosaques ne leur ont pas tendus une embuscade!

Je vous encourage messieurs les sous-lieutenants de faire part de vos rapports, avis sur la vie de votre front relatifs à l'école militaire EMF.

VOs avis permettent d'illustrer, appuyer les tactiques et stratégies définies.

[Dewendel (Mat. 45900)]

Quand tout à coup...


-Sous Lieutenant, une estafette vous quémande.
-Très bien j'arrive.
L'officier quitta ces quartiers de fortune et s'approcha du cavalier. Ils se saluèrent

-Monsieur, une missive de la part du Général CROM!

L'officier resta perplexe. il décacheta l'enveloppe:
"Réunion de tous les officiers du régiment au Poste de commandement de l'EMF"

Le jeune officier Lasalle57 avait été promu commandant des forces sud de l'EMF il y a quelques temps. cette missive le tourmentait. De quoi cela peut il bien s'agir? l’officier pensa naturellement en premier à une relève de commandement? Mais dans ce cas pourquoi convoquer tous les officiers?
Nous verrons bien se disait-il. Puis il s'adressa à l'estafette.
-Prenez donc un peu de repos, nous partirons dans quelques heures, le temps que je règle les détails de mon départ. Si vous avez faim, il nous reste un peu de choux et quelques betteraves. La cantine de campagne se trouve juste derrière ce bosquet.

L'officier régla ses problèmes d'intendance, et confia le commandement à son adjudant nouvellement accoutrer d'un deuxième chevron sur sa manche.
L'objectif était simple: BEREZINSKI

-Ne t'inquiète pas,je serais prochainement de retour! Lui dit-il, posant sa main sur son épaule. Il n'y avait guerre que cette chaleur là à se mettre sous la main...
Le jour s'estompait rapidement en cette saison rude. Ils allaient faire la route de nuit. Ce n'était déjà pas évident de se situer dans ces immenses étendus de steppe blanche, où la vue ne s’étendait qu'a quelques mètres lorsque la neige tombait...

Alors,l'officier suivi de son aide de camp montèrent à cheval. Deux belles montures prisent à deux chasseurs russes récemment désarçonnés. Et en compagnie de l'estafette mirent cap au nord est.

Quel temps exécrable! La couverture nuageuse cachait la lueur de la lune. Lasalle57 jurait dans sa moustache gelée, en patois maternel:"Wo zum Teufel sind wir?" -mais où est ce qu'on est bordel!-
C'est seulement au bout de quelques heures et dans un état d'épuisement nerveux perceptible que le petit groupe entrevit les premières lignes du campement.

Une sentinelle les stoppa!
-Halte! Annoncez vous!
L'officier
-Sous Lieutenant Lasalle57 matricule 49500, commandant des forces sud de l'EMF!
La sentinelle les salua brièvement.
-Adressez vous à L'Etat major du régiment!
Le garde tendit le bras.
-C'est dans cette direction, à une demi lieue
Les trois hommes se mirent en chemin. A leur arrivé devant l'Etat Major, une autre sentinelle s’interposât. ils mirent pied-à-terre
-Ah c'est vous officier! on vous attendait.
-De quoi s'agit-il?
-Il y a une revue des troupes demain matin. D'importants généraux sont présent. Apparemment ils viennent visiter le régiment,et se rendre compte par eux même de l'entrainement des jeunes recrues.
-Bien.
réponse sèche, mais qui apaisait son stress. Il avaient eu le temps de cogiter aux multiples raisons de cette convocation durant le voyage.

-Donnez-nous nos quartiers pour la nuit, nous verrons cela demain.
-Par là, il y a quelques place dans cette libre. La revue commande une heure après le levé du soleil.

Et c'est épuisé qu'ils se couchèrent aux milieux de soldats recroquevillés dans leur lainage...