par vétéran Astore Cavallini » Sam Fév 11, 2012 1:16 pm
La première nuit avait été timide, les convives arrivant les uns après les autres, ils s'étaient rapidement jeté sur le buffet trinquant les uns avec les autres... La soirée avait été consacrée aux retrouvailles chacun s'enivrant rapidement comme tout bon slave qui se respecte, à la vodka!
Vitali était arrivée accompagné de deux solides bourgeoises (dames de compagnie de luxe?) à la chevelure rousse abondante et à la généreuse poitrine mise en valeur par de prodigieux décolletés! Pour l'occasion il avait opté pour un charovary rouge vif (pantalon bouffant) et ses éternelles. Au-dessus de son ceinturon de cuir noir à grosse boucle dorée, Vitali avait choisi sa bechmet favorite, veste en soie bleu nuit, brodée de fils et d'arabesques dorées. Une bourka sans manche recouverte de laine de mouton peignée (du lin) reposait sur ses épaules. Sur son chef, il arborait fièrement sa tchoub, longue mèche de cheveux tombante sur le côté gauche, sur un crâne impeccablement rasé, mise en valeur par une papakha en peau de chèvre noire penchée sur le côté opposé de sa tchoub. Il s'était sommairement paré de bijoux. quelques bagues et chevalières serties de pierres précieuses aux doigts, bracelets d'or et d'argent aux poignets ainsi qu'une chaîne à grosses mailles d'or autour du cou agrémentée d'un pendentif ciselé et incrusté de petites gemmes.
"_ Par ici la vodka...! Tas de donzelles moscovites sans cervelle! Mettez les tonneaux en perce, et voyez comment boit un homme, un vrai! Ôtez vos balais dans l'cul et lâchez-vous! A poil les soubrettes, nous allons vous montrer comment chevauchent les hommes qui défendent votre vertue contre la lie franski! Et je n'aurais jamais cru pouvoir dire ça un jour... mais si c'est pour boire... Vive la "Garde du Tsar"...! Vive les "Grenadiers de Pavlov"...!
Cul-sec, le ventripotent cosaque siffla son verre de vodka qu'il jeta ensuite dans la cheminée dans un bris de verre fracassant. Chaque main s'agrippa sur le postérieur de chaque rouquine et il les dirigea ainsi vers la table principale nappée de soie. Il prit une bouteille de vodka entière qui reposait dans un sceau de glace, et la vida de moitié en en déversant une partie sur ses moustaches soigneusement peignées. Il embrassa fougueusement une des rousses qui gloussa de plaisir en se tortillant, puis apercevant Vilpinov vêtu de son plus bel uniforme de cérémonie, il l'apostropha en hurlant.
"_ VILPINOOOOV...!!! Vieux crouton de pain engalonné! Pardonne mes manières, tu m'connais! Ch't'ai entendu tout à l'heure, évoquer le vol de notre butin _ certes à l'époque famélique _ par l'un de ces chiens de la "Garde du Tsar"! Rhaaa... Nous l'avions traqué et bien amoché ce margoulin! Je ne sais plus si c'est cette vieille couille de Léto qui nous avait remboursé sur ses deniers, pour éviter une guerre ouverte entre la "Garde" et le "Kazak Voïsko"... Bref, tu as aussi oublié d'évoquer la prise du fortin, toujours aux côtés de la "Garde du Tsar". Celle-ci organisée et militarisée à outrance, au milieu de nos cosaques brouillons mais qui ne manquaient pas de couilles! Nous avions ouvert le feu sur leur second, sourd à nos sommations afin qu'il nous ouvre la voie vers le front! La Justice dans sa grande mansuétude _ et je conchie sur la justice russe _ avait condamné les auteurs du forfait à 20 coups de bâton dans l'dos. Ca aurait pu paraître dérisoire comme sentence, si ce n'est la taille et la robustesse du géant qui administra la correction. Mon dos s'en souvient encore ainsi que mes 3 côtes brisées, douloureuses par temps de pluie! Puis ce fut la réconciliation avec la prise du fortin face aux "Autumnois" régiment fort des franskis à l'époque, et l'amitié avec les "béliers" qui nous ont permis de repousser loin la merdaille corse! Combien y en avait-il déjà? Quatre... cinq...?"
Le cosaque explosa d'un rire gras et tonitruant, il prit une pleine poignée de caviar noir dans une coupelle d'argent, se tourna vers l'autre fille russe pulpeuse et lui engouffra dans la bouche le met délicat... avec un peu moins de délicatesse. Puis, il lui fourra sa langue dans la bouche afin d'apprécier à son tour la douceur du caviar sur son palais. Il porta la bouteille de vodka à moitié vide entre ses lèvres et se retint rageur...
"_ QUOI...!!!??? Les caisses de l'Empire sont-elles à ce point vides qu'ils ne servent que des demi-bouteilles à leurs invités de marque??? A moins que ce ne soit la présence des cosaques jugées trop ruineuse qui dérange le Tsar! Chiens de gradés pédérastes!!!"
Vitali acheva la bouteille qu'il fit rouler ensuite sur la table, renversant verres et coupelles. Il rafla la charcuterie qui trônait sur un plat d'argent ciselé, et aperçu Zinix, commandant pavlov en pleine discussion avec Igor Moleskine qui venait il y a peu de prendre la succession de Lepine à la tête des Jägers.
"_ Hey...! Zinix...! Etron d'bouc à la panse farcie de fiel! J'ai 2 mots à te dire sur vot'datcha..."
Le ventripotent cosaque s'interrompit avisa la catin de luxe aux cheveux longs et bouclés qui se frottait discrètement sa hanche sur son sexe, qu'il sentait gonfler. Il lui posa sa main sur son sein, ferme et généreux, le malaxa abondamment avant de lui lécher la gorge et la joue...
"_ Hoouuuu... ma petite viennoiserie...fit la bourgeoise à l'intention de l'Hetman emoustillé.
_ Ne me parle pas d'autrichiens, ma besogneuse guerrière du sexe. Car à part Andréas, je ne fais qu'une bouchée des Autrichiens!
_ Ho que tu es viril, mon étalon grasouillet! Sous cette montagne de graisse je devine tes muscles qui m'apporteront plaisir au 7ème ciel et qui me feront miauler suspendue aux rideaux d de la salle du trône du "Palais du Tsar"!
_ Hoooo... ma belette des alpages! Mon vis à ta vue s'ébroue entre mes cuisses. Tu connaitras bientôt son ardeur, et ton cul par les Saintes Icônes... mais... en parlant de cul!!!"
L'énorme cosaque chercha du regard Rouskoff, au milieux des officiers, épouses et galants du Tsar. Le bal ne tarderait pas à commencer... à moins que ce ne soit le défilé... malgré l'alcool et l'appétit qui lui montait au contact des deux femmes qui l'encadraient, Vitali se souvenait de sa promesse. Il hurla au milieu de l'assemblée...
"_ Rouskoff...! ROUSKOOOOOOFF...!!! Vieille bique édentée, où te caches-tu, serpent vérolé des Carpates! Montre-moi ton cul flasque et velu, que je l'honore d'un baiser charnu et délicat... ROUSKOOOOOFFF...!!!"
Bataillon du "Génie Royal Italien"
Per la rosa spesso la spina si coglie (On n'obtient pas le respect, si l'on n'en témoigne).