Trahisons

[Jean Dhervilly (Mat. 6558)]

Olivier Souvestre entra dans la salle, impressionné par l’atmosphère. L'air était pesant, difficilement respirable. Des hommes chuchotaient dans les coins. Certains avaient sursauté à son arrivée.

hum Un plis pour le chef de Bataillon Vavaa.

"a l'intention du chef de Bataillon Vavaa

J'ai eut votre message par plusieurs émissaires. Nous avons pris lesmesures qui s'imposent. Les routes du nord sont surveillées étroitement jusqu'à nouvelles ordres. Brialmont, Nicolas et Du Bayet sont en sécurité et devraient vous rejoindre sous bonne escorte.

Réfléchissons à solution expéditive pour contre-attaquer si nécessaire.

Colonel Jean d'Hervilly
Seconde de la Garde Impériale."

[vétéran dubosq (Mat. 16570)]

un air frais passa la porte,essoufflé et grelottant de froid le colonel dubosq entra.Son cheval (volé a un cosaque quelque jour plus tôt)tomba raide mort sur le seuil de la porte.

bonjour mes amis je viens de recevoir cette missive,comme quoi Winters viens d'être mis au arrêt.
mais que ce passe t'il ,dans cette armée:?Une mutinerie,des traites,des espions.Si cela est le cas,regroupons nous et faisons face.

puis cette homme si fier et plein de courage mit genoux a terre,ces forces commencèrent a l'abandonner

J'ai combattu avec winters dans un village prés de Smolensk,celui ci me sauva la vie:si je peux vous être utile,je suis des vôtres.

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Brialmont avait rejoint, d'anciens frères d'armes dans le fond de la salle. Les officiers continuaient à arriver, petit à petit, de tous les régiments ... Si la Grande Armée avait un genou à terre et si sa Majesté l'Empereur était en danger, il restait encore quelques valeureux officiers pour empêcher cela et défendre leur empereur.

Tout n'était pas perdu et ces traitres étaient encore très loin d'avoir réussi leur coup ...

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

Une estafette de la Garde Impériale entra dans la salle. Il parcourra celle-ci du regard et une fois le Major Brialmont repéré, il s'avance vers celui ci.

Major dit il en saluant son officier supérieur...

Le Général Blancard m'a demandé de vous remettre ceci

Il se saluèrent et l'estafette reparti au campement de la Garde.

Brialmont ouvrit le pli et lu la lettre.

Cher Brialmont,

les nouvelles de l'affaire Winters me sont parvenues via mes adjudants. Je ne sais que dire... je me sens triste a l’idée de sa perte.

Je partage l'espoir d'une réhabilitation de cet ancien Général, vétéran de la première heure. Et j’espère de tout coeur que la rumeur de Coup d'Etat ne soit qu'une rumeur...

en attendant, ne crains pas pour ma personne, comme tu le sais je me suis fait discret depuis ma résignation: je suis en sécurité, toujours profondément infiltré en territoire russe. Bien malin qui ira m'y trouver.

Fais attention a toi,

Blancard

ex Général en Chef de la GA
ex Commandant de la 1e Armée
ex Major-Général de la 1e Armée
ex Second du IerCA
ex Commandant du 30eRI
ex Second du 30eRI

[vétéran Alexandre Majoit (Mat. 42360)]

Tranquillement assis au local des officiers de la Garde Impériale, le chef de bataillon Alexandre Majoit discutait, riait et buvait quelques verres avec les officiers. L'humeur était bonne malgré l'assaut russe sur Stakova et Brunn. Les éclats de rire ne furent que coupés par le bruit du poing sur la porte. Majoit commanda "entrez" entre deux rires. C'était Stéphane Gurdilon et Jean-Pierre Astolfi, ces deux adjudants, qui se tenaient sur le seuil de la porte, l'air grave et sérieux. Majoit les regarda, soudain soucieux, et les encouragea à parler d'un signe de tête.

"Le colonel Winters a été arrêté, des lettres fusent de partout, il semblerait qu'un coup d'état se prépare, l'Empereur est en danger!" Les derniers mots résonnèrent d'autant plus dans ces murs, ceux de la Garde Impériale, celle dont l'Empereur seul peut exiger quelque chose, celle qui doit mourir pour qu'Il ait la vie sauve. Majoit se leva, suivi des officiers présents.
"Faites fermer les portes du camp, seuls les officiers de la Garde entrent et sortent, et j'ai dit les OFFICIERS! Les hommes de troupe n'entrent que si l'officier référent les laisse entrer. Doublez les Gardes! Voyez le Grenadier Jean pour cela, choisissez uniquement les hommes de valeur qui ont plus d'un an de service! Aucun officier de la Grande Armée n'entre dans ce camp sans l'autorisation d'un officier de la Garde Impériale. Trouvez moi le major Brialmont, soyez sûrs que Saint Sauveur, Blancard, Arnaud Nicolas, Junot et d'Hervilly sont tous en sécurité! ALLEZ!"

Les hommes sortirent en courant, Majoit courut au local de la Jeune Garde, pas de Brialmont. Il alla directement dans sa chambre, toqua et entra. La porte était verrouillée, il toqua à nouveau, ne reçut aucune réponse. Il enfonça la porte, elle craqua et céda. Rien. Il sortit et croisa le grenadier Jean.

"Monsieur, les postes sont doublés. J'ai fait donner les consignes et je m'arrange pour mettre en place les rotations pour la journée. Les officiers sont protégés, soit ici soit dans d'autres lieux. Je sais qu'Arghentur et Brialmont sont partis à la forteresse."
"Jean, vous êtes génial! Je pars pour la forteresse également. Jean, si quelqu'un s'approche et refuse d'obtempérer, tirez à vue!"
"A vos ordres!"

Majoit alla vers les écuries et sella son cheval. Pensivement, il espérait que tout allait bien pour ses amis Arghentur et Brialmont. Pourquoi aucun ne l'avait prévenu? Puisqu'il n'avait jamais occupé un poste à responsabilité, il pensait ne rien craindre. Une escorte était-elle nécessaire? Il avait déjà eu des mots avec eux, des réprimandes de la part de certains responsables, pour autant pouvait-il être sur la liste à éliminer en cas de coup d'état? Il verrait bien, il sauta à cheval et partit au trot vers la forteresse, il y serait rapidement, en changeant de cheval à mi-parcours.
"Winters arrêté?" qui l'aurait cru... Ce ne pouvait être qu'une erreur, un simple malentendu, après tant d'années de service...

[Dorian le Grey (Mat. 41408)]

Le commandant le Grey passa enfin la porte de cette sale au sein de la forteresse, il se dégagea en même temps de sa cuirasse sans être obstrué par son casque qu’il avait déjà lancé dans les bras d’un garde afin de le désarmé lorsqu’à son annonce celui-ci avait essayé de lui barrer la route.
Il referma la porte derrière lui et l’on pu voir les pointes des gardes encore braqué sur lui lorsqu’il déclama en fermant la porte ; « Mais je suis le commandant le Grey, foutre dieu. S’il ne vous a été donné de me rencontrer au part-avant je n’y suis pour rien…Cependant si vous continuez à faire obstruction à un officier supérieur, vous pourriez bien apprendre à me connaître en cour martiale ! »

Il se racla la gorge avant de s’annoncer face à cette assemblé qui était visiblement bien plus fournit que ce qu’il aurait pu espérer de part l’appel à son régiment. Apparemment les officiers Rhénans étaient encore reconnus au sein de la GA.

*hum*

Messieurs, veuillez m’excuser de ce retard, je vois que mes frères d’armes ont commencé la réunion sans moi, et je les en remercie, car je m’en serais voulu de vous faire attendre.

J’étais entrain d’aiguiller mes hommes vers leur nouveau front lorsque j’ai reçut la nouvelle, et figurez vous que cette forteresse se situ à son opposé..

Il s’approcha de son second, l’officier Maëlys et lui demanda discrètement ce qu’il avait manqué. Il lui emprunta aussi sa blague pour se rouler une cigarette en attendant d’en savoir plus sur la situation, l’officier Lupus conversait non loin, il allait peut être bientôt pouvoir lui apprendre les tenants et les aboutissants de cette infâme nouvelle.

Cependant le commandant n’avait toujours pas vu l’officier Vavaaa, c’était pourtant de sa main qu’avait été scellé le plie qui l’avait amené ici, mais ou était t’il donc ?

[vétéran CR0M (Mat. 11080)]

L'officier CR0M profita d'un de ses passages en directions des mines du sud dont son régiment avait la garde, pour passer au niveau de la forteresse.
Il avait entendu dire que certain officiers y tenaient réunion.
Il connaissait parfaitement la zone et le batiment dans les moindres détails pour y avoir passé beaucoup de temps. Ainsi il avait pu observer discretement les allers et venus, il aurait même pu par des chemins détournés acceder directement nimporte ou à l'intérieur du batiment au vu de la garnison réduite.
C'est ainsi qu'il apparu chevauchant tranquillement au pas dans le halo d'une torche accrochée au mur à quelques mettres a peine du garde en faction.

Celui-ci vexé de s'être fait surprendre de la sorte le mit en joue immédiatement, mais reconnu rapidement l'instructeur qui lui avait fait faire ses classes il y a peu.
Baissant son arme il remarqua les morceaux d'uniformes verts attachés aux pattes du cheval qui masquait le bruit des sabots sur le pavé.
*Décidément cet homme ne manque pas de ressources pensa t-il, il y a toujours quelque chose a apprendre de lui,...*

- Mon Général je suis désolé, avec tout le respect que je vous doit. Mais vous n'êtes pas sur la liste des hommes attendus. Je ne puis vous laisser passer.

- Ne vous inquietez pas mon jeune ami, j'ai un service a vous demander, mais rien qui ne puisse vous mettre en porte a faux vis a vis de la hiérarchie de votre nouvelle affectation.
Je tiens a apporter mon soutien à l'officier Winters, mais ne tiens pas a être vu dans ces réunions "politiques".

De la façon dont ce dernier mot était prononcé, on aurait pu le prendre pour une injure.

- J'ai vu tantôt l'ajdt Rapp passer devant vous, je le sais fidèle et de confiance.
Faite lui parvenir ce billet pour moi.

Il tendit un bout de papier plié en quatre qu'il avait grifonné à la hate au jeune sous lieutenant, le salua d'un hochement de la tête en guise de remerciement et fit faire demi tour à sa monture pour rejoindre les ombres dont il était sorti quelques instants auparavent.

[vétéran vavaaa (Mat. 38276)]

L'officier Vavaaa apparu, visiblement fatigué, mais pourtant bien déterminé à en finir
Messieurs, veuillez m'excuser de m'être absenté si longtemps, j'avais quelques détails à régler pour parfaire notre sécurité, et un de mes hommes vient de m'apprendre que l'officier Crom aurait souhaité se joindre a nous, je pense que nous pouvons l'accepter. De plus, je suis heureux de voir qu'une majorité d’entre vous ont répondu à mon appel, il y a peut-être encore un espoir....

Cela étant dis, j'ai bien réfléchi au cas de l'officier Winters, et j'ai réussi à avoir quelque contacts avec lui ,de part mon ancienne position de juge, j’ai encore quelques contacts à la prison, il va bien, je crois même qu'il a eut droit d'écrire à l'empereur en personne.

Il se racla la gorge puis repris

Sur ceux, je ne pense pas que nous ayons le choix, je me refuses à tout abandonner et déserter, non je pense que le meilleur moyen est bien d'aller manifester notre mécontentement, tous ensemble devant l'empereur, devant l'Empereur même peut-être qu'il ne daignera pas nous répondre, mais fuir, ou se séparer de la Grande armée ne nous apportera rien.

J'attends bien évidemment vos suggestions.

[vétéran Brialmont (Mat. 38492)]

La déclaration du Chef de Bataillon Vavaa avait laissé la salle dans le plus grand des silence. Tous, le regardait l'air ébailli. Avait il donc perdu la tête ? Se rassembler devant le bivouac de l'Empereur pour lui signifier notre mécontentement ? Et puis quoi encore ? Se regrouper pour créer une corporation de défense des officiers de la Grande Armée ? Les conditions de vie et les combats étaient extrêmement dur en Russie mais de là à devenir suicidaire ...

Le Major Brialmont fit quelques pas en direction du centre de la salle où se trouvaient les organisateurs de ce rassemblement ...

Allons allons messieurs. Ne soyons pas emporté par les passions au point de se diriger vers une mort certaine. Contacter sa Majesté l'Empereur peut être envisageable mais il y a un certain protocole à respecter. Ne faisons pas plus de tort que de bien ...

Il s'arrêta un instant pour reprendre ensuite :

Je crois malheureusement que nous ne pouvons rien faire dans l'état actuelle des choses. L'Empereur est menacé, l'Empereur est manipulé par un petit groupe d'hommes qu'il nous faut éliminer au plus vite. Ne tergiversons pas pendant des heures et des heures. Agissons pour sauver notre Empereur ! AU péril de nos vies s'il le faut !

[vétéran vavaaa (Mat. 38276)]

Vavaaa s’adossa à sa chaise et croisa les bras

Je comprends votre désarroi, mais le temps joue contre nous, je sais juste que l'officier Winters va bien, mais il se peut qu'il soit démit de ses fonctions durant un temps inconnu.

Je me suis peut-être mal exprimé, je souhaites juste qu'une déclaration lui soit remis en main propre (Hrp/à Renzo/hrp), je ne peux le contraindre à quoi que se soit, et je ne veux pas le faire. Je souhaites simplement lui exprimer notre profond désaccord, et par l'occasion, d'en savoir un peu plus. Si il me le confirme, je me plierais à sa décision.


hrp/ pour ceux qui n'auraient pas compris, je souhaites envoyé une missive (en hrp) à Renzo. ce n'est pas un coup de force, et je crois savoir que seul lui peut faire sortir winters.
Je me répètes, mais prenais ça comme une missive de soutien et non comme une pression quelconque. [/u]