[RP] Konrad Wunderof à 'est d'Alma

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[RP] Konrad Wunderof à 'est d'Alma

Message par Konrad Wunderof » Dim Mars 25, 2012 8:23 pm

"Lieutenant Wunderof !" hurla une estafette en rejoignant celui-ci "Lieutenant !
Une missive de la part du Capitaine Adjudant-Major Badration."
Dans un haussement de sourcil, Konrad Wunderof prit la lettre lisa l'ordre de son Chef de Section. Celui-ci lui faisait parvenir l'ordre d'engager immédiatement un escadron de hussard s'en prenant aux troupes russes retraitant d'Alma.
Ayant pris connaissance de ceci, Celui-ci fit lever le camp a ses hommes et commenca a marcher vers son objectif

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*2 heures plus tard*

"Lieutenant ! hurla l'éclaireur. Nous avons reperé un engagement entre des cavaliers francais et des soldats russes! Ils sont à deux lieues d'ici." Konrad, sur son cheval, effectua un léger mouvement de tete vers celui-ci. Ordonnant aux hommes une pause de 10 minutes, il s'en alla avec son estafette observer le combat via sa longue-vue, offerte par son père puisque inutile pour lui depuis qu'il fut amputer de ses deux jambes a Iéna. A travers celle-ci, il apercu un entremelement d'hommes se battant a mort tandis que résonnaient les cris des blessés. ayant reconnu la position, les hommes se remirent en marche afin de parvenir a une bonne position de tir.

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*1 heure plus tard*

"Soldats ! A mon commandement !Premiere Ligne! En joue ! Feu ! Rechargez!" Une décharge de 199 mousquets retentit tandis qu'une volute de fumée était crachée par les fusils, cachant les hommes puis se dispersant dans l'air, révélant l'étendu des dégâts effectués. Nombreux hommes couchés ne bougeaient tandis que des blessés gémissaient douleureusement cherchant a remonter sur selle pour ceux ayant gardé leurs chevaux. Le Lieutenant Wunderof, agacé de voir encore des hommes debout ordonna : "Deuxieme Ligne ! A mon commandement ! En joue ! Feu ! Rechargez!" et voulant en finir une bonne fois pour toute il n'attendit pas que la fumée se dissipe avant de crier "Troisieme ligne ! A mon commandement ! En joue ! Feu ! Baïonnette au canon! En avant !!
-YEAAAAAAAAAAAH "
Hurlèrent ses hommes dans une horrible clameur avant de charger, s'enfoncant dans le mur de fumée. Toutefois, ils s'arretèrent après quelques mètres en voyant le specacle de désolation dont c'était ensuivit leur action. Des montures sans cavaliers galopaient dans la plaines tandis que des Francais éclopés tentaient d les rattrapaer afin de fuir plus rapidemment, laissant leurs morts.
"Fouillez les corps, je veux savoir quel homme commandait ces maudits francais" marmonna le lieutenant. Plusieurs minutes plus tard, un carnet de solde lui fut parvenu, indiquant que cette compagnie de hussard, la 45 382ème, était commandé par l'adjudant strix bayerich hussa du Capitaine Adjudant-Major Strix du Génie Impérial.
"Enterrez les soldats russes. Laissez croupir les autres."

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Tandis que les feux étaient allumés et que les hommes tentaient d'oublier l'odeur des cadavres en putréfaction a proximité, le Lieutenant Wunderof appris qu'un des régiments de son Chef de Section avais pris position devant ses hommes afin de les protéger jusqu'au matin.

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*le lendemain*

"Lieutenant !! Nous sommmes attaqués !" hurla son adjoint tandis qu'un tambour sonnait le rappel des hommes afin de les reveiller dans l'aube naissante. Des balles sifflaient de partout tandis que des cris résonnaient de part et d'autre du camp tandis que des hommes touchés s'écroulaient. Le combat resta confus pendant une dizaine de minutes alors que les hommes prussiens répliquant tiraient au jaugés, touchant rarement.
S'ensuivit une acalmie. Le calme soudain après la fusillade rendaient les soldats nerveux. alors qu'ils se regardaient entre eux, ils entendirent un bruit étouffé au loin se rapprochant d'eux. Interloqué, l'un des hommes s'avanca plus près afin de reconnaitre le danger tandis que les prussiens resseraient les rangs sous l'injonction de leur chef.
"LES FRANCAIIIIIS !!" hurla-t-il avant de se faire pourfendre par une baïonnette tandis que les ennemis empalaient les prussiens. le corps fut encore plus chaotique et sanglant que la fusillades. près du quart de la compagnie fut abbatus ou envoyé a l'infirmerie.
Après le combat, il s'avéra que les soldats ayant attaqué la compagnie provenaient du meme bataillon, celui du colonel De Villeneuve, avec respectivement la 20 200ème des gardes nationaux dirigé par l'adjudant Nicholas Starkos, la 5 194ème compagnie de voltigeurs dirigé par l'adjudant Cécil Saint-laurent alors que la compagnie l'ayant embroché était la 5 193ème dirigé par Juan d'Arranda.
Alors que les hommes commencaient a enterrer les morts, le moral en berne, des soldats russes traversèrent le camp en courant, apprenant par-ci par-là la débâcle des compagnies du Chef de Section malgré une héroïque résistance.

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Alors que l'ordre de marche allait bientot etre donné, un feu nourrit,mais heureusement moins précis que la derniere fois obligea encore les prussiens a se coucher durant encore une bonne dizaine de minutes, répliquant rarement afin d’économiser les munitions, aucun convoi de ravitaillement lui ayant été parvenu. Sur ceux, une compagnie entiere de grenadiers chargèrent, couchant cette fois ci près du tiers de l'effectif restant, a savoir 126 héros. Répliquant comme il le pouvait, ils ne purent hélas faire de miracle, si ce n'est celui de rester vaillant a travers la mort. A la fin du combat, 70 hommes restaient tandis que la 26 430ème compagnie de gardes nationaux et la 1 169ème compagnie de grenadier du bataillon du colonel Jean Bailly regagnaient leurs positions après leur raid.
Les hommes, démoralisés dans leur fort intérieur mais ne le faisant pas paraitre, recommencèrent a creuser des tombes, tandis que les intendants faisaient distribuer les dernieres reserves de vivres et de schnapps. Il n'y aura pas de retour possible. C'était la mort.

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*Dans l'après-midi*

"Soldats ! Vengeons nos camarades morts au combats ! Vengeons la souillure de ces diables sur notre Prusse ! Vengeons Iéna ! En avant ! A la mort !!" harangua Konrad avant d'ordonna aux survivant de prendre direction des lignes francaise aux pas de course.
Celui-ci fut rejoins par la 46 531ème de son adjoint Hans Involf.
Ceux-ci, dans un hurlement effroyable, s'écrasèrent ensemnble sur la 11 007ème compagnie de voltigeur du Colonel Tyler Durden, prete a s'enfuir mais qui, grace a un courage hors norme, réussis a garder sa cohésion.
Sur ceux, les hommes s'établirent en carré et attendirent la mort...

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"l'ennemis est la ! Feuuuu! " hurla Hans en voyant l'ennemis le charger. Alors qu'une décharge de mousquets s'écrasa violemment sur le mur prussien, une charge de cuirassé francais transperca les lignes russes. Ces cuirassés, commandé par le Général de brigade Lolo, sabra sans pitié les lignards épuisés, qui s'enfuirent éperdument sur les plaines russes tenant d'échapper aux cavaliers, tandis que la compagnie du Lieutenant Konrad Wunderof, après une charge des cuirassés du général de brigade Marbot, fut entierement détruit par la charge des cuirassés de Lolo poursuivant leur lancée.
Accompagné de son adjudant, Konrad reussis a atteindre la ferme La Rada afin que l'état-major puisse lui alloué des troupes supplémentaires...
La mort pour un Pavlov est naturelle, que cela soit pour la donnée ou pour l'acceuillir... Ils sont l'enfer sur Terre.[/i]
Konrad Wunderof (Mat. 46530)
Chef de bataillon
Russe
 
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Inscription : Lun Déc 19, 2011 7:12 pm
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