15 Juin 1812 20h00
L'officier Rorlan arrive vers nous avec sa compagnie de lanciers il s'arrête à côté de moi m'observe et puis me dis:
"Ah c'est vous Berthier le jeune breton...Bien. Je vais aller engager cette milice qui nous bloque la route après quoi vous lancerez vos hommes"
Je lui répond:
"Et bien officier Rorlan cette opération m'a l'air rondement bien menée, je vous en prie lancer la charge"
Dix minutes plus tard les lanciers se jetaient sur la troupe de miliciens au son de la trompette, à ce moment là j'ordonnais aux hommes d'avancer, ma compagnie et celle de mon adjudant Pierre avançaient au rythme du tambour tandis que nous entendions les cris des combats qui était menés par les lanciers. D'un coup la trompette retentit et les lanciers se replièrent laissant une compagnie de miliciens sévèrement amochés et désorganisés.
C'était le moment.
Je lançais ma compagnie à la charge au cris de "Pour l'Empereur!" tandis que la compagnie de Pierre resterait en arrière c'était une manœuvre que nous avions préparé. Je reportais mon regard sur les soldats adverses et je me lançais avec mes hommes sur les russes qui nous accueillirent de quelques coups de feu désorganisés alors que nous nous les empalions sur les baïonnettes quand à moi je vis le porte-étendard et je lui tirais dans la tête tandis que je sabrais un autre homme. Je regardais les hommes et pour éviter que nous nous embourbions dans un combat sanglant avec les miliciens je demandais la retraite sur la droite et par cette manœuvre je permis à la compagnie de Pierre de faire feu de deux salves parfaites qui vinrent déchiqueter les corps des russes.
Et lorsque la fumée se dissipa on put voir pas plus de quelques dizaines de russes survivants en train de s'enfuir.
Une victoire pour nous aujourd'hui et une ration de cidre a distribué comme d'habitude