Cérémonie des félicitations régimentaires de l’AdR

[Dorian le Grey (Mat. 41408)]

Le commandant le Grey avait fait réunir tous les officiers de l’AdR ainsi que tous les soldats n’étant pas encore repartis au front. Le Quartier Général régimentaire ayant été rasé par les russes, la cérémonie bien que modeste fut organiser sur le site des campements Sud. Cela avait bien entendu l’avantage de la proximité avec l’infirmerie puisque la grande majorité des effectifs de l’AdR étaient soit morts, soit blessés, soit en surci de l’un ou de l’autre…

Le Grey attendait patiemment que les officier s’installent.
En regardant cette bande d’éclopé il songea qu’il n’avait pas prévu assez d’espace entre les chaises pour que l’on puisse circuler aisément avec des béquilles.
Qu’importe, cela leur fera de l’exercice, se dit t’il.
Avec un peu plus d’agilité peut être arriverons t’il a réagir attend pour esquiver les balles la prochaine fois…

Voilà qui était fait, le calme avait gagné les rangs, le commandant s’avança et exécuta le salut militaire en direction de ses miliciens, qui entreprirent derechef leur introduction mélodique.

Ce bataillon de civils Malouin, armé de 7 binious, 5 bombardes, du tambour du bataillon du croissant et d’une flopé de cœur à dominance Alto, interpréta solennellement et sans accro une adaptation de la version initiale du chant de guerre pour l’armé du Rhin de l’officier Rouget de l’Isle.


Lorsque le tambour entonna sa dernière note, le commandant le Grey réquisitionna l’auditoire d’un geste sec vers la terre qui rompait son salut.

Officiers Rhénan.

Nous sommes là aujourd’hui pour gratifier ceux d’entre nous qui ont durant ces dernier mois porté haut et fier notre étendard !
Cependant au vu de notre dernière défaite, je ne peux me résoudre à me laisser entièrement aller à ce moment de liesse.

Je tiens avant tout à rappeler à chacun d’entre vous que l’Armée du Rhin à été institué en tant que régiment d’exception ! Ainsi cette cérémonie ne devrait pas simplement visé à reconnaître ceux d’entre nous qui ont démontré par leur courage et leur engagement qu’ils étaient dignes de ce drapeau…
Il marqua un court temps d’arrêt en désignant du doigt la bannière qui flottait à sa droite.
…Ce moment doit être pour tout ceux qui ne sont pas cité, celui d’une remise en question, car c’est le devoir de tout Rhénan que d’accomplir de haut fait pour l’empire et ce au péril de sa vie !

NEC PLURIBUS IMPAR, IN PERICULO LUDUNT !!

Il scanda ces mots, telle une vérité inébranlable et bon nombre des hommes face à lui reprirent le thème avec passion.

Tout d’abord pour les faits d’arme remarquables, je tiens a cité les officiers ; Vavaaa, Devoir, Majoit et Dewendel, qui ont su porter notre bannière au cœur des lignes russes pour défendre la position Tractir en ce 26 mai.
Pour leur implication dans l’administration de la Grande Armé je remercie également l’officier Ex-Chancelier Lupus qui a su gravé son nom dans le marbre à l’instar des plus grand de notre nation. Ainsi que l’officier Général en Second Majoit qui à tenu le cap contre vent et marée. Pour cela nul remerciement ne serait assez les congratuler.

Pour leur implication au sein du régiment je félicite les officiers ; James Connolly, pour son dévouement son amour du drapeau et son implication dans la tache de commissaire à la guerre de l’Armé du Rhin. L’officier Vavaaa pour son implication en tant que chef de section de la cavalerie du Rhin et sa participation dans les décisions les plus délicates. L’officier Adamas pour son courage et les efforts qu’il perpétue sur tous les fronts ou ses compagnies sévissent. Et enfin l’Officier Dewendel pour tout ce qu’il a accompli en tant que commandant en charge du régiment avant, après et surtout pendant ma convalescence. Rien d’autre que notre victoire ne saurait rendre hommage à ces hommes !

Ma dernière citation ira à l’officier Colonel Winter, emprisonné pour avoir traduit avec trop d’entrain les convictions de la majorité d’entre nous. De cette peine nous apprenons. Rappelons nous dès lors que, contrairement à la vie civil, dans l’armé la liberté de pensé n’implique pas nécessairement la liberté de parole !

Enfin pour tous nos frères d’arme morts au combat je vous demanderais de marquer ces quelques minutes de silence. Que la musique transcende nos peurs et nos peines.

Il leva le bras pour donner le signal aux musiciens :

http://www.youtube.com/watch?v=wlogKJhi ... re=related
(HRP/désolé pour la chanson qui n’est pas d’époque j’ai eu du mal a en trouvé une dans le thème.)

Le regard à terre, le Grey repris :

Il ne me reste qu’à vous souhaiter à tous d’être décoré autrement qu’a titre posthume.


A présent j’appel à me rejoindre les officiers suivant :

Officier Devoir, vous recevez aujourd’hui les félicitations de votre hiérarchie pour vos faits d’armes ainsi que pour les débuts prometteurs que vous avez initiés au sein de notre régiment.

Officier Adamas, vous recevez aujourd’hui les félicitations de votre hiérarchie pour votre implication au front que ce soit par les armes ou par les efforts logistique que vous avez entrepris a mainte reprise. Continuez ainsi mon ami, j’espère bien vous voir chef de section dans les mois à venir.

Officier Dewendel, vous recevez aujourd’hui les félicitations de votre hiérarchie pour tous les services que vous avez rendus au régiment. Je profite aussi de l’occasion pour vous féliciter de votre persévérance, en effet non contant d’avoir été le cadet de votre section d’instruction vous êtes à présent un officier d’exemple au cœur de notre régiment. Je suis fier de compter des hommes tel que vous à notre service.

En ce reculant d’un pas après avoir apposé l’insigne de laurier sur l’uniforme respectif des trois officiers, le commandant marqua la fin de la cérémonie par un salut militaire face à ces trois compères.