Maksim Yakov n'était encore qu'un sous lieutenant de l'armée russe lorsqu'on l'embarqua pour envahir la Finlande à 1808. Ils étaient alors plus de 24000 soldats et commandants à partir au combat pour reprendre les provinces froides de ce territoire contesté avec le royaume de Suède.
Après de long mois d'attente, on l'affecta sur le front... Les combats furent rapides et majoritairement peu intenses mais il y faisait ses armes. Il fut promu lieutenant après la prise de la ville de Tampere au centre de la Finlande dans la région des 1000 lacs.
Plus tard, il se distingua à nouveau lors de la prise d'Helsinforgs et du siège de Viapori. Certaines rumeurs disaient qu'il était restés nuit et jour sans dormir pour être sur qu'aucun Suédois ne s'échappe. Cette légende était bien évidemment fausse.
Un bon nombres de haut gradés le toisait à cause de cette réputation qui le mettait trop en avant mais surtout car eux savait de quoi il en retournait. Maksim était debout la nuit car il aimait boire et batifoler.
En conséquence, il se retrouva à devoir faire le sale boulot... On lui réduisit le nombre d'hommes sous son commandant et on le laissa à Helsinforg, quasiment seul. La suite, l'invasion de la suède, les combats acharnés, il ne les connu pas.... Petit à petit, il avait perdu sa hargne du combat. Il fut nommé Capitaine sans n'avoir fait de combat depuis 6 mois...
Il ne fut donc pas trop ému par le traité de paix en 1810 et resta dans le Grand-duché de Finlande. Encore dans la force de la jeunesse et fort de l'alcool qui coulait constamment dans son sang, il sortit avec des jeunes femmes (finlandaises et autres) peu regardantes. A ce moment, il commença à avoir quelques problèmes avec les pères ou les maris jaloux.
Alors que l'armée russe n'eut plus entendu parler de lui depuis quelques années, en 1812, poussé par son patriotisme ou par la peur de se faire étriper dans un coupe gorge, Maksim se présenta à Saint-Pétersbourg pour affronter l'armée de Napoléon qui menacait sa patrie.
Les registres étaient encore au point, on confirma qu'il était capitaine, lui donna un nouvel uniforme, des hommes à commander et on l'envoya au front.