NEY l'autunnois

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NEY l'autunnois

Message par vétéran NEY » Dim Oct 21, 2007 7:58 pm

NEY l'autunnois est tres proche de son l'illustre ... TRÈS BIZARRE le hasard

PORTRAIT DU MARECHAL NEY

"Si Ney eut été un homme ordinaire, on eut presque trouvé sur son visage de la laideur. Mais avec sa noble taille, avec son attitude et ce regard qui était tout l'homme, en voyant tant de gloire, on croyait voir la beauté." Ida Saint-Elme

Ney était grand, pour son époque, 5 pieds 6 pouces soit environ 1,78m ; il avait le teint clair, les yeux bleus et les cheveux bouclés d'un blond tirant sur le roux, d'où ses nombreux surnoms « le lion rouge », « Michel le rouge », « le rougeaud ». Brillant cavalier, excellent escrimeur, il était aussi un très bon joueur d'échecs à tel point que le 1er joueur de France, Deschapelles, avait souhaité se mesurer à lui. Il aimait aussi jouer de la flûte, surtout des airs folkloriques, sans pour autant connaître le solfège.

Il n'aimait guère les mondanités, se sentant mal à l'aise dans les salons et refusant de porter l'habit à la française avec jabot et manchettes brodées. Il préférait de beaucoup la campagne, sa propriété de la Malgrange, près de Nancy et surtout son domaine des Coudreaux près de Châteaudun.

Selon ses contemporains, il était impulsif et coléreux : "C'est un brave homme que Ney ; c'est dommage qu'il soit ce que nous appelons un mauvais coucheur." Junot

Son caractère versatile a largement été souligné :

"Avec une tête et des opinions fort mobiles" Maréchal Macdonald

- "Ombrageux, irritable, impressionnable à l'excès, extrêmement mobile. C'était l'homme du moment. Autant il


était ferme, laconique et résolu sur le champ de bataille, autant il était faible, loquace et indécis sur le terrain politique." Napoléon

- "Il est bien disposé à présent ; rien ne me répond de ce qu'il fera dans une heure si on le circonvient, car il n'a pas de tête. Il est aussi faible qu'il est brave et son excessive ambition donne prise sur lui." Napoléon

Sa générosité est moins connue : lors de la capitulation de Forsheim en 1796 un grand nombre d'émigrés, pris les armes à la main, lui ont dû la vie ; en 1807 à Gutstadt, après une attaque, il fait ramasser et déposer les blessés russes à leurs avant-postes.

On ne peut terminer ce bref portait du maréchal Ney, sans évoquer ce qui fit sa renommée, son courage et sa bravoure :

"Avec de pareils chefs, un général se dispense de compter le nombre de ses ennemis." Kléber

"Vous ne pouvez vous faire une idée de la valeur brillante du maréchal Ney. C'est fabuleux à raconter. C'est comme dans le temps de la chevalerie." Berthier après la bataille de Friedland en 1807

"Il avait l'air du dieu de la guerre. Il semblait avec lui qu'une défaite était inadmissible. Un moment de faiblesse n'était pas possible auprès d'un pareil homme, on cherchait à s'élever à sa hauteur." Béchet, son aide de camp lors de la bataille de Friedland

"Si vous vous accoutumez à Ney, il pourrait être bon pour commander l'armée. C'est un homme brave, zélé et de tout cœur, un des meilleurs hommes de guerre que nous ayons." Lettre de Napoléon à son frère Joseph, nouveau roi d'Espagne en 1809

"Il est un homme que je livre à ta reconnaissance des Français, un homme que je voue à ton admiration : c'est Ney. Il a sauvé l'armée, il est le vainqueur de la Moskowa, mais c'est à la Bérézina qu'il s'est montré. L'histoire n'enregistrera pas deux pareils héroïsmes et sans lui pas un de nous ne serait revenu." Lettre du Comte de Narbonne.
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Message par vétéran NEY » Dim Oct 21, 2007 8:16 pm

TITRES OU RÉCOMPENSES :

Duc d’Elchingen, le 6 juin 1808

Prince de la Moskowa, le 25 mars 1813.

PROPRIÉTÉS :

Domaine de La Malgrange (près de Nancy – Meurthe et Moselle)
Château « Les Coudreaux » à Marboué (près de Chateaudun - Eure et Loir), acquis en 1808.
Château de Pruneville à Marboué (près de Chateaudun - Eure et Loir), acquis en 1810 et détruit en 1823.

La Maréchale Ney fit utiliser une partie des matériaux de démolition pour l'embellissement des Coudreaux..
Un hôtel à Paris, acquis en 1805.

SURNOMS :
« Le Brave des braves », « Le lion rouge », « L’infatigable », « Le rougeaud », « Michel le rouge »

EDUCATION :
Il étudia au collège des Augustins à Sarrelouis jusqu’à l’âge de 13 ans.

AMIS ET ENNEMIS PERSONNELS :
Ney avait comme ami Kléber et comme ennemis, Masséna, Moncey, Lannes et Soult.

QUALITÉS / DÉFAUTS :
Ney était un homme brave et courageux mais il était aussi jaloux, parfois brutal et d’une moralité très moyenne.

PARTICULARITÉ :
Il avait les cheveux roux. Doté d’une bravoure légendaire.

BLESSURES :
Blessé à l’épaule gauche par un coup de feu à Mayence, le 22 décembre 1794.
Blessé par deux fois devant Mannheim, en novembre 1800.
Blessé au coup devant Smolensk, le 17 août 1812.
Blessé par un coup de feu à la jambe droite à Lützen, le 2 mai 1813.
Contusionné à l’épaule par un boulet à Leipzig, le 18 octobre 1813.

CAPTIVITÉ :
Il fut fait prisonnier à Giessen (Pays-Bas), le 21 avril 1797 et fut échangé le 27 mai.

RAPPORT AVEC NAPOLÉON :
Ney fut fidèle à l’empereur jusqu’au moment de l’entrée des troupes alliés dans Paris en 1814. Il le fut également pendant les Cent-Jours, ce qui lui vaudra d’être fusillé. Mais il n’y eut pas vraiment de relation d’amitié entre les deux hommes.

PREMIER ENGAGEMENT :
A 19 ans, il s’engagea comme cavalier au régiment colonel général des hussards.

CAPACITÉS MILITAIRES :
Il n’était pas un grand stratège mais il compensait toujours cet handicap par son talent d’entraîneur d’hommes.



ÉVOLUTIONS DE CARRIÈRE :
Brigadier fourrier, le 1 janvier 1791.
Maréchal des logis, le 1er février 1792.
Maréchal des logis chef, le 1er avril 1792.
Adjudant sous-officier, le 14 juin 1792.
Sous-lieutenant, le 29 octobre 1792.
Lieutenant, le 5 novembre 1792.
Capitaine, le 12 avril 1794.
Adjudant général chef d’escadron provisoire, le 31 juillet 1794 et confirmé le 9 septembre 1794.
Adjudant général chef de brigade, le 15 octobre 1794.
Général de brigade, le 1er août 1796.
Général de division, le 28 mars 1799.
Maréchal de l’Empire, le 19 mai 1804.

ÉTATS DE SERVICE :
Cavalier au régiment Colonel Général des hussards, le 12 février 1787.
A l’armée du Nord, entre l’été 1792 et 1794.
Aide de camp provisoire du général Lamarche, commandant l’armée des Ardennes, le 14 octobre 1792.
Reçoit son brevet d’aide de camp signé par Dumouriez, le 3 février 1793.
Chef d’un parti de 500 cavaliers sous Kléber, en mai 1794.
A l’armée de Sambre-et-Meuse, le 28 juin 1794.
A la division Colaud, le 8 août 1796.
A la division Grenier, le 31 août 1796.
Commande le corps des hussards de Sambre-et-Meuse, en 1797.
Commande la réserve des hussards à l’armée de Mayence, le 14 décembre 1797.
A l’armée d’Angleterre, le 14 mars 1798.
A l’armée de Mayence, division Grenier, le 21 août 1798.
Puis à la division Lefebvre, le 9 février 1799.
A l’armée du Bas-Rhin, sous Bernadotte, le 20 février 1799.
Commande la cavalerie légère aux armées d’Helvétie et du Danube, le 4 mai 1799.
Commande la division d’avant-garde sous Oudinot, le 23 mai 1799.
Commande la 6ème division de l’armée du Danube et d’Helvétie, le 18 juillet 1799.
Puis commande la 5ème division, le 16 août 1799.
A l’armée du Rhin, le 19 août 1799.
Commande l’avant-garde, le 25 octobre 1799.
Commande la 1ère division du corps du centre, le 15 mars 1800.
Commande l’armée française en Suisse, le 28 septembre 1802.
Ministre plénipotentiaire en Suisse, le 17 octobre 1802.
Commande le camp de Compiègne, le 29 août 1803.
Puis celui de Montreuil, le 28 décembre 1803.
A la Grande Armée, campagne de 1805, commandant le 6ème corps, le 23 août 1805.
Sert en Prusse, en 1806.
A l’armée d’Espagne, le 2 août 1808.
Commande le 6ème corps de l’armée d’Espagne, le 7 septembre 1808.
Commande en Galicie, le 6 janvier 1809.
Renvoyé en France, le 4 octobre 1809.
Reprend son commandement, le 8 novembre 1809.
Suspendu par Masséna pour insubordination, le 23 mars 1810.
Commandant en chef du camp de Boulogne du 31 août 1811 au 1er février 1812.
Commandant du corps d’observation des Côtes de l’Océan, le 10 janvier 1812.
Devenu 3ème corps de la Grande Armée, le 1er avril 1812.
Dirige l’arrière-garde pendant la retraite en Russie depuis Wiazma, le 3 novembre 1812.
Commande le 1er corps d’observation du Rhin, le 17 février 1813.
Devenu le 3ème corps de la Grande Armée, le 12 mars 1813.
Commande l’armée envoyée contre Berlin, le 25 août 1813.
Commande les 4ème et 7ème corps, le 3ème corps de cavalerie et le corps de Dombrowski, le 17 septembre 1813.
Commande la 1ère division de voltigeurs de la jeune garde, le 6 janvier 1814.
Fait partie des maréchaux qui poussent Napoléon à l’abdication.
Rallié aux Bourbons, membre du conseil de la guerre, le 8 mai 1814.
Commandant en chef des cuirassiers, des dragons, chasseurs et lanciers de France, 20 mai 1814.
Gouverneur de la 6ème division militaire à Besançon, le 21 mai 1814.
Pair de France, le 4 juin 1814.
Est chargé par le roi d’arrêter Napoléon au retour de l’île d’Elbe, le 5 mars 1815.
Se rallie finalement à l’Empereur, le 12 mars 1815.
Inspecteur des frontières du Nord, de Lille à Landau, fin mars 1815.
Pair de France, le 2 juin 1815.
A l’armée de Belgique, commande les 1er et 2ème corps, le 15 juin 1815.
Cesse toute fonction, le 23 juin 1815.
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Message par vétéran NEY » Dim Oct 21, 2007 8:51 pm

Michel Ney est né le 10 janvier 1769 dans la petite ville lorraine de Sarrelouis où il grandit entouré de cinq frères et sœurs ; son père, ancien soldat de la guerre de Sept ans, exerce la profession de tonnelier. Dès l’âge de treize ans, après avoir reçu une instruction des plus élémentaires chez les Augustins, il songe à gagner sa vie, d’abord comme petit clerc chez un notaire puis comme employé d’une compagnie de mines. Sa maison natale existe encore et est actuellement l'auberge « Maréchal Ney », ornée d'une plaque commémorative portant en français les mots : « Ici est né le Maréchal Ney ». On trouve également un buste du « Brave des Braves » dans sa ville natale.


La Révolution ayant instauré la curieuse pratique de l'élection des officiers par leurs pairs, Ney reçoit en 1794, cette attestation civique et militaire : « Nous, officiers, sous-officiers et hussards, certifions à tous ceux qu'il appartiendra que le citoyen Ney, promu au grade de capitaine par la voix de l'élection, a constamment depuis la Révolution donné des preuves du patriotisme le plus pur et de l'attachement le plus inviolable à la cause de la liberté ».


LA RETRAITE DE RUSSIE (1812)

En septembre, les troupes françaises occupent Moscou. Napoléon pense que le Tsar va solliciter la paix ; il attend, en vain. Le temps passe et l'hiver approche. Il a le choix entre hiverner à Moscou et par conséquent être coupé de la France pendant au moins six mois ou rentrer en France. C'est cette dernière solution, approuvée par les maréchaux dont Ney, qui est retenue et le 13 octobre, l'armée française prend le chemin de la France.

Ney est de nouveau placé à l'arrière-garde, cette mission est devenue sa spécialité. Il recule en combattant et en ralentissant la progression des Russes. La neige commence à tomber. Le 17 novembre, il est séparé de la Grande armée, harcelé par les Cosaques ; il réussit à traverser le Dniepr qui n'est pas totalement gelé en abandonnant son artillerie et ses bagages. Le 19 novembre il rejoint à Orcha l'Empereur qui ne l'attendait plus. Le 25 novembre, les troupes françaises ou du moins ce qu'il en reste, arrivent au bord de la Bérézina. Pour sauver 3.000 hommes du désastre, il n'a pas compté les efforts et les sacrifices. Il est l'un des derniers Français à quitter le sol russe. Grâce aux pontonniers du général Eblé qui travaillent dans l'eau glacée, la rivière est franchie sur deux ponts construits à la hâte. Le 29 novembre, Ney est de nouveau placé à l'arrière-garde. Sa personnalité dans ces circonstances tragiques est déterminante : redevenu simple soldat marchant au milieu des autres, le fusil à la main, il est un exemple, « une âme trempée d'acier » selon Napoléon.

« Il traverse Kowno et le Niémen, toujours combattant, reculant et ne fuyant pas, marchant toujours après les autres, et pour la centième fois, depuis quarante jours et quarante nuits, sacrifiant sa vie et sa liberté pour ramener quelques Français de plus ; il sort enfin le dernier de cette fatale Russie, montrant au monde ... que pour les héros, tout tourne en gloire, même les plus grands désastres. » (Comte de Ségur) .


LES CAMPAGNES D'ALLEMAGNE ET DE FRANCE (1813-1814)

Une nouvelle coalition se forme en 1813 contre la France. Napoléon lève de nouvelles troupes, les « Marie-Louise », conscrits des classes 1814 et 1815 appelés par anticipation : pratiquement sans formation militaire, ils savent à peine charger un fusil. Le 17 mars, la Prusse se joint à la Russie et à l'Angleterre en guerre contre la France. Ney prend le commandement du IIIème corps. A la bataille de Lützen le 2 mai, sa résistance aux assauts ennemis décide de la victoire. Le 21 mai à Bautzen, c'est encore une victoire ainsi que les 26 et 27 août 1813 à Dresde. Depuis le début du mois d'août, l'Autriche et la Suède ont rejoint la coalition contre la France. Pour tous les généraux de Napoléon, c'est le début des revers : Ney est battu à Dennewitz le 5 septembre par Bernadotte.

A Leipzig le 15-19 octobre 1813 où il est blessé, la trahison des contingents saxons en pleine bataille précipite la défaite et ouvre les portes de la France.

A la mi-novembre, Napoléon revenu à Paris essaie de mettre sur pied une nouvelle armée. Ney reçoit le commandement de la moyenne garde à Nancy en janvier 1814. Ses troupes sont fatiguées et découragées par les défaites successives. La campagne de France commence le 27 janvier 1814. Ney est présent à toutes les actions importantes : à Brienne, à Champaubert, à Montmirail où il s'empare d'une ferme à la baïonnette avec la vieille garde, à Craonne et à Châlons sur Marne. Il s'expose délibérément, indifférent au danger : « La mort ne frappe que ceux qui hésitent ! Regardez-moi ! Elle ne m'atteint pas. »

Mais tous les efforts sont inutiles. Après la défaite, il juge que l'ambition de Napoléon est la cause du désastre.

Le 30 mars 1814, Joseph Bonaparte décide de la capitulation de Paris et le 31 les coalisés entrent dans la capitale; le 2 avril 1814, le Sénat prononce la déchéance de l'Empereur.

Napoléon est à Fontainebleau. Il souhaite continuer la guerre dans l'est de la France et demande à Ney de rédiger un manifeste destiné aux Alsaciens et aux Lorrains.

Celui-ci refuse et appuyé par Oudinot, Macdonald, Berthier, Lefebvre et Moncey, fait pression sur l'Empereur pour qu'il abdique.

Le 6 avril 1814, Napoléon quitte le pouvoir.









je découvris le front un matin brumeux d'avril. les villages que j'avais traversée loué l'armée française de les avoir libéré des mangeurs d'enfants !

beaucoup de legende (même en russie) courraient sur le compte des cosaques. certains venait des fin fond du kazak ... quelque chose ou les rites et coutumes ne collaient aux mœurs d'ici. surtout les payement en natures de ces .... que le commandement russes essayait de canaliser dans un régiment, y arriveraient-ils ?

l'effroi et soutiens de la population fut pour moi comme une mission personnelle !

ces moujiks avait droit a la sécurité, même un russe doit pouvoir vivre en paix
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Message par vétéran NEY » Mar Oct 23, 2007 8:24 pm

LES CENT JOURS (mars-juin 1815)

Le 13 mars 1815, Napoléon est mis au ban de l'Europe par les puissances alliées.

En juin les troupes françaises pénètrent en Belgique. Ney commande les 1er et 2ème corps. Chargé de prendre la position des Quatre-Bras sur la route de Bruxelles, il livre à Wellington les 15 et 16 juin, une bataille acharnée mais qui manque de vigueur. Le 18 juin, il est à Waterloo où il charge à cinq reprises à la tête de sa cavalerie, cherchant vainement la mort sur le champ de bataille :

« Ney, éperdu, grand de toute la hauteur de la mort acceptée, s'offrait à tous les coups dans cette tourmente. Il eut son cinquième cheval tué sous lui. En sueur, la flamme aux yeux, l'écume aux lèvres, l'uniforme déboutonné, une de ses épaulettes à demi coupée par le coup de sabre d'un horse-guard, sa plaque de grand-aigle bosselée par une balle, sanglant, fangeux, magnifique, une épée cassée à la main, il disait : « Venez voir comment meurt un maréchal de France sur un champ de bataille ! » Mais en vain ; il ne mourut pas. Il était hagard et indigné. Il jetait à Drouet d'Erlon cette question : « Est-ce que tu ne te fais pas tuer toi ? ». Il criait au milieu de toute cette artillerie écrasant une poignée d'hommes : « Il n'y a donc rien pour moi ! Oh ! Je voudrais que tous ces boulets anglais m'entrassent dans le ventre ! » Tu étais réservé à des balles françaises, infortuné. » Victor Hugo dans « Les Misérables ».

De retour à Paris, il apprend que la Chambre des Pairs est convoquée pour le 22 juin. Il s'y rend. Chateaubriand fait le récit de cette séance dans les « Mémoires d'outre-tombe ».

« Les discussions étaient vives à la Chambre des Pairs. Longtemps ennemi de Bonaparte, Carnot, qui signait l'ordre des égorgements d'Avignon sans avoir le temps de le lire, avait eu le temps, pendant les Cent-Jours, d'immoler son républicanisme au titre de comte. Le 22 juin il avait lu au Luxembourg une lettre du ministre de la guerre, contenant un rapport exagéré sur les ressources militaires de la France. Ney, nouvellement arrivé, ne pu entendre ce rapport sans colère. Napoléon, dans ses bulletins, avait parlé du maréchal avec un mécontentement mal déguisé, et Gourgaud accusa Ney d'avoir été la principale cause de la perte de la bataille de Waterloo. Ney se leva et dit : « Ce rapport est faux, faux de tous points : Grouchy ne peut avoir sous ses ordres que vingt à vingt-cinq mille hommes tout au plus. Il n'y a plus un seul soldat de la garde à rallier : je la commandais ; je l'ai vu massacrer toute entière avant de quitter le champ de bataille. L'ennemi est à Nivelle avec quatre-vingt mille hommes ; il peut être à Paris dans six jours : vous n'avez d'autre moyen de sauver la patrie que d'ouvrir des négociations. »

L'aide de camp Flahaut voulut soutenir le rapport du ministre de la guerre ; Ney répliqua avec une nouvelle véhémence : « Je le répète, vous n'avez d'autre voie de salut que la négociation. Il faut que vous rappeliez les Bourbons. Quant à moi, je me retirerai aux Etats-Unis. »

« A ces mots Lavallette et Carnot accablèrent le maréchal de reproches ; Ney leur répondit avec dédain : « Je ne suis pas de ces hommes pour qui leur intérêt est tout : que gagnerais-je au retour de Louis XVIII ? d'être fusillé pour crime de désertion ; mais je dois la vérité à mon pays. »

« Dans la séance des Pairs du 23, le général Drouot, rappelant cette scène dit : « J'ai vu avec chagrin ce qui fut dit hier pour diminuer la gloire de nos armes, exagérer nos désastres et diminuer nos ressources. Mon étonnement a été d'autant plus grand que ces discours étaient prononcés par un général distingué [Ney], qui par sa grande valeur et ses connaissances militaires, a tant de fois mérité la reconnaissance de la nation. »

Malgré le passeport fourni par Fouché, il refuse de fuir.

Réfugié dans un village, il laisse exposé le sabre turc que lui a offert l'Empereur pour son mariage. C'est ainsi qu'il est remarqué et arrêté, le 3 août 1815.

Le jury chargé de le juger pour trahison, composé de maréchaux dont une bonne part a agi comme lui, se déclare incompétent.

La Chambre des pairs prend l'affaire en main et décrète la peine capitale (parmi les votants, Chateaubriand).

Parmi les grandes pages de l'histoire du Palais du Luxembourg, celle du procès du Maréchal Ney est l'une des plus dramatiques. Elle met brutalement fin au destin d'un militaire exceptionnel, soldat de la Révolution et de l'Empire, auquel les titres les plus prestigieux ont été attribués : Maréchal, duc d'Elchingen, prince de la Moskova, « Brave des braves »...

L'exécution de Ney, avenue de l'Observatoire, au petit matin du 7 décembre 1815, met en effet un terme à la fois symbolique et définitif aux rebondissements et retournements de la période des Cent Jours.


Quand on le réveille dans sa cellule pour lui lire la sentence, Ney a compris. Il interrompt la longue énumération de ses titres. « Passez. Dites Michel Ney et bientôt un peu de poussières ». Le 7 décembre, au lieu de l'exécuter sur la plaine de Grenelle, comme c'est la coutume, on l'emmène sur l'avenue de l'Observatoire, pour éviter les mouvements de foule. Ney refuse le bandeau, tonne « Soldats, droit au cœur ! » et tombe, fusillé. La monarchie a fait un exemple. Quatre ans plus tard, elle absoudra les autres maréchaux.











ce 5 mai au matin nous etions regroupé avec le régiment des Autunnois sur les hauteurs du plateau du val, appelé "passe des cosaques" par les russes. le vrombissement des canons annoncé l'attaque iminante de notre infanterie de ligne. (a cette date le régiment n'était pas renforcé de cavalerie, euh... si ma mémoire est bonne il y avais avec nous l'escadron du fameux winter). un cri retenti dans la brume qui se dissipé ! "mouvement !"
a peine le temps de mettre en branlent mes deux compagnies, l'odeur de la poudre nous piquais les yeux.

apre un mouvement de 2oo mètres, je fus en vue de mon objectif ! je donna l'ordre a ma 1ere compagnie d'ouvrir le feu ! dans la foulée mon fidèle adjudant Berthier contourna l'ennemie. a mon signal il cria "baïonnettes aux canons !" est prit en mêlée la compagnie russes en pleine confusion.

quand le calme revient, l'adjudant Berthier brandissait le drapeau de la compagnie russe!

"Vous avez anéanti la compagnie de Morris (mat 5060)" pour un 1er essai, il était transformé ! la suite m'appris que la peur et sang se méritait.

Vous avez anéanti la compagnie de Morris (mat 5060)
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