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La belle Louise, à trente ans révolus,
Sur un Français jette son dévolu !
Et lui, plutôt que de livrer bataille,
Préfère lui parler de Versailles !
Notre chef son bon mari,
Ne vois pas que comme au palais,
Ici aussi, elle fait ce qu’il lui plait
Et lui préfère un Franski !
Elle prétexte d’une visite au régiment,
Pour nous raconter son boniment !
Et pour un chef de bataillon,
Elle se comporte comme une souillon !
Alors qu’elle reparte à Moscou,
Et lui je ne sais ou !
A moins qu’enfin au lieu de bises,
Ce traitre ne reparte dans la bise !
Car qu’est-ce qu’un Franski,
Peut bien chercher ici ?
Puisque ce n’est pas un banni,
C’est donc semer la zizanie !
Monsieur Rumph,
Vous savez les soucis que l'adjudant Gogol nous a procuré. J'ai hier annoncé à ses anciens hommes sa prochaine exécution pour haute trahison. Il m'avait semblé que le message avait été entendu et accepté par ses hommes. Cela m'avait d'ailleurs été confirmé par les quatre sergents de la compagnie.
Il n'empèche ! Je viens d'apprendre que cette compagnie c'est ce matin débandé sans même combattre à la seule vue d'une unité Française.
Aussi, je vous demande la faveur de me retirer le commandement de cette compagnie et de la remplacer par une unité de cavalerie.
J'ai en plus appris récemment que mon ancien adjudant Dvorak était remis de ses graves blessures et q'une compagnie allait de nouveau lui être confié. Je souhaite bien évidement que ce soit celle là.
Je vous présente Monsieur le Chef de Bataillon mes respects.
Chef de Bataillon Tchekov.
Inspank, le 14 novembre 1813,
Ma très chère,
Cela fait plusieurs semaines que je ne vous ai pas donné de mes nouvelles et je m'en excuses. Mais la vie ici est compliquée. Comme si se battre contres ces barbares de Français ne suffisait pas. Il faut en plus se méfier des manoeuvres de bas étages de quelques officiers Russes, plus intéressés par leurs promotions que par la victoire.
Il n'empèche, que je me porte à merveille. Cela fait maintenant plus d'un mois que malgré de rudes combats et de grandes victoires, je n'ai pas été blessé.
Vous pouvez donc être tranquille. J'ai su par un camarade de retour de Saint Petersbourg que les récoltes avaient été bonnes et que nos domaines étaient cette année encore florissant. C'est j'en suis certain grace à votre vigilance et votre travail. Qu'il est agréable pour moi de savoir que la guerre terminée, je retrouverais la quiétude des murs de notre chateau.
Ma prochaine permission est prévue pour noël. Il me faut encore la faire accepter par le commandant Karamazov, mais, j'espèe qu'il n'osera pas me la refuser.
Il me faut maintenant vous laisser, car mes adjudants vont arriver pour préparer notre prochain combat. Ayez confiance, le moral de nos troupes est au plus haut.
Portez vous bien.
Votre Anton.
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