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Chère Nadia,
Je vais partir dans quelques heures pour la rivière proche de notre campement et vous laisse ce mot pour le cas ou Je ne
devrais pas en revenir. Ce que J aimerais a vous dire est d'ailleurs bien simple.
D'abord un devoir de gratitude s'impose à moi; gratitude dont un long discours serait incapable de rendre l'intensité: je vous dirai donc simplement que j'ai depuis longtemps réfléchis longuement à tout ce que je vous dois et que je crois avoir su en apprécier le prix.
Je laisse bien entendu tout ce que j'ai à mes fidèles serviteurs, à mon amie la fidèle Kethoun ainsi qu'a vous vous l'utili
serez comme vous voudrez. Tout le harnachement pourra être donné à votre plus jeune frère quand il sera officier et je compte que mes selles de course et de combat continuera à remporter des succès avec lui.
Si je me fais tuer pendant la campagne je n'aurais que 2 regrets,de n'avoir pas assuré la continuité de la famille et vous faire de la peine en disparaissant: mais tout cela ne sera rien si on a la victoire.
Je vous envoie mes plus vifs sentiments d'amitié
Votre dévoué serviteur
2 novembre,
Vers 10 h 30, ce matin, de chaque côté du fleuve les compagnies ennemies se scrutaient, le soleil était de face, dans un nuage de poussière de neige poudreuse les hommes de l'escadron Anouska firent mouvement. Arrivé sur la Rikow,chariant des blocs de glaces qui renvoyait des reflets bleutés, ils stoppèrent mirent pieds à terre en un instant une salve était partie comme un essaim les plombs, qui balayaient la compagnie Kléber. L'ennemi était alors visiblement affecté par cette attaque. Son moral en baisse. L'officier français scrutait l'œil collé sur la lorgnette de sa longue-vue donnant des ordres de bataille. Mais les hommes visiblement fébriles, se débandaient,le commandement adverse parvenant tout juste à maintenir la cohésion de l'unité.
Sur la rive Russe, la compagnie du sergent Smirnoff était accouru en renfort, les voltigeurs courant comme des fous dans la neige, se mirent en position élargie pendant que l'escadron Anouska criant et faisant route vers leurs positions les encourageait les voltigeurs lachèrent à leur tour une salve, à leur grand étonnement ils virent les hommes ennemis vaciller et s'enfuirent la bête de Kleber de Strasbourg mat. 15455 s'effondrer sur le côté tandis que son cavalier était précipité à terre, une jambe et un étrier en l'air et les mains sur la poitrine devenue rouge écarlate.tout était redevenu calme en un instant le nuage blanchâtre s'effilochait doucement dans l'éther que le soleil peinait à réchauffer.
Les français battaient en retraite ! Cette compagnie était anéantie, les hommes du Lieutenant Alexeï lancé au grand galop arrivé sur place trop tard ne purent que cartographier les lieux et alentours et ramasser un sac de provisions tombé sur le sol.... du bortsch, encore du chou et des betteraves !
Compagnies de la brigade Lepine impliquées :
Escadron de chasseurs Anouska Bataillon Kethoun
Bataillon Lepine
Cie de voltigeurs Smirnoff
Escadron de chasseurs Alexeï
Aucune perte de notre côté
Chère Nadia,
Je prends la plume ce soir pour vous donner quelques nouvelles, j'ai bien reçu votre dernière lettre qui m'a fait grand plaisir.
Vous voilà enfin installé dans mon humble demeure, vous verrez mes serviteurs seront aux petits soins pour vous comme pour votre chère Claudia. Je suis rassuré de vous savoir plus loin des armées françaises qui ne cessent d'avancer dans nos terres.
Ici tout est calme, enfin si je puis dire hier nos hommes on fait une belle action en repoussant une compagnie entière de l'autre côté du fleuve, ce soir mes compagnies de grenadiers et d'infanterie ne sont pas resté longtemps à musarder et on fait eux aussi de belles attaques sur une des compagnies trop proches de notre village ou nous campons actuellement.
Nous entendons le canon assez souvent durant la journée, j'espère les voir de plus près ces jours prochains.
Continuez de me tenir au courant des actualités et de tout ce qui se dit en ville ainsi que dans les journaux nous sommes si loin de tout ici.
Chère Nadia,
Je ne reçois plus votre courrier j'espérais un mot de vous en réponse à ma lettre d' y il à une dizaine de jours, écrivez moi ici au Bataillon en mettant faire suivre et la mention officier de campagne, sans mettre de timbre.
Nous sommes bien installé le contact se fait souvent et le moral est excellent malgré quelques pertes.
Nous avons des blessés qui sont impatient de retourner se battre c'est vous dire l'état d'esprit de la troupe.
Nous attendons ici que la division finisse de se concentrer, ici la vie est paisible nous sortons surtout la nuit pour effectuer quelques raids.
Notre camp à été attaqué il y a quelques jours je n'ai pas eu le temps de voir l'ennemi mais les balles on sifflé, j'ai entendu deux balles près de ma tête : ça aurait été trop bête d'être blessé comme ça...
Au plaisir de vous lire
Votre dévoué Lepine
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