Un jeune Finnois dans l'armée Russe.

[vétéran Gerflor (Mat. 19802)]

Le jeune Gerflor, n'avait que 16 printemps, quand il se décida à s'investir contre chaque ennemi de la Patrie Russe et du Tzar.

Il alla à l'école militaire de son petit village.
Il subit les tests nécessaires et on lui assigna le poste de soldats dans un bataillon exclusivement consistué d'Ukrukainiens.
Le lieutenant mouru au combat, une balle logée dans l'épaule, fut suivi d'une hémoragie qui vida le pauvre officier de tout son sang.
Aucun de ces camarades ne voulut continuer un combat sans officier, et prit l'initiative de prendre le commandement des troupes restantes et combattit les Français de Bavière.

Après maintes délibération à la cour martiale, on lui annonça qu'il serait dorénavent Sous lieutenant d'un bataillon de 2 compagnies.

Il fut livrée à de nombreux combats avant de rejoindre la Garde Préobrajensky.Il avait alors 18 hivers.

Il passa au grade de Lieutenant, où il rencontra un de se vieux amis, qu'il nomma au poste d'adjudant d'une unité de voltigeurs.

A sa période du début de l'hiver, il fut promu Capitaine Adjudant Major.
Il n'est pas fier mais heureux de savoir que de rien on peux passer à quelquechose.
Il fit encore une nouvelle rencontre: Leikof Virinski.Un Ukrainien de son ancien bataillon.
Après maintes discution, il décida de le mettre au poste d'Adjudant de sa cavalerie, et plus exactement de ses lanciers.

Et là, il en est encore à son 18ème hiver, et reste encore dans la Garde Préobrajensky

[vétéran Gerflor (Mat. 19802)]

Le Finnois venait d'être rapatrié au tentes avec ses hommes après un sérieux revers contre les français.

Son adjudant et ami depuis quelques semaines, Profovsky, avait été rapidement voir si il allait bien avant de repartir au front.

Ses voltigeurs se retrouvant sans commandant depuis la mort de Vertus,
l'Etat Major lui avait donné comme remplaçant Taskof, un noble russe qui avait une certaine manie à ne pas éviter le danger et à mépriser les soldats de sa compagnie.Malgré cela, il était respecté par Gerflor, qui trouvait que sa tenue exemplaire lorsqu'il fallait exécuter un ordre.

Leikof Virinski avait demandé une permission pour rejoindre sa femme.
Ayant commis plusieurs erreurs depuis quelques temps, le Finnois lui accorda celle ci, il fallait qu'il se vide la tête cet adjudant de cavalerie.



Il y a peu, on avait proposé un adjudant compétent: Niejdan.
Ce dernier était expériementé dans le commandement de miliciens par son autorité et sa bravoure.
Son CV avait été étoffé de tout ces faits d'armes: Prise d'un moulin tenu par 50Prussiens avec une escouade de 10hommes, Missions d'infiltrations réussi à maintes reprises, organisation et défense de village avec les villageois comme seul force...

Mais tout cela ne contentait pas le Capitaine Adjudant Major.
Ces missions n'avait jamais eu lieu sur un front, et il avait toujours opéré
seul, sans sergent ni caporal.

Il apprendralui répéta Taskof.

Ouais, j'espère.

En attendant, je peux pas me permettre une compagnie de milice, l'Etat Major me refusent encore le grade de capitaine, et le commandant refuse que je commande une 4ème compagnie avant ma gradation.
Tant pis, j'attendrai.

Gerflor demanda à son adjudant de sortir, et étudia plus en profondeur le dossier de Niejdan.
Il fallait qu'il le rencontre pour être sûr de ses capacités.

[vétéran Gerflor (Mat. 19802)]

Une lettre, un messager, quelques jours d'attente, et voilà l'adjudant Niejdan qui arrive devant la tente du tout fraîchement Capitaine Gerflor.

Entrez, fit la forte voix de Gerflor.

Il entra et se mit au grade à vous.

Bonjour Capitaine, je suis Niejdan.

Heureux de vous voir Niejdan. Si je vous ai fait venir ici, c'est parce que l'Etat Major vous m'a reccommandé pour commander une section de miliciens.

Je sais cela Capitaine.

Tant mieux, je voulais juste savoir ce que vous valez en tant que chef de milice "organisé".
Car vous ne commandez pas une poignée d'hommes à vous tout seul, maintenant, vous commanderez 200hommes et vous serez aidé de sergents, de caporals, et la plupart des hommes que vous commanderons mourrons sans que vous puissiez rien faire.

J'en ai tout à fait conscience mon Capitaine, mais j'apprend vite, et je suis prêt à beaucoup.

Le Finnois semblait satisfait, mais n'en montra rien, il garda un visage de marbre.Profovsky et Taskof regardait le scène depuis l'extérieur de la tente et ne trouvait pas la tête de leur officier très bonne pour le nouveau.
Niejdan
Quant à lui, Niejdan ne pouvait plus tenir sur ses jambes et tenta de garder un garde à vous correcte.

Et bien, voilà tout ce je voulais entendre mon cher.
Vous faîtes désormais partit du bataillon.

Le Capitaine tendit la main vers les 2 adjudants qui écoutaient toujours la discution.

Au lieu de rester là à épier, allez présenter à Niejdan sa compagnie et expliquer lui les quelques rudiments de guerre qu'il n'a pas encore assimilés.

Taskof et Profovsky, d'abord surpris, s'exécutèrent rapidement et emmenèrent Niejdan hors de la tente.

Enfin seul, le Finnois se dit à lui même:

Et bien....du moment qu'il fait son boulot et qu'il le fait bien...

[vétéran Gerflor (Mat. 19802)]

C'était véritablement une période de malheurs pour les effectifs du Finnois.
Leikof était mort, noyer dans une rivière en revenant de sa permission.
Taskof était invalide pour 2mois.
Niejdan n'avait pas survécu à son premier assaut, et avait mené pour la 1ère et dernière fois une compagnie de milice organisé.
Seul bonnes nouvelles: Profovsky survivait toujours et encore, et on lui avait envoyé un nouvel adjudant: Batomsson, un Filandais qui en avait déjà connu de belles.
Quant à lui, Gerflor prit le contrôle de la cavalerie, mais se sentit plus à l'aise à commander des chasseurs à cheval.
Avant de retourner au front, le Finlandais appela ses adjudants, alors qu'il était déjà tout en arme, prêt pour se battre, dans sa tente.

Messieurs, c'est en ce moment une période assez malchanceuse pour notre bataillon.
J'attends de vous 2, Profovsky et Batomsson, la plus grande vigilance, éviter les morts inutiles, et surtout vous.

Mais...mais vous mon Capitaine, répliqua Batomsson, vous allez chargez l'ennemi avec votre cavalerie, n'avez pas peur de mourrir lors d'une charge?

Eh bien ce sont les risques adjudant, si vous voulez les prendre à ma place, ne vous gêner pas.

Batomsson ne répondit pas, et les 3 hommes sortirent pour emmener leur troupes à la bataille.

[vétéran Gerflor (Mat. 19802)]

Fini la permission.
Pour son service exemplaire lors de sa première campagne, on avait permis retour à la maison de deux mois au Finnois et à ses hommes.
Tous semblait en avoir profité, mais le retour était bien là.

Lors du retour au front, ils étaient quatre:
Lui, Gerflor, Taskof, Profovsky et Batomsson.
Par sécurité après sa blessure, il ordonna à Taskof de laisser encore un peu de repos à ses troupes, mais lui promis un retour au front rapide.

Il donna ensuite les ordres aux deux autres.

Batomsson, Profovsky.
La Garde nous envoie défendre la ville de Vidnoye.
Je partirais en premier avec mes Chasseurs, vous partirez ensuite.
Je vous attendrais sûrement là-bas, si les Français n'ont pas déjà eu raison de mes cavaliers.
Je vous demande la plus grande prudence et le plus grand courage.
Tuez des Français, gardez vos hommes.


Rompez adjudant, allez préparer vos troupes.

Les deux hommes s'exécutèrent, n'ayant jamais vu leur Capitaine donner ainsi ordres sans leur laisser la parole.
Pendant ce temps, Gerflor resta quelques instants dans sa tente.
Il tournait depuis cinq bonnes minutes déjà, quand il jeta dehors une lettre.
Puis il partit avec ses troupes dans son uniforme, laissant la lettre se faire recouvrir de neige.