Correspondance d'un jeune officier de l'Armée Impériale
Publié : Lun Mars 30, 2009 9:28 am30 Mars 1814,
Ma chère mère,
Cela fait quelques jours que je suis arrivé au front. Tout est si différent de l'école. Là-bas, tout semblait si simple, si évident. La manoeuvre, l'entrainement, c'était si naturel.
Ici, nous sommes retranchés derrière les murs de la ville, qui nous protègent des salves françaises. Les tirs ne cessent pratiquement jamais. Je suis fatigué, nous dormons très mal, parfois pas du tout à cause du froid et du canon.
J'appréhende le moment ou nous devrons monter à l'assaut. D'ici, on peut apercevoir les campements français, à à peine plus d'une portée de fusil. Je crois que j'ai tué un homme hier. Je n'en suis pas sur pourtant, la confusion du combat rend ce genre d'appréciations hasardeuses.
Vous me manquez beaucoup.
Je vous embrasse.
votre fils.
PS : Dîtes à Anechka qu'il ne se passe pas un jour sans que je pense à elle.
Ma chère mère,
Cela fait quelques jours que je suis arrivé au front. Tout est si différent de l'école. Là-bas, tout semblait si simple, si évident. La manoeuvre, l'entrainement, c'était si naturel.
Ici, nous sommes retranchés derrière les murs de la ville, qui nous protègent des salves françaises. Les tirs ne cessent pratiquement jamais. Je suis fatigué, nous dormons très mal, parfois pas du tout à cause du froid et du canon.
J'appréhende le moment ou nous devrons monter à l'assaut. D'ici, on peut apercevoir les campements français, à à peine plus d'une portée de fusil. Je crois que j'ai tué un homme hier. Je n'en suis pas sur pourtant, la confusion du combat rend ce genre d'appréciations hasardeuses.
Vous me manquez beaucoup.
Je vous embrasse.
votre fils.
PS : Dîtes à Anechka qu'il ne se passe pas un jour sans que je pense à elle.