Michel Foster [les partisans du lys]

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Le front s'organise

Voilà 24 heures que j'étais arrivé sur le front et les Français s'organisaient face à nous. Nous remontions de la ville et nous ne nous étions pas alignés comme eux. Cependant, leur positionnement reflétait une tactique d'attaque imminente ou de tentative d'intimidation. De notre coté, les renforts installés dans la ville assuraient nos arrières et nous n'avions plus qu'à les retenir, les fragiliser avant de les repousser et les renvoyer dans leurs campements. S'il est vrai que nous avions mis du temps à réagir, les nouvelles étaient plutôt rassurantes. Le front Russe s'organisait et on pouvait même dire que les fronts russes s'organisaient ! En effet, Nous avions pris du retard au début des affrontements surpris sans doute par l'audace de ce petit corse qui fort de ses victoires en Europe avait décidé d'étendre sa campagne de colonisation à l'est vers les plaines de Russie.

Une ligne de défense en pleine forme

Alors que ma première compagnie était fin prête à lancer ses premières offensives, la seconde finissait de se refaire une santé dans les faubourgs de cette grande et belle ville du grand Tsar Alexandre premier. Le moral au plus haut, nous allions relever nos compagnons le temps qu'ils reprennent des forces à leur tour et pourrons ainsi par le jeu de remplacements afficher une ligne de défense toujours au mieux de sa forme. Les autumois n'ont qu'à bien se tenir ! Nous allions enfin reprendre le dessus sur les envahisseurs !

Les hostilités reprennent

Plusieurs jours déjà que nous y pensions. Depuis que ces rats de Napoléoniens nous avaient renvoyé à notre campement nous avions longtemps erré dans les plaines en pensant à ce jour ou nous pourrions prendre notre vengeance. Ce moment nous avait beaucoup manqué mais cette fois ci nous y étions à nouveau. Le front, le stresse de la bataille, les bruits des fusils et des troupes qui courent dans les plaines et les forêts. le repos le soir, de retour à la tente, le point sur la journée et le récit de nos faits d'armes à la taverne avec mes amis du Lys et ceux des armées du Tsar. Ce moment m'avait cruellement manqué...
J'ouvris une bouteille de vodka, appelais mes sous officiers et partageant avec eux le verre de l'amitié, nous mettions au point notre stratégie pour demain. Une fois fait, nous avons levé nos verres, fiers et gonflés de courage et crié ensemble d'une seule et même voie :
"A la grande Russie, Au tsar Alexandre 1er et Aux partisans du Lys"

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Ouverture des hostilités

Cet Après midi, le front à encore changé. Les Français descendent et renforcent leur front. Je décide alors fort de mon équipe quasi complète avec seulement 2 blessés, le moral de mes troupes au maximum, de monter au front sans tarder pour soulager mes camarades déjà affaiblis par plusieurs jours de résistance. Arrivé à porté de tir, je vois alors une troupes de voltigeurs ! La panique s'installe dans nos rang, cette équipe très mobile inquiète alors immédiatement mes hommes, c'est alors que je décide de les prendre pour cible prioritaire et réussi pas mal mon coup. déjà affaiblis avec seulement 40 hommes valides ils perdent alors 4 hommes seulement mais avec 10 hommes blessés leur moral diminue alors que le notre se renforce. afin de ne pas trop s'exposer d'entrée nous décidons alors de reculer pour se placer en damier. Tactique militaire éprouvé permettant aux autres troupes de passer prendre le relai.

Arrivée des renforts

Mon bataillon principale quant à lui se place alors en arrière prêt à intervenir en même temps que celle de mon adjudant au prochain assaut.
Nos deux bataillons réunis aux cotés de nos camarades nous pourrons frapper encore plus fort d'autan que mes frères du lys arriverons aussi en même temps et que ensembles nous pourrons coordonner parfaitement nos attaques. des nouvelles plus que réjouissantes pour cette nouvelle bataille qui s'annonce.

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Les Napoléoniens s'affaiblissent

Le front Français s'organise vraiment et avance avec impertinence. Les autumois envoient au suicide leurs troupes pour faire avancer les autres ! Heureusement, les renforts sont là et si nous reculons pour l'instant la fuite de régiments Tricolores face à nos tirs affaibli de manière irréversible la force Napoléonienne alors que dans le même temps, nos troupes se renforcent. Nous sommes cette fois sur la bonne voie même si en apparence, pour l'instant, nous soufrons beaucoup de l'arrivée tardive des renforts.

Premières pertes

Alors que tous mes hommes n'étaient pas encore rétablis, sept autres ont rejoints l'infirmerie. Le plus ennuyeux pourtant c'est la perte de dix de nos vaillants soldats qui à mis un coup au moral de nos troupes. Mais cette attaque ne restera pas impunie ! Nous allons dans un premier temps réparer les dégâts causés dans notre campement par l'attaque que nous avons essuyé avant de riposter. Mon bataillon arrive fort de tous ses hommes au moral au beau fixe et à nous deux nous vengerons nos morts.

Problèmes de communications

Parmi les pertes d'hommes à déplorer, trois de nos coursiers ont été inhumés ce soir. Après leur avoir rendu les honneurs qu'ils méritaient, je me suis retiré dans ma tente pour réfléchir à la manière dont je pourrais communiquer à présent avec mon régiment. En effet, aucun autre pour l'instant n'était formé pour cela et surtout ne connaissait les chemins rapides qui permettent d'assurer dans les meilleurs délais les missives et autres documents importants. J'avais envoyé deux de mes hommes rejoindre l'État Major afin de leur faire part de mes problèmes et attendait à présent leur retour. dès le rétablissement de la situation je suis persuadé que tout ira mieux. En attendant au tsar et au lys

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

(...)

des nouvelles rassurantes

Toutes ces nouvelles sont rassurantes même si il faut bien l'admettre, les pertes sont à déplorer dans les deux armées. Pour nous par contre, les rumeurs sont devenues réalité. Les partisans du lys ont investis la ville du tsar et arrivent en force ! dix troupes circulent dans les faubourgs et guts se positionne déjà à l'opposé du front. D'ici peu, nous prendront une part très active sur le front et l'arrivée à nos coté de notre chef seigneur nous réjouis à tous. Nos conseillés stratégiques sont présents partout cette fois et si certains d'entre eux ont du rejoindre les tentes pour reconstituer leurs bataillons, ils reviendront aussi bientôt pour partager avec nous la victoire prochaine de la Russie.
Alors plus que jamais

Au Tsar, à la Russie et bien sur au lys !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Le front se renforce

Et oui... les nouvelles sont rassurantes, les renforts arrivent mais des deux cotés ! Pour ma part j'en est fait les frais. Partant à la ville pour cette fin de semaine, je fis établir le campement de mon adjudant en retrait afin que celui-ci reprenne des forces et soigne ses soldats avant de revenir au front. De mon coté, mon bataillon était a distance raisonnable de l'ennemi et fort de ses 200 hommes valides avec un moral d'acier, je partis serein, sans aucune inquiétude. revenant lundi, je cherchais mes troupes partout ! ont ils bougés, où sont ils ? je me rapprochait de mes voisins qui m'annoncèrent que ce dimanche avait été très mouvementé. Les français n'ont cessés de tirer et plusieurs troupes ont du fuir sous l'acharnement des Napoléoniens. Je revins alors rapidement à la villes afin de voir si quelques un de mes hommes m'auraient attendus. Au détour d'une ruelle je trouve alors mon fidèle adjudant. Vêtements en lambeaux, mine défaite, démoralisé et honteux. Je le secoue alors :
Parle ! Parle donc ! où sont nos hommes ?
La réponse me glaça le sang ! Plus de 200 morts ! une véritable hécatombe.
Je lui pose alors la main sur l'épaule et ne pouvant me retenir je tapais alors mon épaule contre la sienne. Chacune de mes mains sur chacune de ses épaules, je me tenais à présent face à lui et les mots me manquèrent... yeux dans les yeux, écoeuré, La gorge brulante nous ne trouvions de mots pour exprimer notre désarrois... Quinze jours pour remonter et pas une semaine au front qu'il fallait tout recommencer.

nouveau recrutement

Il pris alors son sac a dos et sans mot grimpa à son tour sur mon cheval, le sien étant mort aussi dans la bataille. Nous voilà à présent revenu aux tentes, entouré des troupes vaincus et des nouveaux. à peine descendus nous rejoignons alors nos hommes. 100 blessés dans chaque bataillon. Voilà ce qu'il restait. me rapprochant de nos médecins ils me firent alors un rapport détaillé de la situation. mon bataillon resté plus en avant avait beaucoup souffert mais nombreux de nos vaillants soldats seront remis sur pied rapidement avec l'aide des infirmiers et médecins du campement. qu'à cela ne tienne je recrutais alors 100 hommes valides et revenant aux tentes, je vis avec joie que 50 autres étaient déjà sur pieds. Nous décidons alors de reprendre la route immédiatement et dégageons de ces infâmes campements qui nous rappelaient tant de mauvais souvenirs afin d'établir un nouveau campement non loin de là et préparer nos nouveaux hommes au combat. Chez mon adjudant idem celui-ci avait aussi recruté 100 nouveaux hommes et ses anciens soldats ayant été moins exposés furent plus vite soignés. plus que 28 blessés dans ses rangs il repris alors la route comme moi avec 172 hommes décidant de contourner le bois derrière lequel nos campements étaient retranchés par l'est afin d'explorer de nouvelles plaines tout en formant à son tour ses petits nouveaux.
Le moral était bas mais au fur et a mesure que nous avancerons et que nos hommes seront soignés, nous verrons notre moral remonter et pourrons revenir en pleine forme sur le front rejoindre nos amis du Lys qui eux sont arrivés.

Gloire aux partisans du Lys !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

La remontée vers le palais

Remontant vers Moscou pour rejoindre le palais au plus vite, je décidais de prendre deux routes différentes. Avec mon bataillon, Je pris alors la route que j'avais emprunté la première fois que j'avais dû revenir au front après ma première défaite à Smolensk la ville centre avec ma troupe où nous avions tenté de traverser la beresina et Saint-pétersbourg la ville nord avec la troupe de mon adjudant où nous voulions défendre le moulin qui nous permettait de fournir une bonne farine aux villes de Russie.
(...)
Après une matinée passée à replier le campement, je rendis visite à l'infirmerie. encore 6 hommes de soignés dans chacun de mes bataillons. nous reprîmes donc la route vers la rivière
(...)
Rumph de son coté, qui était déjà proche du front me transmis alors ses relevés cartographiques afin de m'aider dans mes déplacements. La carte que je possédais, ne comportais pas de noms de villes et je dû utiliser de vielles cartes afin de tenter de me situer dans ce nouveau pays que je ne connaissais pas.

peut être une nouvelle identité

Dans la forêt que nous venions de franchir, nous avions profité pour chasser du gibier afin d'améliorer notre ordinaire ainsi que ramasser des fruits et baies sauvages. La marche s'organisait et je ne voulais pas forcer mes hommes à avancer plus vite avant d'avoir rejoint les faubourgs de la ville. C'est alors que l'État-Major me renvoya une missives me proposant de rendre officielle ma présence en Russie en me proposant de nouveaux papiers d'identité. en effet, lors de mon ralliement à l'armée de la grande Russie, j'avais donné comme identité, mes origines Hussardes, et trouvé comme nom le 1 Régiment de Hussards Partisans ou 1RHP.
Aujourd'hui, sachant ma famille retranchée dans mes terres Gasconnes en France, je pourrais peut-être donner ce nom que j'avais pris lors de mon exil forcé pour fuir la mise en place de la 1ère république suivie du 1er empire. J'envoyais donc une missive en réponse et attendais à présent l'accord du haut commandement.

la jalousie de mes alliés

Nous avions marché suffisamment et la proximité des montagnes nous assurait un climat plutôt agréable. nous décidâmes alors d'établir un nouveau campement afin de nous reposer et installer de nouveau l'infirmerie de campagne pour soigner nos blessés de moins en moins nombreux. Chacun de mes bataillons reprenait ainsi des forces et profitait pleinement de la chasse et cueillette abondante que nous avions faites durant ce déplacement. Les rires, jeux et chants autour des feux faisaient plaisir à voir et entendre. Cependant, j'étais quelques peu perturbé par les mots que j'avais eu lors de nos réunions d'officiers avec certains de mes camarades de front. Sans doute la jalousie les rendait aveugles et les poussait à dire des choses qu'ils regretteront par la suite, mais cette situation me dérangeait. pourquoi cet acharnement contre moi lors de mes discutions avec eux alors que mon seul but était de participer activement à cette campagne dans les meilleures conditions possible ? Aurais-je ou non une réponse ? peu importe après tout puisque une fois encore je décidais de me conformer aux ordres de mes supérieurs pensant que j'avais tord de part mon manque d'expérience et de connaissance de cette nouvelle nation qui m'avait accueillie.

Au tsar et avant tout au lys !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Un nom enfin

Michel Foster, cela faisait déjà deux mois que j'étais sorti de l'anonymat dans lequel m'avais plongé l'empereur mais sans oser pour autant dévoiler mon identité. Deux mois que l'on m'appelais 1RHP, et oui le premier régiment de hussards partisans crée dans l'armée Russe cependant ce n'était pas tout à fait mes origines... Un jour, je dévoilerai ma véritable identité mais pour l'instant, ma famille s'était retranché dans mon conté en France sous cette identité et les sachant à l'abri enfin je pouvais communiquer de nouveau avec les miens. Cette nouvelle m'avais regonflé, je me sentais prêt à franchir des montagnes et j'étais impatient désormais d'affronter des Français pour affaiblir définitivement l'empire dans mon beau pays : la France.

Souvenir de l'exil

En 1804, alors que j'étais exilé en Prusse depuis la révolution, Napoléon qui m'avais retrouvé, avait fait pression auprès de Frédéric Guillaume roi de Prusse pour qu'il se sépare des hôtes qui dérangeaient son illustre empereur ! Forcé de fuir de nouveau, je me rapprochais alors de Alexandre 1er tout en étant conscient de la longue route entre la France et Moscou ou le nouveau tsar avait succédé à son père Paul 1er. Le cabinet de Saint-Petersbourg me donna alors une réponse favorable pour un asile sur le sol Russe. Le climat sans doute et l'éloignement me poussèrent à me rapprocher de nouveau de la France et à m'installer en Lettonie. Là, ayant eu le temps de réfléchir à tous ses évènements survenus depuis la révolution en 1789 je me résolu à accepter l'idée de liberté et égalité pour tous les Français puisque telle était la volonté de mon peuple.

Au Roy et au Lys !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Anniversaire

Absent quelques jours pour convalescence, je revenais régulièrement prendre des nouvelles et donner quelques ordres mais mes interventions étaient brèves tant la fatigue due à mon état de santé très fébrile se faisait sentir. En effet, profitant de la proximité de la rivière, j'avais ordonné à tous les hommes de décrasser leurs vêtements ainsi qu'eux mêmes afin que nous rentrions dans les faubourgs de la villes dans de meilleurs hospices que ceux que nous avions connus après notre fuite vers les tentes mais la fraicheur de l'eau m'avait fait attraper un rhume carabiné suivi de fortes fièvres. Les infirmiers continuaient toujours leur excellent travail et nous comptions de moins en moins de blessés. nous avions aussi reprisé nos uniformes afin de penser les marques de nos deux dernières défaites et je trouvais étrange cet engouement de mes hommes pour que tout soit parfait ? Ce matin, je compris enfin. Pendant que certains allaient à la chasse et à la pèche, les autres arrangeaient le campement afin que tout soit parfait pour me faire une surprise. Je ne sais par quel tour de passe passe ils avaient appris cela, mais en sortant de ma tente tout était fin prêt. prêt pour faire une grande fête en l'honneur de mon anniversaire. Quel plus beau cadeau pouvais-je espérer que cette marque de profond respect de la part de mes hommes à mon égard. De grandes tables étaient dressées, et des feux ça et là cuisaient la viande dans une agréable odeur. Les tonneaux de vodka que nous avions récupérer trônaient en bout des tables et la bonne humeur était de rigueur.
Alors que je m'avançais ému de cette attention une clameur se fit entendre

un discours, un discours..

Alors tout sourire je me dressais heureux et fiers face à mes hommes quant un silence pesant se fit.

Mes fidèles amis, je suis heureux et fiers de commander la 3965ème et 3966ème compagnie des partisans du lys !
Nous avons connus des moments de joie lors des victoires mais aussi de grandes peines lors de défaites où nous avons dû nous même enterrer nos frères. Mais à aucun moment je n'ai douté de votre bravoure ni de votre fidélité et vous me l'avez bien rendu.
Aujourd'hui, alors que bientôt nous traverserons la rivière pour rejoindre Moscou c'est une grande marque de respect que vous me faites en m'offrant cette surprise qui est sans doute le plus beau cadeau qu'un officier puisse recevoir de ses hommes. Le respect ! sachez que je ferais tout pour m'en montrer digne. et maintenant que la fête commence !

levant tous nos verre mes hommes répétèrent après moi dans un tonnerre assourdissant :

Le lys vaincra !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

remise en question

Mes deux bataillons ayant profité de l'accalmie temporaire pour fêter mon anniversaire en grandes pompes, nous avons repris la route vers Moscou. La ville était en vue pour mon bataillon et au prochain déploiement, nous y serons ; quant à mon adjudant, il allait rejoindre la route qui y mène lui aussi au prochain déplacement le temps pour nous de nous reposer et finir les préparatifs avant les futurs combats. Les nouvelles qui nous parvenaient n'étaient pas réjouissantes mais une prise de conscience générale dans nos rangs allait sans doute améliorer tous cela. En effet, l'État Major et les chefs de fronts et de régiments s'étaient heurtés à des échanges houleux avec leurs hommes et une remise en question de chacun était aujourd'hui de rigueur. Ayant eu le loisir de bien étudier les cartes qui me parvenaient, je proposais alors une stratégie nouvelle en espérant réussir à unir de nouveau nos forces armées et coordonner nos actions. J'avais conscience de mon manque d'expérience en matière de commandement mais pourtant la situation exposée sur une carte me semblait claire. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi nos supérieurs n'étaient pas plus fermes et dirigistes.

Nous pensons nos plaies

Mon 3965ème bataillon comptait encore trop de blessés et sans doute devrons nous ralentir la marche afin de permettre à nos infirmiers et docteurs de soigner plus efficacement nos hommes. le 3966ème quant à lui avait réussi à soigner la quasi totalité de se hommes et rentrera en ville avec son effectif complet et valide à 100%. La bonne nouvelle c'est que lorsque nous arriverons au front tous les deux, nous serons au mieux de nos dispositions pour affronter de nouveau les Français en espérant ne pas avoir à revenir de si tôt au campement. Ne voulant pas alarmer mes troupes et les inquiéter, je continuais discrètement ma convalescence en prétextant toutes sortes de missions urgentes lorsque je me sentais faible afin de me retirer dans mes quartiers pour reprendre des forces et toujours apparaitre en forme devant mes hommes. Pourtant ce n'était pas la grande forme et j'avais du mal à rester concentré. Heureusement, j'étais bien secondé et la remonté vers le palais se déroulait à merveille. Avec les restes de la fête de la veille, la proximité de la rivière pour maintenir mes troupes propres et la proximité de la ville pour assurer l'amélioration de notre ordinaire en nourriture et boisson nous connaissions des conditions très favorables pour ce long déplacement.
comme chaque soir avant de nous séparer pour aller nous reposer je réunissais mes hommes et ensemble nous crions d'une seule voie :

Au Tsar et au Lys !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Un tournant décisif

Depuis lundi, ma position au sein des partisans du lys prenait un tournant décisif. Depuis mon arrivée parmi ce régiment, dont j'avais entendu parlé avant même de rentrer en Russie tant sa renommée avait fait parlé de lui dans l'Europe entière, je n'avais cessé de me rapprocher de la tête du régiment. Sans doute le fait de me retrouver seul, loin de ma famille, dans des contrées hostiles, m'avait permis de consacrer beaucoup de temps à la vie du régiment et mon attitude bavarde qui semblait gêner au départ, avait sans doute amusé par la suite et devenait aujourd'hui un atout à condition de l'utiliser à bon escient.
Accepté tout d'abords dans l'armée Russe, j'avais rejoint le bureau de partisans du lys qui m'avait intégré immédiatement. J'avais ensuite rejoint le groupe de cartographie, puis le groupe de surveillance des messages et missives envoyés. Afin de motiver les troupes, les chefs de régiments avaient décidé d'attribuer des médailles internes au régiment chaque mois. dès le mois de mai je fus distingué de la médaille de conteur pour mes récits réguliers et accédais ainsi au groupe VIP, Very important Partisans une expression qui nous venait des Angleterres. conscient de ma motivation, je rejoins enfin les chef de régiments.
Lundi, Seigneur, notre chef, lança une convocation générale aux officiers des partisans à laquelle Rumph et moi furent les seuls à répondre. Une fois encore, devant la gravité de la situation, seule une poignée d'officiers c'étaient réunis à la tente des chefs. Accompagné de son second, Imrahyl Roduryl et de leur fidèle conseiller le bien nommé renard, Seigneur nous fit connaitre sa décision de quitter la tête du régiment et son souhait de nommer un nouveau chef des partisans. Imarhyl et Renard ayant refusé, il s'était tourné vers nous et attendait notre aval pour nous nommer. Conscient tous deux des difficultés qui nous attendaient nous refusions en premier lieu mais personne ne pouvant assurer cette tâche la continuité même du régiment était mise en péril. devant la gravité de la situation nous acceptions alors d'assurer le poste temporairement le temps que chacun puisse remettre de l'ordre dans ces fonctions au sein de l'armée et dans sa vie privée. C'est ainsi que nous fîmes sacrés lundi soir 11 juin 1812 chef du régiment des partisans du lys pour ma part et Rumph devint mon second. Les documents officiels de l'armée Russe, autorisations et accès aux informations classées top secret nous fîmes remises. Nous avons alors prété serment une fois encore et juré :

Fidélité au Tsar de Russie et au Roi de France !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

retour au front

Après ces deux jours passés en ville, nous avions profité du dernier répit pour revérifier notre paquetage. uniformes, chaussures, guêtres, fusils... l'inventaire minutieux avait été mené par mes sous officiers et tous étions fin prêt à rejoindre le front. après quelques heures de marche, nous nous retrouvions à l'arrière d'un impressionnant déploiement de force. Une très grande quantité de bataillons étaient déployés face aux Français sans doute car les lignes étaient si nombreuses que l'on apercevait même pas l'autre bout ! La discipline régnait et tous étaient alignés en damier. mes éclaireurs parcoururent alors le front d'est en ouest et revinrent avec la même constatation : c'était pareil d'un bout à l'autre j'en restais sans voie, je n'avais jamais encore observé un tel déploiement de force ! cette vision était rassurante et les nouvelles qui nous parvenaient des fronts voisins nous redonnaient le moral. la discipline et la détermination des troupes était au rendez-vous. notre présence massive et nos appels au ralliement commençait à payer et les volontaires s'engageaient dans les régiments. nous étions à un tournant décisif pour cette bataille. nous établîmes notre campement et fîmes connaitre notre présence sur le front à nos chefs afin de nous placer sous leurs ordres.
Messieurs les bonapartistes, l'heure de la vengeance à sonné. la relève est assurée et vos jours sont comptés.
Au Tsar, à la sainte mère Russie et au Lys !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Première bataille

J'étais de nouveau au front après 15 jours passés dans les plaines. Après deux jours passés à l'arrière du front, j'avais pu prendre connaissance de nos positions et de celle des Français. Notre front était bien en place et solidement constitué de troupes en bon état de marche. Les Français cependant semblaient vouloir nous impressionner et brulaient leur dernières réserves de poudre en s'acharnant sur les bataillons les plus affaiblis. Mon ami Marzyaz en avait fait les frais. A peine arrivé à ses coté, je pris position dans la forêt pour le protéger et tirais sur un officier napoléonien qui le prenait pour cible mais trop tard ! un autre avait lancé une nouvelle salve qui lui fut fatale. Devant le nombre d'attaques subies en peu de temps, le bataillon de Marzyaz du se replier à toutes hâte pour sauver le peu qui pouvait l'être laissant même derrière lui un tonnelet de vodka. Le temps de faire le point avec mon régiment et les troupes alentour lorsque je revint en position, les Français n'étaient plus. sous la force et la puissance de nos tirs ils avaient fuit lâchement. pendant ce temps un autre bataillon tombait près de nous, Français aussi et ce fut pour moi une vrai grande nouvelle puisqu'il avait participé il y a quinze jours de cela à mon retour au campement.

Prise de position

Mon adjudant cette fois était en sécurité dans les bois où il avait établi son camp le temps de se remettre de cette première journée de combat. Nous allions sagement attendre quelques temps à l'abri avant de repartir au front. Mon autre bataillon avait lui stoppé volontairement son avancé et se réservait aussi quelques temps de répit avant d'affronter ces rats de bonapartistes. Nos positions étaient prises et nous allions pouvoir de nouveau nous taper du Français a la solde de l'empereur. La présence massive de mes frères du lys tout autour était rassurante et nous pouvions arborer fièrement nos bannières en criant :
Le lys vaincra

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

Cela faisait bientôt deux jours que nous avions pris position en forêt et les bruits des fusils et des assauts ne nous avaient pas dérangé. nous étions nombreux à arriver au front et les bataillons déjà présents avaient fait un travail formidable. Lorsque nous avons pris position, certain étaient déjà bien diminués et tombèrent rapidement. Alors nous reprîmes les choses en main et fîmes fuir ces rats de napoléoniens. La relève était assurée. Profitant de notre arrivée les bataillons affaiblis reculèrent pour nous laisser mener le combat et de partout on entendait les troupes Russes venter leurs attaques et leurs victoires. les Français reculaient enfin sous le feu de nos fusils et les assauts de nos soldats. nous assurèrent alors nos lignes et reprenant des forces un mouvement de troupes s'opéra pour renouveler le front. dans ces bois qui se trouvaient si près des Français hier, on pouvait se reposer et reprendre des forces aujourd'hui en toute sécurité. L'ennemi avait reculé laissant de ci de là quelques pièces et quelques tonnelets de vodka tant ils étaient pressés de fuir les lâches ! La victoire était en route bientôt nous aurons repoussé les Français hors de nos frontières. En attendant il fallait quant même se réorganiser car nous allions monter bientôt de nouveau en première ligne.

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

deux victoires aujourd'hui

Monté en première ligne, j'étais bien décidé à montrer l'exemple. arrivé à hauteur de mes camarades Russes, pas un Français en face ? mais ils sont où les Napoléoniens ? ont ils déserté le front ? à ma gauche, je voyais bien deux troupes Françaises alors je décide de m'avancer encore. ça y est ! en voilà deux ! deux troupes Françaises qui avaient installées leur campement. aussitôt, j'envoie un éclaireur afin de vérifier le nombre de soldats présents et faire un point sur leur état. à leur retour, les nouvelles étaient plus que réjouissantes. Un bataillon constitué d'une cinquantaine d'hommes très affaiblis sans doute par les attaques subies par mes camarades. je décidais alors de l'achever ! mes hommes se mirent en position, armèrent leurs fusils et firent feux tous ensembles dans un bruit assourdissant. beaucoup d'hommes crièrent en face mais ce que l'on distingua le mieux dans toute cette poussière et ce bruit fut le cri de désespoir lancé par leur officier. il hurlait au repli. lorsque la poussière retomba sur la plaine on ne voyait plus qu'un tas de broscht étalé, maigre pitance qu'ils n'avaient même pas pris la peine de ramasser tant ils avaient eu peur et autour des cadavres...
Ma seconde compagnie nous avait rejoint pour nous prêter main forte mais cela s'était avéré inutile. faisant alors un point avec mes amis partisans qui étaient autour, je vis mon camarade Lepic en difficulté face aux deux troupes que j'avais aperçu en arrivant. profitant alors de la présence de mon second bataillon je décide de l'aider. de nouveau en position de tir mes hommes firent feu et là de nouveau l'appel au repli. laissant cadavres et tonnelet de vodka les français prirent la fuite. le second et dernier bataillon à l'ouest tomba en suivant puis se fut le tour de celui à l'est. partout on entendait de nouveau les récits de victoire sans que personne n'est de morts ou blessés ou bien très peu à déplorer dans ses rangs.
Ce soir pourtant bien que satisfait de mes deux victoires je ne pouvais m'empêcher de penser au courage de ces Français qui préfèrent mourir plutôt que de se replier ! affaiblis, épuisés ils restent sur leur position attendant le moment fatal où une troupe Russe viendra les achever. Une belle leçon de courage en tout cas !
Le lys vaincra !

[vétéran Michel Foster (Mat. 3965)]

de nouveaux alliés

Tout comme les partisans, les cosaques soufraient d'un manque de reconnaissance et d'intégration dans l'armée russe. Si aujourd'hui notre régiment à fait la preuve de sa grandeur, de son efficacité et de sa loyauté envers la mère Russie, les cosaques laissaient encore pas mal de monde sceptique. Sans doute le franc parler et l'arrogance des interventions des cosaques y étaient pour beaucoup. Pourtant, conscient dès les premiers messages d'urgences lancés, les cosaques nous ont rejoint dans nos prises de positions et en tant qu'exiles, logiquement nous nous sommes rapproché. Certes nous n'avons et n'aurons pas toujours les mêmes approches mais nous savons aujourd'hui pour avoir combattu à leur coté qu'ils sont des alliés au front irréprochables, loyaux, fiers mais surtout courageux !

repli des Français

Lassés sans doute des attaques incessantes de nos troupes, et incapables de tenir leurs positions, les Français se retirent dans la plus grande confusion. Nos amis cosaques et nous mêmes les prenons en chasse car il est hors de question de les laisser rejoindre un autre front ! l'honneur russe est sauvé et ironie du sort, ce sont les régiment étrangers qui l'ont sauvé. Partisan et fier de l'être notre nom fait déjà le tour de l'Europe et les partisans du Lys par leur seule présence inquiètent désormais les ennemis.
Gloire au Lys et vive le Roy !