par vétéran zucchi » Ven Fév 11, 2011 8:56 am
A quelques lieues de là, un troupe s'avance. Des cavaliers vont sur la plaine droits sur leurs chevaux. Un cri roque retenti. Fontanelli se retourna vers les hommes qui formaient cette troupe :
Halte ! Allez les gars on prépare le bivouac ceux de Scorze allez chercher du bois.
Sur ces mots il se retourna vers son vaguemestre et le chargea du montage de sa tente.
Le Major Zucchi attendait le rapport de son officier. D'un naturel colérique, Le major commençait a s'impatienter il tournait et retourner une petite cuillere dans son rhum au miel faisant retentir un tintement continue qui, il ne le sut jamais mais était le révélateur de son état d'humeur pour tous ses soldats.
A la question, il est comment aujourd'hui, la réponse " tin tin" prononcé tïne tïne, était présage de corvée ou de remontrance sévère.
C'est par ces mots lâchés par le soldat de garde, que l'homme entra :
Accueilli par une volée d'injures en dialecte vénitien a peine le pan de la tente frémissant, l'emissaire stoppa net. Le major l'attaqua de plus belle dès qu'apparu le visage de son officier Fontanelli.
Vous vous croyez où ? au cirque ? la raison qui vous fait abandonner votre poste et vos hommes a intérêt a valoir le danger dans lequel vous me mettez...
Je vous écoute et faite bref...
Major repris Fontanelli, alors que j'avais envoyé la section de Scorze dans les bois et que je m'appretai a effectuer le montage de mon campement. Le sergent est revenu en courant me faisan déclencher l'alerte...
Nom de nom mais que foutez vous la alors!!! Coupa le Major
... Alors que je déployais mon monde, nous vîmes 2 compagnies de soldats russes, mes éclaireurs mes isgnifièrent qu'ils avaient les parements propres à des Romanov.
Je mis les hommes en ligne sur 2 rangs baionnette au canon et j'envoyai le premier émissaire.
Et puis là rien, la masse verte était très désordonnée
Doit pas être vieux cette officier !
me dit un de l'armée d'Italie.
Les russes s'arrêtent trop loin pour le tir mais ne forment pas la ligne, je sents le traquenard, je déploye mes voltigeurs sur les ailes pour éclairer le petit bois.
Un conciliabule commence en face, je les observe avec ma longue vue. Depuis quand les russes discutent les ordres, quelque chose n'est pas normal.
là est parti la deuxième estafette.
A peine avait-elle quitté la ligne d'horizon qu'un officier russe s'avança avec dans la main un fusil crosse en l'air sur lequel avait été accroché une chemise blanche.
J'ordonnais à mes hommes de mettre les fusils au bleu (au gris devrais je plutot dire ...)