par Chabert » Sam Nov 12, 2011 5:56 pm
Novembre
Nous chevauchions depuis de longs jours à la recherche d'unités Française isolées.
Le Français après avoir abandonné Moscou s'en retournait vers la Pologne, ainsi il tournait le dos aux grandes prairies de l'Est .
Nous avions reçu des ordres afin d'harceler l'ennemi et connaitre ses positions ; ce que depuis une semaine nous ne cessions de faire , cherchant un contact prompt mais pas définitif.
Mon bataillon bien qu'aguerrit à nos contrées sauvages se trainait quelque peu, m'obligeant à revenir en arrière haranguer, encourager mes compagnons à forcer l'allure.
Par une nuit épaisse, je fis traverser la Bérézina à ma troupe et je m'enfonçais de nouveaux dans une forêt profonde dans laquelle je fis bivouaquer mon escadron.
Je n'eus pas attendre beaucoup, 2 jours plus tard alors que nous avions patrouillé de long en large le long des rives du grand fleuve, nous vîmes arriver des cuirassiers Français en bon nombre.
Après identification de leurs drapeaux Xiem Corps et Génie Impériale, je décidais d'attaquer un escadron du Génie Impériale. L'attaque fut molle et il y eu peu de réaction de la part des hussard de l'adjudant Arias .
toutefois après que j eu retiré mes cosaques en forêt, les français prirent l'offensive .Ce fut le Général de Brigade Marbot qui d'un éclair prit la mine non loin du fleuve en exterminant un régiment russe.
D’où nous étions , nous pouvions voir l'escadron du Général Français, mais nous avions que peu de solution pour lui porter un coup fatal , bien qu'il fut attaquer par le Colonel Dojieff .
Las! après son attaque sur Marbot, l'escadron des hussard de Arias frappa si fort sur les arrières du Colonel que celui ci du se replier par manque d'effectif .
La situation n'était pas bonne . Nous avions mis pied à terre, pour ménager nos montures et nous nous déplaçions peu cherchant une issue
pour avertir notre corps d'armée.
Aucun feu cette nuit ! et bouche cousue, on mange lard et pain !!!
Mes hommes pouvaient endurer ces sacrifices; mais combien de temps ?
Je trouvais quelques fougères que je coupais et m'en fis un tapis pour adoucir ma couche , ainsi allongé je me mis à songer aux différentes péripétiesqui m'avaient conduites ici , si loin de mon village.
Puis je vis des visages d'amis, de mes parents mes soeurs, freres de jeunes filles puis soudainement ! je songeais à ce nouveau Major ....Nussia Bogdana ....qui était elle ? Tout le monde semblait la connaître ...Sauf moi !
Vivre libre ou mourir