par vétéran Timéon Tidus » Mar Oct 16, 2007 8:15 pm
Franck massait ses jambes meurtris par les heures entières passées à la bataille puis à la fuite dans un territoire inconnus. Ses bottes lui avaient arraché la peau sur le coté de ses pieds et chaque mouvement lui faisait un mal d'enfer. Franck repensa à la terrible péripétie qui l'avait amené dans cette ferme abandonné.
La journée avait pourtant bien commencé, réveille au première lueur, branle bas le combat, chant de guerre et acclamations, et enfin l'enfer... La bataille avait eu lieu près d'une forêt à à peu près 5 km d'où ils se trouvaient d'après Franck. La pluie avait presque cesser pour laisser place au vent glaciale et à des nappes d'eau en suspension dans l'air. Les rangs russes et français c'étaient rencontré vers 12 h non loin de la lisière et salve sur salve les combats commencèrent. Comme à leur habitude ses hommes avaient frappé fort et vite sans subirent beaucoup de pertes en retour et avait réussis à prendre le coté droit russe et d'occuper la lisière. La bataille était une victoire éclatante jusqu'à l'arrivée de ses maudits russes depuis la forêt.
Franck s'en voulait encore de son immense erreur: d'avoir omis le danger potentiel de la forêt, trop concentré à organiser la mise en pièce des bataillon de volontaires russes mal encadré qui se lançait désespérément contre leur ligne. Finalement son erreur avait couté la vie de presque tout ses soldats, et le reste était réunis avec lui dans cette pièce insalubre, trempé et exténué.
Les russes étaient apparus juste derrière eux: plusieurs compagnies de voltigeurs, et une compagnie de hussard. Les premières minutes furent un carnage innommable. Les voltigeurs dispersèrent les lignes des deux compagnies de Franck par une série de salves dévastatrices et les hussards se taillèrent un chemin sanglant jusqu'à l'adjudant de Franck qui fut taillé en morceaux tendis qu'il tentait vainement de remettre de l'ordre dans la ligne de bataille pour faire face au nouvelle ennemies.
finalement Franck parvint à rassembler assez de soldats autour de lui pour contre attaquer et ils avaient ensemble encerclé les hussards qui ne s'attendait pas à une réaction aussi rapide. Ils tentèrent encore de sortir du piège mais au terme d'un corps à corps sanglant tout les cavaliers furent désarçonnés ou abattus. Franck couvert de sang avait ramassé le sabre du chef ennemis, un capitaine adjudant major, d'après les galons et le pointa en direction des voltigeurs. Ses hommes se jetèrent immédiatement en avant et Franck jeta rapidement un coup d'oeil au reste de la bataille avant de les suivre: la situation était très mauvaise ;l'autre flanc avait aussi subit les attaques de plusieurs compagnies de hussards et lanciers et se repliais, le centre avait reculé sous l'impulsion russe laissant Franck seul encerclé. Tant pis se, dit Franck, on s'occupe déjà de ses maudits voltigeurs.
La charge qui suivit fut un bain de sang. Plus de la moitié des hommes de Franck furent abattus par les voltigeurs à l'abri dans les sous bois tirant salve sur salve. Franck ne voyais plus rien entre la pluie qui avait recommencé de tomber, et la fumée de la poudre et les gerbes de sang qui teintait momentanément la bruine de rouge autour de lui, tout, autour de lui était un véritable enfer... Et puis vint le corps à corps. Le carnage dans les sous bois fut incroyable, les deux camps se livrant un combats sans merci, de troupes d'élite à troupe d'élite. Avant même de s'en avoir rendu compte Franck était déjà en plein milieu de l'effroyable spectacle et y jouai un rôle centrale. En plus d'occire russe après russe qui se présentait devant lui à coups de mouliné de sabre il criait des encouragement à ses hommes, sans toutefois être sur qu'il l'entendraient.
Finalement après je ne sait combien de temps à hacher en morceaux du russes Franck se retrouva avec quelques uns de ses hommes à plusieurs centaines de mètres dans la forêt. L'oeil son éclaireur fétiche lui cria que les russes avaient submergé nos lignes et que la bataille était fichue et qu'il fallait s'enfoncer dans la forêt si on voulais échapper au russes. Franck l'écouta sans réfléchir tellement sa confiance en son éclaireur était grande et ils partirent en courant dans la forêt.
Et maintenant ils étaient tous réunis autour de ce feu à attendre de pouvoir dormir...
Major Timéon Tidus,
ex-Gendarme d'élite,