29 Juillet 1812
Aujourd'hui j'arrive avec mes hommes à la fameuse ville que l'on nomme la Ville des Maréchaux. J'en avais entendu peu parler avant mon intégration à l'armée de notre bien-aimé Tsar, je savais juste que la ville venait d'être reprise par le régiment de l'armée du Maréchal.
J'ordonnais aux 400 hommes sous mes ordres de pouvoir enfin se reposer après de longues journées de repos, ils en avaient bien besoin s'ils devaient se battre au plus tôt.
Mon fidèle ami Rah-Zhut s'en alla aussitôt positionner le bivouac de sa section non loin de mon unité. Les discutions allaient bon train entre les hommes, le moral était au beau fixe maintenant que nous avions rejoint notre régiment.
Le lendemain de notre arrivée, je me rendis en compagnie de mon adjudant à la tente de commandement situé sur une petite colline au pied des montagnes. J'y prenais là mes ordres.
Mes hommes étaient affectés à la défense de la ville dans leur intégralité. A l'ouest, l'armée du Maréchal repoussait les Francais en direction de la rivière, les renforts étaient donc tournés vers la prise de la ville.
J'observais l'étendue du front. Les combats en ville faisaient rage mais le front stagnait. Cela était normal vu la configuration du terrain, prendre une ville était difficile avec des assauts frontaux.
Cela dit il existait une zone de combat formellement interdite d'entrer par le commandement entre les zones de combat de la rivière et de la ville, une petite ile recouverte de marais.
De nombreuses compagnies Francaises y étaient stationnées et menacant directement nos flancs.
Je me tournais vers Rah-Zhut, je m'apercevais qu'il observait lui aussi cette petite zone sensible. Après un échange de regards notre décision fut prise et j'annoncais à mes officiers supérieurs que mes hommes allaient mener des actions de prévention dans les marais de limiter les menaces sur le flanc de notre armée.
Aussitôt de nombreux officiers s'offrusquèrent de ma décision, certains allant même jusqu'à invoquer la désobéissance aux ordres. Mais je ne comptais pas tenir compte de leur jugement.
Je quittais sur le champ la tente de commandement et alla rejoindre les 400 hommes qui formaient les deux unités à ma charge. Je leur ordonnais de se reposer toute la journée. Demain à l'aube, nous nous posterons à la limite des marais afin de prendre les Francais par surprise.