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Antoine de La Salle a écrit :Ludmilla la jeune (et pas farouche) fermière de Cantal a lavé et plié les tenues d'apparat des braves Kasaks, qu'ils ont oublié dans leur précipitations.
Hélas, terrible méprise de notre part, nos troupes ont pris ces tas pour des vieilles serpillères : on a brulé le tout !! Désolé les loulous faudra racheter des fripes à Alma ou ailleurs ;-)
Piotr I. Badration, à Pascal de Bener, le 19 août, a écrit :Major,
La présente pour vous adresser mes plus sincères félicitations concernant vos actions de ce soir.
Si vous avez permis à une unité française de ne pas subir le courroux de mes hommes, sachez cependant que ma mission de reconnaissance était également prioritaire.
Je ne vous retire en rien le mérite d'avoir anéanti mes cuirassiers en plein élan. Mais, vous avez certainement constaté que mes cavaliers ne montaient pas des kabardins, mais des tortues.
Les moyens de reconnaissance russes sont les pires que j'ai pu rencontrer (* édit, correction orthographique) depuis de nombreuses années. Beaucoup trop de paperasses ! On doit rester au moins 20 secondes avant de passer à la case suivante.
Bonne fin de soirée, Major.
Je me ferai un plaisir de vous renvoyer la pareille dès que l'occasion se présentera.
Je suis, etc...
Le Major Piotr Ivanovitch,
Prince Badration,
2ème Division de la Garde.
Pascal de Bener, ce jour, 20 août, a écrit :Cher Major,
et très honorable adversaire.. je vous remercie pour votre missive fair-play ainsi que pour la plaisante partie de ball-trap d'hier soir. C'est vrai que c'est la deuxième fois en peu de temps que mes fusiliers ont eu l'honneur de mettre vos cuirassiers en déroute mais surtout n'y voyez rien de personnel.
en effet, depuis qu'ils sont sur ce front, en première ligne depuis une dizaine de jours, mes hommes s'ennuient un peu à vrai dire et de plus, ils ont eu peur que les votres n'attaquent une compagnie malmenée de notre Maréchal retranchée juste derrière mes lignes : ce qui aurait été innacceptable vous en conviendrez.
je compatis entièrement aux problèmes de paperasserie et de tracasseries administratives car je pense que sur ce point également, l'armée russe ne peut vaincre l'armée française : si mes fusiliers ont pû recevoir l'ordre de tir assez rapidement hier soir, j'ai bien cru que mes voltigeurs allaient rester plantés ce matin en plein terrain découvert suite à une case mal cochée du troisième bordereau de leur feuille de route.
je vous prie de recevoir mes salutations les plus cordiales et vous souhaite également une bonne journée : au plaisir de vous retrouver à l'occasion sur le champ de bataille.
Major Pascal de Bener
Directeur du S.A.R.C.E
2è brig Grenadiers Réunis
evariste, le 27 août, à 19h24, a écrit :Messieurs,
je vois que ma présence ici vous importune. Sachez que cette dernière est totalement fortuite.
Étant récemment mis à la tête d'une compagnie de lancier, je n'ai que peux d'expérience dans le contrôle des chevaux. Ces derniers se sont affolés alors que je profitait de cette jolie journée d'été pour me promener. Je ne sais pas vraiment ce qui à pu les attirer vers ces terres qui ne sont certainement pas les plus accueillantes pour une balade champêtre.
Messieurs j'espère que vous comprenez ma situation et que vous aurez l'amabilité d'arrêter de tirer dans notre direction. Vous ne faites qu'affoler un peux plus mes pauvres bêtes.
Si d'aventure vous pouviez de plus m'indiquer le chemin le plus court vers Alma. J'ai ouïe dire que la ville avait été nettoyée récemment et que je pourrait y trouver une étable pour mes chevaux ainsi que du bon vin.
D'avance merci.
Jean-Dominique Cassini dit « Cassini Ier ».
Piotr I. Badration, le 27 août, à 19h52, a écrit :Monsieur le Français,
J'ai l'honneur de vous informer qu'instructions ont été données dans ce sens. Nous allons vous permettre de gagner Alma dans les meilleurs délais, même si ce n'est pas dans les meilleures conditions.
Puissiez-vous excuser les pouilleux de l'adjudant Konovnitsyn, du bataillon Tushkov, 2ème Division de la Garde, Garde Pavlovsky, d'avoir eu recours au coup de feu contre vos cavaliers.
Connaissant l'officier russe, vous pouvez être certain que les chevaux ont été visés en priorité, de manière à désarçonner vos lanciers.
En ce qui vous concerne, nous vous savons, Monsieur, à 25 Hommes Valides, 13 blessés à moral 4. Votre officier supérieur, le Capitaine adjudant-major evariste, n'a pas daigné ordonner un jeu en fin de tour.
Nous vous savons cloué au sol jusqu'à après-demain, 08:07:14.
L'attente ne devrait pas être longue, Monsieur le Français. Le nom de votre bourreau ?
Bien que disposant de l'effectif, du moral et des PA nécessaires permettant une mort rapide, je vous informe que je ne serai celui-ci.
Avec tous mes compliments au Capitaine adjudant-major evariste,
Je suis, etc...
Le Major Piotr Ivanovitch,
Prince Badration,
2ème Division de la Garde,
Garde Pavlovsky.
evariste, à l'instant, a écrit :Monsieur le Major,
je vous remercie de votre sollicitude mais je crains que la différence de culture vous ai fait mal interpréter mes propos. En effet, je ne suis pas ici à la recherche d'un quelconque raccompagnement mais seulement d'une indication géographique.
En ce qui concerne l'adjudant Konovnitsyn, je suis à même de comprendre que la distance considérable qui le sépare de sa campagne natale ainsi que les hommes de basses extraction et de faible éducation qu'il se voit contraint de diriger puisse lui avoir fait perdre raison. Voir d'aussi beaux uniformes monter d'aussi vigoureux chevaux aurait aussi pu faire ressortir en lui quelque amertume. Néanmoins je ne suis pas sûr que mon Capitaine adjudant-major Évariste Gallois soit du même avis. Je lui connait une certaine fougue, qu'on pourra certainement attribuer à sa jeunesse. Il est donc fort probable qu'il fasse fit de toute retenu lorsqu'il rencontrera l'adjudant Konovnitsyn.
Concernant votre décompte, vous avez vu juste. Je dois dire que je suis surpris que vous ayez réussi à ne pas vous emmêler les pinceaux lorsque vous avez compté mes hommes. Je suis heureux de noter que certain russe sont suffisamment instruit pour compter jusqu'à 25. De même qu'elle n'était pas ma surprise lorsque je réalisait que vous saviez lire l'heure ! J'avais pourtant eu vent de quelque déboire russe concernant des montres et des heures de rendez-vous.
Enfin, et puisque vous ne semblez pas très au fait de l'organisation de votre armée. Ce qui me fait croire qu'un russe ne peux pas à la fois savoir compter et être un bon tacticien. Je vous informe que c'est le Capitaine Roslan Khomamedov de la 2ème Division de la Garde qui c'est occupé de me raccompagner « à la russe » jusqu'à la ferme la plus proche. Sachez, monsieur, que je saurait lui rendre la pareille.
Veuillez accepter, monsieur Le Major Piotr Ivanovitch, l'assurance de ma considération.
Jean-Dominique Cassini dit « Cassini Ier »
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