Mariage
Les rites familiaux des Cosaques présentent un très grand intérêt et, parmi eux, le mariage était celui qui incluait le plus grand nombre de cérémonies. Il comprenait les fiançailles, la première visite du garçon à sa future épouse, la soirée d’adieu de la jeune fille, la remise de la fiancée, la beuverie et les noces, tout cela avant même que l’union soit reconnue comme légale. Le choix de la fiancée était le privilège des parents du jeune homme et l’appartenance ethnique et confessionnelle de la jeune fille y jouait un rôle décisif. Le mariage était accompagné de nombreux rites : le découpage d’un gâteau lors des fiançailles, la découverte de la fiancée au cours de la première visite du garçon, les obstacles faits au fiancé quand il venait chercher sa future épouse, le rite de la miche nuptiale, le changement de coiffure de jeune fille contre une coiffure de femme, la mise à jour de la généalogie du fiancé. L’union n’était légale qu’après la bénédiction parentale et le rappel de la généalogie de la fiancée.
L’isba était un élément important du rite nuptial : on mettait des obstacles devant le cortège du fiancé qui devait racheter ou “voler” la fiancée à sa porte ; les jeunes mariés devaient effectuer ensemble quelques tours de l’isba. Le seuil jouait un rôle particulier : il représentait la frontière entre le monde intérieur et le monde extérieur liés au culte des ancêtres. Le passage de la fiancée de la classe des jeunes filles à celle des femmes mariées était marqué par le changement de la coiffure tandis que le recouvrement de la tête après le rappel de sa généalogie symbolisait son entrée dans la famille du fiancé.
Merci de respecter nos traditions, bande de canailles.