par Ombre de Noblecourt » Lun Jan 23, 2017 3:48 pm
Ombre sentait l'animosité palpable autour de ses hommes mais préférea tout d'abord se concentarer sur Luce.
- Je vous crois Luce je vous crois. Le crane rasé ?, une moustache avait-il une moustache et comment était-elle ?, un signe sur le corps, une cicatrice, un tatouage ? et l'entaille sur la gorge plus haute à droite ou à gauche. Calmez vous, et ne pensez qu'à ce que vous avez eu le temps de voir.
Comme quelqu'un intervenait dans son dos il se retourna, posant un bras sur l'épaule de Luce.
- Cette jeune femme a vu un cadavre et je crois qu'elle n'a pas de raison d'inventer cette histoire, aussi j'ai besoin qu'elle m'aide, le Renifleux... tu es bien celui que l'on nomme ainsi ? toi et tous les Toulonnais, n'avaient rien a craindre de moi et de mes hommes sauf à démontrer que vous avez tué, violé ou porter atteinte au renom de la Grande Armée et plus vite j'aurai trouvé plus vite vous retrouverez votre tranquillité. Toi le Renifleux, viens avec moi et Luce, dans ton bureau à l'auberge, il nous faut parler.
Puis se tournant vers un lieutenant et lui parlant mezzo-vocce.
- Jean tu sais comment on fait... tu passe tout comme au tamis, tout ce qui est curieux, déplacé ou ne devrait se trouver ici dans la neige toutes les traces, les pas , les traces de bottes de souliers curieux. Le corps a disparu, Luce a du déranger soit le ou les criminels soit celui ou ceux qui ne voulait pas de nous dans le coin, mais le sang lui est bien la. Alors fait comme tu sais faire cherche gratte, fouille et trouve, tu me rejoints dans deux heures à l'auberge et surveille les présents, l'un ou l'autre peut être bizarre.
Puis prenant le bras de Luce il se dirigea vers l'auberge, le Renifleux sur ses talons.
et pendant ce temps la, c'est pas pour cafter, mais les féroces soldats y font rien qu'à mugir dans nos campagnes