par Andreas Hofer » Mer Jan 16, 2008 12:41 am
16 Janvier 1813:
Me voilà de retour aux tentes, l'ennemi, après une bonne semaine de confrontation, s'est décidé à nous attaquer.
Je n'oublierai pas ces instants où les compagnies françaises s'approchait de nous et nous mettaient en joue avant de faire feu.
J'avais ordonné au père Haspinger d'effectuer un replis immédiat, après qu'il eu subit plusieurs attaques et que ses soldats avaient perdu de leur confiance, mais ce fieffé têtu de capucin s'est promené tout le long de la ligne de front avant de s'arrêter à portée d'une compagnie de grenadiers, dans son état, cela aurait dû être la dernière chose à faire, mais non content de s'être arrêté si près de l'ennemi, il s'amusait aussi à défier les français en agitant le drapeau de l'empereur d'Autriche, et aussi celui du Tzar de toutes les Russies, devant leur lignes.
Et cela n'a pas manqué, les français ont tirés, et Haspinger a reçu une balle qui s'est mal logée: Il ne pourra plus s'asseoir correctement avant un bon bout de temps.
Enfin, revenons à des choses plus sérieuses, le 14 Janvier, alors que je préparais les prochains plans de combats, qui étaient plus des plans de replis pour permettre à ma stonia de se refaire une santé. On est venu me prévenir de plusieurs mouvements de troupes chez l'ennemi, et nous n'y avons pas coupé:
nous avons subit trois salves dans la première partie de la journée, mes hommes étaient véritablement las, le moral très bas et une impossibilité de se déplacer avant quelques temps. Ca s'annonçait mal.
Puis, dans la journée, les officiers voisins de ma stonia, me prévinrent de l'arrivée d'une compagnie de lancier, je n'eu pas besoin d'aller voir pour vérifier, ils sont venus droit sur moi. Le combat fut très bref et extrèmement éprouvant, 20 des notres sont tombés et notre risposte a été très faible, j'ai pu tuer un cavalier, jen'avais pas trop le choix, il voulait faire rentrer sa lance au travers de mon corps.
Enfin, entre une balle et une lance, la balle est la plus rapide, j'ai pu le vérifier.
Le début de la soirée fut extrèmement stressant, nous n'étions plus que 100 hommes valides et les rapports de déplacements de troupes chez l'ennemis venaient de partout, mais rien ne se passait chez nous.
Alors, vers 19 heures, nous avons aperçu une masse se déplacer dans notre direction, puis s'arrêter.
Un cri, un autre et un autre plus fort, suivi d'une détonation. Un éclair et puis le trou noir. Plusieurs décharges traversèrent mon corps en même temps.
Je me suis réveillé deux heures plus tard dans un lit de camp. j'avais été blessé sur trois endroits:
Au niveau de la clavicule droite, la blessure n'était pas sérieuse.
Au Flan, il a eu des inquiétudes à propos d'un risque de gangrène, mais c'est rétabli.
La plus sérieuse fut celle qui me frappa au dessus de mon oreille gauche, mais cela aurait pu être plus grave, la balle a quand même ricoché sur ma boîte cranienne, ce qui ne m'a causé que des troubles de la vue et de l'oreille pendant quelques temps, ils ne sont pas encore tout à fait guéris.
Nous avons été vaincus pour cette fois, mais nous reviendrons et nous vaincrons, j'en fait le serment.
"Für Gott, den Kaiser und das Vaterland"