Yves Cloernec était né dans un petit village de Bretagne. Pas un village de pêcheurs, non (il n'avait jamais vu la mer durant son enfance), mais un village de paysans.
Dernier d'une famille de 12 enfants, il n'avait aucune chance de récupérer la ferme paternelle.
Lorsque l'age arriva, il partit comme conscrit. Son temps terminé, et, n'ayant rien d'autre à faire, il s'engagea. Très vite, son intelligence et sa volonté lui permirent de grimper les échelons. Lors de la campagne d'Egypte, sa ruse lui valut, de la part de ses homme, le surnom de Fennec (un petit renard à grandes oreilles vivant dans le désert).
De retour en Europe, il poursuivi sa progression et devint officier. Un jour, un vol de nourriture fut commis dans le camps où il résidait. Tout innocent qu'il était, il fut pourtant suspecté, jugé et condamné à mort pour ce méfait. Son adjudant, Jean Meunier, se doutait que Yves Cloernec était innocent. Il réunit des volontaires et, la veille de l'exécution, ils libérèrent leur chef.
La tête de chacun des membres du groupe fut mise à prix et ils durent vivre dans la clandestinité. Jusqu'au jour où ils entendirent parler de Nobles qui cherchaient des hommes pour monter une armée capable de combattre Napoléon Bonaparte en Russie. La chance leur souriait, c'était le seul moyen de prendre un nouveau départ hors de la clandestinité. Yves Cloernec et ses hommes se portèrent volontaires. Les nobles ne posèrent pas de question à Yves Cloernec et le prirent directement avec ses hommes (un véritable soldat ferait du bien dans cette armée constituée à la va vitte). Yves Cloernec, qui ne pouvait divulguer sa véritable identitée, se fit appeler "Le renard blanc", en souvenir de la campagne d'Egypte. Son adjudant se fit appeler "Le loup des steppes".
Ils partirent sur le champs vers le front, avec le reste des trouppes des Partisans du Lys.