Notre nouveau numéros contient des articles de réactions sur "La Révélation". (article polémique de notre dernière parution)
Il est sans doute inutile de vous rappeler le contenu de cette lettre anonyme...

Vous retrouverez la propagande de régiment (des cosaques, encore des cosaques), la Cavalcade, partie II, la météo (ici, "Du blanc au vert") et beaucoup d'autres articles...

Voici la seconde partie de votre chronique favorite. Bonne lecture.


De plus en plus rapidement, les cavaliers s’approchaient, et déjà, les lances s’étaient abaissées, pointée vers les poitrails des Français. Un chant de guerre s’éleva des rangs Russes, reprit tout en cœur par cinquante gorges. Cet instant resta gravé à tout jamais dans la mémoire du Capitaine Jean-François De la Maladière, telle une marque au fer rouge sur la croupe d’un cheval. La vue de ces cinquante chevaux galopant à toute allure à travers la steppe, soulevant des gerbes de neige et de terre gelée à chaque pas avait quelque chose d’irréel. Le temps sembla se ralentir jusqu'à s’arrêter complètement. Les voix des lanciers Russes semblaient parvenir de l’au delà tandis que les fantassins Français se préparait au choc avec une lenteur inhabituelle pour des soldats chevronnés. De la Maladière fixa alors droit dans les yeux le géant Russe qui n’était désormais qu’a plus que deux cent mètres de la ligne Française. Il vit alors les légers panaches de respiration qui s’élevaient de sa bouche tandis qu’il hurlait à tue tête le chant de guerre. Il put admirer le balancement de son énorme moustache brune, balotée par le galop. Il vit une unique natte coiffée soigneusement sur la tête chauve du cosaque. Il vit la mort dans le regard du guerrier. C’est alors qu’un début de panique s’empara de son âme.

L’instinct rappela à l’officier Français l’approche du danger et il sortit d’un coup de sa rêverie trompeuse. Il fallait rester confiant devant ces hommes et réagir vite. Tenter de tirer une contre salve dans de telles conditions était un vrai suicide. En effet il ne restait guère plus d’une vingtaine de secondes avant que la colonne ne subisse de plein fouet la charge ennemie. Si la première ligne de fantassins venait à tirer, l’ennemi deviendrait invisible durant quelques précieuses secondes du fait de l’important nuage de fumée créé et alors tout pourrait arriver.

La présence ténébreuse de la peur était palpable au dessus des rangs français. Qui peut savoir ce qui peut passer par la tête des ces hommes, qui peut savoir le prix payé par ses soldats sans avoir été présent avec eux dans ces moments là, durant l’attente d’une mort violente… Sans doute penseriont nous a nos familles au pays, à ce que nous aurions dû faire ou ne pas faire au cours de notre courte existence... Mais la cohésion de l’unité teint bon. Personne ne voulait qu’on puisse dire un jour que le 106ème d’infanterie n’avait pas accompli sa tâche avec honneur et fidélité. Personne ne voulait décevoir l’Empereur Napoléon Bonaparte, Général en chef des armées Françaises, considéré comme un demi-dieu par certains.

La suite ci contre.

Les deux camps s’échauffent, le front est tellement serré que tout le monde est trahi par tout le monde. Le 8 mai un peloton d’execution Français fut dressé pour fusiller quatre mille huit cent traîtres. Quand cela va s’arrêter ? Quand l’un des deux camp aura pris un fort avantage sans doute. A ce rythme les armées seront vidées. Si vous aussi vous n’êtiez pas d’accord pour les mises à mort envoyez vos critiques à la rédaction et peut-être les juges seront plus indulgent !

Certains ce rappellerons les intrigantes histoires de trafics de vodka et autres boissons alcoolisés lors du précédent hiver.

Malheureusement il semble qu'avec les température qui augmente, et les routes plus praticable le trafic ai encore pris de l'ampleur.

Il faut dire que la demande augmente également, vue que d'incessant renfort arrive sur la zone de combat et que les combats font rage sur une période in-habituellement longue.

Premier suspect coté français reste le V°CA, corps étrangers qui semblerait être à l'origine d'un marché florissant d'alcool en tout genre.

Coté russe il va sans dire que les suspects numéros 1 sont bien sur les cosaques, que l'on suspecte aussi d'avoir jeté des excréments par la fenêtre du quartier général russe, mais aucune preuve n'a pas être apporté jusqu'ici pour les deux cas.

Nous ne pouvons qu'encourager les lecteurs à se procurer leur alcool par des voies légales et officiels car la qualité des produits de contre bande on déjà conduit à des cas de mort.

Nous donnerons le spectacle d'une armée hivernant au milieu des peuples ennemis qui la pressent de toutes parts. L'armée française dans Moscou sera le vaisseau pris par les glaces, mais au retour de la belle saison, si l'on nous y oblige, nous recommencerons la guerre.

Kasak Voisko

Des hommes libres rusé et voleur ne se souciant pas de la mort. Cela ne se trouve pas partout. Le jour sur le front comme la nuit ils ont toujours sur eux un petit flacon de vodka. Vous aussi vous étés menteur, voleur, buveur, sale toutes ces honorables qualité et surtout vous n’avez pas le défaut de ces russes en train de toujours discuter au palais du tzar ? Alors rejoignez nous nous manquons de personne comme cela ! Nous comptons actuellement deux tavernes brûlé, de nombreux procès mais aussi un formidable butin.

Dans la dernière gazette nous avons reçus un fort impact de lecture avec « la révélation ». Ces derniers jours nous avons reçus une quinzaine de lettres demandant à Leto de démissionner ou bien d’être traduit en justice. Sachez que les lettres anonymes peuvent être traîtres car il n’y a pas toujours toute la vérité, Leto peut avoir communiqué nos plans à l’avance ce que nous pensons tous mais il y a une faible probabilité qu'il n’ai rien fait. Aussi pour ne pas voir notre gazette censurée par ce membre de l’état-major nous ne publierons aucune de ces lettres et ceci jusqu'à nouvel ordre.

La pointe de la compagnie Russe n’était plus qu’a quinze mètres, et les chevaux allaient avaler la distance en quelques instants.
- Soldats de France ! Pour l’Empereur ! Pour l’empire ! s’époumona De la Maladière
- Pour l’Empereur ! reprirent en cœur deux cent voix de stentor
Le lancier de tête hurla à son tour d’un ton de défi et braqua sa lance gargantuesque droit vers le cœur du Capitaine De la Maladière. Cette lance était d’excellente manufacture. Le ton brillant du bois était un gage de sa qualité et de sa fiabilité. Guaiacum sanctum, « le bois de fer » connu comme étant le plus dur du monde. La pointe, acérée au possible, étincelait sous le soleil et ressemblait à un petit astre. Frémissant de rage, le cosaque brandit celle ci telle une vipère. De la Maladière était un combattant aguerri, qui avait, à la tête de sa compagnie, participé a de nombreuses batailles glorieuses au nom de l’Empereur. Il avait depuis longtemps dégainé son épée toute d’acier forgé et avait pressenti le coup tout en puissance du Russe. Bloquer un telle attaque était tout bonnement impossible. Le Capitaine para d’un coup sec et rapide en frappant juste à temps sur la hampe tout en sautant d’un pas sur le côté. La lance dévia de sa trajectoire et alla se planter dans l’épaule du soldat à la droite du Capitaine, dans un craquement sinistre. L’homme hurla de terreur et tenta d’enfoncer sa baïonette dans le torse du cheval mais il fut tiré vers l’arrière, son épaule toujours perforée par la lance qui continuait son chemin, tandis que celle ci venait se loger dans la poitrine de l’homme juste derrière lui.

Tout ceci se passa en quelques secondes à peine. Le sang avait commencé à couler. La fureur du combat prit possesion de tout les esprits.
-Vaincre ou mourir ! cria vainement De la Maladière, tandis qu'il se préparait déjà à accueillir le second attaquant cosaque...

La suite au prochain numéro.

Grattez le Russe, vous trouverez le Cosaque; grattez le Cosaque, vous trouverez l'ours

Depuis les dernières semaines une série de fortin on été construit aussi bien coté russe que français. Des journalistes de la gazette on put visiter ces mastodontes défensifs.

Les deux camps on rapidement réagit au plan de l'autre et ainsi un fortin russe est tombé sous les coups unis du 8°RIL et de la Gendarmerie. Aucun commentaire de la part du Colonel commandant l'Armée du Tsar ayant subit sa pire défaite depuis plus d'un an lors de cette terrible bataille.

De l'autre coté les russes pressent vers les fortins français de l'ouest et plusieurs assauts féroces on dut être repoussés par les français pour ne pas finir battus, et humilié tel l'Armée du Tsar.

Le mode de construction des fortins diffère peu entre les deux camps et l'aspect pratique remporte sur l'architecture, bref les fortins ne sont pas beau à voir mais remplissent leur devoir défensif à merveille.

Nous suivrons les périples qui accompagnent ces fortins sur les plaines russes dans notre prochain numéros.