Gazette de Russie
gazette
30 août 1812
ÉDITORIAL
Bonjour à tous, et merci d'être fidèles à notre Gazette qui fait paraître aujourd'hui sa 26ème édition.

Un journaliste indépendant nous a fait parvenir une entrevue réalisée à propos de la récente capture du Pope.
Nous l'en remercions chaleureusement.

Nous remercions aussi ceux qui nous ont envoyé leur parutions.

Bonne lecture à tous !
La Rédaction .
separateur
Les fous
Parmi tous les régiments composants l'armée Russe, certains sont composés d'officiers descendants des plus nobles lignées, d'autres d'émigrés Français, ou encore de paysans, tout en passant par les cosaques.

Un est peu connu, et pourtant il mérite un détour ! Je vous parle des Baggovouts ! Petit régiment, composé d'à peine douze bataillons. Mais méfiez vous. Ainsi, si le Cid nous a dit "Aux âmes bien nées. La valeur n'attend pas le nombre des années", nous pourrions dire ici, aux foies alcoolisés, la valeur ne nécessite pas le nombre.

En effet, ce régiment est composés de ceux qui parmi l'armée Russe sont considérés comme les pires loques humaines à la sortie des tavernes (et à l'entrée aussi). Sans compter leur commandant qui non content d'être l'une des plus grandes outres à vodka que la terre ai porté, et en plus l'un des boucs en rut le plus apprécié des catins de l'armée.

Et la liste ne s'arrête pas la ! Un nain libidineux, deux juges alcooliques dont un est en plus corrompu (faites votre choix), un colonel qui préfère la bière... Je n'ose en ajouter de peur des représailles.

J'oubliais l'un des pires ! Un ours mal léché, violent, obsédé et alcoolique.

Alors qu'attends donc notre Haut État-Major pour demander la dissolution de ce ramassis de brigands ! Peut-être en fait y trouve t-il un intérêt ! Ne leur faut-il pas des exécuteurs des basses œuvres ? Vous rêviez des 12 salopards ! Les Baggovouts l'on fait.

Alors, si vous vous sentez alcoolique, obsédé, sans peur face à l'ennemi ! Ne cherchez plus, les Baggovouts sont faits pour vous.
Le juge masqué .
separateur
La Gazette attaquée!
Lecteurs, lectrices,

Notre gazette a vu l'un de ses journalistes menacé par un officier de l'État-major français et chef du régiment des Autunnois.
Notre journaliste a dû se rétracter sous les avertissements. Son article, sous la forme d'un entretien, ne paraîtra pas.
Heureusement, le corbeau a décidé de couvrir l'évènement.
La rédaction .
separateur
En direct du front
La situation militaire est confuse, nous allons essayer de rédiger un bon rapport sur la situation du front.

AU NORD :

Le Ier Corps, les 3ème et 8ème Régiments d'Infanterie de Ligne ont encore avancé mais cette-fois, de façon moins flagrante. Les régiments Kasak Voisko et l'Opoltchénie se battent avec l'énergie du désespoir et essayent de reprendre l'initiative. Ces régiments se battent sur une ligne de front étonnamment courte pour la zone de combat où se situent les régiments concernés.

Le 30ème Régiment d’Infanterie de Ligne a vu sa ligne de ravitaillement s'étirer du fait du terrain parcouru lors de la dernière offensive. Mais cette fois, les russes ne lâchent plus aussi facilement le terrain.

Le 18ème Régiment d'Infanterie est encore dans ses retranchements, l'Armée du Tsar est bien décidée à rendre le bois en un cimetière pour soldats français.

AU CENTRE :

L'Armée du Maréchal, la Garde Preobrajensky et la Garde du Tzar, ont décidé d'enfoncer les défenses françaises. L'écart entre les régiments devient important et l'armée russe en a profitée. Le IIIème Corps et le Régiment des Autunnois font tout en leur pouvoir pour faire tourner cette offensive en débâcle.

La Garde Impériale a subi une retraite honteuse pour ce glorieux régiment. Ce fut une telle débâcle que les grenadiers n'ont eu comme seule alternative de se retrancher dans la ville de Polstok.

INFORMATION DE DERNIERE MINUTE : Les faubourgs de Polstok ont été investis par l'armée russe.

Les Grenadiers de Pavlov, l'Armée du Maréchal, la Garde Preobrajensky et la Garde du Tzar sont les précurseurs de ces offensives qui touchent le centre du dispositif français.

Le 22ème Régiment de Jägers a effectué une brillante infiltration dans la ville de Polstok mais qui a été repoussé par le Vème Corps d’Armée qui tient toujours les clefs de la ville.

AU SUD :

Les régiments russes de Baggovout, des Partisans du Lys et des Grognards du Tzar ont des résultats qui divergent. D'un côté des offensives sur l'extrême aile du dispositif français sont effectués mais d'un autre côté, l'armée russe se replie et forme des noyaux de résistance.

EN CONCLUSION :

La situation est confuse sur les ailes. Sur certains secteurs, l'armée russe prend du poil de la bête mais d'en d'autres la situation est désespérée. Tandis que sur le centre, les forces russes écrasent les troupes françaises. Néanmoins sur le plan stratégique, l'armée française l'emporte.
P.J. Osten .
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Reportage indépendant
T.A = Thul Amordiou
Mr B= Monsieur Bubka
Mme B= Madame Bubka


Thul Amordiou, journaliste : Bonjour monsieur, vous habitez le quartier Pravda, récemment objet de combats acharnés entre les français et nos compatriotes. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Monsieur Bubka : Bonjour. Oh vous savez, nous pauvre gens ne sommes pas au courant de tout ce qu'il se passe ici. Il y a 5 jours une compagnie de l'armée russe est venue se réfugier dans notre quartier, elle était recherchée par les troupes françaises. Ils étaient accompagnés par le Pope du quartier, monseigneur JEJEK du SPERMSEK.

T.A : Que faisait le Pope avec eux ?

M.B. : Je n'en ai aucune idée, ce Pope est assez mystérieux. Il est arrivé peu avant les Français, il y a maintenant 3 mois.

T.A : Bien, revenons à cette journée.

Mr.B. : Une fois que les Français les ont retrouvés, ils les ont assez facilement encerclés, les russes avaient quelques blessés qu'ils ne voulaient pas abandonner entre les mains des français. Le siège a bien duré 2 ou 3 jours je ne me rappelle plus. Irina, t'en souviens-tu ?

Madame Bubka : Oui, 2 jours complets. Je m'en rappelle car les râles des blessés russes étaient abominables et resteront gravés dans ma mémoire éternellement.

MR B : Deux jours donc durant lesquels les Français sont venus régulièrement proposer aux russes de se rendre.

T.A : Ah ? Et quelle a été l'attitude des russes ?

Mr B : Ils ont à chaque fois refusé. Il me semble même que des coups de feu ont même été tirés au cours d'un ultimatum.

T.A : Ils ont donc refusé. Comment s'est poursuivi ce siège ? Connaissez-vous le chef du détachement russe ?

Mr B : Il me semble que c'est le major Margarine, quelque chose comme ça.

Mme B : Non, Gagarine, j'ai entendu un Lieutenant français l'appeler comme ça après...

Mr B : Après 2 jours donc d'encerclement les français ont fait exploser le repaire des soldats russes. Et les 6 maisons qui l'entouraient. Ensuite il y a encore eu quelques coups de feu mais tout s'est arrêté très vite. Les Français ont amené les prisonniers (une centaine d'hommes dont plusieurs blessés) mais quelque chose d'étrange m'a interpellé. Ils ont interrogé le Pope ici-même et lui est parti en captivité seul.

T.A : Ah bon, ils ont interrogé le Pope ? Savez-vous pourquoi ? Pouvez-vous me donner d'autres détails sur cette journée ?

Mr B : Non, je vous ai dit tout ce que je savais mais il y a à la taverne un officier Français qui se vante de connaitre tout de ces deux funestes journées. Contre un verre de vodka, il vous racontera tout ce que vous voudrez entendre.

T.A : Merci monsieur Bubka, vous permettez que je vous cite dans mon journal ?

Mr B : Non, je ne préfèrerais pas, je ne sais pas comment les français pourraient réagir.

T.A : D'accord monsieur Bubka, bonne journée et merci encore !

Et, de la part de l'équipe de la gazette, merci à vous Mr Amordiou.
Thul Amordiou .
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Interview de la Gazette
Entretien (presque) imaginaire.

PJO : Bonjour, Monsieur Bonaparte, comment allez-vous ?
N : Ma foi, à merveille, mon jeune ami !

PJO : Mais pourtant, la France essuie des pertes en ce moment. N'avez-vous pas peur que le moral de vos troupes flanche ?
N : Non, pas du tout ! J'ai confiance au courage de mes soldats ! Les français, c'est comme les poules, il suffit de leur donner de la gloire et ils me suivront partout ! J'ai juste à me présenter et hop, ils foncent s'embrocher contre les défenses russes. Et contents, en plus ! Ils courent en souriant et en criant "Vive l'empereur !" C'est ça la stratégie, être là au bon moment.

PJO : N'avais-vous pas peur que l'armée vous tienne comme responsable ?
N : Voyez, mon cher ami, pour ça, j’ai un secret. Il suffit de rejeter la faute sur mon État-Major et le tour est joué ! Dès qu'il y un problème, je cite tel ou tel officier comme responsable et comme personne n'ose me contredire, l'officier en question se fait fusiller ou huer par tout le monde. Maintenant, comme je n'ai rien à faire, je me repose dans ma tente tout en jouant à pierre/feuille/papier/ciseaux avec mon valet de chambre. Mais, ce gueux triche, j'en suis sûr !

PJO : Votre but est bien de dominer Allexandre II ?
N : Qui ? (Le valet vient murmurer quelque chose à l'oreille de Napoléon) Ah oui, celui-là ! Oui, bien sûr, ce n'est pas seulement mon but, mais aussi l'objectif de tout les français. Nous avons le devoir de libérer les populations locales de l'esclavage du système archaïque russe. Partout où nous allons nous distribuons du pain à des paysans, qui en contemplant ce bien précieux, nous remercie du fond du cœur, nous donnent tous ce qu'ils possèdent et nous supplient de continuer toujours devant et de libérer leur famille, prisonnière des griffes de la mégalomanie de ce Tsar, qui n'a pour but que de contempler ses sujets dans la misère pure et inhumaine ! Mais nous faisons plus que cela ! Nous leur apportons la liberté ! Ce doux mot qui résonne dans le cœur de chaque homme par le biais d'une mélodie douce qui présage espoir et bonheur. La France, en ce moment même, a envoyé ses fils accomplirent leur destin. Qui n'est que libération et aide. L'Europe est fière de voir ses fils accomplir la chose la plus magnifique : l'Union ! La France a réussi là où tout le monde a échoué. Nous avons effacé les préjugés, nous avons anéanti la rancœur et la haine, qui détruisaient autrefois les peuples. C'est pour cela que je le dit haut et fort : Nous ne sommes pas des mécréants mais des hommes qui donnent leur vie pour amener la paix dans le monde ! (Pendant son discours, Napoléon a fait quelques (le mot est faible) gestes et a mimé chaque phrase par des grimaces. D'une telle gravité qu'un valet lui a proposé un laxatif.)

PJO : Beau discours.
N : Merci, en fait il n'est pas de moi, c'est le roi anglais... Truc, Machin, oh je ne sais plus ! Il me donne des écrits, je n'ai qu'à les lire et tout le monde m'acclame ! Ce n'est pas "beautiful", ça ?

PJO : Comment avez-vous pu le convaincre ?
N : Simple, j'ai anonymement organisé un petit concours dont le sujet est : "Écrivez un discours napoléonien". J'en ai écrit un pour l'exemple et ils continuent à m'en envoyer, en espérant de décrocher la palme. Cela dure depuis 13 ans. (sourire malicieux) Bon, je dois vous laisser.

PJO : Vous avez une réunion ?
N : Oui avec mon valet, j'espère tenir ma vengeance !

Propos (presque) recueillis par P.J. Osten
P.J. Osten .
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Le rêve
Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, j'ai tout de même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve français.

Je fais le rêve qu'un jour, cette nation se lève et vive sous le véritable sens de son credo : "Nous considérons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été créés égaux."

Je fais le rêve qu'un jour, sur les collines rouges de la mère patrie, les fils des anciens cosaques et les fils des anciens nobles puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je fais le rêve qu'un jour, même la cour du Tsar, désert étouffant d'injustice et d'oppression, soit transformé en une oasis de liberté et de justice.

Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la valeur de leur classe, mais pour le contenu de leur personne. Je fais ce rêve aujourd'hui !

Je fais le rêve qu'un jour là-bas en Russie, avec ses oppresseurs royalistes, avec son gouverneur aux lèvres dégoulinantes des mots "Majesté" et "Pouvoir" ; un jour au fin fond de la Russie, les petits garçons cosaques et les petites filles cosaques puissent joindre leurs mains avec les petits garçons et les petites filles de l'Empire, comme des frères et des sœurs.

Je fais ce rêve aujourd'hui.

Je fais le rêve qu'un jour chaque vallée soit glorifiée, que chaque colline et chaque montagne soit aplanie, que les endroits rudes soient transformés en plaines, que les endroits tortueux soient redressés, que la gloire de notre Empereur soit révélée et que tous les vivants le voient tous ensemble.
Le Viking .
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Le dossier du mois
Georges Pontmercy s'est mis dans la tête, il y a peu, de faire voir aux Autunnois, au sein de leur caserne, un article absolument abject et repoussant, qui sombre dans le domaine pur et insondable de la Traîtrise : un entretien !

Mon dieu ! Judas a trouvé son maître !

Les raisons de son acte sont mystérieuses et obscures : il voulait "parler de l'événement" pour que la vérité éclate et "il se devait de parler de celui-ci".

Mais quel est cet événement ?
Il s'agit en fait du schisme récent au sein du régiment des Autunnois, qui, aujourd'hui encore, fait scandale. En effet, les officiers qui ont quitté le régiment l'ont fait par des procédés douteux en termes d'équité.

Néanmoins revenons à notre abject journaliste. Ce dernier a donc demandé un entretien avec les membres du régiment des Autunnois. Il explique par la même occasion ses raisons et le fait que ces membres ne sont pas dans l'obligation de répondre aux questions.
Pour éviter tout scandale, voici les questions :

(ATTENTION, ces phrases peuvent choquer les personnes dont l'âge et la conscience morale ne permettent pas la lecture de ces questions.)

1) Bonjour monsieur XXX. Nous vous remercions d'avoir bien voulu nous accorder une entrevue. Vous êtes ici pour répondre à quelques questions concernant le récent schisme qui s'est produit au sein du régiment des Autunnois. Dites-nous tout d'abord, et tout simplement les raisons qui, à votre avis, ont poussé vos anciens camarades, à quitter ce régiment dans lequel ils ont servi si longtemps.

2) Ce départ a entraîné dans votre régiment de vives réactions... Pourquoi cela ? Est-ce parce que, comme j'ai pu l'entendre dire, c'est l'élite Autunnoise qui est partie ?

3) Il parait que cette scission s'est organisée dans le plus grand secret... Comment considérez-vous les hommes anciennement vos amis qui sont partis et vous ont laissés affaiblis? N'avez-vous pas peur que la Grande Armée pâtisse de cet état d'hostilité ?

4) Le régiment qu'ils souhaitent créer n'est toujours pas opérationnel, et d'aucuns disent que l'empereur lui-même s'y opposerait, conseillé par l'un de vos influents membres... Est-ce la vérité ?

Après cette lecture accablante, on peut douter de l'impartialité de Georges Pontmercy. En effet, comme l'a affirmé Mr Ney, qui était "surprise (sic!) que tu (G.P) viennes ici...mais bonne (re-sic!) il semble que l'on soit pas taillé dans le même bois" et explique que "voilà pourquoi j'aime pas les planches savonneuse car ton questionnaire fait le beau role du rhin en les vistimisant".

Nous nous excusons pour les fautes, mais nous sommes forcés de recopier mot pour mot les paroles des Autunnois. (Le correcteur : ça pique les yeux !)

Voilà qui est clair, Georges est venu sans que les Autunnois ne l'autorisent, absolument immonde.

Ney est clair : le journaliste en question a rompu les lois de l'impartialité !

Heureusement, Van Hesling est intervenu : "le mieux mr de pontmercy est d'oublier cette gazette. Cela serait mieux pour tout le monde", mieux pour les Autunnois, plutôt.

Au cours de la discussion houleuse LEUROPEEN intervient, en citant ce passage : certains "disent que l'empereur lui-même s'y opposerait, conseillé par l'un de vos influents membres... Est-ce la vérité ?" et ajoute "rien ne montre ou prouve cela ?"

Buddhaji, tel un Dupont, ajoute "moi je dirais même plus ! vous croyez l'empereur homme à être influencer ?"

Sur ces mots LEUROPEEN ajoute : "non, il n'a pas besoin de cELA (sic!).....il se fera une idée seul! au vu de se qu'il verra!"

Il est étonnent de voir la réaction des Autunnois, ceux-ci semblent plus enclin à vouloir critiquer le questionnaire au lieu de se taire, tout simplement. Après tout, il n’y a que la vérité qui dérange !

Après ces paroles compréhensibles et correctes en termes d’orthographe, Mr Marbot, tel une danseuse étoile, est venu s’insérer dans la conversation au travers d’une tirade dont l’organisation topographique ressemble plus à un trouble obsessionnel compulsif qu’à une prose.

Le corbeau a réussi à résumer la tirade de Marbot. Celui-ci affirme en fin de compte qu’il faut arrêter de parler de cette histoire pour que le calme revienne afin d’aller de l’avant. La conclusion est d’autant étonnante : « voilà tu (GP) sais tout, arrête avec tes histoires d’interviews stp avant que je ne décide de retirer les autunnois de ce front et de mettre le IIIéme CA seul face à l’armée du maréchal, la garde du Tsar et la garde du preo » ajoute t-il dans un sourire non caché. Pourquoi cela est choquant ? Car Mr Marbot est un membre de l’État-Major français. De ce fait, il doit assurer la cohésion des troupes, ce qu’il ne fait pas dans cette discussion. Mais selon les termes de Mr Marbot, il ne s’agit pas d’une menace mais d’un avertissement.

Face à ces belles paroles, le traître réplique en expliquant qu’il est impartial et qu’il veut seulement faire connaître à nos lecteurs le vrai du faux dans cette histoire.

Seulement voilà, ces belles paroles sont démenties par notre cher Van Helsing qui ajoute : « Mr de PONTMERCY, vous n’avez rien compris ou vous ne voulez pas comprendre. On vous explique que cette histoire doit d’abord etre regler par l’EM et la Justice avant d’en parler dans la Gazette ! C’est pas compliquer (sic!), des que l’EM et la justice militaire aura valider ou ce régiment nous viendrons à vous ». Voilà, Van Helsing est clair : la gazette doit d’abord avoir l’aval de l’État-Major français pour publier l’article en question. Au fait cela change quoi ? Les questions de Georges seront identiques et les réponses aussi. Mais, le temps que cette affaire passe en Justice et qu’elle soit réglée, tout le monde aura oublié. Tentative d’enfouissement accentuée par des avertissements explicites, le cas s’aggrave.

Cependant, cela ne s’arrête pas là ! Ney répond à Georges sur le fait que les Autunnois ont laissé tomber le IIIème CA par des arguments absolument forts et clairs, nous citons : « Pour être franc avec vous pont (sic!)…pour moi vous êtes de meche avec les mutins donc…avec vos gros sabots(re-sic!). Pourquoi n’avons-nous pas supprimé cette discussion !!! Parceque chez les autunnois la démocratie régne !!! et quand la démocratie gene il y a constitution de regiment comme l’armée du rhin ! en grece on appele cela oligarchie…j’en rajoute pas car je pense que l’on depasse votre….bien a vous…sur le front et SANS TRAITRISE !!! MONSIEUR. »

Quel beau plaidoyer. Ney répond de façon admirable à Mr Pontmercy, à un tel point qu’il a demandé au secrétaire de remplacer sa tirade par un « Adieu Monsieur ». Mr Ney est un modeste.

Seulement le corbeau a pu se procurer l’ancienne tirade. Mr Ney, au moins, tout le monde verra votre talent d’avocat !

Pour vous lecteurs et lectrices, nous avons réussi à nous infiltrer dans la caserne des Autunnois pour écouter une conversation entre Lord T et certains membres du régiment des Autunnois, voici les mots de Lord T :

« Bonjour,

je precise que je voulais envoyer cette missive en privée à christophe mais je pense que nous devons en parler publiquement, du moins entre nous.

MARBOT reste bien evidement chef de regiment, la question ne se pose même pas ! Mais il faut qu'il nome rapidement un second, actif, pour prendre en main les destinée du rgt le plus rapidement possible car ça urge ! Regarder l'episode de ce connard (sic)de pontmercy dans la gazette, on va en prendre plein la tronche. Les autunnois ne sont pas aîmé dans les autres rgt, je racontais l'anecdote a Ney qu'au changement de carte le IVeme corps a demander a ne pas etre positioner a nos côter, mais là on paye la politique de bouchu !
Ils nous faut absolument repartir de l'avant, et cela des demain avec les autunnois qu'il veulent changer notre image et combattre selon les valeurs du clan [AUTUN] ; que l'EM régle au plus vite le cas du rgt du Rhin en tenant compte de la traitrise plus que flagrante ! ( n'hesitez pas a contacter Krystel ) et dernierement, que MARBOT ou/et l'euro vous empechiez la parution de cette article dans la gazette !

Voila, a vous ! »

Voilà un passage tout à fait croustillant car il prouve que les Autunnois ont le bras si long qu’ils peuvent empêcher la parution d’un article !
Mr Marbot a suivi les consignes à la lettre puisqu’il a envoyé trois missives à Mr Pontmercy l’invitant, dans des termes amicaux, à ne pas publier l’article. Chose suivie à la lettre par le journaliste en question.
Seulement, voilà, Pierre-Jacques Osten a eu vent de ces menaces et a demandé à Mr Marbot des explications. Celui-ci a immédiatement répliqué en affirmant que Osten et Pontmercy, par leur travail de journaliste, feront sombrer la Grande Armée dans le chaos et a menacé leur famille. Seulement Osten est passé dans le camp russe, après une traîtrise sans nom, ce que Marbot a oublié. Heureusement que la communication règne au sein de la Grande Armée. De toute façon Mr Marbot, avec sa politique de rupture entre le Régiment des Autunnois et le IIIème CA, plombe le travail de cohésion de l’État-Major français.

Peut-être, y aura-t-il une suite judiciaire à cette affaire ? Dieu seul le sait.

NB : Les preuves peuvent être fournies sur demande.
Le Corbeau .
separateur
Petites annonces
Soldats las recherchent conteur pour les divertir, récompense à la clé (une vraie cette fois-ci).
Écrire au journal

Veuve éplorée recherche officiers supérieurs pour améliorer l'ordinaire.
Écrire au journal

Officier Français ne sachant pas tirer cherche cibles Russes immobiles.
Écrire à GP

Officier Russe trop imbibé cherche cibles Françaises immobiles.
Écrire au journal

Régiment en décomposition cherche recrues sans odorat ou ayant une formation de thanatopracteur.
Écrire au journal.

Officier, membre de l'État-Major Russe, cherche officiers qui ne grognent pas pour changer.
Écrire à S. H.

Jeune Russe et ancien Français cherchent nouveau belligérant ! Au cas où...
Écrire au journal
Vous .
separateur
Guerre de religions
Je voulais tout d'abord écrire un article sur le récent schisme qui s'est produit au sein des Autunnois, mais leur avocat et fondateur m'a gentiment informé qu'ils étaient couverts par la loi et leur chef membre de l'État-Major Impérial m'a sommé de ne rien écrire. Pour ne pas aller contre leurs volontés, je vais donc vous raconter une petite histoire sortie de mon imagination.

Je tiens à être clair : rien de ce que je vais dire ne s'est réellement passé, je n'ai aucune preuve, aucune des citations ni aucun des propos ou discours que j'attribuerais à mes personnages fictifs ne sera vrai et, puisque je ne les ai pas, je ne fournirai aucune de ces preuves à quiconque me les demandera. Toute ressemblance avec des personnes ou une situation réelle est donc totalement fortuite.

Une secte fort connue, vouant un culte à l'Automne, a récemment connu une grave sécession de la part de plusieurs de ses adeptes partis former une nouvelle religion dédiée à un Fleuve. Ceux-ci s'en sont allés car la secte de l'Automne était... spéciale. Rites d'initiation "douloureux" (on ne sait pas pour quelle partie du corps). Prières rendues par auto-flagellation. Obligation de hurler pour s'exprimer, même dans les écrits (bien que cela se fasse par des majuscules). Impossibilité de sortir de l'abbaye en une autre saison que l'automne. Manipulations, mensonges, brocolis à tous les repas !

Ils partirent donc.

Cela entraina beaucoup de vives tensions car les prédicateurs de l'Automne n'ont rien vu venir : en effet, ceux du Fleuve, religion encore non officielle auprès de l'État car attendant la validation de l'Empereur, ont organisé leur départ dans le plus grand secret et ont convaincu de partir les meilleurs prêcheurs de l'Automne, maintenant affaibli.

Pour avoir une vision claire de la chose, je suis allé à la demande d'un adepte de l'Automne, poser quelques questions à des membres des deux religions.
Celle du Fleuve fut courtoise, celle de l'Automne fut... Je vous laisse vous faire votre avis : injures, menaces, volonté de censure...

Le fait est que la religion de l'Automne est très influente. L'un de ses membres dirige une partie de la Grande Armée, un autre connait (à ce qu'il parait) personnellement l'Empereur. Aussi fus-je menacé, malgré les multiples services que le IIIème Corps a rendu aux Automnois, d'abandon complet de nos hommes par ces religieux, puis de déshonneur et de radiation de l'armée, et enfin de prison et d'amende par messieurs Tobram et L'Asiatique ! Un certain Mister T m'a en outre traité de "connard" alors que je fuyais, tabassé par des triques, des cierges et des recueils de prière.

J'espère que cette histoire, qui je le rappelle est complètement inventée, vous aura divertit puisque je n'ai pas de vraies informations à vous transmettre...
G.P. .
separateur
Un nouveau régiment
Allons enfants de la patrie,
Le jour de gloire est arrivé.
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé.
...

Vous aurez tous reconnu les premiers vers de cet hymne qui fait trembler la monarchie, les ennemis de la France et de la République: le chant de marche pour l'armée du Rhin, composé par Rouget de Lisle.
Un nouveau régiment français demande actuellement à l'Empereur d'officialiser sa création. Espérons que les hommes qui le composeront feront honneur à ce que l'on appelle dorénavant la Marseillaise, que le sang des ennemis de la nation abreuvera leurs sillons !
Espérons aussi que l'Empereur acceptera le nom qu'ils demandent, sinon cet article n'aura servit à rien.

L'équipe souhaite bonne chance sur le front à l'armée du Rhin.
G.P. .
separateur
Les ravages de la vodka
Amis, c'en est trop ! Tous les jours, tant parmi les Français que les Russes, on compte des dizaines de morts dus à l'abus de boisson et notamment de la vodka.

Non content de pouvoir en trouver dans toutes les tavernes, nos hommes se saoulent au front, en ramassant des tonneaux de vodka que d'autres laissent traîner.

Tous les jours, des anecdotes qui seraient drôles si tant d'hommes ne mourraient pas se produisent.

Ainsi, ce major, chargeant à la tête de ses cuirassiers, ivre comme un cosaque en maraude, avec à la main pour toute arme une bouteille de vodka dont il aspergeait ses ennemis.

Ou encore, ce jeune officier, qui voyant les infirmières désinfecter les plaies de ses hommes à l'alcool médical, se saisit de la bouteille et la vida d'une traite. Nul ne le verra plus au front !

Et ce colonel, grand trafiquant de produits de premières nécessités qui abreuve tant les hommes de son régiment que certains chargent vers l'arrière !

C'en est trop ! Militons pour l'interdiction de la vodka. Nous devons mettre en place ce que nous pourrions appeler la Prohibition. Si nos Empereurs ne le décident pas d'eux-mêmes, lançons une pétition.

Que tous ceux qui sont d'accord envoient une missive aux journalistes de notre bonne Gazette.

D'avance merci de votre participation.
Le juge masqué .
separateur
CITATION DU JOUR
Il existe une prédilection masochiste des Français pour deux exercices dans lesquels ils se révèlent malchanceux : la guerre et le football.
Michel Audiard .
separateur
Horoscope
Bulletin météorologique des astres.

Toute information émise par ce bulletin est aussi fiable que toutes les informations météorologiques de Météo-France ou Neige-au-Kremlin.

LION : Vous êtes tyrannique et injuste. Vous passez votre frustration personnelle sur les autres si bien que vous contribuez largement à la fourniture de ces rustres aussi violents qu'ahuris qui s'adaptent sans mal au grade de sous-officier. Les caporaux et les sergents aux allures de brutes épaisses qui martyrisent les pauvres soldats épuisés sont, à n'en pas douter, des Lions.

VIERGE : Vous êtes un faux innocent et vous pensez que votre sourire mielleux cache à merveille vos basses motivations, mais il n'en est rien et tout le monde vous voyant est révulsé… Les Vierges tournent comme des mouches autour de tout ce qui a du pouvoir et font partie de ceux-là qui flattent les plus mauvais généraux, sacrifiant ainsi la vie des pauvres soldats…

BALANCE : Il est vaniteux et sûr de lui. Souvent amené à des responsabilités qui le pousse à choisir et à trancher, la Balance se targue d'être un bon juge respecté et admiré pour sa sagesse. Pourtant il ne démontre jamais que sa profonde incompréhension de la situation et fait toujours le mauvais choix. Les Balances sont toujours de ces traîtres qui changent de camps pour toujours rejoindre celui qui va s'incliner…

SCORPION : Vous êtes de la plus basse extraction qui soit, même les chiens refusent de vous approcher. Les Scorpions sont des êtres vils et sans scrupule. Ils sont toujours chargés des tâches les moins reluisantes : espionnage, meurtre, sabotage, empoisonnement… si bien qu'ils sont aussi méprisés par leurs alliés que par leurs ennemis… Les Scorpions sont toujours de ces êtres étranges et taciturnes qui vous égorgent à la nuit tombée…
Mikhaïl Koutousov .
separateur
Insolites
- Ferrey s'est pendu avec un élastique. Rassurez-vous, rien de grave, seulement quelques hématomes sur le crâne. Sa capacité intellectuelle n’a pas empiré d'après les médecins. "On peut difficilement faire pire !", toujours d'après eux.

- Tchekov s'est réveillé dans une fosse à purin après une soirée trop arrosée. Rassurez-vous, son odeur n’a pas empiré.

- Alexandre Ivanovitch dort toujours avec un ours en peluche. On sait maintenant que l'Armée du Tsar est dans une passe difficile.

- Didier de Castillion a inventé une arme diabolique : la flatulence. Reeodonov a été le cobaye. Il est toujours à l'hôpital.

- Arghentur est resté coincé pendant deux jours dans un terrier. Son derrière présente de grosses inflammations. On recherche toujours le coupable.

- Le correcteur de l'armée russe est mort suite à un arrêt cardiaque, "sur son visage on pouvait lire la terreur la plus monstrueuse qui soit!", d'après un des enquêteurs russe. Le suspect a été arrêté, il s'agit d'une jeune recrue nommé Golradir. Nous ne savons toujours pas comment le meurtrier a réussi à tuer le correcteur. L'enquête suit son cours.
P.J. Osten .
separateur
Appel aux critiques
Nous faisons toujours appel aux critiques constructives pour améliorer nos parutions. N'hésitez donc pas à nous envoyez vos articles, impressions, citations… tout cela à destination de nos journalistes qui se feront un plaisir de les traiter.

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