Gazette de Russie
gazette
06 avil 1812
ÉDITORIAL
Bonjour à tous et merci d'être fidèles à notre Gazette qui fait paraître aujourd'hui sa 36ème Édition.

Suite à de nombreuses absences forcées de nos journalistes, l'équipe de la gazette s'est réduite comme une peau de chagrin...

Si la qualité et la quantité de nos articles ne sont plus au rendez-vous,soyez tolérant.

Sinon : Bonne lecture à tous !
La Rédaction
separateur
Where is God?
Cette question turlupine depuis le début les religions monothéistes. Qu'on soit catholique, protestant, musulman, juif et orthodoxe, savoir où se loge Dieu reste une chose impossible. Bien que la religion a réponse à tout, cette question reste sans réponse satisfaisante.

Cependant, personne n'imaginait la science venir au secours de la religion! Après le sacrifice de Gallilé, les savants et les croyants intégristes se détestaient cordialement. Pour les uns, se sont des hérétiques et pour les autres se sont des intolérants.

Et pourtant, un savant de renom a émis l'hypothèse que dieu se logeait dans notre encéphale. Le coquin ! Il se cachait là depuis tout ce temps! En effet, chaque personne a une idée précise de la personnalité de dieu, qui se corrobore à celui du croyant. Un croyant est tolérant? Alors dieu est miséricordieux. Il est ignoble? Alors Dieu est sadique. Et ainsi de suite...

Si on s'attache à cette idée, on sait que Dieu n'a pas crée l'Homme à son image mais exactement l'inverse.
P.J.Osten
separateur
Message reçu !
Les instructeurs français rabâchent sans cesse aux jeunes officiers d'envoyer leur rapport au commandant local. Une question de planification d'attaque, paraît-il.
Apparemment leur méthode est tout à fait satisfaisante !
Puisqu'un jeune sous-lieutenant, très réceptif, a envoyé une missive avec son rapport à plus de 100 gradés ! Et même à des russes !

Les officiers français sont très cocasse : soit ils ne font rien soit ils en font trop...

P.J.Osten
separateur
Manuel de l'artilleur
Manuel de l'artilleur russe

Les artilleurs à pied portent un uniforme semblable à celui de l'infanterie: habit vert et pantalon blanc. Ce qui les distingue ce sont le col, les parements et retroussis noirs à liseré rouge.
La plaque de shako représente une grenade à flammes surmontée de 2 canons croisés. Les épaulettes sont rouges et portent le numéro de la compagnie.
Les artilleurs disposent d'écouvillons et boulets en nombre suffisant si les ravitaillements sont gérés correctement.

Le canon de 8 a une portée de 2000m.
Comme son nom l'indique il tire des boulets de 8 livres.
Il peut être également chargé à mitraille pour écraser une charge ennemie ou pour anéantir des rangs ennemis entiers.
Placé en batterie dans un compagnie son effet peut être redoutable.
Les boulets si les tirs sont habilement peuvent ricocher et ainsi faire plus de dégats avec également les dommages collatéraux.

En parlant de dommage collatéraux il nous faut actuellement rajouter une nouvelle méthode. En effet très récemment un colonel a voulu essayer une nouvelle tactique d'attaque, elle est fort simple et vous pourrez aisément comprendre son efficacité. Elle consiste à pousser les canons à une vitesse suffisante pour surprendre l'ennemi, les artilleurs se positionnent autour du canon par groupe de 5, ensuite ils n'ont qu'à pousser et charger la compagnie ennemie en criant "Vive le Tsar" ou si ils sont motivés "Vive le colonel" puis une fois la confusion installée dans la compagnie ennemie ce qui a de forte de chance de se produire, on peut tirer à mitraille. Les résultats de cette méthode sont encore inconnue de la rédaction tout ce que nous savons actuellement c'est que le test n'a pas réussi car les artilleurs du colonel avait chargé une autre batterie russe.
AM
separateur
Contes d'aujourd'hui
Il était une fois dans un pays lointain un peuple qui avait le privilège de vivre dans une démocratie, dans une république. Ce privilège était d'autant plus impressionnant que les pays alentours vivaient sous le joug de rois ou de tyrans, tyrans arrivés au pouvoir par l'armée. Aussi les populations voisines jalousaient ce privilège et tentaient chaque jour d'entrer dans ce pays où il faisait bon vivre. Car ce pays était un havre de richesse et de tranquillité au milieu de la misère.
Mais un jour alors que le peuple devait élire ses représentant, ceux qui décideront de leurs avenirs, ceux qui pourront changer leurs vies, ceux qui auront le pouvoir et que eux seuls pouvaient élire et placer en qui ils voulaient le pouvoir de gouverner et bien ce jour là peu allèrent voter. Comment est ce possible ? Alors que tout le monde leurs envier ce droit pourquoi eux qui l'avaient, pouvaient-ils ne pas en user ? Alors que des peuples entiers ne souhaitaient qu'une chose : venir dans ce pays et vivre dans ce havre de paix et de choisir eux même leurs gouvernants. Cet acte dépourvu de sens moral et de sens civique ne pouvait être justifié. Pire encore ce peuple se révéla être égoïste car le peu qui allèrent voter, donnèrent leurs voix à un candidat qui voulait purement expulser ceux qui s'étaient introduits dans leurs beau pays pour profiter de la paix. Il désirait les renvoyer à leurs vies misérables où ils ne pouvaient trouver que la mort ou la plus grande misère.
Ce peuple égoïste profita de son droit de vote pour élire un candidat qui ne possédait aucun sens moral et qui faisait preuve d'inhumanité à chacun de ses discours. Une mauvaise démocratie ne vaut pas mieux qu'une bonne tyrannie.

Note de l'auteur : Toute ressemblance avec une situation actuelle serait fortuite.
AM
separateur
Un gendarme s'en mêle
La Grande Armée se cherche une constitution maintenant depuis presque 5 mois en effet face à une forte opposition des officiers qui réclamait plus de légitimité l'EMI était tombé un peu en disgrâce. Il ne fallait pas se cacher que la Grande Armée était en crise et les Russes gagnaient du terrain partout. Cette conjoncture défavorable alla jusqu'à créer une sécession de certains régiments aussi pour régler cette crise l'EMI envisagea de se trouver une constitution qui le légitimerait. Aussi maintenant la dernière phase est en cours : le choix d'une constitution parmi pas moins de 6 propositions.
Les débats se déroulaient comme tout débat qui se respecte dans le respect mutuel des opinions et le camps français allait enfin de l'avant. Mais depuis peu un gendarme s'est prononcé et s'est fait le porte parole de "90% des officiers" et il a avoué lui même ne pas être venu dans les bureaux depuis "6 mois" alors que la crise était générale il ne s'est pas prononcé alors que d'autres officiers se battaient afin d'obtenir une constitution. Mais pensant avoir derrière lui 90% des officiers français il n'a pas hésité à qualifier ce désir de légitimité de "masturbation" de constitutions, continuant son réquisitoire contre les auteurs de celles ci il les accusa de ne vouloir faire plaisir qu'à eux et à "leurs petits copains" puis évoquant la situation du camps français qui au sud recule (mais qui au nord et au centre avance) et donc dans une situation désespérée il continua à déverser un flot d'insulte sans rien proposer.
Les merles enchaînés
separateur
Vous avez dit Stratégie?
Qu'il est dur d'être officier. La sauvegarde de l'unité est une des préoccupations majeures du commandant. Pour atteindre cet objectif, l'officier doit connaître l'art de la guerre.

Cet art ne s'apprend pas uniquement dans un auditoire, ni devant des livres ou des récits, l'art de la guerre s'apprend aussi sur le terrain.

Cependant, la dureté des combats a eu comme conséquence la chute brutale du nombre d'officiers expérimentés, tant du camp français que russe.

Pour parvenir aux besoins des régiments en manque de chefs, les écoles supérieurs ont drastiquement diminués les cours portant sur l'art de la guerre.

Désormais, les nouveaux sous-lieutenants ne reçoivent aucune formation se basant sur la stratégie militaire.

L'absence de traités sur ce sujet nui à l'acquisition de la victoire sur l'ennemi.

Hormis, quelques textes éparses dans l'administration russe, dont la quantité et la qualité est semblable à la durée de vie d'une bouteille de vodka devant un Tchekov sobre, nous pouvons affirmer que l'art de la guerre est inconnu aux jeunes gradés qui doivent apprendre sur le tas, et ce, dans des conditions déplorables.

La guerre n'est pas qu'une question de force, l'intelligence à son mot à dire.

Reste à savoir si les protagonistes du conflit l'ont compris.
P.J.Osten
separateur
« Le Vice »
A Paris, alors que l'Empereur est en Russie, un homme, accompagné d'une canne pour aider son pied bot, arpente les coulisses du pouvoir... Cet homme, de courte stature, blond, à la voix mielleuse et au regard incisif, se nomme Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.

Son nombre de serment n'a d'égale que le nombre de régime politique qui se sont succédés en France depuis sa naissance.

Le futur Eveque d'Autun, naquit en 1754. On dit que ses parents ne s'occupèrent guère de lui, et l'envoyèrent chez une nourrice. Et cette avec celle-ci, que le futur Président de l'Assemblée Nationale, à la suite d'une chute depuis une commode, perdra son pied droit. Alors que Talleyrand se destinait à la carrière des armes, cet incident le poussera malgré lui, à faire carrière dans le clergé. Il aurait alors déclaré « On me force d'être ecclésiastique, on s'en repentira! »... C'est peut être bien le seul serment qu'il est tenu!
Bien qu'étant de nature paresseuse, dit-on, il parvient en 1780 à être intronisé Eveque d'Autun. Cependant, cela n'empêchera pas le futur Ministre des Relations extérieur sous le Directoire, d'être un véritable homme à femme! Et on lui note un goût immodéré pour l'argent et les jeux.

En 1789, Louis XVI convoque les États-Généraux. Sentant le mécontentement général, il joue la carte de se rapprocher du Tiers-État. Ce qui ne l'aura pas empêcher auparavant d'avoir essayer, auprès du Comte d'Artois, de solliciter, plusieurs fois, une audience auprès de Louis XVI, afin de le conseiller pour sauver la Monarchie.
Son revirement politique effectué, il est nommé Président de l'Assemblée Nationale en février 1790. Mirabeau aurait dit de lui: « Pour de l'argent, il vendrait son âme, et il aurait raison car il troquerait du fumier contre de l'or. » Il a rédigé l'Article VI de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen: « La loi est l'expression de la volonté générale. […] Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. » En décembre de cette même année, il prête serment à la Constitution Civile du Clergé, prouvant bel et bien qu'il a défroqué...
Cependant, l'année suivante, après les événement de la fuite de Varennes, l'armoire de fer de Louis XVI est ouverte, et ses anciennes relations avec le roi éclatent au grand publique! Il choisit de s'exiler en Amérique. Il ne saura autorisé à rentrer en France que en 1796!

Il est nommé Ministre des Relations Extérieurs du Directoire par Barras. Cependant il est contraint de démissionner en 1797. Et c'est à cette époque qu'il fait la connaissance d'un jeune générale, auréolé de gloire par ses victoires en Italie, Napoléon Bonaparte. Après que ce dernier soit rentré de sa campagne d'Égypte, Talleyrand décide de le soutenir dans son projet de coup d'état contre le Directoire le 18 brumaire 1799.
Le succès de celui-ci, lui permet de retrouver son ministère. Bien que Napoléon se méfiait de lui, Talleyrand est nommé Grand Chambellan et il parvient à le convaincre d'agir de manière ferme à la suite de l'attentat de la Rue Sain-Nicaise, ce qui se traduira par l'exécution du duc d'Enghien en 1804. Et c'est encore lui, qui le convint d'agir en Espagne en 1807. Voyant cette dernière affaire prendre une mauvaise tournure pour l'Empereur, il commence à envisager l'après-Empire...
En 1808, à Erfurt, il aurait eu de nombreuses entrevues, qu'il se fait toujours rétribuer(!) , avec les différents ambassadeurs d'Europe, et même avec le Tsar Alexandre...

Après être rentré d'Espagne en janvier 1809, Napoléon, ayant eu vent des agissements du Prince de Bénévent, veut en finir. Au court d'une réunion des ministres, il s'en prend violament à Talleyrand, lui repprochant ses agissement et ses conseils. Ce dernier impassible, nie tout, rejetant toute responsabilité. A croire que c'est lui qui vise juste et que c'est l'Empereur qui tire de travers! Napoléon finit par lui lancer: « Vous êtes de la merde dans un bas de soie! » Sans attendre de réponse il sortit. Talleyrand toujours impassible, calme, répond: « Quel dommage qu'un si grand homme soit aussi mal élevé. »

L'Empereur, lui retira toute ses fonctions, et charge le Ministre de la Police, Fouché de le surveiller. Cependant, ce dernier, bien que n'ayant rien en commun avec l'ex-évêque d'Autun, si ce n'est une passion pour le pouvoir, se rapproche du « Diable boiteux »...

Napoléon à des milliers de lieux de la France n'a pas le droit à l'erreur, avec ses deux fauves de la politique dans son dos.
Ferrey
separateur
Citations
-Un trésor de belles maximes est préférable à un amas de richesses.

-Le bonheur c'est le plaisir sans remords.

-Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un citoyen du monde.

-Connais-toi toi-même.

Socrate
separateur
Plus on est plus on rit !
Une étude vient d'être faite par des savants anglais sur les comportements des Hommes seul ou en groupe. Les scientifiques sont formels : en groupe, les Hommes se montrent plus agressif et plus violent que s'ils étaient seuls. Quel puissante conclusion !

On comprends maintenant l'effet des bandes qui saccagent tout sur leur passage sans raison apparente hormis d'exprimer leur mal-être...

Le gouvernement anglais a d'ailleurs réagit fermemeté : "Les groupes de plus de trois personnes sont interdites dans le royaume !".
La nouvelle loi a été appliqué à la lettre : plus de groupe en tout genre.

Enfin, sauf au parlement et... à l'armée !

Choses étonnantes! Avez-vous déjà vu une séance au parlement? Même Cheuck Nôris n'ose pas s'aventurer en ce lieu...

Et pour l'Armée? C'est là qu'on trouve le plus grand taux de concentration de crapules en tous genres.

Si on garde à l'esprit le résultat des analyses sur le comportement humain en groupe alors plus on est plus on est violent? Donc dans les casernes, on doit trouver des salons de thé et des cours de broderie?

Après tout, l'armée est une grande famille...
P.J.Osten
separateur
Droit de réponse
"Messieurs, je vous écris du fond de ma cellule en signe de protestation à certains articles apparus sur "la Gazette " ces derniers temps. Il s'est avéré que l'affaire a fait grand bruit étant donné qu'au delà des faits, des conséquences plus que néfastes ce sont caractérisées par des démissions, mises en prison des officiers. Le rédacteur en chef du journal a démissionné ainsi qu'un autre journaliste de l'équipe".

Un rat passe à toute vitesse dans la cellule pour disparaître.


"Je tiens à signaler qu'il aurait été préférable que le nom de "Bounser" soit retiré, même déguisé car on devine aisément de qui il s'agit malgré tout".

Un géôlier tape à la porte:" déjeuner!".
Il ouvre et pose un plateau repas. Du pain moisi depuis trois jours et un plat de borsch en plat de résistance. Pas de vodka pour oublier le malheur du fond de ma cellule....Je reprenais ma plume.



"On peut lire les journaux de plusieurs façons à condition qu'elle ne porte pas atteinte à l'intégrité des officiers. Il n'est nullement fait question d'ego surdimentionné de ma part comme certains s'évertuent à conter à leur entourage. Il s'agit surtout d'un manque évident de tact, voire de provocation de la part de la rédaction. L'article écris n'était peut-être pas écris dans cet état d'esprit mais ma demande persistante à modifier ou présenter de plates excuses s'est heurtée au mépris et à l'entêtement d'une partie de l'équipe de la rédaction".

Je pose ma plume. Je mange. Je repense aux soldats qui combattent contre les russes. Au tapage médiatique. A mon incarcération sans vraiment comprendre ce qui m'est arrivé. Etait-ce politique? Une dictature du mode de pensée? Après m'être perdu dans mes réflexions, je finissait mon repas. Vingt minutes plus tard, j'écrivais à nouveau choisissant les mots pour être le plus clair possible.

"D'autre part, je demanderai des excuses de votre part sur les dérapages que vous avez créé par rapport à la définition "du soldat". Cette unité combattante contribue à la gloire de nos armées. La tourner en dérision est perçue par la plupart comme une insulte, notamment pour les soldats morts".

Le géôlier revient. Il prend le plateau puis repart.

"Sachez que je ne veux en rien porter atteinte à la liberté de la presse. On peut rire, plaisanter mais si un officier se vexe ou n'apprécie pas certains écris, la moindre des choses est de rester aimable et bienséant.
Enfin, faites ce qui vous plaira, continuez à écrire comme vous l'avez toujours fait, faire un travail remarquable en toute discrétion. Merci."

Je posais la plume. Je me demandais comment l'équipe journalistique allais accueillir cette lettre.
Bouncer
separateur
Un peu d'histoire...
« Hannibal savait conquérir la victoire mais il ne savait pas l'utiliser »


Nous sommes en l'an 216 av J.C, l'action prend place dans le sud de la botte italienne à Cannes. Hannibal Barca, le plus grand général que Carthage est connue, mène son armée à travers l'Italie, dans le but de venger l'humiliation de la défaite de la Première Guerre Punique (264 av J.C-241 av J.C) que lui avait infligé Rome.

Jurant sur le lit de mort de son père, Hamilcar Barca, de ne jamais conclure la paix avec Rome, Hannibal est fermement décider à abattre la jeune république romaine. Déjà, sur les rives de La Trébie (218 av J.C) et au Lac Trasimène (217 av J.C), Hannibal à tenu parole à son serment, infligeant deux cuisantes défaites aux Romains. Cependant, l'effet qu'il voulait tirer de ses victoires, à savoir retourner toutes les peuplades de l'Italie contre Rome, ne se produisit pas. Il fallait donc un autre triomphe à Carthage pour abattre sa rivale.

De leur coté, les Romains, ayant subies deux défaite majeurs, prirent une mesure exceptionnelle en suspendant leur Constitution. Ils élurent un dictateur, Quintus Fabius Maximus, chargé de poursuivre la guerre, doté du pouvoir suprême pendant une période 6 mois. Celui-ci prit le parti d'éviter toute confrontation avec Hannibal, le temps jouant pour Rome, lui permettant de reconstituer ses forces. Les Romains avaient de plus sous leur contrôle toute les villes importantes de la péninsule italienne. Ce qui ne manquât pas de créer des problèmes de logistique dans l'armée carthaginoise, qui s'aggravèrent lors de l'arrivé de l'hiver. Hannibal déploya donc son armée dans le sud près de Cannes.

Lorsque, le printemps de l'an 216 av J.C arriva le mandat de Quintus Fabius Maximus expira. Il fut remplacé par deux nouveaux consuls, Lucius Amilius Paulus et Gaius Tarentius Varron. Ces derniers décidèrent d'aller affronter Hannibal, pour ce faire ils mobilisèrent 8 légions, environ 40.000 légionnaires, 2.400 cavaliers, plus un nombre à peu près égal d'alliés italiens. Ce qui fait monter la force romaine à environ 80.000 fantassins et 5.000 cavaliers.
De son coté, Hannibal a sous ses ordres, 40.000 soldats (Libyens, Espagnols, Celtes), et 10.000 cavaliers (Espagnols, Celtes, Numides). Un mélange assez hétérogène, mais c'est cette même armée qui c'est battu depuis le franchissement des Alpes. De plus la cavalerie d'Hannibal en plus d'être plus nombreuse que celle des Romains, est supérieur aussi intrinsèquement.

Le 1er août, Hannibal déploie ses troupes sur une hauteur, son flanc gauche couvert par la rivière Aufidius. Son centre, était composé de toute son infanterie, en formation concave, le centre de cette ligne étant le plus avancée. Pour couvrir son infanterie, Hannibal déploya sur sa gauche sa cavalerie lourde (Espagnols, Celtes), et sur la droite ses cavaliers légers (Numides), lui-même se tenant au centre de son dispositif.
Les romains gardèrent leur formation habituel, l'infanterie disposée en échiquier, avec les vélites en première ligne, les légions derrières. Sauf que cette fois, la profondeur de cette ligne était beaucoup plus important, les généraux romains voulant jouer sur l'impact qu'aurait le choc entre les deux infanteries pour percer la ligne de front carthaginoise. La cavalerie romaine sur leur droite et les italiens face aux numides sur la gauche.

Le commandement dans l'armée romaine s'effectuait par alternance entre les deux consuls, le 1er août c'était Paulus. Ce dernier refusa le combat contre Hannibal, jugeant le terrain trop propice aux mouvements de la cavalerie carthaginoise. Le jour suivant, Varron prit le commandement et donna l'ordre d'attaquer... Paulus se plaça avec les cavaliers romains et Varron avec les cavaliers italiens.

La bataille s'engage par l'avancée de l'infanterie romaine vers le centre carthaginois, couvert par leur cavalerie. Hannibal donna l'ordre à sa cavalerie lourde charger l'aile droite romaine. Le choc fut rude pour les Romains, surpassé par le nombre et la qualité de leur adversaire, ils tournèrent la bride et s'enfuirent, Paulus fut tué dans l'engagement. Varron quand à lui parvient à tenir tête aux Numides. Cependant, les Espagnols et Celtes, enhardis par leur succès prirent de flanc et a revers les Italiens. C'en était trop pour eux, enfoncés, ils prirent à leur tour la fuite, talonnés par les Numides.
L'infanterie romaine quand à elle parvient à faire reculer pas à pas la ligne carthaginoise. Hannibal ordonna aux Lybiens de se déployer de manière à prendre la colonne sur ses flancs. Désormais avancer pour les fantassins serait courir le risque d'être prit à revers. Ce qui sera chose faite avec la charge de la cavalerie lourde carthaginoise... Il s'en suivit un carnage indescriptible, les prisonniers nombreux. Varron parvint à s'enfuir et rejoindre Rome.

Il n'est pas exagéré de dire que, après cette bataille, Rome à perdu la guerre... Les pertes sont de l'ordre de 48.000 hommes et 20.000 prisonniers. Les pertes carthaginoises n'excèdent pas 10.000 hommes. Après cette immense victoire, tout les subordonnés d'Hannibal, pensèrent que leur chef allait marcher sur Rome et mettre un terme à la guerre. Il n'en fut rien! Hannibal tergiversa, alors qu'il lui suffirait de marcher sur la Ville au Sept Collines pour qu'elle tombe dans les oubliettes de l'Histoire... Cette indécision, permit à Rome de s'activer avec une terrible détermination. Hannibal sera finalement vaincu dans les plaines arides de Zama (202 av J.C). Carthage vaincu une deuxième fois, Rome devient la puissance dominante du bassin occidental méditerranéen.

Ce retournement de situation laisse à penser comme Hasdrubal Barca, qu' « Hannibal savait conquérir la victoire, mais il ne savait pas l'utiliser. »
Ferrey .
separateur
Nostalgie...
La révolution est un lointain souvenir.

Qu'il est loin le temps où le peuple français s'était levé d'un seul homme pour se révolter contre ses institutions qui à leurs yeux étaient incompétentes pour diriger le pays. Qu'il est loin le temps où la Garde Nationale avait pour la première fois de son histoire refusait de tirer sur le peuple et s'était rallier à lui. Qu'il est loin ce temps où la révolution avait bouleversée l'Europe entière car le peuple avait besoin de pain et qu'il ne supportait plus l'incompétence de son roi.

Le temps où les Etats Généraux s'était déclaré Assemblée Constituante afin de veiller au bien être du peuple. Alors que la révolte se transformait en révolution à laquelle rien ne résistait ni la Bastille, ni la Garde Suisse du Roi et encore moins ces armées étrangères bien entraînées comme les armées prussienne, autrichienne et anglaise. Et cette assemblée constituante se déclara Assemblée Nationale et devint dés la mort du Roi la seule institution légale du pays et qui essayait de rédiger une constitution alors que dans la rue l'anarchie régnait, un jour Marat était discréditer et le lendemain il était porté en héros. Et Robespierre surnommé l'Incorruptible et qui devint après la terreur l'homme à abattre. Mais le Directoire fut mis en place tant bien que mal par l'assemblée qui avait résisté aux coups de force girondins, montagnards et jacobins mais ce directoire fut balayé par Napoléon fort de sa popularité. Le Consultat fut mis en place puis l'Empire.

Et maintenant ? Les royalistes ont été décimés que ce soit en Vendée par l'Armée et à Paris par les sans culottes et les anarchistes ont été supprimés par Robespierre. Seul l'Empereur a su manœuvrer habilement pour gouverner la France. Les Français ont depuis longtemps retrouver leurs quotidiens et les Parisiens peuvent dormir tranquille grâce à la police de Fouché. Le calme est revenu. La révolution est une page de l'histoire qui semble maintenant définitivement tournée.
AM
separateur
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